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« Un Etat ne rembourse jamais sa dette, il ne paie que la charge de la dette »
Tribune
Cinq économistes membres d’Attac et de la Fondation Copernic dénoncent, dans une tribune au « Monde », le bêtisier de François Bayrou sur la dette publique, mais reconnaissent néanmoins la menace que les marchés financiers font peser sur celle-ci.
Publié aujourd’hui à 08h00, modifié à 10h43
Le premier ministre, François Bayrou, lors de sa conférence de presse du lundi 25 août, a consacré un long développement à la dette publique. Au-delà de la manœuvre politique consistant à essayer d’évacuer les mesures proposées pour le budget 2026, il convient de rappeler quelques éléments qui vont à l’opposé de sa tentative de dramatisation.
Il serait trop long ici de faire une liste exhaustive des discours apocalyptiques sur la dette publique. Citons simplement l’affirmation en 2007 de François Fillon, alors premier ministre, affirmant qu’il gérait « un Etat en faillite ». Du François Bayrou dans le texte. Et d’ailleurs, François Bayrou lui-même reconnaît qu’il alerte depuis des décennies sur le danger d’un haut niveau de dette publique… sans que ce prétendu danger se concrétise en aucune manière.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Dette : la situation est-elle aussi préoccupante que le soutient François Bayrou ?
Venons-en au fond. Rappelons que le niveau actuel de la dette n’est pas le symptôme d’un Etat qui vivrait au-dessus de ses moyens, dépensant de façon irresponsable et inefficace. Lorsqu’on analyse rétrospectivement la montée du ratio entre la dette et le PIB depuis 1980 (lorsque ce ratio était à 20 %), on s’aperçoit que la dette est d’abord la conséquence de quatre facteurs.
Pas de quoi dramatiser
Primo, les taux d’intérêt supérieurs au taux de croissance durant les années 1980 et 1990 (l’effet « boule de neige ») ; deuzio, la contre-révolution fiscale des trente dernières années, qui a vu l’Etat se priver de ressources au profit des ménages aisés et des entreprises ; tertio, le coût direct et indirect de la crise financière de 2007-2008, qui a vu l’Etat sauver le système financier privé ; quarto, plus récemment, les mesures de soutien pour lutter contre le Covid-19.
Pour autant, indépendamment de ses origines, le niveau actuel de la dette publique représente-t-il une menace ? Il faut comprendre qu’un Etat ne rembourse jamais sa dette. Il ne paie que la charge de la dette. Lorsqu’un titre de la dette publique arrive à échéance, l’Etat emprunte de nouveau pour le rembourser : il fait « rouler » la dette.
Or, en regardant le rapport entre la charge des intérêts de la dette et le produit intérieur brut (PIB), on obtient un chiffre qui est peu propice à créer l’affolement. En 2024, la charge de la dette française rapportée au PIB du pays pour la même année s’est élevée à 2 % du PIB, nettement moins que dans les années 1990, et équivaut à la moyenne de la zone euro. De même, si on rapporte cette charge des intérêts aux dépenses publiques, on s’aperçoit qu’elle s’allège sur la longue durée. Elle représentait plus de 20 % jusqu’aux années 1930, contre moins de 5 % aujourd’hui. Bref, pas de quoi dramatiser.
Restent deux questions. La dette pèse-t-elle sur nos enfants comme l’a inévitablement évoqué le premier ministre ? Ceci est à tous égards une fable. La dette a une durée moyenne d’un peu plus de huit ans, et ce n’est assurément pas celle qui sépare deux générations. Ce ne sont pas nos enfants qui paieront la dette, mais nous-mêmes. Et surtout, l’emprunt, donc la dette, permet l’investissement et la constitution d’un patrimoine collectif – des hôpitaux, des écoles etc. –, dont la valeur est bien supérieure à celle de la dette. Ce ne sont pas « nos enfants » qui auront à payer, mais ce sont bien eux qui bénéficieront des services que permet de procurer ce patrimoine.
Portée autoréalisatrice
Cependant, un problème fondamental mais mal posé par François Bayrou subsiste, celui du rôle des marchés financiers, le premier ministre nous menaçant d’une explosion des taux d’intérêt en cas de refus de son plan d’austérité. Cette menace peut être tout à fait réelle, précisément parce que la valorisation de la dette a peu à voir avec une logique strictement économique. D’un point de vue économique, la France n’a aucune difficulté à emprunter sur les marchés. Mais le discours alarmiste de François Bayrou peut avoir une portée autoréalisatrice, et ce d’autant plus que la dette publique est le moyen pour les investisseurs financiers de peser sur la politique économique des Etats.
