Mais le film en question est vraiment excellent

Modérateurs: Garion, Silverwitch
sccc a écrit:Tu classes Jeremiah Johnson dans les western?
Quid de Man in the Wilderness (Le convoi sauvage)?
Hugues a écrit:Objection votre honneur.
On retire The Homesman et on met
The Three Burials of Melquiades Estrada
Parce que (et c'est pas moi qui le dit) le deuxième est meilleur que le premier...
Quoi c'est pas un western parce que ça se passe au 21e siècle plutôt qu'au 19e ?
Peu importe, puisque Heaven's Gate se passe bien au 19e siècle et n'est pas un western hein!
Hugues
Hugues a écrit:Alors bon, on accepte Heaven's Gate, mais on accepte aussi Three Burials.. Hého !
Hugues![]()
Silverwitch a écrit:L'essentiel en 50 films:
Stagecoach, John Ford (1939)
Dodge City, Michael Curtiz (1939)
They Died with Their Boots On, Raoul Walsh (1941)
The Ox-Bow Incident, William Wellman (1943)
My Darling Clementine, John Ford (1946)
Canyon Passage, Jacques Tourneur (1946)
Red River, Howard Hawks (1948)
Fort Apache, John Ford (1948)
La Ville abandonnée, William Wellman (1948)
She Wore a Yellow Ribbon, John Ford (1949)
La Flèche brisée, Delmer Daves (1950)
Wagon Master, John Ford (1950)
Convoi de femmes, William Wellman (1951)
Les Affameurs, Anthony Mann (1952)
The Big Sky, Howard Hawks (1952)
Rancho Notorious, Fritz Lang (1952)
The Naked Spur, Anthony Mann (1953)
Shane, George Stevens (1953)
Fort Bravo, John Sturges (1953)
Bronco Apache, Robert Aldrich (1954)
Johnny Guitar, Nicholas Ray (1954)
The Far Country, Anthony Mann (1954)
The Indian Fighter, André de Toth (1955)
The Searchers, John Ford (1956)
The Last Wagon, Delmer Daves (1956)
The Last Hunt, Richard Brooks (1956)
3 h 10 pour Yuma, Delmer Daves (1957)
Forty Guns, Samuel Fuller (1957)
L'Homme de l'Ouest, Anthony Mann (1958)
Rio Bravo, Howard Hawks (1959)
Sergeant Rutledge, John Ford (1960)
The Man Who Shot Liberty Valance, John Ford (1962)
Ride the High Country, Sam Peckinpah (1962)
Les Cheyennes, John Ford (1964)
Les Professionnels, Richard Brooks (1966)
Hombre, Martin Ritt (1967)
The Shooting, Monte Hellman (1967)
The Stalking Moon, Robert Mulligan (1968)
Il était une fois dans l'Ouest, Sergio Leone (1968)
The Wild Bunch, Sam Peckinpah (1969)
Willie Boy, Abraham Polonsky (1969)
Little Big Man, Arthur Penn (1970)
McCabe & Mrs. Miller, Robert Altman (1971)
The Life and Times of Judge Roy Bean, John Huston (1972)
Jeremiah Johnson, Sidney Pollack (1972)
Pat Garrett et Billy le Kid, Sam Peckinpah (1973)
Heaven's Gate, Michael Cimino (1980)
Le Dernier des Mohicans, Michael Mann (1992)
Unforgiven, Clint Eastwood (1992)
The Homesman, Tommy Lee Jones (2014)
J'ai arbitrairement exclu quelques films importants dans l'histoire du western, par exemple: "High Noon", "Vera Cruz", "Le Bon, la Brute et le Truand" ou encore "Les Sept Mercenaires", chers au coeur de notre ami Shoemaker et certainement de bien d'autres. L'exercice n'est pas évident, il impose de respecter la diversité du cinéma, des styles, des époques, des récits. Et plutôt que de proposer systématiquement les autoroutes les plus balisées, le trajet idéal du spectateur empruntera parfois un chemin de traverse, redécouvrant un film méconnu de Delmer Daves ou de Jacques Tourneur.
Les films sont classés chronologiquement et isolés dans les grandes périodes. L'âge d'or du western occupe une courte période, disons 16 ans, entre 1946 ("My Darling Clementine") et 1962 ("L'Homme qui tua Liberty Valance"). Sans faire de raccourci, on pourrait écrire l'histoire du western uniquement avec les films de John Ford bien représenté avec 9 films, Anthony Mann (4), Howard Hawks (3), Delmer Daves (3), William Wellman (3) et Sam Peckinpah (3). Les grands acteurs du western sont tous présents: John Wayne, James Stewart, Gary Cooper, Henry Fonda, Burt Lancaster, Kirk Douglas, Gregory Peck... Tout y est, ou presque !
