de Ouais_supère le 28 Oct 2019, 16:37
Merci en tout cas, Sheon, d'avoir évoqué autre chose qu'un jeu de voiture (j'aime beaucoup, mais bon, yapaksa).
Pour ma part, j'ai successivement joué à Layers of Fear, SOMA, puis Resident Evil 2 remake.
Le premier est un jeu narratif, comme on dit, l'histoire d'un peintre vivant dans un manoir où il pleut beaucoup dehors, et du coup on devine qu'il a dû se passer des trucs pabô.
C'est sympa, ça "fonctionne" sacrément bien, avec quelques sursauts de peur certes, mais surtout une ambiance pesante vers un dénouement inéluctablement... raté. Merde, oui, la fin est ratée, elle tombe complètement à plat, quelle qu'elle soit (y en a 3). Comme dirait Nono, c'est le voyage qui compte, mais je suis déçu tout de même.
Bon jeu néanmoins, suffisamment court pour ne rien regretter.
SOMA, c'est vachement bien.
C'est curieux parce qu'il m'est quasiment tombé des mains lors de ma première tentative, mais j'ai plongé dans la deuxième.
Là aussi, on pourra dire que c'est l'histoire qui compte davantage que la prise en main elle-même, avec un système de jeu et d'interaction avec l'environnement vu et revu, une technique parfois chancelante, pourtant, bon sang, ça marche.
Alors attention, Descartes peut pioncer tranquille, rien dans le scénario ne révolutionne la philosophie du dualisme, mais quel voyage, un spleen terrible vous étreint à son issue (réussie celle-ci), et personnellement j'ai éprouvé le besoin d'y retourner tout de suite.
Je recommande.
Resident Evil 2 remake, comment dire.
En fait, je suis un froussard, comme chacun sait, et dans un jeu, j'ai besoin de "safe spots", j'ai besoin de petits endroits où je sais qu'il ne m'arrivera rien, où je peux recouvrer quelques forces psychologiques.
Donc là, le coup du Tyrant qui vous suit durant tout le jeu, les ennemis qui "repopent", fuck you, allez au diable, je ne tolère ce genre de chose que dans le cas d'Alien : Isolation.
Donc je ne sais pas si j'irai au bout.