Modérateurs: Garion, Silverwitch
Ouais_supère a écrit:Je n'ai pas dû voir plus de 3 films sur ses 70 ans de carrière.
C'est un acteur que j'ai assez remarquablement évité toute ma vie sans le vouloir, j'ai même dû chercher sur Google pour me rappeler sa tête.
Nuvo a écrit:Mon père a écrit : le conducteur de l'Alfa Roméo des Choses de la vie est vraiment mort...
Que dire de ses colères dans Le Sucre (le dernier p'tit sous de Grézillo) et la scène du gigot dans Vincent, François, Paul et les autres.
Il était le présentateur de télévision dans Le prix du danger. Et Milou en mai. Mado, 7 morts sur ordonnance... comment tous les citer.
Un monstre sacré.
Cortese a écrit:Et tous ces intellos qui s’évanouissaient de pâmoison autour de moi. Il n’y avait vraiment pas de quoi.
Shoemaker a écrit:Cortese a écrit:Et tous ces intellos qui s’évanouissaient de pâmoison autour de moi. Il n’y avait vraiment pas de quoi.
J'avais bœufé un soir dans un club Blues parisien, justement. Je monte donc sur scène avec ma guitare. Je demande au guitariste qui dirigeait la scène des bœufs, s'il pouvait mettre un chouia de saturation dans son ampli (oh, juste un peu...). Il m'a regardé avec un mépris dantesque, et il m'a dit un truc du genre : "tu vois cet ampli ? C'est une Rolls !". Qui signifiait : "tu veux (un peu...) de la saturation ? Tu es un chien !". Penaud, j'ai avalé ma salive, et j'ai attaqué The Thrill is gone, avec le son de m... de sa Rolls d'ampli. Le public m'a écouté avec componction et froide politesse. Je suis descendu vite fait de la scène, encore plus penaud... Heureusement, 2 ou 3 jeunes m'ont alpagué pour me dire à quel point ce que j'avais (tenté de) fait leur avait super plu ! Puis, je me suis stationné au fond, avec une bière, pour regarder la suite. Justement, c'était Lucky Peterson qui arrivait, royal et triomphant. La salle l'a accueilli avec un tonnerre d'applaudissements. J'ai écouté deux minutes, puis je me suis cassé, croulant sous le poids de l'ennui et avec le mépris du guitariste-organisateur en travers de la gorge.
Mais à Paris, j'en ai vécu, de ces expériences curieuses : le blues y a été presque définitivement trusté par le genre Chicago, devenu une sorte de catéchisme canonique hors duquel, tout n'est que schisme et blasphème. Bon, heureusement, à chaque fois, il y a toujours quelques résistants qui te redonne confiance...
Ghinzani a écrit:Encore un grand qui nous quitte...
iceman46 a écrit:Ghinzani a écrit:Encore un grand qui nous quitte...
1M84 quand meme en effet.
Nuvo a écrit:Shoemaker a écrit:Cortese a écrit:Et tous ces intellos qui s’évanouissaient de pâmoison autour de moi. Il n’y avait vraiment pas de quoi.
J'avais bœufé un soir dans un club Blues parisien, justement. Je monte donc sur scène avec ma guitare. Je demande au guitariste qui dirigeait la scène des bœufs, s'il pouvait mettre un chouia de saturation dans son ampli (oh, juste un peu...). Il m'a regardé avec un mépris dantesque, et il m'a dit un truc du genre : "tu vois cet ampli ? C'est une Rolls !". Qui signifiait : "tu veux (un peu...) de la saturation ? Tu es un chien !". Penaud, j'ai avalé ma salive, et j'ai attaqué The Thrill is gone, avec le son de m... de sa Rolls d'ampli. Le public m'a écouté avec componction et froide politesse. Je suis descendu vite fait de la scène, encore plus penaud... Heureusement, 2 ou 3 jeunes m'ont alpagué pour me dire à quel point ce que j'avais (tenté de) fait leur avait super plu ! Puis, je me suis stationné au fond, avec une bière, pour regarder la suite. Justement, c'était Lucky Peterson qui arrivait, royal et triomphant. La salle l'a accueilli avec un tonnerre d'applaudissements. J'ai écouté deux minutes, puis je me suis cassé, croulant sous le poids de l'ennui et avec le mépris du guitariste-organisateur en travers de la gorge.
Mais à Paris, j'en ai vécu, de ces expériences curieuses : le blues y a été presque définitivement trusté par le genre Chicago, devenu une sorte de catéchisme canonique hors duquel, tout n'est que schisme et blasphème. Bon, heureusement, à chaque fois, il y a toujours quelques résistants qui te redonne confiance...
Mais combien de vies avez-vous eu ?
Il faut écrire vos mémoires bordel !
