(Bon c'est moins extrême que Bucarest qui en est à sa 3e vague de chaleur en un mois, mais la première proche des 40)
Or chaque degré augmente la consommation des infrastructures critiques (dont les réfrigérateurs des morgue, abattoirs etc) alors que la production est extrêmement limitée.. aurtement dit chaque degré c'est de l'électricité en moins pour les Ukrainiens (dans la vie familiale ou même professionnelle).
Autrement dit, alors qu'officiellement les gens n'avaient que 10 à 12h d'élecrticité par jour (mais comme ce n'est pas automatisés et que les techniciens font ce qu'ils peuvent pour le faire, en pratique il y a beaucoup de jours où ce n'est que 6h... et plus rarement une erreur a lieu dans l'autre sens et c'est 15 ou 16h..), là officiellement ça va baisser à 6h à 8h d'électricité par jour... donc sans doute que parfois il y aura plus de 24h de coupure
Autant dire qu'il n'y a plus d'aliment qui se conserve dans les réfrigérateurs (qui ont du mal à descendre déjà en dessous de 12 ou 10 rien qu'avec les coupures par 30°)
Et que les climatiseurs ? Mais quels climatiseurs ?
Donc oui, les problèmes électrique c'est pas que cet hiver, c'est aussi cet été. Ca promet pour l'hiver.. même si le chauffage en Ukraine est assez souvent des systèmes à eau chaudes collectifs hérités du communisme...
C'est quoi la raison stratégique ?
Hugues
PS:
L'habitant de Kiev est particulièrement touché par ces coupures bien plus que le reste des habitants de l'Ukraine: il y a un plus d'un mois, on découvrait que le système de répartition des MW entre région avait été mal pensé... Kiev a énormémemnt plus d'infrastructure critique (gouvernementales, économiques, santé, sanitaire, transports etc..) auquel 100% d'électricité est garanti. Or dans les quotas qui étaient fait par régoin, on le fait au prorata de la consommation habituelle normale. Mais si une région a beaucoup d'infrastructure qui doivent rester à 100% ça signifie que le prorata va plus toucher le particulier que dans les autres régions... Par exemple que 50% d'électricité dans une région dont 30% de la consommation est pour les infrastructures critiques, ça signifie que les particulier n'ont plus que 20% alors qu'avant ils représentaient 70% (donc un prorata de 50% dans ce cas est une diminution de 71,4%).
Donc en réalité il faudrai tenir compte du fait qu'une région a plus ou moins d'infrastructure critique et tenir compte de la consommation réelle des particuliers?
Cette erreur de raisonnement dans l'attribution des quotéas n'avait pas été remarqué les hivers précédents car le système de produciotn électrique était moins endommagé, et donc la diminution réelle différait peut du prorata de la région.. Ils ont donc essayé de corriger début juin l'algorithme... mais ils l'ont fait à la louche et ça reste injuste pour Kiev.
Toutefois on a vu l'effet tout de suite du changement d'algorithme, car les coupures se sont fait plus courte à Kiev (qui était coupée début juin avec l'ancien algo 15h par jour quand le reste de l'Ukraine était coupée 3h ou 4 par jour, c'était pas logique du tout)... mais en sus de l'effet du changement d'aglorithme, il y avait le redémarrage de réacteurs en maintenance.. donc c'était difficile d'apprécier ce qui venait de l'algo et du redémarrage d'un réacteur nucléaire..
Pour ne pas continuer à faire à la louche puisque ça reste injuste pour Kiev visiblement, durant ce mois de juillet (et pour une ou deux région, début aout) était prévu de faire des mesures dans chaque région sur sa consommation réelle par les particuliers. Pour cela une journée sans coupure était prévue par région (par exemple Kiev c'était mercredi, la région de Kiev jeudi). Mais l'attaque de lundi a mis ce beau plan à la poubelle, il faut réparer avant de faire les mesures..
On pourrait dire que c'est un problème simple à résoudre qui ne demande pas ces mesures etc... le problème c'est que la gestion électrique est morcelée -avant même l'arrivée des méchants occidentaux, c'était sous Kouchma - en plus d'opérateur qu'il n'y a de région (il y en a en fait un par région, parfois deux)... car ça a été privatisée de façon régionale... avec une société publique ( un genre de RTE ) qui coordonne les société privée (des genres d'ENEDIS sauf qu'ils sont privés et des dizaines...) et en ces jours de manque d'énergie leur impose des quotas.. en pratique la société publique est très dépendante de la transparence des consommatoins des sociétés privées, qui ne le sont pas forcément (car ces sociétés privées sont aussi productrices d'usine thermiques et parfois hydroélectrique, le nucléaire n'étant pas privatisé, heureusement), donc la répartition de l'énergie par la société publique est un peu foirée par ce morcellement en société privées.
Même si les travailleurs de ces sociétés privées qu'ont peut critiquer, font tout de même un travail admirable de réparation constante de l'infrastructure énergétique (au risque de leur vie parfois puisqu'apparemment, il est normal de tirer sur des infrastructures de production électrique ) - et aussi de gestion de ces coupures puisqu'elles sont faites à la main par ces techniciens.