
Modérateurs: Garion, Silverwitch
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Assez peu de suspense pour le top 3, du coup, The Predator me paraît plutôt indéboulonnable.
Hugues a écrit:Moi je temporise un peu car il me reste un film à voir, qui je pense pourrait s'insérer ..
Hugues
Maverick a écrit:1- Interstellar
Silverwitch a écrit:Tandis que Hugues planche sur la suite de son classement et les autres, (uhm), sur leur classement tout court, et alors que le mois de décembre n'est pas encore fini, je me demandais si on ne devrait pas aussi faire un nouveau sujet pour classer les "meilleurs" films de la décennie. Après tout c'est à la mode. Donc, si vous êtes partants pour créer un sujet sur les films de la décennie 2010 (films sortis en France (ou ailleurs ou pas du tout) entre le 6 janvier 2010 et le 25 décembre 2019), n'hésitez pas, j'y participerai.
S'il faut donner l'exemple, j'essayerai de publier mon classement 2019, il me reste un petit film à voir pour avoir la certitude de ne pas passer à côté d'un bon film.
Ouais_supère a écrit:Hugues a écrit:Moi je temporise un peu car il me reste un film à voir, qui je pense pourrait s'insérer ..
Hugues
Le Kore-Eda ?
sheon a écrit:Maverick a écrit:1- Interstellar
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Je ne le mettrais pas en premier, mais dans un top 10, assurément.
Ouais_supère a écrit:En guise de premier pas, je vais lister tous les films que j'ai vus cette année, y en a pas 100, j'éditerai au fur et à mesure si la mémoire me revient :
Midsommar
The Endless
The Man Who Killed Don Quixotte
First Man
The Dead Don't Die
Tous les Transformers, Bumblebee inclus
Velvet Buzzsaw
IO
Cuando Los Angeles Duermen
Les Fils de l'Homme
Halloween (celui de 2018)
Amadéus
Crawl
Les Animaux Fantastiques : les Crimes de Grindelwald
Once Upon A Time In Hollywood
Marriage Story
At Eternity's Gate
Man on the Moon
A Hidden Life
horatio a écrit:Midsommar, je crois que c'est le film le plus ridicule que j'ai pu voir en 2019.(et pourtant j'en ai vu des merdes cette année)
Feyd a écrit:horatio a écrit:Midsommar, je crois que c'est le film le plus ridicule que j'ai pu voir en 2019.(et pourtant j'en ai vu des merdes cette année)
Signe des temps...
Feyd a écrit:Documentaire Maradona fait par l'abruti qui a fait cette bouse sur Senna il me semble. Ca valait le coup ?
sheon a écrit:Feyd a écrit:horatio a écrit:Midsommar, je crois que c'est le film le plus ridicule que j'ai pu voir en 2019.(et pourtant j'en ai vu des merdes cette année)
Signe des temps...
Idée reçue.
(je crois avoir entendu des potes dire que c'était le meilleur film de 2019, comme quoi...)
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Stéphane a écrit:Ah oui, Fyre festival.
Dans le genre, et aussi sur Netflix, il y avait le doc sur les flat earthers.
Stéphane a écrit:6 underground
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Stéphane a écrit:Je l'avais dit.
Stéphane a écrit:6 underground
Ouais_supère a écrit:En guise de premier pas, je vais lister tous les films que j'ai vus cette année, y en a pas 100, j'éditerai au fur et à mesure si la mémoire me revient :
Midsommar
The Endless
The Man Who Killed Don Quixotte
First Man
The Dead Don't Die
Tous les Transformers, Bumblebee inclus
Velvet Buzzsaw
IO
Cuando Los Angeles Duermen
Les Fils de l'Homme
Halloween (celui de 2018)
Amadéus
Crawl
Les Animaux Fantastiques : les Crimes de Grindelwald
Once Upon A Time In Hollywood
Marriage Story
At Eternity's Gate
Man on the Moon
A Hidden Life
Simetierre (remake)
Ad Astra
Joker
Une Affaire de Famille
Sweeney Todd
Third Murder
On The Milky Road
Qu'elle est l'essence de la fidélité et qu'est-ce que se trahir?Je regarde du haut de tous les sommets pour m’enquérir de patries et de terres natales.
