Topic Écologie (380$ le baril en 2015...)

Le salon francophone est dédié aux sujets n'ayant pas de lien avec la F1 ni autres sports mécaniques. C'est un salon pour se détendre en refaisant le monde.

Modérateurs: Garion, Silverwitch

Messagede f1pronostics le 11 Aoû 2005, 12:03

F330P4 a écrit:
50 ans ? Tu peux rajouter un bon siècle de plus si on y arrive un jour
je ne sais pas si c'est la mentalité à avoir, on sait que théoriquement ça doit marcher, de toute façon on n'a pas le choix
pour l'instant on tient le plasma +-.5 sec c'est déjà pas mal, bon c'est vrai que ça consomme plus que ça produit mais le principe est établi et on a la preuve tous les matins au réveil que ça fonctionne en regardant dans le ciel :wink:
En attendant on pourrait arrêter de se baser sur de l'hypothétique.
On pourrait vivre aussi bien en fonctionnant de manière plusz durable et sensée tout en n'hypothèquant pas le futur.
f1pronostics
 

Messagede Garion le 11 Aoû 2005, 12:47

F330P4 a écrit:je ne sais pas si c'est la mentalité à avoir, on sait que théoriquement ça doit marcher, de toute façon on n'a pas le choix

pour l'instant on tient le plasma +-.5 sec c'est déjà pas mal, bon c'est vrai que ça consomme plus que ça produit mais le principe est établi et on a la preuve tous les matins au réveil que ça fonctionne en regardant dans le ciel :wink:

Ben même théoriquement, on n'a aucune idée de comment on peut faire une enceinte qui soit capable de résister aux bombardement de neutrons.
L'objectif de ITER étant de durer une centaine de seconde, après ça, il faudra démonter et jeter le coeur qui sera devenu radioactif.
Et même aujourd'hui, on ne sait même pas comment faire pour arriver à ces 100 s.
Image
Avatar de l'utilisateur
Garion
Prisonnier
 
Messages: 18686
Inscription: 19 Fév 2003, 10:15
Localisation: Le village

Messagede Garion le 11 Aoû 2005, 12:48

Arnaud a écrit:
f1pronostics a écrit:
Luke a écrit:Salut !
Moi je pense que pour avoir le droit de gueuler il faut d'abord être irréprochable sur sa conso perso de pétrole... Ne l'étant pas je m'abstiens...
Mais tout de même : on peut rouler propre au GPL, on peut avec un moteur essence le régler pour baisser le CO et adapter son style de conduite en conséquence ! On peut arriver à une baisse de conso vraiment impressionnante !
Exact, je suis personnellement passé d'environ 800 à 850km par plein (55l environ) à 1000 à 1100km aujourd'hui, juste en étant plus cool sur les accélérations et en limitant la vitesse sur autoroute à 100-110 km/h.

Je devrais essayer de faire un plein en roulant tranquillement pour voir....

Très efficace, je suis passé de 500 km à 700 km avec un plein en limitant ma vitesse et en conduisant cool.
Image
Avatar de l'utilisateur
Garion
Prisonnier
 
Messages: 18686
Inscription: 19 Fév 2003, 10:15
Localisation: Le village

Messagede Garion le 11 Aoû 2005, 12:49

B.Verkiler a écrit:T'inquiète. Quand le pétrole sera trop cher, le Marché favorisera l'émergence d'energies jusque là pas assez rentables et qui ont plus seront propres. Donc il n'y a pas à s'en faire.

Pas si simple, d'abord, elles seront beaucoup plus chère que le pétrole, on va donc le sentir passer, mais de plus, on n'a absolument rien qui pourrait fournir autant d'énergie que ce qu'on consomme actuellement en pétrole.
Image
Avatar de l'utilisateur
Garion
Prisonnier
 
Messages: 18686
Inscription: 19 Fév 2003, 10:15
Localisation: Le village

Messagede f1pronostics le 11 Aoû 2005, 12:51

Garion a écrit:
B.Verkiler a écrit:T'inquiète. Quand le pétrole sera trop cher, le Marché favorisera l'émergence d'energies jusque là pas assez rentables et qui ont plus seront propres. Donc il n'y a pas à s'en faire.

Pas si simple, d'abord, elles seront beaucoup plus chère que le pétrole, on va donc le sentir passer, mais de plus, on n'a absolument rien qui pourrait fournir autant d'énergie que ce qu'on consomme actuellement en pétrole.
L'hydrogène?
f1pronostics
 

Messagede F330P4 le 11 Aoû 2005, 13:13

Ben même théoriquement, on n'a aucune idée de comment on peut faire une enceinte qui soit capable de résister aux bombardement de neutrons.
L'objectif de ITER étant de durer une centaine de seconde, après ça, il faudra démonter et jeter le coeur qui sera devenu radioactif.
Et même aujourd'hui, on ne sait même pas comment faire pour arriver à ces 100 s.


je ne suis pas certain que les scientifiques qui vont démarrer le projet n'ont aucune idée de comment il faut faire, tout ça est expérimentale évidement, je suppose qu'il y a un cahier des charges établi ...

de toute façon faut tenter, rechercher et être motivé !

c'est le but du r&d non?

pour une fois que le financier suit la recherche en débloquant des millions de $ on ne va pas cracher dans la soupe
F330P4
 
Messages: 3990
Inscription: 27 Fév 2003, 12:17

Messagede Fatcap le 11 Aoû 2005, 13:21

f1pronostics a écrit:
Garion a écrit:
B.Verkiler a écrit:T'inquiète. Quand le pétrole sera trop cher, le Marché favorisera l'émergence d'energies jusque là pas assez rentables et qui ont plus seront propres. Donc il n'y a pas à s'en faire.

Pas si simple, d'abord, elles seront beaucoup plus chère que le pétrole, on va donc le sentir passer, mais de plus, on n'a absolument rien qui pourrait fournir autant d'énergie que ce qu'on consomme actuellement en pétrole.
L'hydrogène?


L'hydrogene n'est pas une source mais un "transporteur" d'energie. Il faut d'abord le produire. Pour l'instant on utilise du gaz naturel pour la reaction, ce qui coute deja cher. Sans gaz naturel il faut recourir a l'electrolyse de l'eau, une operation extremement couteuse en termes d'energie. L'hydrogene est un leurre.
"Au commencement était l'émotion."
Louis-Ferdinand Céline
Fatcap
 
Messages: 4017
Inscription: 04 Mai 2004, 15:23
Localisation: Berlin

Messagede Chris76 le 11 Aoû 2005, 15:04

pffff....5700kg, ds mon appart actuel ! (pas isole, mais tt petit)
et ils me felicitent, ca me fait halluciner, alors que j'estime avoir un comportement pas tres responsable . Je me demande comment vous faites pour exploser les chiffres...
Par contre , ca doit bugger car j'ai eu aucune proposition de geste pour ameliorer le truc....
Meme si je sais a peu pres ou ca coince: j'utilise beaucoup trop d'eau pour me laver, je suis trop nerveux au volant et je consomme de la viande 2 fois par jour sans respecter le calendrier de la production des legumes.
en fait je me rattrape sur tt ce qui est chauffage (je supporte pas la chaleur!), deplacement (pas de vacances car pas les moyens) et autres details.
Pour ce qui est des energies propres, y'a pas de miracle. Il faut surtout une prise de conscience autant individuelle que collective est essentielle, et ce pas seulement au niveau du clampin moyen mais bien des dirigeants politiques et economiques, qui sont aujourd'hui les veritables instigateurs de nos habitudes de consommation. (connards de ricains, tiens!c'est pas les seuls, mais eux, c'est le ponpon!)
Et puis si ITER pouvait fonctionner correctement, bah je serais pas mecontent que ca arrive en France, histoire de montrer au monde que plutot que d'envahir les pays producteurs de petrole, vaudrait p'tet mieux depenser l'argent public a trouver d'autres solutions valables pour tous.
Avatar de l'utilisateur
Chris76
"Ça passait, c'était beau!"
 