Hugues a écrit:Bon j'avoue que ce gars si on me montre sa photo, je dis pas "Seinfeld" mais "le commandeur en chef des Visitors(/eurs) de V!!"
Hugues
Ghinzani a écrit:Guy Bedos
Shoemaker a écrit:Son épouse Sophie Daumier avait un fils (décédé) que Bedos avait "reconnu" en lui donnant son nom, Philippe.
Bon, ils se sont disputés ensuite, et se sont séparés, etc.
Et Philippe Bedos, c'était un très très bon copain à moi. Il était dans mon lycée (Michelet), et on faisait de la musique ensemble.
Vu son niveau social, il avait acquis une Gibson et un Marshall ! Ce qui était proprement inimaginable pour un citoyen moyen.
Et donc, il m'avait invité chez lui, dans la maison de Bedos donc, au Trocadero, pour me montrer le trésor !!!.
Un appartement d'un super grand luxe. Je me sentais tout petit... Puis, en plus, quand il a ouvert la valise de la Gibson rouge, une SG haut de gamme, toute flamboyante devant mes yeux, là carrément je me suis senti microscopique !
La première fois de ma vie que je tenais une Gibson entre les mains... Il était vraiment sympa, Philippe, un type en miel !
(ah oui, cela dit, Bedos n'était pas à la maison ce jour-là... Raté ! )
Hugues a écrit:
Des pensées pour Michel Drucker... maintenant qui sera invité sur son canapé rouge tous les dimanches...
Hugues
Trois personnalités sont citées dans cet article: Bedos, Cabu et Dabadie.
Le premier a passé toute sa vie à nous infliger en public sa cure antiraciste pour purger celui de ses parents, à combattre un fascisme inexistant, à défendre le socialisme tout en appelant à voter pour ses fossoyeurs et à nous vendre l'immigration à fond la caisse. Son antiracisme était tellement dégoulinant de bons sentiments, écœurant de cécité partielle qu'avec le temps je me suis pris à préférer ses parents supposément vichysto-fascistes (encore que, vu l'inculture de son camp sur le sujet j'aurais préféré les rencontrer en vrai).
Ses quelques bons sketchs de début de carrière étaient l'oeuvre de Dabadie, sans lui il ne vaut pas un clou. Dans son dernier tiers de carrière il était à la limite du grotesque tellement il était nul. Il ne laissera aucun souvenir au cinéma, ses quelques passages sur grand écran n'ayant été possibles que grâce à sa carrière de comique.
Que dire de plus ? toute cette de fange de lobbys minoritaires soutenus par sa pomme seraient les mêmes qui le pendraient en public aujourd'hui pour son sketch sur le foot. Il nous a également constamment beurré la raie avec son Algérie natale dans laquelle il n'a quasiment jamais mis un pied tout en prenant soin de terminer sa vie en Corse, terre de France la plus algérophile comme chacun sait, où il prit soin de soutenir Colonna, nationaliste corse pourtant peu compatible avec ses idées politiques. Mais il eut été dommage que sa villa part en fumée....
Bref, c'était un artiste de gauche. Je me suis toujours demandé comment Desproges avait pu être pote avec un con pareil, peut être ce besoin chez les gens très intelligents d'avoir au moins un type qui ne vole pas haut dans son cercle pour le plaisir de dominer facilement.
Rien à garder si ce n'est son fils qui brise la tradition des "fils de" toujours moins bons que le daron. Lui a du talent et n'a pas besoin qu'on lui écrive ses livres ou ses sketchs.
Cabu, je la côtoyais depuis mon adolescence en dernière page du Canard Enchainé où il usait son crayon à faire le procès d'une France (curé, armée, police, valeurs traditionnelles) qui n'existait plus et à laquelle il ne comprenait rien. Tout en faisant une apologie totalement délirante d'une "nouvelle France" immigrée et gauchiste tellement plus sympa, ouverte et tolérante.
Il a terminé sa vie hachée à l'AK47 par cette diversité tant aimée, avec un policier s'étant sacrifié pour lui. C'était un vrai con au talent très surestimé mais passé à la postérité en raison des circonstances de sa mort et de celle de ses collègues
Quant à Dabadie, le moins connu des 3, c'était le plus élégant et le plus talentueux. Je le pleurerais volontiers contrairement aux deux autres.
Hugues a écrit:https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-artiste-plasticien-christo-est-mort-a-84-ans-20200531
Du coup, ce qui aurait du avoir lieu en avril durant le confinement...
https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/l-artiste-plasticien-christo-va-emballer-l-arc-de-triomphe-en-2020_3398943.html
https://www.la-croix.com/Culture/Expositions/Christo-emballera-lArc-Triomphe-Paris-2019-04-09-1201014397
Est-ce que ça se fera quand même (pour réaliser son voeu par exemple) ?
Hugues
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
sheon a écrit:Yippee-ki-yay.
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