Modérateurs: Garion, Silverwitch
Sylex a écrit:Sarko au 20h ce soir, va y avoir du sport.
Xave a écrit:Sylex a écrit:Sarko au 20h ce soir, va y avoir du sport.
C'est moi ou il n'est pas censé parler d'une instruction en cours ? Ou c'est juste réservé aux magistrats et enquêteurs ?
Sylex a écrit:Sarko au 20h ce soir, va y avoir du sport.
heow a écrit:Quel sport ?
Le mec s'invite, tu crois que c'est pour se faire malmener par un journaliste ?![]()
Il va s'adresser "aux Français" (je voudrais m'adresser aux Français ce soir Monsieur Pujadas...). Ça sera beau, plein d'émotion, d'innocence, de "on m'a caché des choses", "je ne pouvais pas savoir", "j'ai fait confiance", le mot acharnement sera utilisé. On parlera un peu de la situation dramatique dans lequel le pays est, puis il sera dit qu'il est temps pour un vrai changement. Et qui mieux que lui incarne ce changement.
Mouaha.
Al Kasil a écrit:J'ai eu la même impression que lorsqu'on revoit un vieux De Funès pendant l'été
Alfa a écrit:De Funès est indémodable. Il prenait un soin fou pour faire ses gags qui était très bon, un comique universel et intemporel. Un peu comme en architecture ou en musique avec le classique, a certaines période ça a moins de succès mais ça reste toujours.
NouvelObs.com a écrit:Actualité > Politique > EXCLUSIF. Affaire Bygmalion : le livre qui fait trembler la droite
EXCLUSIF. Affaire Bygmalion : le livre qui fait trembler la droite
Par Mael Thierry
Publié le 15-10-2014 à 18h56
"Le Nouvel Observateur", en kiosque jeudi 16 octobre, publie les bonnes feuilles de l'enquête de Violette Lazard sur un scandale qui menace d'emporter Sarkozy, Copé et toute l'UMP avec eux. Extraits.
- C'est un livre qui va faire du bruit. "Bigmagouilles", qui sort le 22 octobre chez Stock, et dont "l'Obs" publie en exclusivité des extraits, regorge de détails croustillants et de témoignages inédits sur l'affaire Bygmalion, du nom de la société de communication qui a organisé les meetings de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012.
- La justice a déjà mis en examen trois responsables de l'entreprise (dont deux proches de Jean-François Copé) et trois cadres de l'UMP.
- Cette enquête est signée Violette Lazard, la journaliste qui avait révélé, en mai, dans "Libération", le système de fausses factures mis en place à l'UMP, lançant l'un des plus gros scandales politico-financiers de la Ve République. Extraits.
"Truffe à volonté"
"Ce vendredi 20 avril, Nicolas Sarkozy se rend en meeting sur des terres favorables, à Nice [...]. Dans les coulisses du palais Nikaia, c'est un buffet de victoire qui attend le candidat et les VIP invités à trinquer avec le président à l'issue de son discours. Deux grandes tables ont été installées, l'une dans les coulisses et une autre dans la grande loge du candidat. Un ingrédient a été agrémenté à toutes les sauces : la truffe. Tous les privilégiés invités ce soir-là à cette after de luxe s'en souviennent, car l'une des particularités de ce champignon hors de prix, même ceux qui n'en ont jamais mangé le savent, c'est son odeur entêtante et capiteuse.Ca sentait la truffe dans tous les couloirs, se souvient un des membres de l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy. Je me suis senti très gêné... Je me suis même demandé si l'odeur n'allait pas jusque dans la salle, et quelle image ça allait donner de nous."
Des dizaines d'invités déambulent entre les bouchées de brouillade d'oeufs et de spaghettis à la truffe. Les personnalités du parti et plusieurs membres du gouvernement, François Fillon, Jean-François Copé, Brice Hortefeux sont présents. Bernadette Chirac a fait le déplacement. Quelques people, Enrico Macias ou encore Didier Barbelivien, ont également répondu présent. Du champagne, du Ruinart blanc, a été débouché pour arroser ce cocktail de luxe.Nous sommes nombreux à avoir halluciné ce soir-là, nous mangions de la truffe et buvions du champagne alors que nous n'avions pas gagné...", commente, amer, un membre de l'équipe de campagne.