Messages: 3040
Inscription: 14 Avr 2005, 21:03
Localisation: Rouen! Rouen! ici c'est Rouen!

Messagede Buz le 11 Aoû 2005, 16:24

Chris76 a écrit:pffff....5700kg, ds mon appart actuel ! (pas isole, mais tt petit)
et ils me felicitent, ca me fait halluciner, alors que j'estime avoir un comportement pas tres responsable . Je me demande comment vous faites pour exploser les chiffres...
Par contre , ca doit bugger car j'ai eu aucune proposition de geste pour ameliorer le truc....
Meme si je sais a peu pres ou ca coince: j'utilise beaucoup trop d'eau pour me laver, je suis trop nerveux au volant et je consomme de la viande 2 fois par jour sans respecter le calendrier de la production des legumes.
en fait je me rattrape sur tt ce qui est chauffage (je supporte pas la chaleur!), deplacement (pas de vacances car pas les moyens) et autres details.
Pour ce qui est des energies propres, y'a pas de miracle. Il faut surtout une prise de conscience autant individuelle que collective est essentielle, et ce pas seulement au niveau du clampin moyen mais bien des dirigeants politiques et economiques, qui sont aujourd'hui les veritables instigateurs de nos habitudes de consommation. (connards de ricains, tiens!c'est pas les seuls, mais eux, c'est le ponpon!)
Et puis si ITER pouvait fonctionner correctement, bah je serais pas mecontent que ca arrive en France, histoire de montrer au monde que plutot que d'envahir les pays producteurs de petrole, vaudrait p'tet mieux depenser l'argent public a trouver d'autres solutions valables pour tous.[/b]


C'est énervant tout cet argent public gaspillé
Image
Image
Avatar de l'utilisateur
Buz
Michael Kelsist
 
Messages: 1098
Inscription: 22 Mar 2003, 14:38
Localisation: Toulouse

Messagede Chris76 le 11 Aoû 2005, 17:00

Buz a écrit:
Chris76 a écrit:pffff....5700kg, ds mon appart actuel ! (pas isole, mais tt petit)
et ils me felicitent, ca me fait halluciner, alors que j'estime avoir un comportement pas tres responsable . Je me demande comment vous faites pour exploser les chiffres...
Par contre , ca doit bugger car j'ai eu aucune proposition de geste pour ameliorer le truc....
Meme si je sais a peu pres ou ca coince: j'utilise beaucoup trop d'eau pour me laver, je suis trop nerveux au volant et je consomme de la viande 2 fois par jour sans respecter le calendrier de la production des legumes.
en fait je me rattrape sur tt ce qui est chauffage (je supporte pas la chaleur!), deplacement (pas de vacances car pas les moyens) et autres details.
Pour ce qui est des energies propres, y'a pas de miracle. Il faut surtout une prise de conscience autant individuelle que collective est essentielle, et ce pas seulement au niveau du clampin moyen mais bien des dirigeants politiques et economiques, qui sont aujourd'hui les veritables instigateurs de nos habitudes de consommation. (connards de ricains, tiens!c'est pas les seuls, mais eux, c'est le ponpon!)
Et puis si ITER pouvait fonctionner correctement, bah je serais pas mecontent que ca arrive en France, histoire de montrer au monde que plutot que d'envahir les pays producteurs de petrole, vaudrait p'tet mieux depenser l'argent public a trouver d'autres solutions valables pour tous.[/b]


C'est énervant tout cet argent public gaspillé



Arrrrgg! je ne m'etais pas rendu compte...
Bon ,c'etait pas non plus ds le meme esprit , je pense! En fait j'aurais p'tet du axer plus mon discours sur le phenomene des lobby petroliers et militaro-insdustriels a qui profite le crime...
Avatar de l'utilisateur
Chris76
"Ça passait, c'était beau!"
 
Messages: 3040
Inscription: 14 Avr 2005, 21:03
Localisation: Rouen! Rouen! ici c'est Rouen!

Messagede Garion le 11 Aoû 2005, 17:16

Fatcap a écrit:
f1pronostics a écrit:
Garion a écrit:
B.Verkiler a écrit:T'inquiète. Quand le pétrole sera trop cher, le Marché favorisera l'émergence d'energies jusque là pas assez rentables et qui ont plus seront propres. Donc il n'y a pas à s'en faire.

Pas si simple, d'abord, elles seront beaucoup plus chère que le pétrole, on va donc le sentir passer, mais de plus, on n'a absolument rien qui pourrait fournir autant d'énergie que ce qu'on consomme actuellement en pétrole.
L'hydrogène?


L'hydrogene n'est pas une source mais un "transporteur" d'energie. Il faut d'abord le produire. Pour l'instant on utilise du gaz naturel pour la reaction, ce qui coute deja cher. Sans gaz naturel il faut recourir a l'electrolyse de l'eau, une operation extremement couteuse en termes d'energie. L'hydrogene est un leurre.


Exactement, voici un petit calcul que j'avais posté un peu plus tôt dans ce topic :

J'ai vu un calcul interessant du nombre de centrale nucléaires qui seraient nécessaire pour remplacer le carburant des voitures avec des piles à hydrogène.

Rendement de la distribution d'électricité : 93%
Rendement de l'électrolyse pour produire l'hydrogène : 50 %
Rendement de stockage : 70% (compression, fuites, transport, refroidissement, poid des bouteilles)
Rendement de la pile à hydrogène : 40 %
Rendement du moteur : 80%

Rendement final : 10 %

On utilise 50 Million de TEP (tonne équivalent pétrole) pour les transports avec des moteurs à 20% de rendement, soit 630 TerawattHeure à fournir.
Il faudra donc que les centrales fournissent 630 TWh / 0.1 (rendement calculé précédemment) = 6300 TWh par an pour alimenter les voitures.

Un réacteur ayant une puissance de 1 gW, il produit par an : 1 gW * 8760 heures = 8.7 TWh

Ce qui nous donne.... 724 réacteurs nucléaires à construire...
Bon courage pour trouver des emplacements adéquats...(il faut un gros débit d'eau pour pouvoir les refroidir).

Bref, on va devoir moins se déplacer, c'est une évidence...
Image
Avatar de l'utilisateur
Garion
Prisonnier
 
Messages: 18686
Inscription: 19 Fév 2003, 10:15
Localisation: Le village

Messagede f1pronostics le 14 Aoû 2005, 11:54

ImageImage
Image
Image
f1pronostics
 

Messagede f1pronostics le 19 Aoû 2005, 12:25

Image
f1pronostics
 

Messagede Xave le 20 Aoû 2005, 10:37

Sujet plus immédiat et "terre à terre" : comment jeter "proprement" ses cartouches d'encre usagées ?
ImageImage#JB17
Avatar de l'utilisateur
Xave
Cyclo Jinba Ittaï
 
Messages: 25424
Inscription: 21 Fév 2003, 14:49
Localisation: Mont Ventoux

Messagede lovecraft le 20 Aoû 2005, 10:42

Xave a écrit:Sujet plus immédiat et "terre à terre" : comment jeter "proprement" ses cartouches d'encre usagées ?


Dans les grandes surfaces généralement y'a un endroit ou on peut les mettre (Carrefour chez moi)
Avatar de l'utilisateur
lovecraft
Apérobic
 
Messages: 8689
Inscription: 19 Fév 2003, 17:26
Localisation: Château-Thierry

Messagede Xave le 20 Aoû 2005, 11:17

lovecraft a écrit:
Xave a écrit:Sujet plus immédiat et "terre à terre" : comment jeter "proprement" ses cartouches d'encre usagées ?


