Sylex a écrit:Des question existentielles
Désolé, j'y crois pas une nano-seconde.
Quel est le rêve ultime d'un Capitaliste ? Un max de profit et de domination. Macron en tant que jeune Trader romantique espérait faire partie du grand jeu impérial Anglosaxon. On connaît bien son enthousiasme américaniste qu'il adore étaler ! Mais de fait, la dure fonction présidentielle aidant, il constate avec amertume qu'on ne lui consent que le rôle d'un caniche de service, suiveur et obéissant. Il n'est pas absurde de supposer qu'il veuille lui aussi rêver d'une Europe Impériale, dominatrice et tout le St Frusquin. Et il voit bien (il n'est pas bête) que les USA, en vérité sur le déclin, sont un frein, à sa propre vision du monde. Mettons-nous à sa place une seconde, lorsque Trump, ivre de puissance, le traitait à coup se caresses et de câlins dignes de ceux qu'on fait à son chine-chien. Je crois qu'aux tréfonds de lui-même, il en a été ulcéré, et Trump a été le révélateur du mépris Anglo saxon pour la vieille Europe. Macron rentre chez lui, tout penaud, puis rencontre Poutine. Qui lui raconte une toute autre histoire. Encore une fois, il n'est pas interdit d'imaginer que le jeune Trader, qui se sent d'évidence un "Destin", une "Destinée", se pose des questions... Je ne dis rien de plus.
Disons que moi, je n'y crois pas non plus, mais je tempère : une micro seconde !
PS : il arrive que les impérialismes s'entre-déchirent avec une très grande cruauté. La pire des guerres n'a pas eu lieu entre l'Occident et l'Islam, ni entre l'Occident et le Communisme, mais entre 3 impérialismes (Allemagne-Japon-USA), dont un seul devait rester debout, quitte à écraser les deux autres dans le sang et la douleur, à coup de génocide par-ci et de Bombe A par-là. Ne jamais sous-estimer l'ivresse de puissance présente dans tous les impérialismes, existants ou en devenir... D'une manière ou d'une autre, l'Europe telle qu'elle existe, même si plus ou moins créée par les USA pour leur propre intérêt, ne peut, un jour, que se révolter, ou disparaître dans un chaos indescriptible. Le choix est là.