Silverwitch a écrit:J'ai arbitrairement exclu quelques films importants dans l'histoire du western, par exemple: "High Noon", "Vera Cruz", "Le Bon, la Brute et le Truand" ou encore "Les Sept Mercenaires", chers au coeur de notre ami Shoemaker et certainement de bien d'autres. L'exercice n'est pas évident, il impose de respecter la diversité du cinéma, des styles, des époques, des récits. Et plutôt que de proposer systématiquement les autoroutes les plus balisées, le trajet idéal du spectateur empruntera parfois un chemin de traverse, redécouvrant un film méconnu de Delmer Daves ou de Jacques Tourneur.
Shoemaker a écrit:Règlement de compte à OK Coral
parce que c'est un excellent Western bien classique, et parce qu'il faut au moins voir UN western avec Kirk Douglas. C'est incontournable.
Ouais_supère a écrit:Silverwitch a écrit:L'essentiel en 50 films:
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Les films sont classés chronologiquement et isolés dans les grandes périodes. L'âge d'or du western occupe une courte période, disons 16 ans, entre 1946 ("My Darling Clementine") et 1962 ("L'Homme qui tua Liberty Valance"). Sans faire de raccourci, on pourrait écrire l'histoire du western uniquement avec les films de John Ford bien représenté avec 9 films, Anthony Mann (4), Howard Hawks (3), Delmer Daves (3), William Wellman (3) et Sam Peckinpah (3). Les grands acteurs du western sont tous présents: John Wayne, James Stewart, Gary Cooper, Henry Fonda, Burt Lancaster, Kirk Douglas, Gregory Peck... Tout y est, ou presque !
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Bon, ça file le vertige un peu, du coup.
Je vais donc pas me les faire d'affilée.
Dervi a écrit:Ouais_supère, pour te libérer de cette "charge mentale"... Si t'as le temps de n'en regarder qu'un, selon moi ce serait : The man who shot Liberty Valance. Parce que ce film réussit à réaliser la synthèse de pleins de sujets inhérents au western, parce que je l'ai mieux expliqué ici déjà en 2016 quand je l'ai découvert (mais c'était sous forme interrogative)...
Silverwitch a écrit: Je ne sais pas trop pourquoi. Autant j'aurais du mal à enchaîner un film noir après un autre, autant un western sans la moindre difficulté, peut-être simplement parce que le western crée un monde à l'échelle du monde.
Il faudrait voir ce que Sheon en pense, lui qui en a vu un paquet !
Cortese a écrit:Ma liste devient donc assez courte : tous les films de John Ford, y compris "Sur la piste des Mohawks", "Rio Grande" (que j'ai vu à 12 ans et qui m'avait renversé, c'est un film sur l'adolescence pour moi), "Three Godfathers" etc...
Cortese a écrit: Enfin, quoi, quand les autres realisateurs ont des sommets, Ford c'est la Cordillère des Andes. A chaque fois il arrive à surprendre, captiver, enchanter, et tout semble si simple, si facile, on se demande pourquoi les autres sont si lourds, ennuyeux, prétentieux, racoleurs, ils font exprès c'est pas possible ?
Silverwitch a écrit:
J'insiste sur la séquence finale, car elle résume merveilleusement une certaine vision du monde et du couple. Un couple ne peut tourner éternellement autour de lui-même, et cela vaut aussi pour le spectateur. Comprendre et éprouver le cinéma de John Ford, c'est découvrir que notre intimité est renforcée par la découverte de l'extériorité. Je vivais pour moi et je découvre qu'un autre monde vit en moi, un autre être, une action qui délivre de l'enfermement. Un fils, un mari, un ami, un monde devant mes yeux. Le monde ouvert et réconcilié vit en nous et en dehors de nous.
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Cortese a écrit:Même les histoires d'amour sont bien mieux chez Ford que chez les autres ! Dans cette poussiéreuse scène finale qui se termine sur le triomphe littéralement militaire du féminin sur le masculin (puisque c'est l'hymne national sudiste qui est joué, à la surprise et la consternation résignée du colonel, au défilé du régiment nordiste, alors que l'action se situe juste après la fin de la guerre de Sécession, prétexte à la séparation du couple) Maureen O'Hara est belle bien sûr, mais un peu décoiffée, un peu pas maquillée, et cette façon qu'elle a de tenir, un tout petit peu voutée et lasse, la main de son homme sur la civière, l'amour y est bien plus puissamment montré dans ces quelques plans que dans la multitude d'étreintes prétendument torrides qui abreuvent nos salons.
