Stéphane a écrit:Je sais pas, fais comme moi, tu t'en fous.
ILs font caca comme tout le monde, au final.

Modérateurs: Garion, Silverwitch
Stéphane a écrit:Je sais pas, fais comme moi, tu t'en fous.
ILs font caca comme tout le monde, au final.
Ouais_supère a écrit:Clairement, peut-être pas.![]()
Je me suis déjà retrouvé dans des soirées entre gens du théâtre amateurs, notamment une en particulier, de soirée, bien bien arrosée, qui a hum... très bien tourné, pleine dededede... d'amour où tout le monde se trouvait formidable, et doux, et bon.![]()
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Y avait cette belle petite (en taille) nana que je connaissais à peine, qui pour zéro raison hormis le fait que ça semblait être l'usage tout autour et qu'elle me trouvait un air de Jean-Marc Barr, son idole d'enfance, s'est pendue à mon cou... et que j'ai repoussé, peu habitué à ce genre de débordement.
Résolu à ne pas mourir con, je l'ai interceptée peu après dans la cuisine pour lui rendre poliment sa délicate attention en m'excusznt de ma rebuffade.
Elle sentait tellement bon, la garce...
On a fêté nos 7 ans de mutuelle tolérance quotidienne le mois dernier.
rozz a écrit:ouais, mais ne soyons pas trop "Tartuffe" non plus (au sens de la piece).
Si on avait la possibilité de participer, aux frais de la princesse, à une soirée orgiaque Hollywoodienne, rien que pour essayer, on dirait non?
Perso, je suis pas sûr.....
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Tant qu'y a de la bière !
Ouais_supère a écrit:Tant qu'y a de la bière !
Ouais_supère a écrit:Tant qu'y a de la bière !
rozz a écrit:et du sirop ecossais, delicatement tourbé (mais pas trop) et avec un peu d´age
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Clairement, peut-être pas.![]()
Je me suis déjà retrouvé dans des soirées entre gens du théâtre amateurs, notamment une en particulier, de soirée, bien bien arrosée, qui a hum... très bien tourné, pleine dededede... d'amour où tout le monde se trouvait formidable, et doux, et bon.![]()
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Y avait cette belle petite (en taille) nana que je connaissais à peine, qui pour zéro raison hormis le fait que ça semblait être l'usage tout autour et qu'elle me trouvait un air de Jean-Marc Barr, son idole d'enfance, s'est pendue à mon cou... et que j'ai repoussé, peu habitué à ce genre de débordement.
Résolu à ne pas mourir con, je l'ai interceptée peu après dans la cuisine pour lui rendre poliment sa délicate attention en m'excusznt de ma rebuffade.
Elle sentait tellement bon, la garce...
On a fêté nos 7 ans de mutuelle tolérance quotidienne le mois dernier.
DCP a écrit:Jolie histoire.
Shoemaker a écrit:La grande mode des Jeux de rôles, durant toute la nuit, jusqu'à l'aube blafarde, parfois en forêt, ou dans des ruines quelconques, avec un donjon de préférence, cette mode est passée trop tôt à la trappe, tuée par les jeux video. Elle n'a même pas eu le temps d'aller au bout de sa logique, avec des scénario genre "Emanuelle l'Elfe", "La Maîtresse des Capotes", ou "Bilbo la Hot bite"... des trucs comme ça ! Ca aurait eu de la gueule ! Allez les jeunes, au travail ! jetez vos sinistre con-seuls à la poubelle, et revenez aux valeurs sûres, humaines, pour renouer le lien social, tout ça...
