Topic Écologie (380$ le baril en 2015...)

Le salon francophone est dédié aux sujets n'ayant pas de lien avec la F1 ni autres sports mécaniques. C'est un salon pour se détendre en refaisant le monde.

Modérateurs: Garion, Silverwitch

Messagede martinb le 24 Jan 2007, 19:10

4X4 addict a écrit:
martinb a écrit:Si les conséquences environementales de l'exploitation de l'immense gisement des sables bitumineux de l'Alberta vous intéresse, regardez le reportage de Zone-libre "Du sable dans l'engrenage", qui a passé vendredi dernier à Radio-Canada. C'est troublant.

http://www.radio-canada.ca/actualite/zo ... ccueil.asp

1700 milliards de barils, 5 fois les réserves de l'Arabie Saoudite. Actuellement le Canada, ou plutôt l'Alberta produit 1 million de barils par jour et on s'apprête à augmenter la production jusqu'à 5 millions.

Vraiment, regardez ce vidéo, vous ne verrez plus le Canada de la même façon et vous comprendez pourquoi le gouvernement actuel a déchiré le protocole de Kyoto. :(


J'ai un cousin par alliance dans l'Alberta; sa famille a un immense ranch.

Un nouveau J.R. EWING ?

:D


S'il a un ranch, c'est sûrement dans le sud de l'Alberta, alors que les sables bitumineux c'est dans le nord!
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Messagede Green Hornet le 26 Mar 2007, 20:11

Yahoo! a écrit:Changement climatique : une pilule pour étouffer les vents des vaches
Par Terra Economica
dim 25 mar, 13h52 Envoyer par mail Envoyer via Y! Messenger Blog via Yahoo! 360 Imprimer

L'affaire peut prêter à sourire. Elle est pourtant tout ce qu'il y a de sérieux. L'université de Hohenheim, en Allemagne, annonce avoir mis au point une pilule permettant de réduire les vents et les éructations des vaches. Ces rots et pets de nos symathiques ruminants seraient en effet responsables, selon les estimations des scientifiques, de 4% des émissions de gaz à effet de serre de la planète. Le processus de digestion et de fermentation des vaches génère naturellement du méthane, que les vaches expulsent principalement sous forme de rots.

Le traitement mis au point par les scientifiques de l'équipe du Docteur Drocher de l'université de Hohenheim (Stuttgart), doit être combiné à un régime précis et associé à des heures de repas strictes pour les vaches. Le chercheur explique que leur recette consiste à transformer le méthane produit lors du processus de digestion en énergie plutôt qu'en gaz ce qui, au passage, doperait leur production de lait.

L'histoire ne dit pas si le traitement est susceptible d'être adapté à d'autres races animales, voire aux êtres humains.
...
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Messagede Dr Renard le 31 Mar 2007, 15:12

:lol:

C'est drôle, mais je persiste à penser que parler du méthane produit par les vaches nous détourne du vrai problème à propos de l'effet de serre, à savoir l'utilisation massive des énergies fossiles.

En effet, le méthane, CH4, produit par les vaches provient de la digestion de l'herbe qu'elles absorbent, et plus précisement des molécules carbonées. Ces molécules ont été synthétisées par l'herbe en absorbant le CO2 atmosphérique. Or le CH4 libéré dans l'atmosphère se transforme en CO2, en 10 ans en moyennes. Le cycle est bouclé.

Donc les vaches n'ajoutent aucune molécule carbonée au cycle du carbone. En fait le problème résulte de l'augmentation constante du nombre de vaches, de l'élevage intensif, et que donc le taux atmosphérique de CH4 continue d'augmenter et que l'impact d'une molécule de méthane sur l'effet de serre est largement plus grand que celui d'une molécule de CO2.
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Messagede Garion le 31 Mar 2007, 18:52

C'est vrai, le vrai problème, c'est de sortir d'un coup du carbone qui était enfermé sous la terre depuis des millions d'années.
Il n'empêche que le méthane des vaches, ben tant qu'il y aura des vaches, même s'il ne va pas se cumuler, ça va toujours faire un peu plus d'effet de serre que ce qu'on aurait sans elle.
Cela dit, je pense que le problème le plus grave avec les vaches, c'est que pour les alimenter on est obligé de cultiver des surfaces immenses avec des tas d'engrais issus du pétrole.
Je ne suis pas pour qu'on devienne végétarien, mais juste qu'on revienne à des consommations plus raisonnables, cela permettrait de diminuer les surfaces cultivés et d'augmenter ainsi la forêt ce qui pourrait limiter la perte de biodiversité et nous aider dans nos futurs problèmes énergétiques.
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Messagede 4X4 addict le 01 Avr 2007, 09:34

Week-End
XXIe siècle. Technologie

Le grand soir de l'ampoule
De Cuba à l'Australie, la bonne vieille lampe à incandescence, trop gaspilleuse, sera bientôt hors la loi. La nouvelle génération de lumières pourrait bien changer notre manière de voir.

Par Jean-Paul ROUSSET
QUOTIDIEN : samedi 31 mars 2007
Elle aura bien profité de sa longue et brillante existence, mais voila que ses jours sont comptés, sa mort annoncée... Ni fleurs ni couronne : c'est de la lampe à incandescence qu'il s'agit. La bonne vieille ampoule, le symbole de la fée électricité, le fidèle artefact qui éclaire nos nuits depuis 130 ans, est condamné. Depuis le début de l'année, de l'Océanie à l'Amérique, des Etats s'engagent à interdire son usage d'ici trois ou cinq ans. Motif, l'objet nuit gravement au climat, il est effroyablement gaspilleur : il transforme en lumière à peine plus de 5 % de l'énergie qu'il consomme, les 95 % restant partant en chaleur, ce qui en fait au mieux... un mauvais radiateur. Alors, sans pitié pour son grand âge, c'est désormais le lynchage, tandis qu'une guerre de succession se livre en coulisse, chez les industriels, pour assurer le remplacement des 11,5 milliards d'ampoules à incandescence produites chaque année. Les ampoules basse consommation dites «fluocompactes», déjà en vente dans toutes les grandes surfaces, sont bien placées pour la relève. Mais d'autres produits, encore plus frugaux et compacts, issus de la microélectronique, pourraient bien changer la façon de voir le monde, la nuit.