Car l’existence d’un marché de la dette publique est le résultat d’un choix politique qui vise à faire de l’Etat un emprunteur comme un autre, avec l’objectif de le mettre sous la pression des marchés financiers et ainsi de le discipliner. C’est ce que matérialise l’interdiction faite par les traités européens aux banques centrales, la Banque centrale européenne en tête, de prêter directement aux Etats. Il est donc fort possible que le refus du plan Bayrou se traduise par une remontée des taux auxquels la France emprunte actuellement et qui vienne grossir chaque année la charge des intérêts (40 milliards d’euros en 2023, 59 milliards en 2024, 66 milliards en 2025) qu’affectionnent ceux-là mêmes qui veulent réduire les dépenses sociales.
Il n’y a que deux façons d’éviter cette évolution : soit la capitulation devant les marchés financiers, c’est la position du premier ministre, soit la sortie de la dette publique de l’emprise des marchés, ce qui suppose reprendre le contrôle de la finance. Il faut pour cela créer un dispositif qui, comme jusqu’aux années 1980, garantira la stabilité du financement ; son cœur sera formé par un pôle bancaire public, édifié au premier rang des institutions financières déjà existantes ; il permettra aux investissements sociaux et écologiques stratégiques décidés démocratiquement de trouver dans l’épargne populaire une contrepartie utile.
N’étant pas soumis à la logique de la rentabilité financière, ce pôle bancaire public pourra ainsi être un acheteur important et stable de titres de la dette. Par ailleurs, il pourra avoir accès aux liquidités fournies par la Banque centrale européenne dans le cadre de ses opérations de refinancement, comme le permet l’article 123.2 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, les titres de dette publique constituant un collatéral de très bonne qualité. Les institutions financières privées doivent, quant à elles, être soumises à un contrôle strict et avoir l’obligation de placer une partie de leurs actifs en titres de la dette au taux fixé par la puissance publique.
Jean-Marie Harribey, Pierre Khalfa, Christiane Marty, Dominique Plihon, Jacques Rigaudiat sont économistes, membres d’Attac et de la Fondation Copernic.
Feyd a écrit:Elle est ravagée du bulbe. Elle le prouve maintes fois. Elle fait l'amalgame entre Israël et la guerre alors que la population est de plus en plus opposée à ce conflit qui s'enlise et amène à une situation définitivement inextricable. Certains oublient les énormes manifestations contre la dérive autoritaire de Bibi. Pour ma part j'ai toujours dissocié Nethanyahu des israéliens et le Hamas des Palestiniens. Elle n'en est pas capable. C'est une fanatique avec toute la connotation négative que cela induit.
Feyd a écrit:Elle est ravagée du bulbe. Elle le prouve maintes fois. Elle fait l'amalgame entre Israël et la guerre alors que la population est de plus en plus opposée à ce conflit qui s'enlise et amène à une situation définitivement inextricable. Certains oublient les énormes manifestations contre la dérive autoritaire de Bibi. Pour ma part j'ai toujours dissocié Nethanyahu des israéliens et le Hamas des Palestiniens. Elle n'en est pas capable. C'est une fanatique avec toute la connotation négative que cela induit.
Hugues a écrit:Feyd a écrit:Elle est ravagée du bulbe. Elle le prouve maintes fois. Elle fait l'amalgame entre Israël et la guerre alors que la population est de plus en plus opposée à ce conflit qui s'enlise et amène à une situation définitivement inextricable. Certains oublient les énormes manifestations contre la dérive autoritaire de Bibi. Pour ma part j'ai toujours dissocié Nethanyahu des israéliens et le Hamas des Palestiniens. Elle n'en est pas capable. C'est une fanatique avec toute la connotation négative que cela induit.
Pourquoi dissocier le Hamas des Palestiniens et Mileikowski des israeliens ?
Faut-il dissocier la France des Résistants et des colonisateurs ?
Faut-il dissocier les Allemands des Nazi ?
Faut-il dissocier l'Ukraine de Bandera, ou de Zelensky, ou des Cosaques?
Faut-il dissocier la Russie de Poutine, ou de Staline ou de Catherine II ou des vassaux mongols ?
Non il faut embrasser tout, le problème israelien n'est pas que Mileikowski il est bien plus profond...
C'est une société qui estime qu'elle a tout les droits au nom d'une souffrance passée et une société très malade. Qui guérira quand elle fera les mêmes efforts que la société afrikaner en Afrique du Sud. Mais elle le fera..
Donc il n'y a rien à dissocier du tout en fait.. c'est ne pas comprendre que les gens arrivent au pouvoir parce qu'une société l'accepte, parce qu'une société en est complice.