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Dans une réponse à l’enquête de Mediapart autour du témoignage d’Adèle Haenel, le réalisateur Christophe Ruggia, tout en contestant les accusations de l’actrice, dit avoir « commis l’erreur de jouer les pygmalions avec les malentendus et les entraves qu’une telle posture suscite ». Évoquant « une emprise du metteur en scène à l’égard de l’actrice », il ajoute : « À l’époque, je n’avais pas vu que mon adulation et les espoirs que je plaçais en elle avaient pu lui apparaître, compte tenu de son jeune âge, comme pénibles à certains moments. Si c’est le cas et si elle le peut, je lui demande de me pardonner. »
« J'ai bien conscience du peu de poids que mes propos vont avoir. […] L'étroitesse de la relation que j'entretenais avec cette adolescente suffit à m'accabler. Mon exclusion sociale est en cours et je ne peux rien faire pour y échapper. »
Ouais_supère a écrit:Symptomatique de cette mouvance, Adèle Haenel, qui selon Mediapart fournit des preuves tangibles, choisit d'ignorer le système judiciaire pour s'épancher dans les médias.
Assurément, si lorsque le dossier est solidement appuyé, on ne fournit pas à la justice les moyens de la rendre, on n'avancera pas, puisque l'inaction chronique supposée de celle-ci est due au... manque de preuve.
C'est lamentable.
Mlle Haenel est désormais éternelle "victime irréparée", c'est bien triste de s'en réjouir.
Dervi a écrit:Pourquoi ce constat ?
Car la justice ne peut rendre un jugement qu'à partir de faits.
Quand une personne est morte, c'est un fait et il est possible d'en déterminer la cause par des faits.
Quand une personne révèle des années plus tard des attouchements sexuels ou un viol, que reste-t-il au juge pour établir les faits ? L'enquête pourra au mieux étudier le passé de la victime supposée et du coupable présumé et rechercher éventuellement des témoignages concordants. Mais le risque de condamner un innocent est grand.
Comment améliorer la situation ? Déjà, éduquer, informer la population de ce qu'est un viol, de ce qu'est un attouchement sexuel et rappeler l'importance de porter plainte dès que possible après le délit ou le crime.
Et si demain la justice sanctionne à vau l'eau sur la base de témoignages uniquement, tu augmenteras probablement le nombre de coupable en prison, mais assurément dans le même temps, tu pourras être certain que de nombreux innocents hanteront nos prisons. Car il y a déjà de faux témoignages aujourd'hui et car ils iront en augmentant puisque les témoignages de toute nature seront pris davantage au sérieux.
La justice doit travailler à la recherche de la vérité en sachant que les humains trichent. Dès lors, seuls les faits peuvent conditionner une justice qui a la priorité d'empêcher l'emprisonnement d'innocents. Et c'est pas une mince affaire...
Shoemaker a écrit:Et je rappellerai qu'il vaut (malheureusement) toujours mieux un coupable en liberté qu'un innocent en prison.
Nuvo a écrit:Shoemaker a écrit:Et je rappellerai qu'il vaut (malheureusement) toujours mieux un coupable en liberté qu'un innocent en prison.
C'est de toi ça ou c'est une citation ?.
Nuvo a écrit:Shoemaker a écrit:Et je rappellerai qu'il vaut (malheureusement) toujours mieux un coupable en liberté qu'un innocent en prison.
C'est de toi ça ou c'est une citation ?.
Rainier a écrit:Tout n'est pas comparable :
l'affaire sordide de ce RH fonctionnaire où clairement la Justice, la Police n'a pas fait son travail, ni les deux ministres, ni les collègues de bureau qui savaient et l'appelaient "le photographe", et donc cette affaire nécessite une intervention externe (Presse ou metoo ?) .
Une affaire récente qui a fait plusieurs victimes et dont les témoignages se recoupent.
et
"l'affaire" Adèle Haenel où c'est parole contre parole. Y a-t-il d'autres femmes ou jeunes filles qui ont remonté la même mésaventure ? ça s'est passé, il y a 20 ans.
Ce qui me choque c'est le témoignage d'A Haenel : elle parle d'harcèlement sexuel PERMANENT... mais ça ne l'a pas empêchée à participer à plusieurs jours de préparation et de tournage.
En a-t-elle parlé à ses parents ? Etait-elle trop jeune pour réagir ?
Je pense qu'elle dit la vérité puisque même Ruggia le reconnait à demi mots mais seule l'intervention de la Justice (officielle) peut démêler le vrai du faux, ou l'exagération éventuelle des faits.
