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sheon a écrit:Ce soir, sur France 5, le chef d’œuvre de Fred Zinnemann : Le Train sifflera trois fois (High Noon).
La plus grande source de jeux de mots de l'histoire du cinéma : "L'arrière train sifflera trois fois" étant le plus notable (un titre de film porno je crois aussi), et "Si toi aussi tu baises la bonne" pour "Si toi aussi tu m'abandonnes", le titre en français de la célèbre chanson du générique.
L'arrière-train sifflera trois fois est érotique et non porno. Un détournement de notre cher Jean-Marie Pallardy, qui a aussi réalisé Règlement de femmes à OQ Corral
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
sheon a écrit:Ce soir, sur France 5, le chef d’œuvre de Fred Zinnemann : Le Train sifflera trois fois (High Noon).
La plus grande source de jeux de mots de l'histoire du cinéma : "L'arrière train sifflera trois fois" étant le plus notable (un titre de film porno je crois aussi), et "Si toi aussi tu baises la bonne" pour "Si toi aussi tu m'abandonnes", le titre en français de la célèbre chanson du générique.
L'arrière-train sifflera trois fois est érotique et non porno. Un détournement de notre cher Jean-Marie Pallardy, qui a aussi réalisé Règlement de femmes à OQ Corral
Jean-Marie Pallardy rules ! Il est venu à la dernière nuit Nanarland après la projection de son chef d'oeuvre, White Fire alias Vivre pour Survivre alias Le Diamant, un film tellement dense qu'il lui fallait trois titres pour le prix d'un. Mais j'en parlerai davantage dans mon top nanars 2018
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Tiens pour ta collec : j´ai voulu regarder "Edge of Fear" dans l´avion la semaine derniere. J´ai tenu 20mn..... Juste attiré par l´image publicitaire qui montre Robert Knepper en tenue de detenu orange...... (au secours la reference à T-bag dans Prison Break! )
C'est un peu trop récent pour avoir le cachet d'un nanar à l'ancienne, mais je me renseignerai. Enfin, si c'est juste nul sans être drôle, ça ne m'intéresse pas
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Comme on peut s'en douter, sorti la même année que Robocop.
Synopsis: Robotic Officer Tactical Operation Research. A prototype robot intended for crime combat escapes from the development lab and goes on a killing rampage.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Camille Claudel 1915 (sa première expérimentation de la mise en scène avec deux acteurs professionnels qui coïncide avec son premier film sans intérêt) et P'tit Quinquin l'ont tué. Et ça s'est pas arrangé avec Ma Loute, Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc (deux versions - série Arte et film) ou Coincoin et les z'inhumains (série Arte).
sheon a écrit:C'est un peu trop récent pour avoir le cachet d'un nanar à l'ancienne, mais je me renseignerai. Enfin, si c'est juste nul sans être drôle, ça ne m'intéresse pas
Ah ben si : c'est tellement naze et mal joué que ça en devient drole!
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
sheon a écrit:Ce soir, sur France 2 : The Revenant.
A éviter donc.. merci de nous avoir mis en garde Sheon, tu es très prévenant.
Hugues
Tu sais, tu deviens un peu trop prévisible.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Ce soir, sur Arte, Préparez vos mouchoirs de Bertrand Blier.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
J'ai manqué de temps pour l'évoquer (tout occupé au classement), mais il faut regarder ou au moins enregistrer les cinq heures de Novecento (1900) ce soir sur Arte.
Akira Kurosawa au scénario. Andreï Kontchalovski à la réalisation d'un film américain... voui voui le gars qui fait maintenant des films serbo croates, comme qu'ils disent... Voui voui conseiller un film de la Cannon Films c'est possible ! Incredible n'est-ce pas..
Ce soir, Le voleur de Louis Malle (oui pour une fois, comme une exception, on conseille un film de Louis Malle)
Avec Jean-Paul Belmondo, Geneviève Bujold, Marie Dubois, Françoise Fabian, Bernadette Lafont, Marlène Jobert, Julien Guiomar et Paul Le Person.
Fin du XIXème siècle. Cambrioleur, Georges Randal se souvient comment la vocation lui vint, par défi envers son oncle qui l'a ruiné et Charlotte qui l'abandonne. L'Abbé La Margelle lui appris son sale métier et Georges est maintenant devenu très riche, aux dépens d'une société qui l'écoeure.
Au crépuscule du XIXe siècle, Georges Randal, orphelin élevé par un oncle aussi sinistre que vénal, ne trouve de réconfort qu’auprès de sa cousine, la pétillante Charlotte. Lorsque, de retour dans la maison familiale après ses études, il apprend que son tuteur veut marier la jeune fille à un riche parti, il vole par dépit les bijoux de la future belle-mère. Cet acte de vengeance lui révèle alors sa vocation de cambrioleur, qu’accompagne bientôt, en expert du genre, l’abbé La Margelle.
Bande-annonce Arte
Bande-annonce Arte 1967 (restaurée?)