En février, c'est l'Australie qui a frappé un grand coup médiatique sur le thème de l'éclairage : le gouvernement ­ qui n'a pas signé le protocole de Kyoto ­ annonce, à la surprise de tous, que le bulbe à incandescence serait interdit de séjour sur le continent d'ici 2010 pour cause de lutte contre l'effet de serre... (lire page suivante). La Californie a aussitôt emboîté le pas, annonçant son projet de se doter d'une loi proscrivant la vente de l'ampoule à incandescence d'ici à 2012. L'initiative est née de l'union sacrée de son gouverneur républicain, Arnold Schwarzenegger, pollueur repenti (il n'a gardé qu'un seul de ses énormes 4X4 Hummer, et encore, dans une version roulant à l'hydrogène), et du député démocrate Lloyd Levine... Plusieurs provinces du Canada songent à légiférer de même, tandis que le ministre britannique des Finances Gordon Brown annonçait à la mi-mars une interdiction progressive des ampoules à incandescence, étalée jusqu'en 2011. De son côté, le Conseil européen rappelait début mars ses «exigences renforcées en matière d'efficacité énergétique» : d'ici 2008, l'éclairage des bureaux et des rues, et d'ici 2009, celui des ménages, seront concernés par une éventuelle décision d'interdiction, dans l'Union, des ampoules incandescentes.
Fidel Castro donne l'exemple
Cette fébrilité des grands pays industrialisés ne doit pas faire oublier que le mouvement est parti... de Cuba. Le Líder máximo a été le premier à lancer dès 2005 un plan massif, très socialiste, de remplacement des ampoules traditionnelles par des ampoules basse consommation. Pas seulement pour sauver la planète, mais aussi parce que la République cubaine connaît depuis de nombreuses années une crise énergétique et des coupures électriques durant jusqu'à quinze heures par jour. La mesure fut bientôt imitée par le Venezuela qui achève à présent, en avance, un plan de substitution gratuite de 52 millions d'ampoules, lancé par le président Hugo Chávez. Du coup, en février, les deux compañeros ont pu railler en choeur le manque d'ambition des Australiens et démontrer l'incontestable supériorité du modèle socialiste : «Ils donnent envie de rire, en effet : vous, en deux mois, vous avez déjà placé 34 millions d'ampoules» , s'est esclaffé Fidel Castro lors de son intervention dans l'émission Aló presidente, animée par Chavez lui-même.
Effet d'annonce d'une part et propagande de l'autre, l'enjeu écologique est néanmoins là : l'éclairage engloutit environ 19 % de la production globale d'électricité mondiale, selon l'Agence internationale de l'énergie. Cette seule part engendre la dispersion de 1 700 millions de tonnes de CO2 dans l'atmosphère, contribution non négligeable à son réchauffement. «Pour la seule Europe, réduire de 20 % l'usage d'ampoules incandescentes permettrait de se passer de 67 centrales de 2 tWh et de réduire de 59 millions de tonnes par an les rejets de CO2», affirme Christophe Bresson, de Philips Lighting France. Reste un vrai problème : comment gérer une transition technologique qui s'avère indispensable ? «Même si la volonté des gouvernements se manifeste, les populations sont conservatrices, et il faut bien assurer la continuité des services», résume Georges Zissis, directeur du Laplace (Laboratoire plasma et conversion d'énergie) de l'université de Toulouse. Comment ? La production mondiale des lampes fluocompactes se situe entre 1,5 et 1,8 milliard : on est loin des 11 milliards d'ampoules incandescentes annuelles... Pour l'industrie de l'éclairage, la question des capacités de production est tendue. Et plus encore, celle de l'emploi : la production chinoise de fluocompactes représente déjà 80 % du marché, de quoi inquiéter les sites de production hongrois, polonais ou français.
«La bascule vers les fluocompactes est difficile, reconnaît Christophe Bresson. Ça nécessitera en plus un gros effort de com». Le géant néerlandais Philips, dont l'éclairage est le métier d'origine, ne ménage pas sa peine pour promouvoir la fluocompacte qu'il a lancée il y a plus de vingt ans. Mais si le talentueux lobbying du numéro 1 mondial du secteur fait bouger les instances européennes, il n'est pas dicté par la crainte de la concurrence, le secteur industriel des sources de lumière formant aujourd'hui un oligopole. Sur un chiffre mondial d'environ 10,5 milliards d'euros, les trois premières entreprises du secteur, Philips, General Electric et Osram (Siemens), en accaparent 9 milliards sans se gêner mutuellement. Mais, pour ces colosses, il s'agit surtout de ne pas s'endormir et de se faire souffler les opportunités offertes par une transition technologique.
Une consommation minimaliste
Car il y a bien des progrès à faire pour optimiser la consommation des sources lumineuses. L'efficacité énergétique des lampes à incandescence et des lampes fluo commercialisées aujourd'hui stagne : 12 à 20 lumens par Watt (lm/W) seulement pour les premières, 60 à 80 lm/W pour les secondes (1). Aujourd'hui, les industriels de la lampe lorgnent vers le secteur des semi-conducteurs, où ils pensent avoir trouvé leur Graal dans les diodes électroluminescentes («LED», pour «light-emitting diode» ), en particulier celles, récentes, qui émettent une lumière blanche. Ces composants électroniques ont une très faible consommation (autour de 1 W), leur durée de vie est exceptionnelle (jusqu'à 100 fois supérieure à celle d'une ampoule incandescente) et leur petite taille permet d'en décliner les usages à l'infini en les assemblant par grappes (lire ci-dessous) ­ et donc d'en multiplier les ventes. L'équation idéale pour un industriel...
«C'est une technologie extraordinaire, une révolution majeure», reconnaît Georges Zissis, avec un bémol : «Elle n'est pas encore mûre pour un usage massif en éclairage domestique. Sa lumière est trop froide, trop directionnelle, et son efficacité énergétique est moins grande que celle des fluocompactes». Alors, l'oligopole de la lumière investit à tout-va pour contrer la montée en puissance de nouveaux acteurs, spécialistes des LED, comme le japonais Nichia. En 2006, Philips a mis la main sur l'américain Lumileds et, à la mi-mars, sur le canadien TIR System, tous deux en pointe sur les diodes. Mais, au vu des mutations futures de l'éclairage, rien n'assure que le leader actuel tracera ce nouveau sentier lumineux.
(1) L'efficacité lumineuse d'une ampoule se compte en lumen par watt, le lumen étant l'unité de mesure du flux lumineux.
Est ce mieux ailleurs? Je ne sais pas, mais si au moins j'ai la liberté de m'y rendre...
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Messagede Dr Renard le 01 Avr 2007, 20:57

Garion a écrit:C'est vrai, le vrai problème, c'est de sortir d'un coup du carbone qui était enfermé sous la terre depuis des millions d'années.
Il n'empêche que le méthane des vaches, ben tant qu'il y aura des vaches, même s'il ne va pas se cumuler, ça va toujours faire un peu plus d'effet de serre que ce qu'on aurait sans elle.
Cela dit, je pense que le problème le plus grave avec les vaches, c'est que pour les alimenter on est obligé de cultiver des surfaces immenses avec des tas d'engrais issus du pétrole.
Je ne suis pas pour qu'on devienne végétarien, mais juste qu'on revienne à des consommations plus raisonnables, cela permettrait de diminuer les surfaces cultivés et d'augmenter ainsi la forêt ce qui pourrait limiter la perte de biodiversité et nous aider dans nos futurs problèmes énergétiques.

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Messagede metomoll le 02 Avr 2007, 04:21

Dr Renard a écrit:
Garion a écrit:C'est vrai, le vrai problème, c'est de sortir d'un coup du carbone qui était enfermé sous la terre depuis des millions d'années.
Il n'empêche que le méthane des vaches, ben tant qu'il y aura des vaches, même s'il ne va pas se cumuler, ça va toujours faire un peu plus d'effet de serre que ce qu'on aurait sans elle.
Cela dit, je pense que le problème le plus grave avec les vaches, c'est que pour les alimenter on est obligé de cultiver des surfaces immenses avec des tas d'engrais issus du pétrole.
Je ne suis pas pour qu'on devienne végétarien, mais juste qu'on revienne à des consommations plus raisonnables, cela permettrait de diminuer les surfaces cultivés et d'augmenter ainsi la forêt ce qui pourrait limiter la perte de biodiversité et nous aider dans nos futurs problèmes énergétiques.

