Ouais_supère a écrit:Une pendule arrêtée est à l'heure deux fois par jour.
C'est un peu court

Modérateurs: Garion, Silverwitch
Ouais_supère a écrit:Une pendule arrêtée est à l'heure deux fois par jour.
« C’était de Gaulle » publié en 1994 :
Salon doré (bureau du Général de Gaulle), le 30 octobre 1963.
Alain Peyrefitte (l’air candide) : « Croyez-vous, mon Général, que les Français comprendront que vous ne soyez pas présents aux cérémonies de Normandie ?
Général de Gaulle (sévèrement) : – C’est Pompidou qui vous a demandé de revenir à la charge ? (Je ne cille pas). Eh bien, non ! Ma décision est prise ! La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m’a convoqué d’Alger à Londres, le 4 juin, il m’a fait venir dans un train où il avait établi son quartier général, comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. Et il m’a annoncé le débarquement, sans qu’aucune unité française ait été prévue pour y participer. Nous nous sommes affrontés rudement. Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne (il appuie). Il m’a crié de toute la force de ses poumons : « De Gaulle, dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous choisirons toujours le grand large ! » (Il me l’a déjà dit. Ce souvenir est indélébile.)
« Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne ! Ils avaient préparé leur AMGOT (Allied Military Government for Occupied Territories nldr) qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.
« C’est exactement ce qui se serait passé si je n’avais pas imposé, oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous-préfets, mes comités de libération ! Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! Je veux bien que les choses se passent gracieusement, mais ma place n’est pas là !
« Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu’aux Américains. Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder ! (...)
Cortese a écrit:Puisqu'on ne peut pas vaincre les juifs, allions nous à eux, quoi. Avec le passé que se trimballe l'Europe, on ne sait pas s'il faut en rire ou en pleurer, c'est grandiose dans le minable.
Shoemaker a écrit:Pour revenir au sujet, à part un dernier recours en faisant revenir Sarko en tant qu'homme providentiel, je ne vois pas de solution pour les Les Républicains. Quand je vois Larcher, avec son look issu en directe ligne des années 50/60, je me dis qu'ils ne sont pas sortis de l'auberge (lieu de prédilection du dit Larcher, si on en juge d'après sa rougeur congestionnée !).
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