Dans les grandes surfaces généralement y'a un endroit ou on peut les mettre (Carrefour chez moi)


Oui, mais dans Paris, y a pas de grande surface :D ! Je vais pas aller chez Carrouf dans je ne sais quelle banlieue juste pour balancer 2 cartouches... :wink:
ImageImage#JB17
Avatar de l'utilisateur
Xave
Cyclo Jinba Ittaï
 
Messages: 25424
Inscription: 21 Fév 2003, 14:49
Localisation: Mont Ventoux

Messagede f1pronostics le 20 Aoû 2005, 17:23

Image
f1pronostics
 

Messagede f1pronostics le 20 Aoû 2005, 17:29

Image
Ce dessin met en valeur une donne qui me semble importante.
Que devient la manne financière qu'engendre la hausse du pétrole?

Quelques éléments de réponse:

Les nouveaux pétrodollars saoudiens partent vers les Etats-Unis
LE MONDE | 19.08.05 | 13h38
LONDRES de notre correspondant

ls crient "America America" comme les immigrants célébrés par Elia Kazan foulant du pied le sol de la nouvelle patrie. Forts de leurs avoirs gonflés par la flambée du prix du pétrole, les multimillionnaires d'Arabie saoudite et du golfe Persique ont retrouvé foi dans l'économie américaine.

Malgré la réélection du président Bush, qui les avait "diabolisés" après les attentats du 11 septembre 2001 en gelant certains de leurs actifs, les détenteurs de fonds du Proche-Orient, publics comme privés, à commencer par les Saoudiens, investissent à nouveau massivement aux Etats-Unis, notamment dans l'immobilier.

Les nouveaux pétrodollars s'intéressent également aux bons du Trésor d'outre-Atlantique dont les cours ont monté lors des derniers mois. "Ces jours-ci, l'argent des pétromonarchies investi à l'étranger est affecté à une large palette de placements, y compris les fonds spéculatifs ou de capital-risque, avec des rendements attendus à deux chiffres" , affirme Susan Shaw, responsable de la région pour la banque britannique haut de gamme Coutts, très active dans la zone.

L'amélioration des liens entre Riyad et Washington face au péril terroriste commun, l'essor de la Bourse américaine ainsi que le nouvel attrait du dollar, monnaie de référence de toute la chaîne de production, raffinage et distribution des hydrocarbures, expliquent ce nouvel engouement.

En revanche, le flirt avec l'euro observé en 2003-2004, reflétant, à l'époque, une volonté de diversification du matelas de devises, semble terminé. Les organismes publics tout comme les groupes d'investisseurs sont moins intéressés par des participations dans les compagnies européennes, à l'exception de deux pays traditionnellement récipiendaires des richesses proche-orientales, la Grande-Bretagne et l'Espagne.

C'est ainsi que le prince saoudien Al-Waleed s'est allié au groupe hôtelier canadien Fairmont et à la banque britannique HBOS pour racheter la société britannique Savoy Group, qui compte plusieurs palaces londoniens.

"Aux yeux de nos clients, les problèmes politiques au sein de l'Union européenne, l'absence de réforme du marché des capitaux et la mauvaise santé des économies française et allemande pénalisent l'euro comme placement alternatif au billet vert" , affirme un gestionnaire de patrimoine de la City. Conséquence de cette défiance envers la monnaie unique, aux yeux des émirs, la livre sterling et le franc suisse ont retrouvé leur statut de monnaie refuge face au dollar.

Enfin, l'Asie, hier privilégiée, a perdu de son attrait, à l'exception peut-être de la Malaisie, dont la population est à majorité musulmane. Kuala Lumpur est devenu un centre important de lancement de produits financiers islamiques qui respectent les principes de la charia interdisant le versement d'intérêts.


INONDÉS DE LIQUIDITÉS


Selon une étude du département "clientèle privée" de Merril Lynch, en 2004, le nombre de millionnaires a augmenté de 10 % au Proche-Orient contre 7 % en moyenne dans le monde. Les milliardaires comme le prince Al-Walheed, les dynasties de Dubaï, d'Abou Dhabi et du Koweït ou les vieilles familles marchandes qui ont fait fortune lors des chocs pétroliers de 1973-1974 cachent une nouvelle couche sociale (cadres de l'industrie pétrolière entrepreneurs de BTP ou de l'import-export...) enrichie grâce à la montée du prix du baril.

La région elle-même constitue un autre débouché. A l'exception de l'Irak, le Proche-Orient est actuellement inondé de liquidités. L'envolée des prix de l'immobilier à Dubaï, la formidable montée des indices des Bourses d'Arabie Saoudite, du Qatar et des Emirats Arabes Unis, ainsi que les taux de croissance du PIB, de la Jordanie à l'Iran, ont multiplié les opportunités de placement.

En Arabie saoudite, premier producteur de pétrole au monde, les réformes économiques visant à libéraliser la vie des affaires et à réduire le rôle de l'Etat par le truchement des privatisations permettent d'absorber l'argent fraîchement acquis. Seul paradoxe : le secteur de l'énergie, à l'origine de ces richesses, reste fermé aux investisseurs privés, autochtones comme étrangers.

Marc Roche
f1pronostics
 

Messagede f1pronostics le 29 Aoû 2005, 19:10

Un juge fédéral de San Francisco a autorisé, le 24 août, une coalition d'organisations écologistes et de villes américaines à porter plainte contre le gouvernement américain. Les plaignants – les ONG Greenpeace et Friends of the Earth ainsi que les quatre villes d'Oakland, Santa Monica, Arcata (Californie) et Boulder (Colorado) – reprochent à deux agences fédérales de développement américaines – Overseas Private Investment Corp. et Export-Import Bank – le financement de projets pétroliers et gaziers à l'étranger ayant un effet négatif sur les changements climatiques.


"C'est la première fois aux Etats-Unis que la justice permet à des citoyens de porter plainte pour le préjudice causé par des projets industriels qui contribueraient au réchauffement global", note le San Francisco Chronicle. La plainte, déposée en 2002, demande que les agences incriminées, dont les directeurs sont nommés par le président américain, "financent des projets de développement d'énergies alternatives plus respecteuses de l'environnement que les énergies fossiles", rapporte le quotidien.

D'après la plainte, "le financement de projets d'exploitation pétrolière et gazière, comprenant des centrales énergétiques, des champs pétroliers, des oléoducs et des gazoducs, s'est élevé à 32 milliards de dollars en dix ans. Or ces projets sont à l'origine du rejet de plus 2,1 milliards de tonnes de dioxyde de carbone et de méthane chaque année, soit environ 8 % du total mondial et près du tiers des émissions américaines."


http://www.courrierinternational.com/ar ... il&bloc=03
f1pronostics
 

Messagede f1pronostics le 30 Aoû 2005, 14:27

L'Express du 29/08/2005
Pétrole
La flambée au long cours

par Georges Dupuy

Longtemps, politiques et industriels ont refusé l'évidence: la flambée du brut n'est pas près de s'éteindre. Parce que la demande continue de grimper et que la production aura de plus en plus de mal à suivre. Une progression des prix au rythme indécis, mais aux conséquences inéluctables: l'ère du pétrole rare et cher a commencé

Il était temps. Les yeux commencent à s'ouvrir sur une dure réalité: le troisième choc pétrolier travaille au corps la planète et il a commencé en 2003. En 1973 et en 1979, les consommateurs de brut avaient été mis KO debout dès la première reprise. Cette fois-ci, il aura fallu attendre bien des rounds pour que les premiers effets de la flambée des prix se fassent sentir. Jan-Eric Fillieule, expert au CCF, commente: «C'est un processus long, avec des hauts et des bas trompeurs, qui va s'amplifiant.» Sans bruit, l'or noir est redevenu un produit cher, voué à l'être de plus en plus. Les raisons en sont simples: côté jardin, une demande qui n'en finit pas de grimper; côté cour, une offre qui atteint son maximum et des réserves qui ne se renouvellent pas autant qu'elles le devraient.