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Messagede Bob Cramer le 02 Avr 2007, 10:16

metomoll a écrit:
Dr Renard a écrit:
Garion a écrit:C'est vrai, le vrai problème, c'est de sortir d'un coup du carbone qui était enfermé sous la terre depuis des millions d'années.
Il n'empêche que le méthane des vaches, ben tant qu'il y aura des vaches, même s'il ne va pas se cumuler, ça va toujours faire un peu plus d'effet de serre que ce qu'on aurait sans elle.
Cela dit, je pense que le problème le plus grave avec les vaches, c'est que pour les alimenter on est obligé de cultiver des surfaces immenses avec des tas d'engrais issus du pétrole.
Je ne suis pas pour qu'on devienne végétarien, mais juste qu'on revienne à des consommations plus raisonnables, cela permettrait de diminuer les surfaces cultivés et d'augmenter ainsi la forêt ce qui pourrait limiter la perte de biodiversité et nous aider dans nos futurs problèmes énergétiques.

Je suis tout à fait sur la même longueur d'onde que toi.


Et tu consommes combien de litres de lait ?


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Messagede metomoll le 02 Avr 2007, 12:17

Bob Cramer a écrit:
metomoll a écrit:
Dr Renard a écrit:
Garion a écrit:C'est vrai, le vrai problème, c'est de sortir d'un coup du carbone qui était enfermé sous la terre depuis des millions d'années.
Il n'empêche que le méthane des vaches, ben tant qu'il y aura des vaches, même s'il ne va pas se cumuler, ça va toujours faire un peu plus d'effet de serre que ce qu'on aurait sans elle.
Cela dit, je pense que le problème le plus grave avec les vaches, c'est que pour les alimenter on est obligé de cultiver des surfaces immenses avec des tas d'engrais issus du pétrole.
Je ne suis pas pour qu'on devienne végétarien, mais juste qu'on revienne à des consommations plus raisonnables, cela permettrait de diminuer les surfaces cultivés et d'augmenter ainsi la forêt ce qui pourrait limiter la perte de biodiversité et nous aider dans nos futurs problèmes énergétiques.

Je suis tout à fait sur la même longueur d'onde que toi.


Et tu consommes combien de litres de lait ?


entièrement d'accord également, d'ailleurs je dois manger à tout casser 2 ou 3 fois de la viande de boeuf par mois... et encore.






Bob et les quotes...... :D :D t'es bourré ou quoi ? :lol:



pour le lait, perso je n'en bois quasiment jamais (disons 1 litre par mois), je mange un peu de yaourts (2-3 par semaine environ), je ne mange pas de fromage de table.

en fait je bouffe beaucoup de fruits, essentiellement des fruits locaux (bananes, ananas, mangues, oranges, mandarines, nectarines), avec un petit écart pour les pommes et les kiwis importés de Nouvelle Zélande (ça pousse pas ici)

une façon comme une autre de limiter son impact environnemental :wink:
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Messagede Bob Cramer le 02 Avr 2007, 13:04

pas encore bourré, mais ça va viendre :D

Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a pas que la viande de boeuf. Personnellement j'adore ça, mais il y a tous les produits dérivés, genre le lait. Avec 3 enfants, on en consomme 12l par semaine, plus les yaourts, plus le fromage, et finalement assez peu de viande.
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Messagede Stéphane le 02 Avr 2007, 13:15

12L avec 3 enfants, ça va encore. Quand j'étais jeune, c'était ça pour moi tout seul. :oops:
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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Messagede Hugues le 03 Avr 2007, 10:38

La Cour Suprême par 5 voix contre 4, en décidant par 5 voix contre 4 que les gaz à effet de serre sont bien des polluants, et déjuge l'administration Bush qui prétendait, toute vendue aux lobbies qu'elle est, qu'elle n'avait pas les pouvoirs pour imposer des limites sur les émissions de tels gaz.

AFP via 20minutes.fr a écrit:«Un moment clé dans la lutte contre le réchauffement climatique»

La cour suprême américaine, chargée de valider si les lois sont conformes à la constitution, a infligé une lourde défaite à l’administration Bush sur le réchauffement climatique.

Lundi, les juges de la plus haute juridiction des Etats-Unis ont estimé que l'Agence nationale de protection de l'environnement (EPA), et derrière elle l'administration Bush, n’avaient apporté «aucune explication valable» pour étayer son refus de considérer les gaz à effet de serre comme des polluants devant être régulés.

Saisie par une douzaine d'Etats, à l'initiative du Massachusetts dont les côtes sont menacés en cas de montée des eaux, plusieurs grandes villes et des associations écologistes, la Cour devait déterminer si l'EPA avait l'autorité pour réguler les émissions de quatre gaz à effet de serre, dont le CO2, sur les voitures neuves.

Le gouvernement, soutenu par neuf Etats et plusieurs organisations de constructeurs automobiles, avait demandé à la Cour de ne pas intervenir, faisant valoir que si le problème était aussi sérieux que l'affirmaient les plaignants, il ne pouvait pas être réglé par une simple décision de justice.

«Parce que les gaz à effet de serre entrent (dans la définition légale) des “gaz polluant l'atmosphère”, nous considérons que l'EPA a l'autorité légale pour réguler les émissions de tels gaz sur les voitures neuves», a répondu la cour dans une décision rendue par 5 voix contre 4.

Pour expliquer ce premier jugement de la cour suprême concernant le réchauffement climatique, le juge John Paul Stevens a assuré que la décision de l’EPA — de ne rien faire — était «arbitraire, capricieux et pas conforme à la loi». Mais le juge a tenu à préciser que la cour n’influait en rien sur la politique que devait mener l’agence mais qu’elle devait étayer les raisons de son action ou inaction».

Cette décision ne modifiera pas directement la politique américaine, mais face à l'inaction des autorités, les défenseurs de l'environnement comptaient sur la justice pour impulser un mouvement que l'administration refuse. «C'est un moment clé dans la lutte contre le réchauffement climatique», s'est réjoui à l'AFP un porte-parole de la très influente association écologiste Sierra Club. «C'est une répudiation totale du refus de l'administration Bush d'utiliser son autorité pour faire face au défi (...) et cela envoie aussi un message clair aux marchés que l'avenir ne se trouve plus dans les technologies sales et dépassées d'hier mais dans les solutions d'énergie propres de demain».
JH, avec AFP



Los Angeles Times a écrit:Justices push EPA to act on car emissions
The court ruling scolds the Bush administration for refusing to regulate greenhouse gases as air pollutants.
By David G. Savage, Times Staff Writer
April 3, 2007


Graphic
The carbon dioxide picture
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Related Stories
- Emissions law could still face hurdles
WASHINGTON — The Supreme Court cleared the way Monday for a more aggressive attack by government on global warming, which could include the first national rules to limit carbon dioxide emissions from new cars, trucks and power plants.

