
Modérateurs: Garion, Silverwitch
Seb a écrit:Encore une très belle pub.
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SHELL a écrit:Le mécanicien de Ferrari, Ener Vecchi, a eu la chance d'être présent le jour où Jose Froilan Gonzalez au volant de sa Ferrari 375, ravitaillée par Shell, a remporté la première victoire en Grand Prix de Shell-Ferrari, devant l'Alfa Romeo de Juan Manuel Fangio. Ener vit à Maranello, la ville où il est né et où il a travaillé pendant plus de 35 ans pour le plus gros employeur de la région, Ferrari. Ener est entré dans le monde de la course automobile en 1947. Il a travaillé sur la toute première Ferrari ayant remporté une victoire dans la région, à Piacenza, la 125C.
"La 125C est à l'origine de toutes les Ferrari. Nous avions trouvé une formule qui marchait bien et nous avions une voiture qui remportait les courses. Nous avons donc continuellement cherché à l'améliorer et les victoires ont continué. Notre réussite était due au soutien de Shell et à ses produits" se souvient Ener.
Quatre ans plus tard, la 125C était devenue le Type 375 qui courait à Silverstone. C'était un moteur V12 de 4,5 l atmosphérique qui offrait à ses pilotes (Ascari, Villloresi et González) une puissance de près de 400 ch (soit 295kW).
"Elle n'était pas beaucoup moins rapide que les voitures d'aujourd'hui, particulièrement quand on se replace 50 ans en arrière. Sa vitesse maximum sur un circuit rapide tel que celui de Monza est impressionnante, mais la différence principale était dans l'accélération, beaucoup plus lente, et les distances de freinage, beaucoup plus longues," dit Ener. "Je pense que 400ch (295kW) pour un véhicule de 50 ans à 7000 tours est toujours très impressionnant. Parallèlement à l'amélioration des moteurs qui sont devenus plus légers, les carburants et les lubrifiants de Shell se sont eux aussi améliorés. Je me souviens que les techniciens cherchaient toujours de nouvelles formules et combinaisons pour les carburants et les lubrifiants des moteurs." Cinquante ans plus tard, c'est toujours dans cette optique que Shell travaille avec Ferrari.
La Ferrari 375 a connu le succès grâce à son moteur atmosphérique. Son principal concurrent, l'Alfa Roméo 159 avait seulement un moteur de 1,5 l, mais son châssis a été vite dépassé ; le compresseur à deux étages fixé sur le moteur a constamment été amélioré pour pouvoir offrir beaucoup de puissance, mais au prix d'une consommation de presque un litre de carburant par mile en 1951. Ce problème de consommation de carburant fut à l'origine de la victoire en Grand Prix de Grande-Bretagne en 1951. Avec des ravitaillements au stand mieux rodés et des besoins inférieurs en carburant, la Ferrari de González s'est non seulement montrée supérieure en piste aux Alfa Roméo, mais a fait également preuve d'une meilleure tactique de course. Ener faisait partie de l'équipe présente sur le stand.
"Je me souviens que les écrous des roues avaient tous trois pointes et que nous avions chacun des marteaux de trois kilos pour pouvoir taper sur l'écrou. Avec seulement trois pointes, il n'était jamais nécessaire de repositionner le marteau puisqu'il y avait toujours un tenon à enfoncer," se souvient Ener. "Nous n'étions que quatre à un arrêt, plus le ravitailleur en carburant ; ils étaient très stricts sur le nombre de personnes présentes dans le stand, mais nous pouvions toujours changer nos quatre roues et pneus et remplir le réservoir de notre voiture de 120 litres de carburant en 30 secondes environ. Cela nous demandait beaucoup d'entraînement."
Les normes de sécurité lors des arrêts aux stands étaient très éloignées de celles d'aujourd'hui, la 375 recevait le carburant Shell par le biais d'un entonnoir situé au sommet du réservoir d'essence, derrière le conducteur. Ener assure qu'il y avait très peu d'accidents : "Nous étions très prudents, il n'y avait pas de moyens pour aller plus vite et tout le monde savait quel comportement adopter."
Sur le problème du carburant, Ener se souvient très bien de la participation de Shell : "Nos relations avec Shell étaient excellentes, particulièrement en Grande-Bretagne, ils savaient certainement ce qu'ils faisaient et entretenaient avec nous et le "Commandatore" (Enzo Ferrari) de très bonnes relations."
Ener a travaillé avec Ferrari jusqu'à sa retraite en 1980, après avoir participé à l'homologation de la Ferrari à Daytona. Il aime évoquer ses plus beaux souvenirs avec Ferrari comme le Grand Prix de Grande-Bretagne de 1951 et les 24 heures de Daytona en 1967 lorsque Ferrari a fini "par battre les Ford sur leur terrain", a ajouté Ener en souriant.
4X4 addict a écrit:comment on fait pour downloader du youtube ???? c'est possible ??
Seb a écrit:Toute façon, elle sera fameusement compressée, la vidéo extraite de YouTube.
Il faudrait la trouver dans un format original.
1er tigre a écrit:va fouiner dans le topic INFO pour les nuls, Hughes a donné un extension firefox pour ça
The Stig a écrit:<object width="425" height="350"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/XwleTK_6vn8"></param><param name="wmode" value="transparent"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/XwleTK_6vn8" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" width="425" height="350"></embed></object>
Cette vidéo est d'anthologie, regardez surtout vers la fin ...
Lo a écrit:Mettre une musique aussi abominable sur de telles images ça mérite le supplice du pal au minimum.
MH Annex a écrit:Je note que le soi-disant insipide Hungaroring a produit de nombreux dépassements spectaculaires...
Seb a écrit:Je sais bien que j'avais chipoté il y a peu de temps pour retrouver la course dans son intégralité. Mais il fallait en faire profiter, alors.
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