Marlaga a écrit:https://www.liberation.fr/france/2019/11/07/au-ministere-de-la-culture-les-entretiens-pervers-d-un-haut-fonctionnaire_1762196
Toute cette affaire est symptomatique : un mec haut placé, puissant, qui profite de sa position pour assouvir ses envies dégueulasses, des femmes en position de faiblesse qui n'osent pas trop se plaindre, des policiers qui refusent de prendre la plainte, une hiérarchie qui étouffe l'affaire, un entourage qui sait mais qui ne dénonce pas,...
Voilà pourquoi metoo existe. Quand aucune réponse n'est données aux alertes, c'est l'opinion public qu'on appelle à la rescousse. Et subitement, la justice se bouge le cul.
[...]On peut faire avancer des causes en manifestant, en faisant la grève, en tapant du poing sur la table. Mais le faire en violant l’état de droit, la présomption d’innocence, les droits de la défense, tout le monde a à y perdre. C’est alors l’état de droit qu’on met en péril.
Ouest France: La démarche est la même qu’au moment de #Metoo et #Balancetonporc…
Oui, elle consiste à se tourner vers un média professionnel et/ou les réseaux sociaux, pour aller au plus vite, au plus simple, pour être efficace dans son action. Mais on n’entend qu’une seule parole. La grande force de la justice, à l’inverse, c’est qu’elle fait entendre chacun, c’est la force du contradictoire.
Mais des mouvements comme #Metoo ont fait progresser la prise de conscience sur les violences faites aux femmes…
Dans les médias, vous témoignez et vous déclenchez une émotion. Évidemment, quand on écoute le témoignage d’Adèle Haenel, on est de son côté, personne ne peut être contre la souffrance de cette femme. Mais la cause est tellement légitime qu’elle nous aveugle sur les méthodes employées, qui consistent à contourner les droits de la défense.
[...]
[...]Pour accuser quelqu’un, il faut prouver ce qu’on allègue. Donc si une personne va en justice, il faudra qu’elle démontre. Et dans les affaires d’agressions sexuelles, c’est extrêmement compliqué. Mais c’est le fondement d’une démocratie. Si on attaque ça, on est foutu. C’est imparfait, insatisfaisant, révoltant, mais c’est ça, l’état de droit.[...]
[...]
Mais une enquête journalistique, même si elle est de grande qualité, n’est pas une enquête judiciaire. Les procédures judiciaires, les outils, qui sont à la fois puissants et protecteurs, ne sont pas les mêmes. Et l’enquête de Médiapart est associée à un témoignage d’une heure en vidéo, d’une grande intensité émotionnelle. On est émue, en entendant cette femme. Mais on n’a pas entendu le monsieur. Il y a un déséquilibre des armes. Et le résultat est quand même qu’on jette son nom en pâture. On le condamne à la mort sociale.
[...] Mais cette tentation d’un retour à la justice privée, à la vengeance immédiate est une voie facile, immédiate. Même si je comprends cette femme, le risque, à la longue, est d’abîmer nos institutions et notre capacité à vivre ensemble.
Ouest France: Adèle Haenel ne réclame pas tant justice qu’un « débat » dans la société. Elle dit : « Les monstres, ça n’existe pas. C’est notre société, c’est nous, c’est nos amis, c’est nos pères. C’est ça qu’on doit regarder »…
S’il ne s’agit que de se saisir des médias pour faire avancer un débat, mettre un sujet sur la table, sans jeter un nom en pâture, il n’y a pas de problème.
Marianne: Dans un prétoire, il y a le contradictoire, parfois douloureux, mais nécessaire à l’émergence des faits. Le tribunal médiatique, lui, permet à la victime d’écrire son récit de manière unilatérale…
Oui, c’est une tentation normale, humaine. La plaignante (je n’emploie pas le terme de victime, car la justice ne l’a pas encore reconnue comme telle) préfère ne pas affronter un procès traumatisant. C’est normal. Il faut voir ce que c’est qu’un procès pour viol ou agression sexuelle. On est obligé de vous demander de manière très précise les faits. C’est très humain de vouloir échapper à ça. De se dire « je n’aurais pas la force de le faire »…
Marianne: Adèle Haenel affirme qu’elle ne saisit pas la justice car, en la matière, elle n’est pas efficace. N’est-il pas vrai que les violences faites aux femmes ont été mal prises en charge par l’institution judiciaire ?