Et les Israeliens sont complices tout autant de ce qui se déroule à Gaza que de la future annexion de la Cisjordanie...
Le vol de territoire aura été réussie de A à Z comme au bon vieux temps des Indiens d'Amérique.
Et ces gens n'auraient pas le droit d'avoir une envie de vengeance.. ?
Rima Hassan a raison.
Tout comme les Russes (et par là j'entends bien la population) sont responsables de ce qui se déroulent en Ukraine.
Et comme je ne sors pas tout ça de mon chapeau..
Il faut lire
Hannah Arendt (responsabilité collective sans culpabilité collective : on peut tenir une société responsable de ce qui est fait en son nom sans essentialiser les individus)
Karl Jaspers (sa typologie des culpabilités, criminelle, politique, morale, “métaphysique”, cadre exactement l’idée de degrés de responsabilité)
Alexis de Tocqueville (le rôle des mœurs dans l’engendrement des régimes : les sociétés enfantent leurs dirigeants)
ou encore Max Weber (l’éthique de responsabilité : juger politiquement les acteurs — citoyens compris — à l’aune des conséquences).
Hugues
Feyd a écrit:Moi je dissocie, si certains ne le font pas c'est leur problème.
Ca n'enlève en rien que cette bonne femme est une enragée. Si elle veut aller au bout de son délire qu'elle se mette une ceinture d'explosifs et prenne un allé simple pour Gaza. Au moins elle pourra mourir en martyr.
Ghinzani a écrit:Tu as raison..Rouvrons les camps et éliminez cette race de merde...toi et ton amie Rima.
Ghinzani a écrit:Feyd a écrit:Moi je dissocie, si certains ne le font pas c'est leur problème.
Ca n'enlève en rien que cette bonne femme est une enragée. Si elle veut aller au bout de son délire qu'elle se mette une ceinture d'explosifs et prenne un allé simple pour Gaza. Au moins elle pourra mourir en martyr.
et foutre la paix à la France.
Hugues a écrit:Ghinzani a écrit:Feyd a écrit:Moi je dissocie, si certains ne le font pas c'est leur problème.
Ca n'enlève en rien que cette bonne femme est une enragée. Si elle veut aller au bout de son délire qu'elle se mette une ceinture d'explosifs et prenne un allé simple pour Gaza. Au moins elle pourra mourir en martyr.
et foutre la paix à la France.
Disons que c'est plutôt un Belge qui va foutre la paix à la France, comme Silverwitch te l'avait mieux dit, tu es mal placé pour parlé de la France.
Je pense que Rima Hassan est 1000 fois plus française que tu ne le seras jamais.
Ah et la cerise sur le gateau, l'inepte Victor Ferry comme référence...
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Mais moi, j'aime la France et ne cherche pas à lui nuire.
Bisous
Hugues
Hugues a écrit:Ghinzani a écrit:Tu as raison..Rouvrons les camps et éliminez cette race de merde...toi et ton amie Rima.
Quand on a as rien compris à ce que dit son interlocuteur, peut-être parce que c'est trop réfléchi et nuancé, c'est le type de réponse bas du front qu'on obtient.
Hugues
Hugues a écrit:Tu te rends compte que dans la réalité où l'on vit en réalité c'est les Palestiniens qui ont été et qui vont être effacé
Et que tu défends les bourreaux?
Bref, tu peux pleurer sur quelqu'un qui dit que la seule solution c'est un état commun.
Ce que je dis.
Ce que Silverwitch dit.
Ce que Rima Hassan dit.
Ce qu'a fait l'Afrique du Sud.
Ce qu'ont fait les Etats-Unis
Ce qu'a fait l'Australie.
Et continuer à ne pas comprendre que personne parmi les précités (moi, Silverwithc, Rima Hassan) ne veut éliminer les habitants de l'état occupant.
(Ah et puis apprends à quoter, merci)
Hugues
After surviving russia’s war on Ukraine, 23-year-old Iryna Zarutska was stabbed to death on a train in Charlotte, North Carolina. By an American man.
For days, I’ve watched in silence as her murder is twisted for your domestic culture war.
Americans watched a Ukrainian woman get murdered. No one intervened. But now? now she’s a talking point in your edgy twitter politics.
You hypocritical bastards!
You watch Ukrainians die every day, just like with Iryna, you do nothing. You watched us die this very night! A lot of those who now use Iryna's death for debate are even advocate for doing nothing. Until our deaths become convenient for somobody's presidential campaigns.
Let her rest. Stop parading her corpse through your stupid cultural wars.
Now you use her. It make me sick.
