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de **denim** le 11 Juil 2016, 18:31

en attendant le CAC40 prend plus de 1%.
allo jean Quatremerdes ??!!

de **Hugues** le 13 Juil 2016, 21:03

Theresa May, nommée premier ministre par la Reine ce jour, nomme Boris Johnson ministre des affaires étrangères.

Hugues

de **denim** le 13 Juil 2016, 21:46

parfait...tout se met en place tranquillement mais surement.
bravo les anglais !!!

de **Shoemaker** le 14 Juil 2016, 09:21

On l'a traité de tous les noms : menteur, lâche, qui se défile devant les responsabilités, joueur de cricket au lieu d'assumer les heures graves de la nation, etc etc.
Et le voilà Ministre des Affaires Etrangères ! Même si la nouvelle 1ere Ministre a créé un ministère destiné à gérer le Brexit, Johnson sera tout de même, de par son poste, aux premières loges du processus. Et, cerise sur le gâteau, il sera l'interlocuteur de l'administration US. Sachant qu'il a comparé "Clinton-Kill'm-all" a une infirmière hystérique, ça promet !
Les Anglais ? Le peuple le plus malin du monde !

de **denim** le 14 Juil 2016, 13:24

sinon,y a l'autre qui ressemble à rien qui a ses "ours".

Le président du Parlement européen Martin Schulz a durement critiqué aujourd'hui la composition du gouvernement de la nouvelle Première ministre britannique Theresa May qui, selon lui, "vise surtout à satisfaire la cohésion interne du Parti conservateur" et "se concentre moins sur l'avenir du pays".

"Le Royaume-Uni doit briser ce cercle vicieux dangereux qui a des impacts directs sur le reste de l'Europe", a estimé Schulz dans une déclaration. May a fait sensation en confiant le ministère des Affaires étrangères au meneur des pro-Brexit, le controversé Boris Johnson, et en créant un ministère entièrement dédié à la sortie du pays de l'UE.

mon cher Schulz... :fist:

...les anglais n'en ont que faire de toi.
tu n'es plus rien pour eux et ils te le mettent bien profond.
tu n'as pas à faire de l'ingérence politique au sein de leur pays.

de **denim** le 14 Juil 2016, 18:09

Boris Johnson, le nouveau ministre britannique des Affaires étrangères a affirmé ce jeudi que quitter l'Union européenne ne signifiait pas quitter l'Europe, dans sa première déclaration publique depuis sa nomination.

"Il y a une différence énorme entre le fait de quitter l'UE et nos relations avec l'Europe qui vont s'intensifier", a-t-il déclaré devant son ministère. "Bien sûr nous allons appliquer la volonté de la population lors du référendum mais cela ne veut aucunement dire quitter l'Europe", a-t-il ajouté.

CQFD...et surtout,vous n'aurez plus à cracher au "bassinet" de l'UE.

de **Sylphus** le 27 Avr 2017, 19:28

Brexit : le Royaume-Uni n’aura pas les mêmes droits qu’un pays de l’UE

La chancelière allemande Angela Merkel a prévenu Londres qu’il ne pourrait prétendre aux mêmes droits qu’un pays membre de l’Union européenne après le Brexit. Elle a douché les espoirs de certains Britanniques.

La chancelière allemande Angela Merkel était très ferme, ce jeudi 27 avril, en s’adressant aux Britanniques. "Un pays tiers ne bénéficiera pas des mêmes droits, ou de droits plus avantageux, qu’un pays membre de l’Union européenne", a-t-elle dit devant la chambre des députés à Berlin. Un sommet européen, qui se tiendra prochainement, doit fixer les modalités des négociations entre Londres et Bruxelles sur le Brexit. Au Royaume-Uni, certains responsables politiques entretenaient l’espoir d’un traitement de faveur pour leur pays.

L’Europe peut fonctionner à plusieurs vitesses

Au mois de mars, lors du sommet européen de Malte, Angela Merkel et le président français François Hollande ont avancé l’idée que certains pays de l’Union puissent "avancer plus rapidement que d’autres". Et pour cause, depuis le traité d’Amsterdam de 1997, l’Europe peut fonctionner à plusieurs vitesses. Les analystes pensent que l’Union n’est pas un moteur de croissance infaillible et que les pays sont en droit de poser des questions à l’heure du 60e anniversaire du traité fondateur de Rome et du Brexit qui ébranle les convictions. Le président américain Donald Trump a déjà prédit une dislocation de l’UE.

http://www.linfo.re/monde/europe/717107 ... ys-de-l-ue

de **Hugues** le 16 Jan 2019, 00:51

(Oups, ici, c'est de l'ironie et une manifestation de satisfaction)

C'est une bonne nouvelle... Tant pour la France qui avec cette accord signait malgré elle un des pires accords de libre échange qu'elle ait jamais signé..