Coût de cette petite sauterie, qui a duré le temps d'un cocktail ? 5.460,90 euros, soit plus de 50 euros par tête pour un grignotage. [...]Ce jour-là, personne n'a rien dit, personne n'a moufté, commente Jérôme Lavrilleux, se rappelant ce buffet somptueux. Tous ceux qui aujourd'hui jurent haut et fort qu'ils ne savaient rien sur les dépassements des comptes de campagne, qu'ils n'ont pas compris que le train des dépenses s'était emballé, ils ont tous bouffé des pâtes à la truffe et bu du champagne. Ce soir-là, ils ne se sentaient pas gênés du tout." [...]
© Stock
Libération a écrit:Accueil›Société
Bygmalion : magouille haute définition
EMMANUEL FANSTEN 15 OCTOBRE 2014 À 20:06
Dans «Big Magouilles», notre journaliste Violette Lazard démontre comment, avec ses spaghettis aux truffes mais surtout son «studio de télé itinérant», la campagne de Nicolas Sarkozy a pu atteindre 40 millions au lieu des 22 autorisés.
L’instruction est toujours en cours, mais l’affaire Bygmalion apparaît déjà comme l’un des plus gros scandales politico-financiers des dernières années. Dans un livre à paraître mercredi (Big Magouilles, chez Stock), notre consœur Violette Lazard décortique une affaire révélée dès le mois de mai par Libération. Sur les 22,5 millions d’euros versés par l’UMP à Bygmalion pour la campagne de Nicolas Sarkozy, seuls 4,1 millions ont été officiellement déclarés. Une fraude sans précédent. En course pour reprendre la tête de l’UMP, l’ancien président jure avoir appris le nom de cette société après ...
AFP via LeFigaro.fr a écrit:Bygmalion: Jérôme Lavrilleux quitte l'UMP
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Par LeFigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 15/10/2014 à 16:36 Publié le 15/10/2014 à 16:20
Le député européen Jérôme Lavrilleux annonce aujourd'hui dans une lettre au secrétaire général par intérim de l'UMP Luc Chatel, transmise à la presse, qu'il se met "en congé de l'UMP", qualifiant de "mascarade" la procédure d'exclusion qui le vise à cause de son rôle dans l'affaire Bygmalion.
"J'ai décidé de reprendre ma liberté en me mettant officiellement en congé de l'Union pour un mouvement populaire et de ne pas renouveler mon adhésion cette année. Votre procédure n'a donc plus lieu d'être, et si vous deviez la prolonger, elle apparaîtrait pour ce qu'elle n'a jamais cessé d'être, une mascarade, une justice d'exception", écrit l'ancien bras droit de Jean-François Copé dans cette lettre.
Sur les 22,5 millions d’euros versés par l’UMP à Bygmalion pour la campagne de Nicolas Sarkozy, seuls 4,1 millions ont été officiellement déclarés. Une fraude sans précédent. En course pour reprendre la tête de l’UMP, l’ancien président jure avoir appris le nom de cette société après ...
Coût de cette petite sauterie, qui a duré le temps d'un cocktail ? 5.460,90 euros, soit plus de 50 euros par tête pour un grignotage. [...]
Kôôl-x a écrit:Sur les 22,5 millions d’euros versés par l’UMP à Bygmalion pour la campagne de Nicolas Sarkozy, seuls 4,1 millions ont été officiellement déclarés. Une fraude sans précédent. En course pour reprendre la tête de l’UMP, l’ancien président jure avoir appris le nom de cette société après ...
Liberation.fr a écrit:Bygmalion : magouille haute définition
EMMANUEL FANSTEN 15 OCTOBRE 2014 À 20:06
ENQUÊTE
Dans «Big Magouilles», notre journaliste Violette Lazard démontre comment, avec ses spaghettis aux truffes mais surtout son «studio de télé itinérant», la campagne de Nicolas Sarkozy a pu atteindre 40 millions au lieu des 22 autorisés.