La cécité aura duré longtemps. Ainsi, en France, jusqu'au début de 2005, le ministère de l'Economie et des Finances n'en démordait pas: à terme, une fois passé les agitations conjoncturelles, l'or noir ne dépasserait jamais la barre des 40 dollars le baril. Même les patrons de grandes compagnies pétrolières, comme Thierry Desmarest, PDG de Total, se sont obstinés à caler leurs plans de développement sur des niveaux de prix similaires.


Tous avaient de bonnes raisons de ne pas croire à la menace pétrolière. Pendant une petite décennie (1990-1999), le brut n'avait cessé de baisser, alimentant à bas prix la croissance mondiale. Pour tous, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le cartel responsable des chocs de 1973 et de 1979, était à genoux, vaincue par les producteurs du monde libre. Le pétrole était désormais une matière première comme une autre. Enregistrée à la Bourse, négociable sur écran bon marché et sans fin, tel le jus d'orange. La douce béatitude des opérateurs était à peine troublée par les vaticinations des géologues membres de l'Association pour l'étude du pic pétrolier (Aspo), qui, sondant les réserves, prédisaient une chute rapide de l'offre.


Plus perturbant encore, personne - politiques, experts d'organisations internationales ou pétroliers - n'a anticipé la formidable soif de brut de la Chine et de l'Inde. En 2003, l'Agence internationale de l'énergie (AIE), basée à Paris, avait ainsi estimé que la demande chinoise augmenterait seulement de 0,3 million de barils par jour. Trois fois moins qu'en réalité.


Exemple de cet aveuglement général, en France, la loi de finances pour 2005 tablait sur un cours moyen de 36 dollars par baril. Aujourd'hui, Bercy a fait son aggiornamento. Les prochaines propositions des services de Thierry Breton devraient faire référence début septembre à un pétrole compris entre 58 et 60 dollars. Un niveau qui semble déjà dépassé.


Quand bien même les responsables politiques n'auraient pas décidé de prendre la réalité à bras-le-corps, ils auraient été confrontés aux faits. La première alerte a sonné fin août avec la publication des chiffres du commerce extérieur. La France a ainsi enregistré un déficit commercial record de 11,12 milliards d'euros sur les six premiers mois de l'année. Ce lourd déséquilibre n'est cependant pas dû aux exportations. Celles-ci flirtent toujours avec des niveaux historiques. En revanche, les importations ont été plombées par l'augmentation des prix du brut, qui ont alourdi la facture énergétique de 5 milliards d'euros par rapport au premier semestre de 2004.


Le tassement de la croissance est un autre souci. Une hausse de 5 dollars du prix du baril se traduirait par une baisse du produit intérieur brut de l'ordre de 0,8% sur deux ans. Moncef Kaabi, expert pétrolier chez Ixis CIB, chiffre, lui, à 1,4% le ralentissement économique mondial induit par la flambée des prix du brut depuis 2004. Il explique: «Les conséquences seront plus graves pour des pays à faible croissance comme la France que pour la Chine ou les Etats-Unis, dont la bonne santé économique leur permet de mieux encaisser les coups.» L'inquiétude est d'autant plus grande que la croissance française ne devrait progresser cette année que de 1,5%, au lieu des 2% espérés par le gouvernement.


L'autre virus véhiculé par le pétrole cher est l'inflation. En France, une hausse de 10 dollars se traduit mécaniquement par une augmentation des prix de 0,4 point. S'y ajoute ce que les spécialistes appellent les «effets de second tour». En clair, les tentatives des chefs d'entreprise de répercuter le surcoût de leur facture pétrolière sur leurs prix de vente, entraînant les revendications salariales des employés soucieux de compenser l'érosion de leur pouvoir d'achat.

Craquements dans les transports

Ces enchaînements inquiétants, qui avaient déclenché la spirale inflationniste lors des chocs pétroliers précédents, ne sont pas encore à l'œuvre. Jusque-là, les économies occidentales - relativement trois fois moins gloutonnes en pétrole qu'en 1973 - ont plutôt bien résisté. Mais le ciel se couvre, en Europe notamment. Ainsi l'euro, dont la force avait permis d'atténuer l'impact des premières augmentations de prix, a-t-il faibli par rapport au dollar, la devise pétrolière par excellence. Par ailleurs, les industriels, qui avaient préféré rester compétitifs en prenant sur leurs profits pour payer le surcoût de leur consommation pétrolière, paraissent être allés au bout de leurs capacités de résistance. Jan-Eric Fillieule analyse: «La compétition internationale assagit encore les industriels, mais ils pourraient bientôt arriver au point de rupture.»


Des craquements se font entendre çà et là dans les secteurs les plus dépendants du brut. «La crise se diffusera par le biais des transports», affirme Olivier Rech, économiste à l'Institut français du pétrole. Bien vu. Ici, les automobilistes réclament un allégement des taxes sur l'essence (voir l'encadré page 92). Là, la FNTR, la puissante Fédération nationale des transports routiers, revendique la mise en place d'un mécanisme législatif répercutant automatiquement la hausse du prix des carburants sur les contrats de transport. Le groupe Air France-KLM, lui, a déjà augmenté plusieurs fois le prix de ses billets d'avion et du fret depuis 2004. En 2005, ces mesures devraient rapporter entre 300 et 350 millions d'euros. De quoi soulager les finances, sinistrées par une note de carburant équivalente à 14% du chiffre d'affaires. Mais l'entreprise de Jean-Cyril Spinetta sait qu'elle devra passer par de sérieux plans d'économies, notamment en matière de nouvelles embauches.


Là est le danger majeur: que les patrons préservent leur compétitivité au détriment de l'emploi. A Bercy, les conseillers de Thierry Breton sont bien conscients du problème: «Il va falloir expliquer aux entrepreneurs qu'ils ne doivent pas tailler dans les effectifs, et aux employés qu'ils doivent être raisonnables. Ce sera compliqué!» Même si les salariés ne sont pas en position de force compte tenu du taux de chômage, le dialogue sera d'autant plus difficile à instaurer que nul ne sait jusqu'où iront les prix et à quel rythme ils grimperont. Dans cet univers mouvant, une seule chose est certaine: le brut continuera à flamber.

En 2015, il faudra avoir remplacé la moitié de la production actuelle par des barils provenant de nouvelles réserves


Graphiques à l'appui, les analystes les plus optimistes vous montreront que l'on est encore loin des niveaux du deuxième choc, en 1979. Pour les atteindre, le Brent de la mer du Nord devrait aujourd'hui valoir 80 dollars, alors que lors de sa poussée de fièvre la plus brûlante, à la fin du mois d'août, il valait 67 dollars.


Les réalistes sifflent une autre chanson. Les mêmes graphiques à l'appui, ils soulignent la lente mais inexorable progression des cours. Ils rappellent que le baril est passé de 10 à 60 dollars depuis 1999. Une grimpette qui pourrait le mener à 70 dollars à la fin de l'année. Soit, en cinq ans, une augmentation de 600 à 700%.


Ensuite, les paris sont ouverts. Certains jouent le pétrole à 80 dollars le baril en 2006. Le Fonds monétaire international et l'américain Goldman Sachs annoncent 100 dollars dans cinq à six ans. Encore plus fort, Patrick Artus, le brillant patron, volontiers provocateur, d'Ixis CIB, l'imaginerait bien à 350 dollars vers 2030. Et pourquoi pas à 1 000 dollars le litre, ce qui mettrait le brut au niveau du Chanel N° 5?


Quoi qu'il en soit, le nouveau choc pétrolier paraît plus redoutable que les deux précédents. L'augmentation massive des prix, en 1973 et en 1979, avait découlé d'une rupture volontaire des approvisionnements par l'Opep et par l'Iran. En 2003, il s'agissait d'un déséquilibre structurel croissant.