Et pour la souveraineté britannique qui a ce qu'elle a choisi, à raison, un sortie pleine et entière de l'Union Européenne et non cette fausse sortie que le gouvernement britanniqueavait négocié, trahissant le référendum.
Tout au moins pour l'instant.. Le gouvernement britannique est sont bien capable de reculer au dernier moment quand il faudrait sauter.

Hugues

de **Hugues** le 16 Jan 2019, 01:07

Trahison d'autant plus possible qu'apparemment les marchés parient que non, le Brexit n'aura pas lieu.

Hugues

de **Maverick** le 16 Jan 2019, 12:24

May est opposée au brexit et elle négocie avec des gens qui sont contre également, le résultat d'hier n'est pas une surprise.

de **Shoemaker** le 16 Jan 2019, 12:44

Jamais vu une bouillabaisse pareille ! J'avoue que je ne comprends plus rien. La ligne de fracture passe eu beau milieu des partis (Corbyn pourtant très progressiste pour tout le reste - il a eu droit à l'infâme accusation d'antisémitisme, donc il n'est pas entièrement mauvais !

- est contre le Brexit, par exemple, etc.). La ligne passe au beau milieu et fracasse tous les anciens positionnements. Et ajoutons à cela la position de l'Ecosse et de l'Irlande du Nord... Bien malin celui qui peut prévoir ce qui va sortir de cet embroglio abracadabradantesque !
L'UE est dans un état quasi purulent. De là à risquer la septicémie...

de **DCP** le 18 Jan 2019, 17:12

Dessin d'Herrmann dans la Tribune de Genève:

de **Shoemaker** le 18 Jan 2019, 18:43

de **iceman46** le 18 Jan 2019, 21:26

le peuple anglais a choisit hop dehors et vite.

de **sccc** le 18 Jan 2019, 22:47

Il n’y a fondamentalement rien de neuf.
Avant ils étaient dedans sans vraiment l’être, aujourd’hui ils veulent être dehors sans vraiment l’être.

de **Hugues** le 18 Jan 2019, 22:49

Tu parles des dirigeants..

Car le peuple voulait sortir ENTIEREMENT et à raison

Hugues

de **Shoemaker** le 20 Jan 2019, 20:14

On comprend un peu mieux ce qui se passe. Et pourquoi par exemple, le plan de Th. May a été massivement rejeté.
Ce plan prévoyait d'établir des relations entre l'Angleterre et l'UE extrêmement suspectes : l'Angleterre bénéficiait de relations commerciales avec l'UE "favorables" (douanes, échanges économiques, etc), mais sans avoir la possibilité de changer les choses si c'est en sa défaveur : C'est à dire que l'Angleterre se retrouve comme "avant", mais sans l'avantage qu'elle avait, de pouvoir peser sur les choses en sa propre faveur. C'est à dire qu'au mieux, elle a des relations privilégiées avec l'UE, mais en cas de problème en sa défaveur, elle subit et se tait !
Th. May qui est contre le Brexit, a donc opéré ce que l'UE attendait d'elle, in fine : Une sortie de l'UE doit, de quelque manière que ce soit, apparaître comme une catastrophe pour celui qui sort. L'UE fait payer au maximum cette sortie. On se rappelle le cas de la Grèce : ses velléités se sont terminées par un KO total, avec l'humiliation en prime.

Avec l'Angleterre, le morceau est donc encore plus gros. Et l'Angleterre doit servir encore plus d'exemple : sortir de l'UE doit apparaître comme quelque chose de super difficile, de long, et de catastrophique au final... Et les élites du pays sortant, toutes européistes, en connivence avec l'UE, doivent pousser en ce sens : faire tourner l'idée d'un 2eme référendum, annoncer de grandes catastrophes au cas où, et, ce qu'a fait Th. May, proposer un plan en vérité catastrophique pour le sortant (pire que si on reste dans l'UE !).