L’instruction est toujours en cours, mais l’affaire Bygmalion apparaît déjà comme l’un des plus gros scandales politico-financiers des dernières années. Dans un livre à paraître mercredi (Big Magouilles, chez Stock), notre consœur Violette Lazard décortique une affaire révélée dès le mois de mai par Libération. Sur les 22,5 millions d’euros versés par l’UMP à Bygmalion pour la campagne de Nicolas Sarkozy, seuls 4,1 millions ont été officiellement déclarés. Une fraude sans précédent. En course pour reprendre la tête de l’UMP, l’ancien président jure avoir appris le nom de cette société après la campagne. Et feint de s’insurger à chacun de ses meetings. «Tout à coup, on vient nous expliquer qu’il y a 16 millions qui ont disparu dans le budget de ma campagne ? Mais c’est une honte !» Une honte, peut-être, mais pas un mensonge. Durant plusieurs mois, Violette Lazard a rencontré la plupart de celles et ceux qui étaient aux manettes de la campagne de Sarkozy, en première ligne ou en coulisses. Des témoins qui racontent presque tous la même histoire, celle d’une campagne menée par l’UMP avec un «amateurisme désarçonnant» et un «dédain affiché pour les questions financières». L’histoire d’un parti pour qui l’argent doit couler à flot avec un seul objectif : ne jamais contrarier le candidat Sarkozy. Une phrase lâchée par Jérôme Lavrilleux, directeur adjoint de la campagne, résume parfaitement cet état d’esprit : «Personne n’a osé lui dire qu’on ne pourrait pas tenir ce standing de président pendant la campagne.»
Incontrôlable. Le résultat : une frénésie de dépenses qui va rapidement devenir incontrôlable. Comme ce vendredi 20 avril, à Nice, trois jours avant le premier tour. Plus de 10 000 militants chauffés à blanc sont massés à l’intérieur du Palais Nikaia. A l’intérieur de la loge luxueuse montée pour l’occasion, Enrico Macias et Didier Barbelivien trinquent au Ruinart. Dans les couloirs, les membres de l’équipe rapprochée n’ont qu’une inquiétude : que les militants présents dans la salle sentent l’odeur de truffe dont se goinfrent les invités en coulisses. Une question d’image. Ce soir-là, le buffet réservé à quelques VIP a coûté 11 210 euros, seuls 1 850 euros seront déclarés dans les comptes de campagne. A l’échelle des 44 meetings, ce ne sont pourtant ni les spaghettis à la truffe ni les brouillades d’œufs qui reviendront le plus cher. Ce qui fera définitivement sombrer les comptes de campagne, raconte Violette Lazard, ce sont les dépenses consacrées à la vidéo, au son et à la lumière. En fonction des meetings, ces postes représentent entre 50 et 60% de la facture totale. Du jamais vu.
Avec le développement des chaînes d’infos en continu, les meetings sont devenus le graal des communicants. Dans l’équipe Sarkozy, tout est organisé pour finir assez tôt afin que les images soient reprises dans le 20 heures du soir, puis tournent en boucle sur BFM TV et i-Télé. Si elle a coûté si cher, c’est donc avant tout parce que la campagne de Sarkozy a été conçue pour être un immense «studio de télévision itinérant». Pour s’en convaincre, il suffit de regarder les (vraies) factures des sous-traitants de Bygmalion qui ont profité des largesses de l’UMP. Comme la société Leni, basée à Montreuil, qui a fourni toutes les prestations vidéos de la campagne. Ce seul marché rapportera à l’entreprise 4 millions d’euros en 2012. Une somme parfaitement justifiée pour son patron, comme il l’explique dans Big Magouilles : «Nous avons été les premiers en France à avoir une super régie haute définition, capable d’émettre un signal vidéo de la qualité d’une télévision, c’est ça qui les a fait rêver.» Même débauche de moyens pour TSF, célèbre entreprise spécialisée dans le cinéma, pour qui la campagne a représenté l’équivalent de «dix longs métrages».