Silverwitch a écrit:J'ai apprécié d'autant plus le western quand j'ai vu beaucoup, une fois par semaine (au cinéma à l'époque avant la vidéo numérique). Je ne sais pas trop pourquoi. Autant j'aurais du mal à enchaîner un film noir après un autre, autant un western sans la moindre difficulté, peut-être simplement parce que le western crée un monde à l'échelle du monde.
Il faudrait voir ce que Sheon en pense, lui qui en a vu un paquet !
sheon a écrit: L'attirance qu'exerce le genre sur moi a été un temps un mystère, mais j'ai fini par me dire que cela venait sans doute de plusieurs choses, en particulier les grands espaces et le sentiment de liberté qu'ils provoquent, le combat de l'Homme contre un environnement hostile, le fondement d'une société à partir de presque rien - et les injustices que cela provoque, les personnes écrasées par des enjeux qui les dépassent, et même plus globalement le fait que, dans un laps de temps historique aussi court et dans une région du monde aussi restreinte, il semble possible de pouvoir raconter absolument tout.
Bon, et puis, y a mon côté grand enfant qui aimait bien faire pan-pan avec un pistolet en plastique
sheon a écrit::good
Je n'ai pas trop été convaincu par Winchester 73 quand je l'ai découvert sur Arte il y a quelques années, mais ça vient peut-être du fait que j'ai toujours eu du mal avec le jeu de James Stewart.
Silverwitch a écrit:
Impardonnable oubli: "Le Reptile" de Mankiewicz !
Rainier a écrit:Silverwitch a écrit:
Impardonnable oubli: "Le Reptile" de Mankiewicz !
C'est le film où Kirk Douglas cache son butin dans une fosse remplie de serpents venimeux ?
Cortese a écrit:A propos du film de Raoul Walsh "They died with their boots on" (La charge fantastique), je me souviens que j'avais bien aimé quand je l'avais vu, il y a une quinzaine d'années, et que j'en avais parlé ici, mais qu'il n'etait pas "silverwitch approved" à l'époque si je ne me trompe ? Ou alors je me suis trompé en ecrivant le titre "La cherge heroique" au lieu de "fantastique" (un titre un peu stupide à vrai dire) ?
Dervi a écrit:Je crois qu'il faut parfois sortir du cadre et proposer un Top 52
Silverwitch a écrit:Cortese a écrit:A propos du film de Raoul Walsh "They died with their boots on" (La charge fantastique), je me souviens que j'avais bien aimé quand je l'avais vu, il y a une quinzaine d'années, et que j'en avais parlé ici, mais qu'il n'etait pas "silverwitch approved" à l'époque si je ne me trompe ? Ou alors je me suis trompé en ecrivant le titre "La cherge heroique" au lieu de "fantastique" (un titre un peu stupide à vrai dire) ?
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Non, non, j'aime bien "La Charge fantastique" ! Ce n'est pas un de mes films de chevet, mais tu sais dans le genre, à part Ford... Pour éviter tout malentendu, je précise, au cas où: tous les films cités ne sont pas nécessairement à mes yeux des bons films, encore moins des grands films. J'ai essayé de faire une liste qui respecte la diversité du genre en mariant des grands films méconnus et en écartant certains films un peu surévalués ("High Noon") ou dont l'apport esthétique et narratif me paraît trop limité ("Les Sept Mercenaires" ou " OK Corral" de John Sturges). Il y a même des films que je n'aime pas du tout dans cette liste. Je ne les cite pas, ils se reconnaîtront.
Hugues a écrit:(...)
Ca n'est pas encore public, le film est rediffusé les midi du 28 février et 4 mars.
Je peux affirmer qu'il n'a jamais été diffusé à la télévision gratuite ces 25 dernières années, en revanche, je ne sais pas à quand remonte la dernière diffusion.
Hugues
Silverwitch a écrit:Rainier a écrit:Silverwitch a écrit:
Impardonnable oubli: "Le Reptile" de Mankiewicz !
C'est le film où Kirk Douglas cache son butin dans une fosse remplie de serpents venimeux ?
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