Craintes géopolitiques

Les pétroliers reconnaissent volontiers que la croissance des besoins n'a pas été très bien évaluée. Ils rejettent cependant l'accusation selon laquelle la situation actuelle résulterait d'un manque de brut. «Il n'y a encore jamais eu de pénurie physique. Il y a eu seulement anticipation psychologique du manque», plaide un responsable. Pourtant, l'écart entre la production disponible et la demande à satisfaire s'est réduit comme une peau de chagrin au fil des ans. En 2005, les surplus représentent moins de 2 millions de barils par jour, soit grosso modo l'équivalent de la production du Koweït, pour 5 à 6 millions dans les années 1990.


On comprend alors que les marchés soient nerveux quand le géant saoudien (10,5 millions de barils par jour) est la cible d'attentats pétroliers. Quand la Russie de Vladimir Poutine (9,2 millions de barils par jour) règle ses comptes avec les oligarques de l'or noir, au risque de toucher à la production. Quand le Venezuela (2,9 millions de barils par jour) agite la menace d'une restriction de ses ventes au méchant Oncle Sam ou que le Nigeria (2,5 millions de barils par jour) est, une fois de plus, saisi par les démangeaisons de la guerre civile. Ajoutez à cela deux ou trois raffineries qui flambent aux Etats-Unis, un typhon dans le golfe du Mexique, des spéculateurs qui ont leurs nerfs, et les prix sont saisis par la danse de Saint-Guy.


Les craintes géopolitiques - bien réelles - ne doivent cependant pas occulter un phénomène fondamental: les capacités de production n'ont pas suivi le rythme de croissance de la demande. Les raisons sont essentiellement économiques. Le nombre de derricks de forage en activité est ainsi passé de 6 000 au début des années 1980, alors que le baril avoisinait les 80 dollars en termes réels, à 2 500 en 2004, pour un baril entre 30 et 40 dollars. Les pétroliers ne sont pas non plus très chauds pour investir dans la découverte de réserves qu'ils n'exploiteront pas. Le maintien en terre de ces gisements revient très cher: le coussin de sécurité actuel de 2 millions de barils par jour représente un investissement dormant de 8 milliards de dollars.


Christophe de Margerie, directeur général exploration-production chez Total, considéré comme le dauphin de Thierry Desmarest, martèle: «Aujourd'hui, la vraie question à se poser est celle de la demande et de son évolution.» Selon le FMI, sur les bases actuelles d'une progression de 2% par an, la consommation de brut devrait doubler d'ici à 2030. Les trois quarts des nouveaux besoins viendraient des pays émergents, portés par la croissance incompressible du parc automobile. Pour Frédéric Bonneau, de la direction des études économiques du Crédit agricole: «La seule reproduction de l'évolution du parc coréen par les parcs chinois et indien aurait pour résultat un doublement du parc automobile mondial d'ici à 2020.»


Satisfaire l'explosion de la demande coûtera cher. A en croire l'AIE, des investissements de 120 milliards de dollars par an seront nécessaires d'ici à 2030 pour trouver et exploiter le pétrole nécessaire. Les calculs pétroliers sont implacables: en 2015, il faudra avoir remplacé la moitié de la production actuelle par des barils provenant de nouvelles ressources. Un pétrolier commente: «Nous tirons sur les gisements actuels et on ne peut pas le faire indéfiniment.» Même Gawar, le plus gros réservoir du monde, situé en Arabie saoudite, aura une fin.


L'ennui est que les données concernant les réserves sont loin d'être fiables. Sur le papier, elles oscillent entre 1 000 et 1 200 milliard de barils, soit trente à quarante années de consommation actuelle. Dans la réalité, le plus grand doute plane sur les deux tiers d'entre elles, celles qui appartiennent à l'Opep. Jean Laherrère, géologue et membre de l'Aspo, démonte le mécanisme avec gourmandise: en 1985, l'un des deux critères retenus par l'Opep pour fixer le niveau de production que chacun de ses membres s'engageait à ne pas dépasser a été le volume des réserves nationales. Chacun des 13 pays du cartel a donc gonflé les richesses de son sous-sol pour se voir attribuer un quota le plus élevé possible. Résultat: selon que l'estimation est technique ou politique, les réserves saoudiennes varient entre 130 et 290 milliards de barils. Celles de l'Iran, entre 40 et 130 milliards.


Les perspectives sont donc loin d'être sereines. Si tout se passe bien, la baisse de la production interviendra en 2020. Si tout va mal, en 2010. Pas d'illusions: les gisements à découvrir seront moindres que ceux déjà mis au jour. Leur exploitation sera plus difficile techniquement et plus onéreuse. Les Saoudiens eux-mêmes, habitués à des coûts de production de 1 à 2 dollars par baril, savent que le pétrole de demain leur reviendra à plus de 10 dollars. Jan-Eric Fillieule constate: «Tout dépendra du prix du brut, mais, même à 100 dollars, on ne pourra pas trouver l'introuvable ou ce qui est impossible à produire naturellement.» Dans ce contexte, les huiles lourdes vénézuéliennes, qui peuvent représenter une alternative, ne tiendront vraisemblablement pas leurs promesses inouïes de 630 milliards de barils. Les majors estiment que seulement 140 milliards pourront être récupérés. Soit la moitié des réserves saoudiennes ou quatre petites années de la consommation de 2004.

Chasse au «gaspi»

La course au pétrole rare et cher semble donc inévitable. Elle devrait s'accélérer vers 2010, en franchissant un nouveau palier de prix élevés. A moins que d'ici là les Etats n'aient trouvé les moyens de casser radicalement le lien entre croissance et consommation de brut. Ce qui suppose de remettre en marche une politique ultravolontaire de maîtrise de l'énergie quasi abandonnée à elle-même depuis les années 1980. Beaucoup reste à faire. Virginie Schwarz, directrice du département énergie à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), commente: «L'industrie et le bâtiment ancien représentent encore des gisements d'économies d'énergie intéressants, mais les transports sont notre première priorité.» Développer les carburants alternatifs (biocarburants ou issus du gaz naturel) et de nouvelles technologies de motorisation comme les voitures hybrides pétrole-électricité prendra cependant une bonne dizaine d'années. La chasse au «gaspi» devrait être encouragée par des crédits d'impôts. A moins que le prix du brut n'atteigne des niveaux tels qu'ils obligent d'eux-mêmes à consommer moins.


A droite, au sein de l'UMP, comme à gauche, chez les Verts, mais également à Bercy, des voix de plus en plus nombreuses plaident pour que l'Etat joue la vérité des prix. En mettant la pédale douce sur les subventions destinées à amortir le choc. Confronté à une rentrée qui s'annonce difficile, Dominique de Villepin devra prouver que, faute de pétrole brut, il a des idées raffinées.


Taxes: amortir le choc?

Dure époque pour les automobilistes et les transporteurs. Le prix TTC du litre de sans-plomb 95 a augmenté de 11% entre août 2004 et août 2005, tandis que celui du gazole croissait de 17%. Une tendance à la hausse qui ne devrait pas connaître de répit. Or les taxes entrent pour 72% dans la composition des prix à la pompe. Ce qui pose quelques problèmes au gouvernement, accusé de se constituer une jolie cagnotte sur le dos des consommateurs.
Il faut, cependant, distinguer entre la Tipp (taxe intérieure sur les produits pétroliers) et la TVA. Le montant de la Tipp est fixe; il ne saurait donc varier avec les prix des carburants. Au contraire, la TVA (19,6%) est proportionnelle aux prix hors taxes augmentés (pur scandale!) de la Tipp. Elle seule pourrait donc être à l'origine des surplus fiscaux que le gouvernement peut engranger.
Dominique de Villepin ne dispose pas d'une grande marge de manœuvre. Il peut amortir le choc en modulant la fiscalité pétrolière. Ce qui a déjà été accompli les années passées en faveur des agriculteurs, des transporteurs routiers, des pêcheurs ou des conducteurs de taxi. Il peut - mais il l'a refusé tout net - laisser «flotter» la Tipp, comme l'avait fait Laurent Fabius en octobre 2000. Ce qui avait débouché sur un mécanisme complexe qui augmentait ou baissait le niveau de la Tipp en fonction des variations du cours des carburants. Il peut enfin (comme il l'a promis) redistribuer la cagnotte. Mais celle-ci pourrait être plus maigre qu'on ne le pense. L'augmentation des prix à la pompe a provoqué une baisse de la consommation, et donc du produit de la Tipp. Au grand désespoir des élus locaux, qui vont bénéficier de cette recette en 2006.


http://www.lexpress.fr/info/economie/do ... ida=434518
f1pronostics
 

Messagede Garion le 30 Aoû 2005, 14:59

f1pronostics a écrit:L'augmentation des prix à la pompe a provoqué une baisse de la consommation, et donc du produit de la Tipp. Au grand désespoir des élus locaux, qui vont bénéficier de cette recette en 2006.


