de Shoemaker le 18 Aoû 2018, 08:48
Juste après la 2eme GM, les USA qui n'en ont pas trop souffert, en ont tout de même récolté les fruits : ils ont participé à la reconstruction de toute l'Europe, et donc un marché fabuleux ! Marché qu'ils ont abordé avec leur industrie florissante et dopée par toute l'hyper activité durant la guerre ... à l'abri des bombes ! Non seulement ils se sont fabuleusement enrichis et renforcés grâce à la 2eme GM, mais en plus, et c'est important pour la propagande contre l'URSS qui allait suivre, ils se sont arrangés pour se donner le beau rôle, ceux qui ont vaincu le nazisme !
De l'autre, l'URSS, plus de 20 millions de morts ! Victoire sanglante contre l'armée nazie du côté de Stalingrad : qui connaît le maréchal Joukov, celui qui a enterré l'espoir de l'armée nazie d'atteindre les puits de pétrole de Bakou, ce qui l'aurait rendue invincible ! L'URSS est sortie de la 2eme GM mondiale exsangue, aplatie, détuite... Et cerise sur le gâteau, l'Occident, entraîné par les USA, va lui déclarer une guerre psychologique intense, l'obligeant impérativement à rester en état de tension politique, à investir tout son fric et ses énergies dans l'armement au lieu de se développer, etc etc... Pas un jour, l'URSS n'a pu souffler, sous la pression démente d'un Occident qui avait juré d'avoir sa peau. Pouvait pas, par la guerre, car l'URSS vite, s'est vite prudemment dotée de la bombe atomique. Restait la propagande, l'économie...
L'URSS est tombée. Comme un fruit trop mûr, impossible pour elle de rester debout. Impossible. Puis, il fallait le coup de grâce : faire main basse sur son économie en lambeaux, sur ses matières premières, sur ses étendues territoriales immenses... Fallait la casser définitivement, pour qu'elle ne se relève plus jamais, en devenant à son tour, un satellite de l'Empire, lequel n'aurait alors trouvé plus rien sur sa route pour la totale domination du monde. Car si l'URSS était passée sous le règne des Oligarques, même la Chine serait restée à genou.
Mais voilà, le grain de sable, nommé Poutine, a tout foutu en l'air. On peut quand même lui pardonner de ne pas avoir encore fait de la Russie le Paradis sur terre. Il est parti de loin, le bougre ! D'autant plus que l'Occident continue sa pression insensée ! (Ukraine, sanctions, terrorisme, etc).
PS : De Gaulle a résisté aux USA, et il en a payé le prix, en subissant Mai 68, la première Révolution de "couleur", même si sans couleur... Mais, je l'ai déjà dit, je lui en ai toujours voulu d'être parti en se plongeant dans un mutisme total (une sorte de bouderie sans retour contre les Français qui l'avaient lâché). Il en avait pourtant des choses à dire, pour édifier les générations suivantes, quand on voit l'adulation qu'une immense majorité de Français lui vouent actuellement.
Dommage.
"c'est quoi le blues". Toujours les mêmes histoires, celles qui font vaciller les mondes et les empires.
John Lee Hooker