«Marée humaine». Mais pour mettre tous ces meetings en image, la technique ne suffit pas. Il faut un chef d’orchestre, et là non plus, Bygmalion n’a pas lésiné sur les moyens en signant avec Yves Barbara, un ancien réalisateur de France 3. Sur l’ensemble des meetings, il a touché, hors taxe, près de 60 000 euros. Un salaire à la hauteur de ses ambitions : pour chaque meeting, le réalisateur exige la location d’une grue télescopique, afin que la caméra puisse «balayer la foule d’en haut, donnant une impression de force, de marée humaine». Coût de la location de cette grue magique : jusqu’à 15 000 euros par meeting. Pour «veiller à la qualité et l’harmonie des lumières», l’équipe de campagne va également s’offrir les services d’un directeur photo. Un œil précieux payé près de 5 000 euros par meeting. Sur tous les postes, la lumière est d’ailleurs celui qui a coûté le plus cher.
A la lecture de cet ouvrage, qui pourrait être versé à la procédure judiciaire, il apparaît clairement que la campagne de Nicolas Sarkozy a explosé le plafond légal pour des prestations bien réelles. Reste une question : pourquoi, malgré ses nombreux contrats avec l’UMP et ses marges confortables, Bygmalion semble-t-elle en si mauvaise santé ? En 2012, année de la campagne, la société affiche un déficit d’un million d’euros. La question n’est pas tranchée dans le livre, mais un des protagonistes interrogés ose une hypothèse : «Pour brasser autant d’argent et ne pas en gagner, il faut être soit une bande de voyous, soit une bande de nuls.»
Emmanuel FANSTEN
«Tout cela n’était peut-être pas très légal. Mais peut-on reprocher à un parti de faire le maximum pour faire gagner son candidat», poursuit ce cadre de l’UMP. Aucun doute, pour lui, cette affaire n’entamera pas la popularité de Sarkozy auprès des militants «car le dépassement du plafond des dépenses autorisées est peut-être illégal, mais il n’est pas immoral». En Sarkozie, on se rassure comme on peut en soutenant qu’il n’est pas «anormal» que le candidat ait voulu «le meilleur» pour ses réunions publiques. Ce n’est tout de même pas de sa faute si personne n’a eu le courage de lui dire qu’il était dans le rouge. Le seul «enseignement politique» qui doit être tiré du scandale Bygmalion, ce serait donc que Sarkozy a eu tort de croire à la possibilité d’une campagne improvisée parce que décidée au tout dernier moment. Jusqu’au début de l’année 2012, il a cru qu’il lui suffirait, pour se succéder à lui-même, de se montrer en majesté dans une poignée de grandes réunions publiques. Il a compris son erreur trop tard. Sa seule faute, selon ses proches. Le seul sujet d’indignation, pour eux, reste l’enrichissement de ceux qui, au passage, s’en seraient «mis plein les poches».
Hugues a écrit:«Tout cela n’était peut-être pas très légal. Mais peut-on reprocher à un parti de faire le maximum pour faire gagner son candidat», poursuit ce cadre de l’UMP.
DCP a écrit:Et voilà maintenant que l'UMP se pose en victime et réclame à € 28 mio à bygmalion pour les honoraires facturés "en trop"....![]()
http://www.lemonde.fr/politique/article ... 23448.html
Shoemaker a écrit:Il a été un excellentissime élément du Système. Le Sytème ne le laissera pas tomber. L'affaire sera close, sans suite, le moment venu.
Si la Justice Française va tout de même au bout et le coince, je me colle ici même un gage : J'achète l'ensemble des œuvres musicales de Carla (argh...), et j'apprends par cœur une de ses chansons, celle à la gloire de son jules (super-argh....).
DIRECT. Soupçons de financement libyen de la campagne de Sarkozy : l'ex-ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux entendu en audition libre
10h47 : Nicolas Sarkozy est en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007. Mais ce n'est pas la seule affaire qui le menace. Nous revenons dans cet article sur les trois principales.
Shoemaker a écrit:Il a été un excellentissime élément du Système. Le Sytème ne le laissera pas tomber. L'affaire sera close, sans suite, le moment venu.
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