In a 5-4 decision, the high court rebuked the Bush administration and ruled that so-called greenhouse gases — like carbon dioxide — were air pollutants subject to federal regulation.

President Bush and his aides, allied with automakers, argued that federal officials did not have the power to set mandatory limits on greenhouse gas emissions.

The court's ruling knocked down a legal barrier that kept California and other states from requiring reduced carbon emissions by new vehicles starting in 2009.

Gov. Arnold Schwarzenegger praised the decision and said he was "very encouraged."

Under the Clean Air Act, California won the right to adopt its own regulations limiting emissions by new vehicles, but only if the Environmental Protection Agency issued a waiver saying the state's rules complied with the law. No waiver has been issued.

Schwarzenegger said he expected the EPA "to move quickly now in granting our request for a waiver, which will allow California and [the] other states that have adopted our standards to set tougher vehicle emissions levels."

Auto industry lawyers have sued in federal court in Fresno, arguing that California's emissions rules conflicted with the Clean Air Act. The case was put on hold, awaiting the Supreme Court decision issued Monday.

"We think this is the end of the automakers' case," said David Bookbinder, a Sierra Club lawyer.

Scientists have linked the rise in greenhouse gas emissions to a steady and potentially catastrophic increase in air temperatures. The administration maintained that the gases were not air pollutants as defined by the Clean Air Act.

The measure, passed in the 1970s, targeted specific pollutants, such as lead.

In its ruling, the Supreme Court agreed that global warming represented a different kind of air pollution problem. Gases such as carbon dioxide, once released into the atmosphere, "act like a ceiling of a greenhouse, trapping solar energy and retarding the escape of reflected heat," the court said.

The majority opinion, written by Justice John Paul Stevens, said that under the Clean Air Act, the EPA was required to regulate the emission of "any air pollutant" that was likely "to endanger public health or welfare."

He said the word "welfare" was defined broadly to include "effects on the climate and weather."

In scolding the EPA for not moving to regulate greenhouse gases, he said the emissions fit well within the law's definition of air pollutants and that the agency had "the statutory authority to regulate the emission of such gases from new motor vehicles."

The court did not say that the EPA must set national emissions standards for motor vehicles. But it made clear the agency must make its case if it chooses not to act.

"Under the clear terms of the [law], EPA can avoid taking further action only if it determines that greenhouse gases do not contribute to climate change or it provides some reasonable explanation" why regulations are not needed, Stevens said.

New regulations limiting greenhouse gases would probably force automakers to produce vehicles that burn less gasoline.

Agreeing with Stevens' opinion in Massachusetts vs. EPA were Justices Anthony M. Kennedy, David H. Souter, Ruth Bader Ginsburg and Stephen G. Breyer.

Disagreeing were the court's most consistently conservative members: Chief Justice John G. Roberts Jr. and Justices Antonin Scalia, Clarence Thomas and Samuel A. Alito.

Roberts, in his dissent, said that even though global warming might be "the most pressing environmental issue of our time," how to deal with it should be resolved by Congress and the president, not the court.

A former Bush administration lawyer at the EPA said she was disappointed by the ruling.

"I agree with Chief Justice Roberts that the court stepped into a policy issue that is better left to Congress," Ann R. Klee said. "We need a global political solution to the global warming problem."

Automakers have said they are producing more fuel-efficient vehicles, and that federal limits on emissions would put them at a competitive disadvantage.

Dave McCurdy, president of the Alliance of Automobile Manufacturers, said the industry wanted to work "constructively" with Congress and the administration on a national "economy-wide approach to addressing greenhouse gases."

Environmentalists praised the court's decision.

"Today's ruling is a watershed moment in the fight against global warming," said Carl Pope, the Sierra Club's executive director. It "sends a clear signal to the markets that the future lies not in the dirty, outdated technologies of yesterday, but in the clean energy solutions that will fuel the economy of tomorrow."

Stevens, in his majority opinion, rejected the "laundry list of reasons not to regulate" that the administration had put forth.

They included the assertion that regulations on emissions by new vehicles "might impair the president's ability to negotiate with 'key developing nations' to reduce emissions."

Stevens said, "While the president had broad authority in foreign affairs, that authority does not extend to the refusal to execute domestic laws."

He said the EPA "offered no reasoned explanation for its refusal to decide whether greenhouse gases cause or contribute to climate change." He said the agency's position was "arbitrary, capricious or otherwise not in accordance with law."

The ruling arose from an unusual lawsuit. Twelve states — led by Massachusetts and California — sued the administration after the EPA refused to take action on greenhouse gases.

The other states were Connecticut, Illinois, Maine, New Jersey, New Mexico, New York, Oregon, Rhode Island, Vermont and Washington. An array of environmental groups also joined the lawsuit.

Roberts said the suit should have been thrown out because the states had no standing to sue the EPA.

Lawyers for Massachusetts said the state was slowly losing coastal land because the ocean was rising. Roberts called it "pure conjecture" that did not establish the state's right to bring the suit.

Scalia, in his dissent, said the court should have upheld the EPA's judgment that regulations on greenhouse gas emissions were not warranted.

"The court's alarm over global warming may or may not be justified," Scalia said, but "this court has no business substituting its own desired outcome for the reasoned judgment of the responsible agency."

Jennifer Wood, a spokeswoman for the EPA, said the agency was "reviewing the court's decision to determine the appropriate course of action."


La décision de la Cour Suprême (PDF) :
MASSACHUSETTS ET AL. v. ENVIRONMENTAL PROTECTION AGENCY ET AL.
http://www.supremecourtus.gov/opinions/ ... 5-1120.pdf

Hugues

PS: Une autre décision sur un cas de pollution était aussi rendu, hier, la Cour ayant visiblement choisi de mettre l'environnement à l'agenda.
ENVIRONMENTAL DEFENSE ET AL. v. DUKE ENERGY CORP. ET AL.
http://www.supremecourtus.gov/opinions/06pdf/05-848.pdf
Hugues
 

Messagede martinb le 29 Mai 2007, 14:27

Après les sables bitumineux de l'Alberta, voici les "roches huileuses" du Colorado et de l'Utah!

Colorado, Utah Rival OPEC Reserves, Lure Chevron, Exxon, Shell

By Joe Carroll

May 29 (Bloomberg) -- Colorado and Utah have as much oil as Saudi Arabia, Iran, Iraq, Venezuela, Nigeria, Kuwait, Libya, Angola, Algeria, Indonesia, Qatar and the United Arab Emirates combined.

That's not science fiction. Trapped in limestone up to 200 feet (61 meters) thick in the two Rocky Mountain states is enough so-called shale oil to rival OPEC and supply the U.S. for a century.

Exxon Mobil Corp. and Chevron Corp., the two biggest U.S. energy companies, and Royal Dutch Shell Plc are spending $100 million a year testing new methods to separate the oil from the stone for as little as $30 a barrel. A growing number of industry executives and analysts say new technology and persistently high prices make the idea feasible.

``The breakthrough is that now the oil companies have a way of getting this oil out of the ground without the massive energy and manpower costs that killed these projects in the 1970s,'' said Pete Stark, an analyst at IHS Inc., an Englewood, Colorado, research firm. ``All the shale rocks in the world are going to be revisited now to see how much oil they contain.''