Ah ben alors, de quoi on se plaint, on paie moins de TIPP à l'état en fin de compte, faut pas leur demander de la baisser :D
Image
Avatar de l'utilisateur
Garion
Prisonnier
 
Messages: 18686
Inscription: 19 Fév 2003, 10:15
Localisation: Le village

Messagede schumi84f1 le 30 Aoû 2005, 15:11

Garion a écrit:
f1pronostics a écrit:L'augmentation des prix à la pompe a provoqué une baisse de la consommation, et donc du produit de la Tipp. Au grand désespoir des élus locaux, qui vont bénéficier de cette recette en 2006.


Ah ben alors, de quoi on se plaint, on paie moins de TIPP à l'état en fin de compte, faut pas leur demander de la baisser :D

c'est un vase communiquant :

tu baisses les taxes sur l'essence => tu augmentes la consommation => tu récupères ton pognon par la TVA et en même temps tu fais plaisir au gens :wink:
Image
designed by BWT ©
Avatar de l'utilisateur
schumi84f1
vettel84f1
 
Messages: 37024
Inscription: 12 Oct 2004, 20:39
Localisation: APT (84)

Messagede Garion le 30 Aoû 2005, 15:15

schumi84f1 a écrit:Tu baisses les taxes sur l'essence => tu augmentes la consommation => tu récupères ton pognon par la TVA et en même temps tu fais plaisir au gens :wink:

Tu es donc en train de dire que c'est donc con de vouloir baisser les taxes.
Du coup, je ne comprend plus ton autre topic :D

Je cite :

schumi84f1 a écrit:ils nous prennent pour des cons ou quoi ? :evil:
le gazole et l'essence augmente à mort et la seule chose qu'ils nous disent c'est roulé moins vite pour compenser l'augmentation
au lieu de baisser les taxes :evil:
Image
Avatar de l'utilisateur
Garion
Prisonnier
 
Messages: 18686
Inscription: 19 Fév 2003, 10:15
Localisation: Le village

Messagede schumi84f1 le 30 Aoû 2005, 15:22

Garion a écrit:
schumi84f1 a écrit:Tu baisses les taxes sur l'essence => tu augmentes la consommation => tu récupères ton pognon par la TVA et en même temps tu fais plaisir au gens :wink:

Tu es donc en train de dire que c'est donc con de vouloir baisser les taxes.
Du coup, je ne comprend plus ton autre topic :D

Je cite :

schumi84f1 a écrit:ils nous prennent pour des cons ou quoi ? :evil:
le gazole et l'essence augmente à mort et la seule chose qu'ils nous disent c'est roulé moins vite pour compenser l'augmentation
au lieu de baisser les taxes :evil:


ben tu vois que mon argumentation est bonne, tu baisses les taxes et ça fait plaisir aux gens :D

attends, je réfléchis à un contre argument et je reviens :lol:
Image
designed by BWT ©
Avatar de l'utilisateur
schumi84f1
vettel84f1
 
Messages: 37024
Inscription: 12 Oct 2004, 20:39
Localisation: APT (84)

Messagede f1pronostics le 30 Aoû 2005, 20:39

Image
f1pronostics
 

Messagede f1pronostics le 08 Sep 2005, 14:14

Pollution aux oxydes d'azote : la Chine supplante les vieux pays industriels. C'est le message d'un article publié dans Science vendredi (1), qui met à profit les mesures de dioxyde d'azote dans l'atmosphère réalisées depuis 1996 par deux satellites européens, ERS-2 puis Envisat. Bilan : la réduction des émissions en Europe ou aux Etats-Unis se voit annihilée par la montée en puissance industrielle de l'Asie, surtout de la Chine.


La suite de l'article,
http://www.liberation.fr/page.php?Article=321758
f1pronostics
 

Messagede Garion le 09 Sep 2005, 15:28

Une bonne nouvelle (en dehors du fait que l'AFP fait une fois de plus la confusion entre kilowatt/heure et kilowatt-heure...)

TOKYO (AFP) - La campagne officielle "Cool Biz", qui a incité les cadres japonais à tomber la cravate pendant l'été, a permis d'économiser 70 millions de kilowatts/heure d'électricité et de réduire de 27.000 tonnes les rejets polluants, a annoncé vendredi l'opérateur Tepco (Tokyo Electric Power).
Pendant l'été, tous les membres du gouvernement nippon, le Premier ministre Junichiro Koizumi en tête, sont apparus en public sans cravate et en chemises légères afin de montrer l'exemple. Cette décontraction vestimentaire était censée permettre de réduire la climatisation à l'intérieur des immeubles, et de limiter ainsi les rejets de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.
Selon Tepco, la plus grande compagnie d'électricité du monde, les économies d'énergie réalisées de juin à août ne représentent que 0,08% de la totalité de l'électricité générée pendant cette période. Mais elles représentent aussi de quoi alimenter en énergie quelque 240.000 foyers pendant un mois.

Le ministère de l'Environnement avait recommandé aux entreprises et aux particuliers de ne pas pousser la climatisation en dessous des 28 degrés, afin d'aider le Japon à respecter les engagements du protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effets de serre.

Le ministère prévoit de lancer cet hiver une autre campagne, baptisée "Warm Biz", qui incitera cette fois les salariés à venir travailler en grosse laine et autres tenues à effet thermique permettant de travailler confortablement dans une pièce chauffée à seulement 20°C.
Image
Avatar de l'utilisateur
Garion
Prisonnier
 
Messages: 18686
Inscription: 19 Fév 2003, 10:15
Localisation: Le village

Messagede Capet le 09 Sep 2005, 16:50

Salut !

Je profite de la remontée de ce topic pour dire que le prix du GPL n'a pas été augmenté significativement depuis un an... Je viens de ressortir mes fiches essence depuis que j'ai ma gazounette que beaucoup ici connaissent maintenant :-D

Sur autoroute en décembre 2003 le litre était à 0.55 en moyenne. en mars 2004 le prix était inchangé. En été 2004 ça passe à 0.60 € sur autoroute.

Ces derniers jours j'ai pas mal roulé : sur autoroute on le trouve dans les 0.67 € et sur nationale (chez Elf, Total, supermarchés) on le tuoche encore à 0.57 € :o

Une rapide analyse : maintenant vu la grosse augmentation du prix du gasole le GPL est deux fois moins cher à la pompe.

Ma gazounette consomme ses 12 litres aux 100, ce qui équivaut à une conso de 6 litres au 100 d'un mazout poussif et qui pue :lol:
Avatar de l'utilisateur
Capet
 
Messages: 19418
Inscription: 19 Fév 2003, 23:09

Messagede lovecraft le 09 Sep 2005, 18:17

Aujourd'hui j'ai fait la moitiée de mon trajet boulot-maison à pied !