Oui, la justice manque de moyens et n’est pas aussi efficace qu’elle devrait. Ca fait 150 ans. Et oui, il y a des améliorations à faire sur l’accueil des femmes victimes d’agression. Mais ce n’est pas une raison pour passer outre, pour emprunter le circuit parallèle de la justice médiatique. La justice, c'est la délégation, à l’autorité publique, de la volonté de vengeance. Elle a des règles (quand on n’arrive pas à prouver, on ne condamne pas, car il vaut mieux un coupable en liberté qu’un innocent en prison…) mais elle est indispensable. Si on la contourne, on se "décivilise". Le propre d'Internet est de permettre à ses utilisateurs de s'affranchir des corps intermédiaires et même, on le voit, des institutions. En matière de justice, ce n'est pas sans risque.
[....]
Marianne: Le tribunal médiatique, qui sacralise la parole de la plaignante et ne laisse pas de place au contradictoire, malmène-t-il la présomption d’innocence ?
Evidemment. La Société des réalisateurs de films a immédiatement radié l’accusé, Christophe Ruggia. J’en suis sidérée. Cette association aurait pu dire : « on prend acte, on va entendre l’accusé et décider ensuite… » Mais non. Il est condamné à la mort sociale. En réalité, il n’est pas condamné pour les faits qu’Adèle Haenel lui reproche, mais de manière symbolique, comme le responsable de toutes les violences. C’est ce qui arrive quand on mélange justice individuelle et action militante. L’accusé devient un bouc émissaire.
Avez-vous regardé la vidéo de l’entretien d’Adèle Haenel sur Mediapart ? Elle a beaucoup ému…
C’est exactement pour cela que je ne l’ai pas regardée ! Je suis comme tout le monde, ça me touche, donc je m’interdis d’être dans une situation où mes émotions vont m’empêcher de raisonner. C’est pour cela que je ne l’ai pas regardée. Comme tout le monde, je me serais indignée contre l’accusé. Or, pour le moment, il est encore présumé innocent. Entendre Adèle Haenel ou une plaignante émue, sans avoir l’accusé en face, ça me dérange…Tout l’édifice judiciaire repose sur le contradictoire. J’ai une formation de juriste, et je sais que les dossiers sont toujours plus complexes qu’il n’y paraît : quand on écoute le témoignage poignant d’une plaignante, on pense connaître la vérité, mais une fois qu’on ouvre tout le dossier et que la défense s’exprime, on réalise que les choses sont toujours plus complexes… Ces dispositifs médiatiques évitent le contradictoire et font primer l’émotion. En résumé, les médias fonctionnent sur l’émotion, la justice, sur la raison. Or la raison est plus rassurante pour trancher et rendre la justice.
Quel est le risque de cette « justice parallèle » ?
D’abord, de voir se développer un système de régulation de la société par le scandale. Ensuite, comme cette « justice » est souvent orchestrée, en sous-main, par des militants, on risque de tomber dans la logique de « la fin justifie les moyens » : le combat contre les violences faites aux femmes justifie des accusations sans preuve et, parfois, sans fondement. Des dommages collatéraux…
C’est la même situation qu’après les attentats du 13 novembre. A l’époque il a fallu résister à la tentation du tout sécuritaire (sous prétexte de lutte contre le terrorisme) pour maintenir un Etat de droit et les libertés individuelles. Là, il s’agit de résister aux procès populaires expéditifs (sous prétexte de faire avancer le droit des femmes) et maintenir, là aussi, les principes de la Justice et l’Etat de droit. Si défendre cette position vous fait passer, aux yeux de la doxa, pour un ennemi du féminisme, eh bien tant pis.
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