Mais je n’en ai trouvé nulle part : je suis errant dans toutes les villes, et, à toutes les portes, je suis sur mon départ.
Les hommes actuels vers qui tout à l’heure mon cœur était poussé me sont maintenant étrangers et excitent mon rire ; et je suis chassé des patries et des terres natales.
Je n’aime donc plus que le pays de mes enfants, la terre inconnue parmi les mers lointaines : c’est elle que ma voile doit chercher sans cesse.
Je veux me racheter auprès de mes enfants d’avoir été le fils de mes pères : je veux racheter de tout l’avenir — ce présent ! —
--- Ainsi parlait Zarathoustra
Martin Eden est Zarathoustra. A la vue défaillante, il n'a su voir sa patrie, à portée de main. Et comme Zarathoustra, il la cherche ailleurs, là où elle est hors d'atteinte.
Sa patrie, c'était la solidarité avec les plus miséreux, ceux qui partageait son destin. Quand elle est à portée de main, il erre certes géographiquement mais est rentré chez lui, lui qui l'ignore.
"Ne te moque pas du socialisme. C’est la seule chose qui te sauvera de la désillusion qui t'attend.", lui dira d'ailleurs Brissenden
Si Martin est individualiste c'est arce qu’il construit son idéologie par ressentiment de ce qu'il traverse en son existence, et que celle-ci peut changer au fil des mois, des saisons, des années, des événements.
En poursuivant des ambitions à la portée de son être, autodidacte extraordinaire, presque surhumain, ambitions qui lui étaient étrangères, des terres inconnues, modelé par un Pygmallion qui ne dit son nom, si son errance géographique s'arrête (même si dans le livre elle reprend sur la fin, et qu'il semble que ce soit suggéré aussi dans le film), lui est en revanche chassé des terres natales.
Il se déracine, au sens figuré et au sens propre. Il se trahit, et en décrépit. Alors même qu'il reste paradoxalement dans sa rage fidèles au plus pauvre.
D'où la nostalghia. Remarquablement mise en scène dans les dernières minutes du film.
Tout en conservant son radicalisme, il est non seulement devenu malgré lui un des êtres qu'il réprouvait, mais sa supériorité intellectuelle sur tout ce monde qu'il cotoie lui révèle son côté factice.
Et qu'il s'est perdu dans la transformation saisissante de son être, en poursuivant des ambitions qui n'étaient pas les siennes propres.
L'individualiste, le sur-homme nietschéen est donc voué à la désillusion et la mort.
Si, Pietro Marcello ne peut qu'effleurer la richesse des questions soulevées par London dans l'oeuvre originale, et la démonstration implacable que fait l'auteur américain, de la survenue inéluctable de la désillusion, par les ressorts logiques même de l'individualisme, retournant l'idéologie contre elle-même, il réussit à les suggérer par l'ellipse. Film magnifique, qui rappelle tant le naturalisme d'Olmi (le choix du 16mm ne faisant qu'ajouter au trouble), que dans d'autres séquences certaines mises en scène opératiques de Bellocchio. Il donne corps de façon saisissante et étonnante à ce personnage presque mythique d'autodidacte. Ce n'est plus un mythe, un personnage de roman extra-ordinaire au sens propre, mais bien une force de la nature à la fois physique, intellectuelle et oratoire qui semble, comme un personnage historique avoir existé.
Et lui donne vie avec intelligence dans un hors-du-temps singulier, mais aussi un Naples universel, qui pourrait presque être n'importe quel port, un hors du lieu en somme.
Le film n'est pas exempt de quelques faiblesses, Jessica Cressy entre autre qui noie un peu toutes les scènes où elle apparait, mais nous sommes peut-être locuteurs français les seuls à la percevoir ainsi, étant les seuls à la juger - sévèrement - dans la langue où elle est censément plus à l'aise
Ouais_supère a écrit:
Ma liste a doublé depuis le post initial.
J'ai pas fait la course, j'ai juste essayé de me recentrer, bien aidé par l'isolement en montagne pour les fêtes.
Peu de films de 2019, mais quelques uns tout de même, du coup je me tâte à faire un "top 3 ou 4" avec ça, je sais pas si c'est très pertinent, et un top 3 ou 4 aussi des films découverts en 2019...