Cela doit rappeler quelque chose d'essentiel : Sortir de l'UE a un prix, sanglant, à payer. Et l'UE le rappelle, avec l'Angleterre (et avec la Grèce auparavant). Si la France décide de sortir, cela signifiera la fin de l'UE. Et donc, la sortie de l'Angleterre doit apparaître d'autant plus catastrophique pour ce pays (pour impérativement décourager les Français, bien entendu).
Mais, quoi qu'il en soit, un Frexit, il ne faut pas que les souverainistes l'oublient (ils ont trop tendance à sous estimer le truc) sera un moment très difficile à passer. Ca ne sera en aucune manière un moment de plaisir. Faut le savoir. Et le dire, si on ne veut pas des lendemains sinistres...

On voit par ailleurs, que maintenant, toutes les formations qui pèsent dans le processus électoral, et qui sont peu ou prou "anti UE", ne sont pas pour une sortie de la France. Les plus audacieux, parlent de la fameuse "autre Europe" (y compris le FN ; la FI depuis le début est sur cette ligne).

Voilà où on en est en gros.

de **Hugues** le 06 Fév 2019, 19:02

https://www.marianne.net/monde/emmanuel-todd-si-les-anglais-se-couchent-nous-entrons-dans-la-nuit

Hugues

de **Stéphane** le 29 Mar 2019, 09:51

Bon, et bien, on est le 29/03, date ultime, et ils sont toujours là (pour le moment).

Tout ça pour sortir sans accord dans quelques jours. C'est un peu lamentable.

de **Nuvo** le 29 Mar 2019, 12:41

L'UE est une prison dont on ne s'évade pas.
Alcatraz à côté c'est de la merde en barre, croyez moi bien !

de **Shoemaker** le 29 Mar 2019, 14:33

On peut en sortir, bien entendu, mais faut accepter un niveau de sacrifice, pendant un temps.
Si on considère que ce sacrifice est trop insupportable, alors je ne vois aucune raison de sortir.
C'est juste une question de mesurer le pour, le contre, et le prix éventuel à payer.
Après, y rester, ce n'est pas la fin du monde non plus.
Y a pire comme situation pour un pays, que d'appartenir à l'UE.
Le problème des valeurs nationales, l'identité, tout ça, rien n'oblige vraiment à succomber aux pertes de valeurs. C'est un choix culturel. Par exemple, les vagues migratoires avec les accords de Schengen, là aussi, suffit d'être un peu malin, comme les Hongrois, et y aura pas un Syrien ou un Malais qui aura envie de venir, pour peu que l'on en dégoûte, etc etc.
Bref, encore une fois, soit on en sort franco de port en payant le prix et en passant à autre chose, soit on y reste, et on profite des avantages. Il y en a.
Les Anglais, comment dire, c'est des "chieurs" de première catégorie !

Tout le cirque de leur parlement, c'est juste du folklore, qui les passionne.

de **Stéphane** le 29 Mar 2019, 17:01

Bon, ils ont encore dit non.

En principe, sortie sans accord le 12/04. A suivre.

de **Tarod** le 13 Déc 2019, 08:42

Grande victoire pour Boris Johnson, maintenant plus grand chose ne s'oppose au brexit au Royaume-Uni.

Par contre en Écosse les indépendantistes raflent quasiment tous les sièges et les unionistes perdent du terrain en Irlande du Nord au profit des républicains.

Voici la carte post Brexit

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

de **Stéphane** le 13 Déc 2019, 09:08

L'Empire Britannique, c'est plus ce que c'était. :lol:

de **Hugues** le 13 Déc 2019, 09:40

Pour l'Ecosse, ils peuvent décider un status semblable au Canada et à l'Australie.

Le même chef d'Etat - le souverain de l'actuel Royaume-Uni, qui pourrait être renommé seulement Angleterre en ce cas - mais une indépendance factuelle de l'Angleterre.

Donc d'une certaine manière l'Empire britannique survit, quoi qu'il devienne plutôt l'Empire des Windsor/Saxe-Cobourg-Gotha/Mountbatten/Battenberg.

Hugues

de **Hugues** le 13 Déc 2019, 09:54

D'ailleurs un truc que j'ai découvert que récemment, il a fallu quand même attendre 1982 pour que soit proclamé - à travers la Loi Constitutionnelle de 1982 - pour la première fois dans un texte canadien l'indépendance législative du Canada du Royaume-Uni (même si c'était effectif depuis sans doute plus d'un siècle via le British North America Act, 1867).