Arte a écrit:Processus de destruction
En adaptant le roman de Georges Darien, Louis Malle met habilement en scène le portrait d’un loup solitaire, qui ne vit jamais plus intensément que lors de ses visites nocturnes dans les manoirs de la Belle Époque. Étonnant de sang-froid, alliant sûreté du geste et curiosité mauvaise des petits secrets d'une grande bourgeoisie qu’il méprise, ce voleur pratique son métier comme un art noir. C’est ce "processus de création" – ou de destruction – qui fascine le cinéaste, lequel suit son héros mélancolique dans sa quête infinie d’effraction. À l’inverse d’un Arsène Lupin, Georges Randal abîme et fracasse sans état d’âme, plus désabusé encore que cynique. Autour d’un Belmondo en gants blancs d’une impeccable sobriété, gravitent, entre ombres et lumières, demi-mondaines manipulatrices autant que victimes, politiciens corrompus, voyou libertaire et cet abbé malfrat d’une impériale lucidité, tous formidablement incarnés par un casting de "haut vol". D’une beauté sèche – même Charlotte échoue à emporter son amour vers une heureuse rédemption –, le film chronique en filigrane une France condamnée à une trouble décadence.
Olivier Père - Arte a écrit:« Il y a des voleurs qui prennent mille précautions pour ne pas abîmer les meubles, moi pas. Il y en a d’autres qui remettent tout en ordre après leur visite, moi jamais. Je fais un sale métier, mais j’ai une excuse, je le fais salement... »
Cette phrase, énoncée en voix off par Georges Randal (Belmondo) lors de la fameuse scène d’ouverture du film – le cambriolage nocturne, solitaire et méthodique d’une propriété cossue – annonce la couleur d’un film qui, malgré le luxe de sa reconstitution historique, évite tous les effets de séduction pour exprimer au contraire une colère et un mépris qui sont ceux de son personnage principal mais aussi de l’homme derrière la caméra.
Réalisé en 1967 par Louis Malle, Le Voleur est la libre adaptation du livre de Georges Darien, écrivain anarchiste dont l’œuvre se place sous le signe de la révolte et de l’écœurement. Le film dresse le portrait d’un homme qui, au début des années 1890, est devenu voleur par désillusion, dégoûté par l’hypocrisie de la société bourgeoise dont il est issu. Le film peint également le tableau politique de la France de la fin du XIXème siècle, période où l’anarchisme se répand. Le Voleur est l’un des plus beaux films de Louis Malle, et l’un des plus personnels. Le cinéaste s’identifie au personnage de Randal avec lequel il partage la même classe sociale, le même désir de transgression contre l’ordre établi et les bonnes moeurs. Au-delà des destinées individuelles des protagonistes de son film, libertaires ou réactionnaires, malhonnêtes ou conformistes, Malle propose une réflexion sur le pouvoir de l’argent. D’une sobriété et d’une gravité exceptionnelles, très loin de la décontraction qu’il pouvait exprimer dans ses grandes réussites des années 60 signées Godard ou de Broca, Jean-Paul Belmondo offre dans Le Voleur l’une de ses meilleures interprétations.
Pour finir, comme je l'ai dit début novembre quand j'annonçais plus d'un mois avant que ce soit officiel que le film serait programmé... ce film est un peu particulier, pour moi, car sur des bons conseils (...) j'ai assisté à sa renaissance il y a un peu plus de deux ans et quelques mois, lors de la première mondiale de sa restauration, réalisée par les finances de Gaumont et le savoir faire d'Eclair, après que Gaumont ait acquis le film en 2012 auprès de MGM et de la société de production de la famille de Louis Malle (ce qui est plutôt courageux et à saluer, parce que ce n'est pas une tâche bénéficiaire que d'acquérir des films pour en sus dépenser pour les sauver et leur offrir l'éclat originel que les copies n'ont sans doute rarement ou jamais eu ...).
Mieux encore, Jean-Paul Belmondo, accompagné de Charles Gérard et de Paul, était dans la salle, d'abord sur la scène.. puis dans un siège deux ou trois rangs derrière, pour découvrir les nouveaux atours du film .. Venise essayait de rattraper le fait qu'elle n'ait jamais primé avant ce jour là ce géant, ni même un film qui le mettait en scène.
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(Oui il y a aussi une ou deux vidéo de BFMTV, mais c'est tellement futile / "agenda des spectacles" ou pire que ... non pas ici)
On, a.k.a le PHG, recommande évidemment... Non pas pour l'émission, qui diffuse aussi des mauvais films.. mais pour ce film là en particulier.
PS: Et en écrivant ça, il y a quelques secondes, je n'avais pas songé combien il était actuel: voir #BalanceTonPorc et le tribunal Twitter, mais aussi ces derniers jours sur le forum
Si en 1991, on avait dit à un quidam dans la rue, que Terminator 2 qui était à ce moment là au cinéma, serait diffusé un jour sur la Sept, que chacun voyait comme élitiste, bah personne n'y aurait cru..