Allez allez.
sheon a écrit:Pas sûr que j'arrive à faire un top qui se tienne, je vais beaucoup moins au cinéma depuis un an et j'ai arrêté de lister tous les films que je vois (du coup, il va falloir que je compte sur ma mémoire défaillante). Bref, y aura sans doute essentiellement des films vus en festival.
Silverwitch a écrit:Ouais_supère a écrit:
Ma liste a doublé depuis le post initial.
J'ai pas fait la course, j'ai juste essayé de me recentrer, bien aidé par l'isolement en montagne pour les fêtes.
Peu de films de 2019, mais quelques uns tout de même, du coup je me tâte à faire un "top 3 ou 4" avec ça, je sais pas si c'est très pertinent, et un top 3 ou 4 aussi des films découverts en 2019...
Allez allez.
Allez, allez ! En plus y a quelques très mauvais films dans ta liste, je peux les citer, trois des films les plus indigents, à de des degrés divers, de l'insignifiance à la malfaisance que j'ai eu le malheur de voir cette année: "Joker", "The Dead Don't Die", "Once Upon A Time In Hollywood".
Si jamais ils sont dans ta liste des meilleurs films, j'arrête de te parler pendant au moins... jusqu'à ma prochaine visite.
horatio a écrit:Silverwitch a écrit:Allez, allez ! En plus y a quelques très mauvais films dans ta liste, je peux les citer, trois des films les plus indigents, à de des degrés divers, de l'insignifiance à la malfaisance que j'ai eu le malheur de voir cette année: "Joker", "The Dead Don't Die", "Once Upon A Time In Hollywood".
Si jamais ils sont dans ta liste des meilleurs films, j'arrête de te parler pendant au moins... jusqu'à ma prochaine visite.
Autant je suis d'accord pour "the dead don't die" et "once upon a time in Hollywood", mais que reproches tu au film "Joker" ?
Silverwitch a écrit:horatio a écrit:Silverwitch a écrit:Allez, allez ! En plus y a quelques très mauvais films dans ta liste, je peux les citer, trois des films les plus indigents, à de des degrés divers, de l'insignifiance à la malfaisance que j'ai eu le malheur de voir cette année: "Joker", "The Dead Don't Die", "Once Upon A Time In Hollywood".
Si jamais ils sont dans ta liste des meilleurs films, j'arrête de te parler pendant au moins... jusqu'à ma prochaine visite.
Autant je suis d'accord pour "the dead don't die" et "once upon a time in Hollywood", mais que reproches tu au film "Joker" ?
Son insignifiance. J'ai beau me creuser la tête, je ne vois pas le commencement d'un idée qui retienne l'attention: tout est plat, souligné quand il faut où il faut. Il doit y avoir un truc qui me passe au-dessus de la tête.
Silverwitch a écrit:horatio a écrit:Silverwitch a écrit:Allez, allez ! En plus y a quelques très mauvais films dans ta liste, je peux les citer, trois des films les plus indigents, à de des degrés divers, de l'insignifiance à la malfaisance que j'ai eu le malheur de voir cette année: "Joker", "The Dead Don't Die", "Once Upon A Time In Hollywood".
Si jamais ils sont dans ta liste des meilleurs films, j'arrête de te parler pendant au moins... jusqu'à ma prochaine visite.
Autant je suis d'accord pour "the dead don't die" et "once upon a time in Hollywood", mais que reproches tu au film "Joker" ?
Son insignifiance. J'ai beau me creuser la tête, je ne vois pas le commencement d'un idée qui retienne l'attention: tout est plat, souligné quand il faut où il faut. Il doit y avoir un truc qui me passe au-dessus de la tête.
Hugues a écrit:Il n'y a pas de propos en question, c'est un trompe l'oeil...
Rien n'est nommé... Ni le capitalisme, ni quoi que ce soit...
Au lieu de ça il est dit "la société"... qui n'accuse personne et tout le monde..
C'est un trompe l'oeil, c'est une arnaque.. Exactement comme Fight Club à son époque.
Hugues
Hugues a écrit:Il n'y a pas de propos en question, c'est un trompe l'oeil...
Rien n'est nommé... Ni le capitalisme, ni quoi que ce soit...
Au lieu de ça il est dit "la société"... qui n'accuse personne et tout le monde..
C'est un trompe l'oeil, c'est une arnaque.. Exactement comme Fight Club à son époque.
Hugues
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