You want to honor her? Help us defeat Russia committing genocide. That’s only honorable thing you can do.
Hugues a écrit:Feyd, this you ?
Feyd a écrit:En difficulté.Tu n'as rien écrit. Juste balancé à la gueule un torrent de twitos (ta marque de fabrique qui gonfle tout le monde) dont on se contrebalance complètement et après tu demandes à l'autre d'argumenter.
Sur ce, je m'en vais digérer mon "humiliation". Ca m'a coupé l'appétit.
Feyd a écrit:En difficulté.Tu n'as rien écrit. Juste balancé à la gueule un torrent de twitos (ta marque de fabrique qui gonfle tout le monde) dont on se contrebalance complètement et après tu demandes à l'autre d'argumenter.
Sur ce, je m'en vais digérer mon "humiliation". Ca m'a coupé l'appétit.
Ghinzani a écrit:Feyd a écrit:En difficulté.Tu n'as rien écrit. Juste balancé à la gueule un torrent de twitos (ta marque de fabrique qui gonfle tout le monde) dont on se contrebalance complètement et après tu demandes à l'autre d'argumenter.
Sur ce, je m'en vais digérer mon "humiliation". Ca m'a coupé l'appétit.
Mais attention Feyd, si tu lui dis cela soit
1. Tu es converti à Ghinzani
2. Tu vas recevoir des menaces d exclusion ou assimilation.
3. On va t envoyer le petit chien rouge
4. Ouin ouin ouin c’est mon forum et j ai tous les droits…
Hugues a écrit:Feyd a écrit:En difficulté.Tu n'as rien écrit. Juste balancé à la gueule un torrent de twitos (ta marque de fabrique qui gonfle tout le monde) dont on se contrebalance complètement et après tu demandes à l'autre d'argumenter.
Sur ce, je m'en vais digérer mon "humiliation". Ca m'a coupé l'appétit.
Non, tu emploies l'attaque ad hominem face à une argumentation à chaque fois.
Je l'ai remarqué ces derniers temsp, et comme prévu, tu as encore réagi ainsi.
J'ai argumenté, démontre moi que ce n'est pas le cas.
Et tu réponds en attaquant ad hominem. (Et je m'abstiens de ridiculiser ton attaque médiocre, mais si tu veux je peux)
Et évidemment comme d'habitude, tu n'as rien fait ensuite.
Comme Ghinzani.
Assumez juste vos propos.
Hugues
Feyd a écrit:Hugues a écrit:Feyd, this you ?
J'ai autre chose à foutre dans la vie que de traîner sur les zéro sociaux et écrire des pavés fumeux sur un forum où il ne reste qu'une demi-douzaine de pékins.
Hugues a écrit:Ghinzani qui est le chien rouge.
Tu as 24h, pour répondre.
Il suffit de répondre, c'est facile non ?
Hugues
Feyd a écrit:Pour ma défense je dirais que je cherche toujours à argumenter de façon concise sans noyer l'interlocuteur. C'est d'ailleurs ce que je fais sur le topic Israël/Palestine même si ça fait des mois que je rabache plus ou moins les mêmes choses.
Mais me demander d'argumenter lorsqu'on "répond" par l'intermédiaire de message de réseaux sociaux, c'est assez... cocasse.
Capet a écrit:Feyd a écrit:Hugues a écrit:Feyd, this you ?
J'ai autre chose à foutre dans la vie que de traîner sur les zéro sociaux et écrire des pavés fumeux sur un forum où il ne reste qu'une demi-douzaine de pékins.
Coucou ! Moi si je viens encore de temps en temps c'est en partie pour te lire, donc c'est de ta faute !
Qu'est-ce que t'as à dire pour ta défense ?
Je sens que tu vas être en difficulté pour répondre...
J'attends ! Alors ?
Garion a écrit:Capet a écrit:Feyd a écrit:Hugues a écrit:Feyd, this you ?
J'ai autre chose à foutre dans la vie que de traîner sur les zéro sociaux et écrire des pavés fumeux sur un forum où il ne reste qu'une demi-douzaine de pékins.
Coucou ! Moi si je viens encore de temps en temps c'est en partie pour te lire, donc c'est de ta faute !
Qu'est-ce que t'as à dire pour ta défense ?
Je sens que tu vas être en difficulté pour répondre...
J'attends ! Alors ?
Tu as bien raison, moi je n'ai plus l'énergie de lutter contre Hugues, il présente trop son opinion comme un vérité absolue sans jamais se remettre en question.
Et Bravo à Feyd pour continuer le combat.
Le bien le mal, ce n'est jamais qu'une opinion d'une personne à une époque, il n'y a jamais rien d'absolu.
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