Bah le 10 février c'est le cas.
Comme quoi tout arrive (je ne dis pas forcément que c'est un bien, que ça arrive... c'est même un peu triste qu'il n'y ait pratiquement plus qu'une seule chaine pour le cinéma de patrimoine, car oui même Terminator 2 c'est du cinéma de patrimoine maintenant)
La Voce della Luna de Federico Fellini, son tout dernier film et en quelque sorte le testament d'un immense artiste
à 22h35 sur Arte
Dans une Rome onirique déambulent deux clowns. Le plus naïf, Salvini, guette la Lune, dont il est amoureux. Le second, Gonnella, triste comique hanté par la vieillesse et la rancœur, vit son existence comme un cauchemar. Salvini cherche aussi Aldina, la Miss Farine de la Fête des gnocchis, dont l'imposante poitrine l'a troublé, et croise dans sa quête d'autres figures hautes en couleur. Gonnella, lui, veut dénoncer la supercherie de la vie. Dans le tintamarre urbain, nul n'écoute leurs divagations...
Construit comme un rêve, une dérive poétique, l'ultime film de Federico Fellini nous rappelle que la vie est un songe et que sa source, son sens, se trouvent à jamais dans l’enfance.
Fellini a été un très grand cinéaste jusqu'en ...1959. La Strada est un des plus beaux films de tous les temps Le Cheick blanc, I vitelloni, il bidone sont des grands films je n'ai pas vu les Nuits de Cabiria (1957)
à partir de 1960, tous ses films m'ont fait royalement bailler dans le meilleur des cas :
La dolce vita : jamais réussi à tenir jusqu'au bout Huit et demi / Juliette des esprits : pas vus mais faut que je fasse un effort pour ces deux là Satyricon : chiant Les clowns : je crois me souvenir que c'était regardable par moment (et encore grâce à Nino Rota) Fellini Roma : bof Amarcord : quelques belles scènes mais globalement ennuyeux Casanova : nul Prova d'orchestra : sujet et façon de le traiter intéressants, mais c'est juste un court métrage (ou devrait l'être) La cité des femmes : zzz.. zzzz.. je me suis endormi ! E le nave va : on a oublié le "t" final à nave Ginger et fred : pas vu Intervista : chiant et nul la voce della luna : pas vu mais faut pas compter sur moi !
Fellini n'est pas un cas unique de très grand auteur à ses débuts devenu chiant et illisible après des débuts extraordinaires. Je pense à Terence Mallick et dans un autre genre à Louis Ferdinand Celine.
la démocratie et la souveraineté nationale sont comme l’avers et le revers d’une même médaille.
Ou pour le dire autrement, tu refuses d'essayer de te mettre au niveau d'un si grand cinéaste.
Et ça vaut pour Fellini comme pour Malick.
Voir ici ou là, tel ou tel, moquer tel ou tel simplisme avec condescendance quand ce sur quoi on crache sans le reconnaître que c'est Plotin, Platon, Milarépa, Lao Tseu, Heidegger ou Husserl.. Ca dit plus de celui qui regarde que de celui qui a réalisé.
Quant à tes certitudes sur les films, méfie toi bien de quelle grandeur même quelques années après prennent les films... Le temps jugera dit-on, le temps fait son oeuvre (considération un peu fausse quand c'est la capacité même du film à inspirer d'autres artistes qui est à l'oeuvre..) L'arbre de vie par exemple est en train de prendre une stature assez gigantesque dans l'histoire du cinéma, tout comme La Ligne Rouge l'a fait toutes ces années alors que se fêtent toutes ces semaines-ci les 20 ans de sa sortie (les 20 ans américains sont passées, les 20 ans européens sont encore à venir). Et pourtant nous n'en sommes que 7 ans et demi après sa sortie pour le premier d'entre eux. Tu n'es pas obligé de prendre ma parole pour argent comptant, je dis simplement ce que j'observe. As-tu seulement idée combien de thèses ou d'essais les deux films cités ont généré (et c'est le cas à titre moindre des plus récents).Pour un film qui ne dirait rien, pourquoi tant de travail pour le décortiquer.
Hugues a écrit: Quant à tes certitudes sur les films,
Ce sont des certitudes sur l'effet que m'ont fait ces films. J'ai baillé. je me suis fait chier. Ce sont des faits. Ni toi ni moi n'y pouvons rien (j'ai pas les moyens de m'acheter un autre cerveau).
Même s'il y a eu 10000 thèses sur chacun de ces films, les faits me concernant sont là.
Ah et puis j'aime beaucoup la Ligne Rouge, c'est après que ça s'est gâté. Mais j'ai quand même moins baillé en regardant Tree of Life que pour les derniers Fellini.
Hugues a écrit:Ah et puis, Malick c'est avec un L.
Hugues
Je mettrais un seul L à Malick/Mallick quand Schoemaker saura écrire Houellebecq (Welbek ) et Ruth (Routh )
la démocratie et la souveraineté nationale sont comme l’avers et le revers d’une même médaille.