Faut dire que la voiture est au garagiste. Une voiture en panne, un bon moyen d'économiser le pétrole et de sauver la planète..
Avatar de l'utilisateur
lovecraft
Apérobic
 
Messages: 8689
Inscription: 19 Fév 2003, 17:26
Localisation: Château-Thierry

Messagede blurfy le 09 Sep 2005, 18:37

Luke a écrit:Salut !

Je profite de la remontée de ce topic pour dire que le prix du GPL n'a pas été augmenté significativement depuis un an... Je viens de ressortir mes fiches essence depuis que j'ai ma gazounette que beaucoup ici connaissent maintenant :-D

Sur autoroute en décembre 2003 le litre était à 0.55 en moyenne. en mars 2004 le prix était inchangé. En été 2004 ça passe à 0.60 € sur autoroute.

Ces derniers jours j'ai pas mal roulé : sur autoroute on le trouve dans les 0.67 € et sur nationale (chez Elf, Total, supermarchés) on le tuoche encore à 0.57 € :o

Une rapide analyse : maintenant vu la grosse augmentation du prix du gasole le GPL est deux fois moins cher à la pompe.

Ma gazounette consomme ses 12 litres aux 100, ce qui équivaut à une conso de 6 litres au 100 d'un mazout poussif et qui pue :lol:



je suis desolé mais j'ai un mazout qui consomme 7 litres au cent (utilisation correcte s'entend ) qui est pas poussif et qui pue pas car il a un filtre anticaca au fion . en plus quand il neige dans les cols avec sa fonction 4x4 j'ai pas besoin de chaines et je me regale car il est grand .

non mais, poussif et puant, c'etais les 404 muni d'un indenor hein ?
" Un matin, il m'a promis de me raconter une histoire incroyable, et il a disparu."
Avatar de l'utilisateur
blurfy
 
Messages: 4611
Inscription: 09 Avr 2004, 21:34
Localisation: dans le coin toulousain

Messagede Xave le 09 Sep 2005, 19:14

On va te mettre le nez derrière et une caméra sur le pot, tu verras que, même avec un filtre machin, ton gazout pue, fume, et crin-crine aussi. :P


Sinon, absolument excellentes, les mesures du gouvernement japonais. Ils m'ont espionné ou quoi ? :eek: :D

C'est exactement ce que l'on fait. Pas au boulot mais au moins chez nous : pas de clim : en calbute et on ventile quand il fait chaud, et en hiver, on ne chauffe quasiment jamais, mais on met des pulls. :good
ImageImage#JB17
Avatar de l'utilisateur
Xave
Cyclo Jinba Ittaï
 
Messages: 25424
Inscription: 21 Fév 2003, 14:49
Localisation: Mont Ventoux

Messagede blurfy le 09 Sep 2005, 19:20

Xave a écrit:On va te mettre le nez derrière et une caméra sur le pot, tu verras que, même avec un filtre machin, ton gazout pue, fume, et crin-crine aussi. :P




c'est amusant ça comme jeu . on va le faire ensemble .

un derriere le gasoil et l'autre le tarin aussi au pot du gpl .

on risque vraiment de se fendre la gueule .

c'est vraiment pour faire chier , hein , un raisonnement pareil ?
" Un matin, il m'a promis de me raconter une histoire incroyable, et il a disparu."
Avatar de l'utilisateur
blurfy
 
Messages: 4611
Inscription: 09 Avr 2004, 21:34
Localisation: dans le coin toulousain

Messagede Xave le 09 Sep 2005, 19:40

Non, pour faire se rendre compte les gazouteux de ce qu'ils font subir de plus que les autres.

Je n'ai JAMAIS vu un diesel qui, à un moment ou à un autre, ne lâche pas son nuage de fumée à l'accélération, JAMAIS.

Alors c'est vrai, c'est pas parce qu'il n'y a pas nuage qu'il n'y a pas pollution, mais quand il y a nuage, il y a plus de pollution, c'est indéniable.

Le problème, c'est que les gazouteux n'ont pas la vision de ce qui sort de leur pot (ni l'odorat) et pensent que tant qu'ils ne voient rien dans le rétro et puisque le vendeur leur a dit que c'était propre, c'est que ça ne fume pas... Ni l'oreille de ce qui sort de leur moteur d'ailleurs, puisque fenêtres fermées, on n'entend pas. :roll:
ImageImage#JB17
Avatar de l'utilisateur
Xave
Cyclo Jinba Ittaï
 
Messages: 25424
Inscription: 21 Fév 2003, 14:49
Localisation: Mont Ventoux

Messagede blurfy le 09 Sep 2005, 20:07

Xave a écrit:Non, pour faire se rendre compte les gazouteux de ce qu'ils font subir de plus que les autres.

Je n'ai JAMAIS vu un diesel qui, à un moment ou à un autre, ne lâche pas son nuage de fumée à l'accélération, JAMAIS.

Alors c'est vrai, c'est pas parce qu'il n'y a pas nuage qu'il n'y a pas pollution, mais quand il y a nuage, il y a plus de pollution, c'est indéniable.

Le problème, c'est que les gazouteux n'ont pas la vision de ce qui sort de leur pot (ni l'odorat) et pensent que tant qu'ils ne voient rien dans le rétro et puisque le vendeur leur a dit que c'était propre, c'est que ça ne fume pas... Ni l'oreille de ce qui sort de leur moteur d'ailleurs, puisque fenêtres fermées, on n'entend pas. :roll:



mais les gazouteux, eux il savent pas forcemment , on vend du mazout comme du petit pain, c'est en vente libre .

maintenant, le gpl meme s'il ne pllue pas (ça reste averifier serieusement) est un danger public . le gpl ne peut pas souffrir du plus minime des problemes sinon l'accicent dans un parking ou dans un garage prend des proportions dantesque .

le gpl depuis sa creation n'a jamais eu d'impact commercial , ça toujours eté un bide enorme .

le vrai probleme de la pollution, c'est l'utilisation et la denomination du mot pollution qui change sans cesse . il y a 20 ans environ il etait de notoriété publique que le diesel polluait moins que l'essence ( c'etais l'epoque ou le pain faisait grossir )

aujourd'hui le pain ne fais plus grossir et le diesel pollue .

j'y perd mon latin .

autre chose, l'emission de gaz est meurtrier . c'est pour cela que chaque piece d'une maison qui contient une chaudiere a gaz doit avoir une ventilation haute et basse . pourtant une chaudiere brule a 100% le gaz .

selon le reglage dela carburation de la voiture , la combustion est elle totale ? ne rejete t'elle pas une part de gaz fortement toxique mais non polluant je l'admet .j'imagine dans les parking souterrain le malaise si toute les voitures circulaient au gpl .

a+
" Un matin, il m'a promis de me raconter une histoire incroyable, et il a disparu."
Avatar de l'utilisateur
blurfy
 
Messages: 4611
Inscription: 09 Avr 2004, 21:34
Localisation: dans le coin toulousain

Messagede Orion le 09 Sep 2005, 20:25

Et surtout on leur dit que le filtre à particule rend le diesel plus propre que l'essence alors que le filtre à particule ne retient que les grosses particules que le corp humain aurait de toute façon rejeté alors que les plus fines particules sont inhalés et sont responsable de nombreux décès chaque année.
Jordan Grand Prix
BE ON EDGE
Orion
Jordan Grand Prix
 
Messages: 2855
Inscription: 01 Aoû 2003, 10:33
Localisation: Amsterdam, Europe

Messagede Xave le 09 Sep 2005, 20:34

evia a écrit:mais les gazouteux, eux il savent pas forcemment , on vend du mazout comme du petit pain, c'est en vente libre .