Ca veut dire que bien qu'indépendant du fait de cette loi Britannique, il suffisait qu'elle soit amendée pour que le Canada ne soit plus indépendant. C'était le Royaume Uni qui en quelque sorte faisait le cadeau de l'indépendance*, jusqu'à nouvel ordre.

Ca veut dire aussi que jusqu'en 1982, le Canada est en fait part de l'Empire britannique, c'est juste qu'on leur laisse une autonomie par la loi de 1867.
C'est fou non ?

Donc en quelque sorte, pour être provocateur, le Canada a... 37 ans.

Hugues

*: plutôt autonomie en fait donc

PS: Et en fait ça correspond à une période où a été révisé tous les statuts des anciennes colonies par une loi britannique, obligeant ses colonies à créer des textes constitutionnels formalisant leur indépendance. D'où des textes similiaires en Australie et Nouvelle Zélande en 1986.

de **Shoemaker** le 13 Déc 2019, 10:05

C'est une leçon pour la FI, qui d'ailleurs n'en tiendra pas compte. Les classes d'en bas ont laissé tomber le Parti Travailliste, parce qu'il n'a pas voulu sortir de l'UE. Elles ont voté pour Boris, dont la seule possible vertu, c'est justement cette sortie. Pour le reste, et là encore on voit la perversion des démocraties devenues folles, les sans dents ont voté pour celui qui est le chantre d'un néolibéralisme destructeur. Les sans dents vont de Charybde en Scylla.

de **Hugues** le 13 Déc 2019, 10:12

Excellente analyse/bilan:

https://www.lefigaro.fr/international/grande-bretagne-majorite-absolue-pour-boris-johnson-selon-les-sondages-sortie-des-urnes-20191212

Hugues

de **Shoemaker** le 13 Déc 2019, 10:28

Et peut-être la fin pour Corbyn, un authentique homme de gauche, mais qui n'a pas su s'extirper de l'européisme ultra capitaliste. On n'a pas hésité à l'accuser d'antisémitisme, arme absolue pour ne lui laisser aucune chance. Entre cette attaque décisive et sa propre faiblesse face à l'UE, c'en est fini d'un parti Travailliste vraiment de gauche, et faut s'attendre au retour des pourris genre Blair.
Quel gâchis !.........
Cultivons notre jardin, pour ceux qui en ont un.

de **Ouais_supère** le 13 Déc 2019, 10:59

Shoemaker a écrit:Et peut-être la fin pour Corbyn, un authentique homme de gauche, mais qui n'a pas su s'extirper de l'européisme ultra capitaliste.

Je pense que la leçon est là, pour la gauche, chez nous également.

Il y a un manque de cohérence fondamental qui à mon avis est responsable de l'échec de la gauche et qui la rend peu crédible.

de **Marlaga** le 13 Déc 2019, 11:52

Ouais_supère a écrit:
Shoemaker a écrit:Et peut-être la fin pour Corbyn, un authentique homme de gauche, mais qui n'a pas su s'extirper de l'européisme ultra capitaliste.

Je pense que la leçon est là, pour la gauche, chez nous également.

Il y a un manque de cohérence fondamental qui à mon avis est responsable de l'échec de la gauche et qui la rend peu crédible.

Evidemment. Comment peut-on se dire homme de gauche et vouloir rester dans une UE qui n'existe que pour l'ultra-libéralisme et la libre concurrence "non-faussée", cache-sexe du dumping ?

La leçon est pour le peuple français. Si on veut reprendre le pouvoir sur notre destin, il faut d'abord sortir de l'UE, en élisant des représentants qui sont opposés aux principes de l'UE.

de **Rainier** le 13 Déc 2019, 12:52

Tarod a écrit:

Voici la carte post Brexit

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

Que viennent faire la République d'Irlande (Eire) et son drapeau dans cette image ?

de **Hugues** le 13 Déc 2019, 12:59

Bah si les Républicains gagnent du terrain en Irlande du Nord, à terme c'est l'unification.

Hugues

de **Rainier** le 13 Déc 2019, 13:07

Euh ... c'est aller un peu vite en besogne !

de **Hugues** le 13 Déc 2019, 14:14

Bah autant que l'indépendance de l'Ecosse que montre aussi cette carte hein...

Hugues

de **Stéphane** le 13 Déc 2019, 14:22

C'est un peu l'idée derrière la carte.

De l'Anticipation.

de **Hugues** le 13 Déc 2019, 15:24

Stéphane a écrit:C'est un peu l'idée derrière la carte.

De l'Anticipation.

Bah oui...

Hugues

de **Tarod** le 13 Déc 2019, 17:41

Rainier a écrit:Euh ... c'est aller un peu vite en besogne !

Le brexit va mettre en place une frontière dans la mer d’Irlande, je sais pas comment ils vont décider exactement des modalités mais ça éloignera forcément un peu l'Irlande du nord de la Grande Bretagne ce qui pourrait du coup favoriser la réunion complète de l'Irlande surtout qu'il n'y a aucune frontière matérielle sur l'ile depuis les accords du vendredi saint.

de **Tarod** le 13 Déc 2019, 18:13

Shoemaker a écrit:C'est une leçon pour la FI, qui d'ailleurs n'en tiendra pas compte. Les classes d'en bas ont laissé tomber le Parti Travailliste, parce qu'il n'a pas voulu sortir de l'UE. Elles ont voté pour Boris, dont la seule possible vertu, c'est justement cette sortie. Pour le reste, et là encore on voit la perversion des démocraties devenues folles, les sans dents ont voté pour celui qui est le chantre d'un néolibéralisme destructeur. Les sans dents vont de Charybde en Scylla.

Les classes populaires n'ont pas laissé tomber le parti travailliste, mais une petite partie suffit alors que la grande majorité des électeurs Travaillistes (autour de 75%) supportaient un nouveau référendum c'est déjà une division trop importante pour l'emporter. On voit ça dans toutes les élections en Europe maintenant, si un parti est juste un peu divisé sur l'Union Européenne il se fait découper aux élections parce que d'autres partis choisiront de faire au plus simple soit à fond pour (comme Macron) soit à fond contre (comme Johnson).

Marlaga a écrit:
Ouais_supère a écrit:
Shoemaker a écrit:Et peut-être la fin pour Corbyn, un authentique homme de gauche, mais qui n'a pas su s'extirper de l'européisme ultra capitaliste.

Je pense que la leçon est là, pour la gauche, chez nous également.

Il y a un manque de cohérence fondamental qui à mon avis est responsable de l'échec de la gauche et qui la rend peu crédible.

Evidemment. Comment peut-on se dire homme de gauche et vouloir rester dans une UE qui n'existe que pour l'ultra-libéralisme et la libre concurrence "non-faussée", cache-sexe du dumping ?

La leçon est pour le peuple français. Si on veut reprendre le pouvoir sur notre destin, il faut d'abord sortir de l'UE, en élisant des représentants qui sont opposés aux principes de l'UE.

Mais qui a une position vraiment claire sur la sortie de l’Europe en France? (me sortez pas Asselineau svp)
Une sortie ne se fera pas avec Mélenchon ou Le Pen vu qu'ils ont déjà un passif de retournements et d'hésitations. Il faudrait de nouvelles personnalités qui ne se soient pas déjà compromises pour porter ça.
En attendant Macron a le champ libre, les anglais vont sortir de l'UE et on va le leur faire payer avec tous les coups de pute imaginable afin d'éviter qu'une nouvelle sortie se reproduise. J'ai du mal à croire qu'un pays sorte (ou essaye) ces 3 prochaines années même dans la confusion de la mêlée.

de **Rainier** le 13 Déc 2019, 21:19

Tarod a écrit:
Rainier a écrit:Euh ... c'est aller un peu vite en besogne !

Le brexit va mettre en place une frontière dans la mer d’Irlande, je sais pas comment ils vont décider exactement des modalités mais ça éloignera forcément un peu l'Irlande du nord de la Grande Bretagne ce qui pourrait du coup favoriser la réunion complète de l'Irlande surtout qu'il n'y a aucune frontière matérielle sur l'ile depuis les accords du vendredi saint.

J'ai sans doute loupé quelque chose mais la frontière en mer d'Irlande ne concerne-t-elle pas seulement la République d'Irlande avec le Royaume Uni ?
Pourquoi cela éloignerait la Grande Bretagne d'avec l'Irlande du Nord puisque toutes deux font partie du Royaume Uni ?

Par contre entre les deux Irlande, c'est là où ça parait le plus compliqué.

de **Hugues** le 13 Déc 2019, 21:25

Hugues