The U.S. imports two-thirds of its oil, spending $300 billion a year, or 40 percent of the record trade deficit. Every $10 increase in a barrel of crude costs an American household $700 a year, according to the Rand Corp., founded in 1946 to provide research for the U.S. military. Oil prices have risen 63 percent since 2004 and higher fuel costs have slowed growth in the world's largest economy to the lowest in four years.

The last effort to exploit the Colorado and Utah shale fields foundered in the 1980s after crude prices tumbled 72 percent, resulting in a multibillion dollar loss for Exxon. Techniques developed to coax crude from tar sands in Alberta, 1,600 miles (2,500 kilometers) to the north, may help the U.S. projects' engineers.

Cooking the Shale

``The potential for shale is large,'' said Joseph Stanislaw, senior energy adviser for Deloitte & Touche LLP and co-author with oil analyst Daniel Yergin of ``The Commanding Heights: The Battle for the World Economy'' (Simon & Schuster, 464 pages, $26). ``Assuming the technology proves out, the size and scale of the reserves are significant.''

Energy providers are investing in shale oil production because the reserves are large enough to generate higher returns than smaller fields in Oklahoma and Texas, where output is declining after eight decades.

Shale is also a more attractive investment than new U.S. refineries, which Shell and Chevron say may lose money as rising use of crop-based fuels such as ethanol lowers domestic gasoline demand. Exxon says it isn't interested in building new fuel plants in the U.S. because the company expects North American fuel consumption to peak by 2025.

``You're going to build refineries where demand is increasing, and that's the developing world,'' Scott Nauman, Exxon's manager of economics and energy planning, said in a May 18 presentation at a University of Chicago oil conference.

Shell's Project

In the high desert near Rifle, Colorado, Shell engineers are burying hundreds of steel rods 2,000 feet underground that will heat the shale to 700 degrees Fahrenheit (370 degrees Celsius), a temperature at which Teflon melts.

The heat will be applied for the next four years to convert the hydrocarbons from dead plants and plankton, once part of a prehistoric lake, into high-quality crude that is equal parts jet fuel, diesel and naphtha, the main ingredient in gasoline.

Chevron, which helped build the Saudi Arabian energy industry when it struck oil in the kingdom in 1938, plans to shatter 200-foot thick layers of shale deep underground, said Robert Lestz, the company's oil-shale technology manager.

Rather than using heat to transform the shale into crude, Chevron plans to saturate the rubble with chemicals to convert it. The method will reduce power needs and production costs, Lestz said in a May 24 interview. Using chemical reactions to get oil from shale also means fewer byproducts such as ash and fewer greenhouse gases, he said.

`Brute Force'

Chevron scientists are working with researchers at the Los Alamos National Laboratory in New Mexico to determine which chemicals work best for converting shale to crude oil. Shell's heating technique amounts to ``a brute-force approach,'' said Lestz, who is based in Houston.

Raytheon Co., the maker of Tomahawk missiles and the first microwave ovens, is developing a process that would use radio waves to cook the shale.

Irving, Texas-based Exxon Mobil plans to shoot particles of petroleum coke, a waste byproduct of oil refining, into cracks in the shale. The coke will be electrically charged to create a subterranean hot plate that will cook the shale until it turns into crude. The company declined to discuss the progress of its oil shale tests.

`Oil Is Here'

``These are quite remarkable technological approaches,'' said Jeremy Boak, a geologist at the Colorado School of Mines in Golden, Colorado, who spent 11 years cleaning up radioactive waste and disposing of weapons-grade plutonium at U.S. government sites. ``The oil companies don't have the exploration problem of finding resources to drill. We know the oil is here. It's just a matter of getting it out.''

U.S. oil shale deposits likely hold 1.5 trillion barrels of oil, according to Jack Dyni, a geologist emeritus at the U.S. Geological Survey. All 12 OPEC countries combined have proved crude oil reserves of about 911 billion barrels, led by Saudi Arabia, with 264.2 billion barrels, according to statistics compiled by BP Plc.

Skeptics of the potential for shale oil include Cathy Kay, an organizer for the environmental group Western Colorado Congress, who says the techniques will drain water supplies, scar the landscape and require so much power the skies will be choked with smoke from coal-fed generators.

Environmental Concern

``They are going to do absolutely massive environmental damage,'' said Kay, a South African native who's been spearheading the Grand Junction, Colorado, group's anti-shale campaign since September.

``Why don't these companies invest these giant sums of money developing the cheapest, cleverest solar panel or geothermal process, instead of chasing this elusive oil?'' Kay asked.

Shell, based in the Hague, estimates it can extract oil from Colorado shale for $30 a barrel, less than half today's price of $66 for benchmark New York futures.

Shell's process includes surrounding each shale field with an underground wall of ice. The so-called freeze walls are to prevent groundwater from swamping the heating rods and to protect the local water supply from contamination as the organic material in the rocks turns to oil, according to Terry O'Connor, the Shell vice president in charge of the company's Colorado shale project.

500,000 Barrels

``There's a lot of testing to be done,'' O'Connor said in a May 24 interview. ``We're proceeding cautiously.''

O'Connor declined to say how much oil Shell expects it could produce from shale. Stark at IHS and other analysts said Shell expects to get 500,000 barrels a day from its project, 25 percent more than comes from Alaska's Prudhoe Bay, the largest U.S. oil field.

``This is an amazing resource,'' said James Bartis, an oil analyst at Santa Monica, California-based Rand, whose researchers have included former Secretary of State Henry Kissinger and the Nobel Laureate economist Paul Samuelson. Bartis says that success in the Rockies could cut crude prices by 5 percent, saving American consumers $20 billion a year.

``It's been raised before as a panacea for impending shortages, but never before has it been shown to be competitive with conventional oil,'' Bartis said.

Equipment Demand

Drillers, pipe-makers and metal fabricators such as Nabors Industries Ltd. and closely-held UOP LLC will be the first to profit as Shell, Chevron and Exxon drill thousands of wells a half-mile underground by 2011.

The oil companies may begin pumping commercial quantities of oil from Colorado shale within a decade, about as long as Chevron will need to develop the 500 million-barrel Jack prospect in the deepwater Gulf of Mexico, according to Stark, who is a former Mobil Corp. geologist.

``Given the state of the oil market, more and more effort is being put into making shale a viable source,'' said Stanislaw. He estimated it will take six to eight years before oil companies perfect their extraction methods. ``The timeframe is very long,'' he said.

In the 1970s, oil shale efforts involved mile-wide strip mines and factory-sized cookers to boil giant limestone boulders. This time, no company expects to bring in front- loaders, heavy-duty dump trucks or thousands of miners to haul shale from open pits.

``The old technique required them to dig the equivalent of a new Panama Canal every month,'' said former Colorado Governor Richard Lamm, whose tenure from 1975 to 1987 included the last attempt to extract oil from shale.

`More Sane Process'

``This new approach is a much more sane process, but that's all relative,'' Lamm said in an interview. ``They're doing this in an immensely fragile area where wagon ruts from the Oregon Trail in the 1840s are still visible. It doesn't excite me because I think they're about to indelibly change our state.''

Local residents are also leery, recalling the ghost towns and job losses left behind from the last shale boom and bust.

Battlement Mesa, Colorado, a town Exxon built to house an expected 25,000 shale workers, was abandoned when the company shut its mine on May 2, 1982, a day locals still refer to as ``Black Sunday.'' The town is now a retirement community.

``I don't think this is going to go anywhere,'' said John Savage, an attorney in Rifle whose father started a shale-oil company in 1956. ``It's just too tough to get that oil out of the ground. There's trillions of barrels down there, but there's too much rock on top of it.''

Oil companies also are exploring shale fields in Jordan, Morocco and Australia, though preliminary assessments indicate none is as oil-rich as the Colorado and Utah deposits. The final approval for full-scale projects in the U.S. won't be made until after 2010.

``If we waited a few million years, all this stuff would turn to oil,'' Rand's Bartis says. ``Some people don't want to wait that long.''

To contact the reporter on this story: Joe Carroll in Chicago at jcarroll8@bloomberg.net

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Messagede Astroboy le 27 Nov 2007, 15:26

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On parle beaucoup du réchauffement climatique.... :? :o
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Messagede Nuvo le 27 Nov 2007, 18:13

C'est vraiment affreux...
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Messagede schumi84f1 le 27 Nov 2007, 18:21

il a tort, elle est bonne :D :oops:
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Messagede metomoll le 27 Nov 2007, 19:51

Astroboy a écrit:Image

On parle beaucoup du réchauffement climatique.... :? :o



la photo serait magnifique et attendrissante si elle n'était pas aussi révélatrice du désastre qui se joue :(
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Messagede Garion le 27 Nov 2007, 21:52

Moi aussi, ça me fait mal aux coeur, quand on sait qu'on commence à trouver en pagaille des ours blancs mort de faim ou de fatigue à cause de la diminution de la banquise...
Ce magnifique animal va être une des premières victimes du réchauffement climatique, et ça d'ici très très peu de temps.. :cry:
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Messagede Fatcap le 27 Nov 2007, 22:04

Ah oui, les roches huileuses. Ca fait quoi, 30 ans que le projet ressort régulièrement des cartons ? Et 30 ans qu'il y retourne pour cause de non-viabilité économique. Ce qui est sûr par contre, c'est que les réserves de gogos ne s'épuiseront jamais.
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Messagede f1pronostics le 27 Nov 2007, 23:01

Agissons!

Comment potentiellement réduire drastiquement la conso de son PC. Ca devrait être su de tous mais une piqûre de rappel pourrait peut-être servir!
http://www.dailymotion.com/video/x3bc40 ... ommermoins

Un PC qui tient dans 1 décimètre-cube, pour 25 watts:
http://www.thinkitx.com/15-11-07_:_arri ... 0-1-c.html

Construire un PC consommant moins de 60 watts:
http://www.dailymotion.com/video/x3jgxa ... e60wa_tech

Mesurez votre consommation actuelle:
http://www.dailymotion.com/video/x3dm2d ... rdina_tech


http://www.thegreenlounge.org/
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Messagede metomoll le 03 Déc 2007, 03:01

une bonne nouvelle - plus symbolique qu'autre chose, mais bon c'est toujours bon à prendre - , l'Australie, actuellement un des plus gros producteurs au monde de gaz à effet de serre par habitant, vient d'annoncer par la voix de son nouveau premier ministre tout juste réelu, qu'elle va ENFIN ratifier le protocole de Kyoto :o

Jusque là il s'étaient alignés sur la position américaine et n'en démordaient pas.

Par ce biais, les Etats-Unis se retrouvent encore un peu plus isolés dans leur position de refus de ratification de ce protocole.
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Messagede metomoll le 04 Déc 2007, 04:45

Les Nouvelles Calédoniennes, 04/12/2007


Australie : Rudd prête serment et ratifie le protocole de Kyoto

Le Premier ministre australien Kevin Rudd a annoncé lundi avoir ratifié le protocole de Kyoto sur les changements climatiques, après sa prestation de serment le même jour. Il doit s’envoler cette semaine pour Bali, où se sont ouverts, hier, les pourparlers sur un accord climatique. Kevin Rudd continue de trancher avec la politique de son prédécesseur. Fidèle à sa promesse, le nouveau Premier ministre australien s’envolera, cette semaine, à la tête d’une forte délégation ministérielle, pour l’île de Bali, en Indonésie (lire encadré). Une première visite officielle consacrée à l’environnement.

Avant de partir pour Bali, Kevin Rudd s’est réjoui de la signature du protocole de Kyoto par l’Australie. « Il s'agit du premier acte officiel du nouveau gouvernement australien, qui montre l'engagement de mon gouvernement à s'attaquer au changement climatique », a-t-il dit dans un communiqué.
Après la victoire des travaillistes aux élections législatives du 24 novembre, mettant fin à 11 ans de pouvoir des conservateurs, Kevin Rudd a prêté serment lundi en tant que 26e Premier ministre d'Australie. Au cours d'une campagne marquée par la question du réchauffement climatique, M. Rudd avait promis de signer rapidement le protocole de Kyoto que l'Australie refusait jusqu'à présent de ratifier, s'alignant sur la position américaine.La ratification du protocole a été approuvée lundi lors de la première réunion du nouveau gouvernement et ensuite par le gouverneur général, a expliqué M. Rudd. Après la ratification par l'Australie, les Etats-Unis sont désormais le dernier grand pays développé à n'avoir pas ratifié le protocole de Kyoto.

Pour la visite à Bali, Kevin Rudd sera accompagné de Wayne Swan, ministre de l’Economie, du trésor, et des finances, de Peter Garett ministre de l’Environnement, de Penny Wong, ministre du Changement climatique et de Simon Crean, ministre du Commerce. Une visite, qui intervient au moment où la presse australienne vient de rendre public le rapport d’une étude de l’administration nationale océanique et athmosphérique américaine. Une étude menée par le docteur Dian Seidel qui montre que la zone tropicale s’est élargie de deux degrés en latitude (120 milles nautiques ou 222 kilomètres), depuis les 25 dernières années. Une évolution plus rapide que les schémas les plus pessimistes, et qui pourrait entraîner « des changements climatiques globaux profonds », selon Dian Seidel. Une évolution dont les conséquences sur l’Australie sub-tropicale pourraient également être majeures. « Peu à peu, les vents d’ouest qui amènent la pluie sur la côte sud de l’Australie pourraient se décaler vers le sud. Et augmenter encore les périodes de sécheresse sur la côte sud australienne. Par ailleurs, les maladies tropicales comme la dengue, ou même la malaria, pourraient toucher des villes comme Brisbane, voire Sydney », prévoit Barry Brook, directeur de l’Institut de recherche pour le changement climatique et le développement durable à l’Université d’Adelaïde.

L’après-Kyoto se dessine à Bali

Une conférence capitale sur les changements climatiques, rassemblant des gouvernements du monde entier, s'est ouverte lundi à Bali (Indonésie), sous l'égide de l'ONU.
Cette réunion prévue jusqu'au 14 décembre doit permettre de tracer une feuille de route de négociations pour prolonger le protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique.

Paradis perdus

« Les attentes du public sont grandes. Les yeux du monde sont tournés vers vous », a déclaré aux délégués internationaux le secrétaire exécutif de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques, Yvo de Boer.
« Le résultat de cette conférence déterminera, à un certain degré, si Bali et d'autres sites vulnérables sont destinés à devenir des paradis perdus », a-t-il ajouté. Le réchauffement climatique menace notamment l'Indonésie, archipel qui pourrait perdre 2 000 îles en cas de montée des océans.
M. de Boer avait indiqué dimanche espérer à Bali une triple décision, premièrement de lancer les négociations sur l'après protocole de Kyoto, deuxièmement sur un calendrier pour ces négociations et troisièmement sur une date pour les conclure. La conférence de Bali intervient alors que les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) approchent des niveaux record. Les scientifiques recommandent de les diviser par deux d'ici à 2050 (80 % pour les pays industrialisés) pour limiter le réchauffement à 2 degrés et garder une planète gérable.
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede Cortese le 07 Déc 2007, 00:05

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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede f1pronostics le 09 Déc 2007, 16:01

Mangez-bougez!

4minutes 18 c'est peu de temps pour éclairer les esprits:
http://www.koreus.com/video/alerte-babylone.html

Essayez de mettre la main sur ce dicumentaire thema de arte:
http://www.arte.tv/fr/histoire-societe/ ... 9534.html#

Un chef-d'oeuvre d'éclairage:
http://www.we-feed-the-world.fr/
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 15438.html

Faites passer!
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede f1pronostics le 10 Déc 2007, 12:02

Je me permets juste d'insister sur celui-là parce qu'il prend moins de 5 minutes:
http://www.koreus.com/video/alerte-babylone.html

Faites passer!
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede Toma le 10 Déc 2007, 12:24

on va s'emmerder a payer des mallus sur les bagnoles qui polluent un peu, s'emmerder a acheter vert, une maison vertek, des habits verts, en attendant, les grande entreprises vont continuer a polluer la nature sans qu'on leur dise rien et l'Etat va continuer à accabler le pauvre petit contribuable qui est , bien entendu, le seul et unique responsable de toute cette pollution
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede schumi84f1 le 10 Déc 2007, 12:31

moi je crois que je vais racheter un diesel... sans FAP :twisted:
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede f1pronostics le 10 Déc 2007, 13:21

schumi84f1 a écrit:moi je crois que je vais racheter un diesel... sans FAP :twisted:

:good
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede f1pronostics le 10 Déc 2007, 13:24

Toma a écrit:on va s'emmerder a payer des mallus sur les bagnoles qui polluent un peu, s'emmerder a acheter vert, une maison vertek, des habits verts, en attendant, les grande entreprises vont continuer a polluer la nature sans qu'on leur dise rien et l'Etat va continuer à accabler le pauvre petit contribuable qui est , bien entendu, le seul et unique responsable de toute cette pollution
Je ne pense pas qu'il faille le prendre comme ça.
J'en suis certain en fait.

L'important est de prendre conscience de la portée de nos achats.
On n'empêchera pas les productions de se faire à maxima de profits dans l'économie d'aujourd'hui.
Mais les industriels se creuseront de plus en plus la tête pour répondre à nos exigeances pour ne pas perdre de parts de marché!
Les politiques ont le même fonctionnement.
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede Cyril le 10 Déc 2007, 13:28

Ce n'est pas vis à vis des produits qu'ils vendent, qu'ils devraient réagir, les industrielles. Mais vis-à-vis de leurs méthodes de fabrication.
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede rossa27 le 10 Déc 2007, 14:17

Les industriels, comme l'a dit f1pronostics, font ce qu'on leur demande de faire. Par "ce qu'on leur demande", il faut entendre non pas des discours moralisateurs abstraits, mais bien les achats que nous effectuons concrètement.

Que les produits soient scandaleux par leur principe même (dernières stupidités vues en magasin: des chargeurs de batterie fonctionnant sur piles, et des lampes murales à piles) ou par leur mode de fabrication (chaussures en Asie), ils s'arrêteront quand il n'y aura plus de demande. La réaction des consommateurs peut être bien plus rapide que celle de n'importe quel appareil législatif, grâce à internet en particulier.
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede f1pronostics le 10 Déc 2007, 15:31

rossa27 a écrit:Les industriels, comme l'a dit f1pronostics, font ce qu'on leur demande de faire. Par "ce qu'on leur demande", il faut entendre non pas des discours moralisateurs abstraits, mais bien les achats que nous effectuons concrètement.

Que les produits soient scandaleux par leur principe même (dernières stupidités vues en magasin: des chargeurs de batterie fonctionnant sur piles, et des lampes murales à piles) ou par leur mode de fabrication (chaussures en Asie), ils s'arrêteront quand il n'y aura plus de demande. La réaction des consommateurs peut être bien plus rapide que celle de n'importe quel appareil législatif, grâce à internet en particulier.
Cyril a raison aussi.

La preuve en est que ford a développé une usine écolo à "Rouge River", bastion historique du groupe.

Il y avait un documentaire hier soir à la belge sur ce projet.
"Vos déchets : une matière première !"
http://www.programme.tv/vos-dechets-une ... 789344.php
A la tête de la McDonough Braungart Design Chemistry, le designer américain William McDonough et le chimiste allemand Michael Braungart, repensent la fabrication de produits manufacturés à partir de matières non toxiques pour l'environnement, c'est-à-dire biodégradables, ou complètement recyclables. Leur savoir-faire a conquis de grandes entreprises comme Nike et Ford. L'élaboration d'un produit non polluant est à la fois essentielle pour la protection de l'environnement et représente un marché porteur pour les entreprises. Ce modèle, s'il était suivi, signifierait la fin du gaspillage de nombreuses ressources.

Ce documentaire passera surement en THEMA sur Arte, et repassera aussi à la RTBF, ne le ratez pas, il ne dure que 50 minutes.

Une interview de William McDonough, architecte du projet qui a su convaincre Ford:
http://usinfo.state.gov/journals/itgic/ ... /gj-6f.htm

Au début Ford a été pointée du doigt avec cynisme pour le fait de gaspiller son argent dans ce projet.
Très pragmatiquement, non content d'être un projet ambitieux, c'est un modèle qui fait gagner de l'argent par des économies directes sur la production, puis encore plus considérables en maintenance et en recyclage.
Du bon sens, tout simplement, mais petit à petit, nul doute que toutes ces bonnes nouvelles feront des émules! SI il y a à gagner, ce sera adopté!
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede metomoll le 10 Déc 2007, 21:03

rossa27 a écrit:Les industriels, comme l'a dit f1pronostics, font ce qu'on leur demande de faire. Par "ce qu'on leur demande", il faut entendre non pas des discours moralisateurs abstraits, mais bien les achats que nous effectuons concrètement.

Que les produits soient scandaleux par leur principe même (dernières stupidités vues en magasin: des chargeurs de batterie fonctionnant sur piles, et des lampes murales à piles) ou par leur mode de fabrication (chaussures en Asie), ils s'arrêteront quand il n'y aura plus de demande. La réaction des consommateurs peut être bien plus rapide que celle de n'importe quel appareil législatif, grâce à internet en particulier.



oui c'est exactement cela. Chacun doit prendre conscience qu'il est un maillon de la chaîne qui peut "décider".
Le pouvoir du boycott peut être très important.

regardez par exemple une merde comme Star Academy. Si plus personne ne le regardait, vous croyez qu'ils recommenceraient ?
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede martinb le 14 Déc 2007, 19:49

Je ne suis pas expert dans tout ce qui concerne le protocole de Kyoto et de toutes les discussions internationales ayant rapport à la diminution des gaz à effet de serre (GES) dans le monde, mais y a une question qui me trotte dans la tête et je ne sais pas si on pourra y répondre ici.

Le Canada est un gros délinquant dans la production de GES, mais ne tient-on compte que de la part de ces gaz pour les producteurs, ou aussi de la part des consommateurs?

Je m'explique. De la pollution, y en a lors de l'extraction du pétrole du sous-sol, y en a dans sa transformation, aussi dans les résidus causés par l'activité industrielle, dans le transport des marchandises et à la toute fin, dans la consommation individuelle des individus.

Alors, comme ça se calcule les GES émis par chaque pays? Par les producteurs ou les consommateurs? Le Canada est délinquant en partie par sa très grosse présence dans le secteur pétrolier et la Chine par son immense activité industrielle, mais les pays qui ne produisent ni pétrole, ni n'ont une grande activité industrielle peuvent-ils être responsables s'ils consomment beaucoup et polluent beaucoup de façon individuelle? En clair, les GES émis au Canada pour le pétrole produit, en Afrique pour les fruits cultivés et transportés et en Chine pour des objets consommé en Europe, comptent-ils pour des GES de ces trois premiers pays ou des consommateurs finaux?
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede Garion le 14 Déc 2007, 20:14

Ca se calcule en regardant la quantité de charbon/gaz/pétrole vendu à l'intérieur du pays. Cela comprend donc tous les usages confondus.
Si vous importez du pétrole d'ailleurs, les gaz à effet de serre émis pour l'extraction et le raffinage de pétrole sont donc pris en compte pour le pays producteur.
Mais ne nous y trompons pas. La majorité des gaz à effet de serre de chaque pays ne proviennent pas de l'extraction, etc... mais bien de la consommation directe qu'en fait chaque particulier (voiture, chauffage, électricité, etc...). Le pétrole est une énergie excessivement rentable justement à cause de son ratio Energie consommée pour la "production"/énergie produite.
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede metomoll le 14 Déc 2007, 20:17

logiquement c'est le pays consommateur, ce serait trop difficile à calculer sinon
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede Garion le 14 Déc 2007, 20:17

Toma a écrit:on va s'emmerder a payer des mallus sur les bagnoles qui polluent un peu, s'emmerder a acheter vert, une maison vertek, des habits verts, en attendant, les grande entreprises vont continuer a polluer la nature sans qu'on leur dise rien et l'Etat va continuer à accabler le pauvre petit contribuable qui est , bien entendu, le seul et unique responsable de toute cette pollution

En France, l'émission des gaz à effet de serre à baissé pour les entreprises et l'industrie, mais c'est la consommation des particuliers qui ont augmenté et qui font que le bilan global est en augmentation. Les entreprises françaises sont même allé en moyenne au-delà de ce qu'exige les normes (qui n'arrêtent pas d'être encore plus contraignante).
Je pense donc qu'il ne faut pas trop taper sur les entreprises qui ont beaucoup plus oeuvrés dans le domaine que les particuliers jusqu'à présent.

Les entreprises sont assez pragmatique. Si le pétrole augmente, ils cherchent à en utiliser moins pour produire autant. Tandis que les particuliers continuent d'acheter des voitures de plus en plus grosse sans s'en soucier.
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede metomoll le 14 Déc 2007, 20:34

Garion a écrit:
Toma a écrit:on va s'emmerder a payer des mallus sur les bagnoles qui polluent un peu, s'emmerder a acheter vert, une maison vertek, des habits verts, en attendant, les grande entreprises vont continuer a polluer la nature sans qu'on leur dise rien et l'Etat va continuer à accabler le pauvre petit contribuable qui est , bien entendu, le seul et unique responsable de toute cette pollution

En France, l'émission des gaz à effet de serre à baissé pour les entreprises et l'industrie, mais c'est la consommation des particuliers qui ont augmenté et qui font que le bilan global est en augmentation. Les entreprises françaises sont même allé en moyenne au-delà de ce qu'exige les normes (qui n'arrêtent pas d'être encore plus contraignante).
Je pense donc qu'il ne faut pas trop taper sur les entreprises qui ont beaucoup plus oeuvrés dans le domaine que les particuliers jusqu'à présent.

Les entreprises sont assez pragmatique. Si le pétrole augmente, ils cherchent à en utiliser moins pour produire autant. Tandis que les particuliers continuent d'acheter des voitures de plus en plus grosse sans s'en soucier.



+1 c'est totalement vrai :o
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede martinb le 14 Déc 2007, 20:40

metomoll a écrit:logiquement c'est le pays consommateur, ce serait trop difficile à calculer sinon


Tu parles du consommateur final ici?

Car c'est justement plus difficile de calculer la quantiter de GES qui entre dans chaque bien de consommation ou service consommé dans un pays que de prendre directement ses émissions à la sortie de l'usine ou de la rafinerie.

Ce pourrait-il que le Canada (ici je suppose, ne connaissant que trop mal le dossier) se plaint de Kyoto parce qu'on serait très pénalisé en tant que producteur pétrolier alors que ce pétrole profite en presque totalité à des clients étrangers?

Au contraire, un pays comme le tien, consomme probablement énormément de GES car les distances de transport pour vos denrées sont élevées, ainsi que l'énergie requise pour les produire. En bref, vous sous-traitez vos GES! :wink:
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede metomoll le 14 Déc 2007, 20:47

comme vient de dire Garion, la production de GES émise par l'extraction pétrolière est très négligeable par rapport à celle émise par la consommation.

Après, pour prendre l'exemple précis du super tanker qui va aller livrer son pétrole : la production de GES de ce super tanker va être imputée à quel pays ? le pays producteur, le pays consommateur ou le pays du pavillon de complaisance ? :??: même si c'est peanuts ça comme détail.
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Re: Topic Ecologie (380$ le baril en 2015...)

Messagede martinb le 14 Déc 2007, 21:07

metomoll a écrit:comme vient de dire Garion, la production de GES émise par l'extraction pétrolière est très négligeable par rapport à celle émise par la consommation.

Après, pour prendre l'exemple précis du super tanker qui va aller livrer son pétrole : la production de GES de ce super tanker va être imputée à quel pays ? le pays producteur, le pays consommateur ou le pays du pavillon de complaisance ? :??: même si c'est peanuts ça comme détail.


On devrait logiquement l'imputer au consomateur final. Par contre, prenons le cas de la Chine, si on fonctionne comme ça, ils pourraient se laver les mains d'avoir des méthodes de production plus polluantes que dans un pays plus avancé en cette matière. Idem pour la production pétrolière. Le Canada produit gros et exporte son pétrole, mais elle doit tout de même faire en sorte que ce pétrole se rafine de la façon la moins polluante possible.

Ouf, c'est pas évident tout ça. Je comprend pourquoi les pays ne s'entendent pas.
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