[...]

le vrai probleme de la pollution, c'est l'utilisation et la denomination du mot pollution qui change sans cesse . il y a 20 ans environ il etait de notoriété publique que le diesel polluait moins que l'essence ( c'etais l'epoque ou le pain faisait grossir )

aujourd'hui le pain ne fais plus grossir et le diesel pollue .

j'y perd mon latin .


a+


Franchement, escuse-moi, mais pour croire ceux qui te disaient que le diesel ne polluait pas, qui plus est avec les gazouts d'il y a 20 ans, fallait être gravement crédule quand même.

Parce que même si ça reste chiant, ce bruit, cette fumée, je te concède que ça s'est grandement amélioré depuis 20 ans...
ImageImage#JB17
Avatar de l'utilisateur
Xave
Cyclo Jinba Ittaï
 
Messages: 25424
Inscription: 21 Fév 2003, 14:49
Localisation: Mont Ventoux

Messagede blurfy le 09 Sep 2005, 21:01

Xave a écrit:
evia a écrit:mais les gazouteux, eux il savent pas forcemment , on vend du mazout comme du petit pain, c'est en vente libre .

[...]

le vrai probleme de la pollution, c'est l'utilisation et la denomination du mot pollution qui change sans cesse . il y a 20 ans environ il etait de notoriété publique que le diesel polluait moins que l'essence ( c'etais l'epoque ou le pain faisait grossir )

aujourd'hui le pain ne fais plus grossir et le diesel pollue .

j'y perd mon latin .


a+


Franchement, escuse-moi, mais pour croire ceux qui te disaient que le diesel ne polluait pas, qui plus est avec les gazouts d'il y a 20 ans, fallait être gravement crédule quand même.

Parce que même si ça reste chiant, ce bruit, cette fumée, je te concède que ça s'est grandement amélioré depuis 20 ans...


la credulité se cultive .regarde les infos et ecoute bien il ya par exemple je sais plus combien de temps , l'etat a dis que le nuage nucleaire de tchernobyl s'etais arreté aux frontieres françaises .

normal, les douaniers de l'epoque sont des durs .

regarde hier le petrole 70 euros le baril ! putain l'esencemonte !tu vas racler coco .
la bourse aujourd'hui : le baril a 65 euros ! comment ? ils l'ont pas dit ?

tu vas racler coco .

le titre dans les echoes : la penurie du petrole s'eloigne ! pas un mot aux infos . sans doute la frontiere est re en place .

il faut remettre en place les choses . on est comme des canards . on avale tout ce qu'ont nous dit .

j'ai jamais a mon avis fait une representation de mon idée aussi nulle .
" Un matin, il m'a promis de me raconter une histoire incroyable, et il a disparu."
Avatar de l'utilisateur
blurfy
 
Messages: 4611
Inscription: 09 Avr 2004, 21:34
Localisation: dans le coin toulousain

Messagede Capet le 09 Sep 2005, 22:34

evia a écrit:
Luke a écrit:Salut !

Je profite de la remontée de ce topic pour dire que le prix du GPL n'a pas été augmenté significativement depuis un an... Je viens de ressortir mes fiches essence depuis que j'ai ma gazounette que beaucoup ici connaissent maintenant :-D

Sur autoroute en décembre 2003 le litre était à 0.55 en moyenne. en mars 2004 le prix était inchangé. En été 2004 ça passe à 0.60 € sur autoroute.

Ces derniers jours j'ai pas mal roulé : sur autoroute on le trouve dans les 0.67 € et sur nationale (chez Elf, Total, supermarchés) on le tuoche encore à 0.57 € :o

Une rapide analyse : maintenant vu la grosse augmentation du prix du gasole le GPL est deux fois moins cher à la pompe.

Ma gazounette consomme ses 12 litres aux 100, ce qui équivaut à une conso de 6 litres au 100 d'un mazout poussif et qui pue :lol:



je suis desolé mais j'ai un mazout qui consomme 7 litres au cent (utilisation correcte s'entend ) qui est pas poussif et qui pue pas car il a un filtre anticaca au fion . en plus quand il neige dans les cols avec sa fonction 4x4 j'ai pas besoin de chaines et je me regale car il est grand .

non mais, poussif et puant, c'etais les 404 muni d'un indenor hein ?


Sauf que j'ai AUSSI un mazout qui consomme 6 litres au cent :lol: :lol: :lol:

Mais je t'avoue que j'en suis pas fier, et que je prends 100 fois plus de plaisir dans la gazounette qui fait le double de chevaux, et qui a beaucoup plus d'options :D

D'ailleurs je demande ce que va devenir ce mazout :roll:
Seule sa ficscalité (4 cv c'est très rare) et sa faible conso étaient intéressante. Maintenant que j'ai l'équivalent niveau conso, je pense qu'il n'y a pas à hésiter. D'autant plus que je fais tout dessus, de l'entretien de base aux réparations plus importantes...
Avatar de l'utilisateur
Capet
 
Messages: 19418
Inscription: 19 Fév 2003, 23:09

Messagede Xave le 09 Sep 2005, 22:41

Luke a écrit:D'ailleurs je demande ce que va devenir ce mazout :roll:


Autant sur les autres, je chipote, autant là : :D La Meuleuse ! :D



Sinon, evia, désolé, mais je n'ai rien compris à ton post. :? A part éventuellement le fait que tu sembles affirmer ta crédulité et ta capacité à gober ce qu'on te dit à la télé. :?
ImageImage#JB17
Avatar de l'utilisateur
Xave
Cyclo Jinba Ittaï
 
Messages: 25424
Inscription: 21 Fév 2003, 14:49
Localisation: Mont Ventoux

Messagede blurfy le 09 Sep 2005, 22:48

Xave a écrit:
Luke a écrit:D'ailleurs je demande ce que va devenir ce mazout :roll:


Autant sur les autres, je chipote, autant là : :D La Meuleuse ! :D



Sinon, evia, désolé, mais je n'ai rien compris à ton post. :? A part éventuellement le fait que tu sembles affirmer ta crédulité et ta capacité à gober ce qu'on te dit à la télé. :?


t'inquiete pas moi non plus . mais je le signale a la fin quand meme !

sinon avant la meuleuse , je le prends le tagazou de luke 4 cv a 6 litres au cent
" Un matin, il m'a promis de me raconter une histoire incroyable, et il a disparu."
Avatar de l'utilisateur
blurfy
 
Messages: 4611
Inscription: 09 Avr 2004, 21:34
Localisation: dans le coin toulousain

Messagede f1pronostics le 16 Sep 2005, 13:46

D'ici a 2030, la demande mondiale d'énergie devrait croître de 60 %, selon l'Agence internationale de l'énergie. La part des énergies fossiles ­ pétrole, gaz, charbon ­, qui s'établit actuellement à 85 %, ne devrait pas sensiblement évoluer. Comment réduire l'impact sur le réchauffement climatique de ces combustibles, qui émettent vers l'atmosphère 80 % des gaz à effet de serre d'origine humaine ?

Une option, qui n'est pas prise en compte dans le protocole de Kyoto, consiste à capturer à la source le dioxyde de carbone. Pour le réinjecter dans le sous-sol, où l'on espère le piéger suffisamment longtemps pour enrayer le réchauffement du climat. Cette voie de recherche fait l'objet d'un colloque international, organisé les 15 et 16 septembre à Paris par l'Institut français du pétrole (IFP), l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM).

"Il s'agit d'une réponse technologique qui demeure une solution de transition", indique d'emblée Michelle Pappalardo, présidente de l'Ademe, qui cite une étude du Club innovation et prospective montrant qu'en 2050, sur 877 gigatonnes (milliards de tonnes) de CO2 émis, 483 seulement devraient être "récupérables". La capture du CO2 n'est en effet praticable que là où sa production est concentrée, c'est-à-dire dans les centrales électriques thermiques (40 % des émissions mondiales de CO2), mais aussi les cimenteries, les raffineries ou les unités sidérurgiques.


La suite de l'article,
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 969,0.html
f1pronostics
 

PrécédenteSuivante

Retourner vers Salon, saloon, bistrot du coin

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité