Modérateurs: Garion, Silverwitch
Ouais_supère a écrit:On s'en fout, que ce soit un salaud.
La question, c'est est-ce qu'il est justiciable ou pas.
Shoemaker a écrit:Ca s'appelle le Droit. C'est un compromis contractuel qui lie l'ensemble de la société et qui permet de vivre un minimum ensemble, le tout équilibré par les lois du Droit. Ces lois ne sont pas un Evangile, et les Hommes peuvent les changer. La chose qui compte, c'est que ces lois soient, idéalement, le mieux appliquées pour tous, sans distinction.
Ce qui n'interdit absolument pas d'avoir un avis moral et personnel sur les choses.
Le tout est de bien dissocier les choses.
Voilà...
Marlaga a écrit:Ouais_supère a écrit:On s'en fout, que ce soit un salaud.
La question, c'est est-ce qu'il est justiciable ou pas.
Exactement, Hugues s'en fout que ce soit un salaud, que la morale soit bafouée, ou même que la loi soit violée. Ce qui l'intéresse, c'est si techniquement, la justice a le droit de le poursuivre.
Hugues a écrit:Marlaga a écrit:Ouais_supère a écrit:On s'en fout, que ce soit un salaud.
La question, c'est est-ce qu'il est justiciable ou pas.
Exactement, Hugues s'en fout que ce soit un salaud, que la morale soit bafouée, ou même que la loi soit violée. Ce qui l'intéresse, c'est si techniquement, la justice a le droit de le poursuivre.
Hugues ceci.. Hugues cela.. Quel honneur d'être toujours le sujet d'attention.
Trucmuche salaud.. bidule pas salaud..
Juste en aparté, je me demande comment on pourrait qualifier quelqu'un qui appelle à la noyade de centaines ou milliers de personne, ou quelqu'un qui écrit que tel tueur n'a pas visé les bonnes personnes..
Je ne considère personne sur cette planète comme un salaud. Oui même Emmanuel Macron, c'est dire !
Et surtout je considère que tout homme qui a payé sa peine doit être considéré comme un autre.
Or, et je suis loin d'être le seul à le penser ( 3 justices de trois pays différents en conviennent) , Polanski s'est conformé de A à Y à toute la procédure américaine, jusqu'à ce qu'un procureur remette en cause illégalement un accord dans lequel Polanski reconnaissait des faits plus graves que ceux pour lesquels il était inculpé en échange d'un règlement rapide de cette affaire (qui passait certainement par une peine complémentaire de quelques semaines, inférieure en tout cas à 3 mois).
Et que le procureur utilise ce plaider-coupable pour le poursuivre devant jury. (Ce qui est illégal, puisque le principe du plaider coupable est que l'accusé s'auto-incrimine pour des faits qu'il a commis ou pas forcément commis - en échange d'un marchandage)
Sans nul doute, la Cour Suprême de Californie ou la juridiction fédérale, rendrait nul l'ensemble de la procédure de la faute même de ce procureur (autrement dit, le Z manquant à l'alphabet, la peine complémentaire négociée que Polanski était prêt à faire serait annulée par la faute même du procureur, tout comme la peine non négociée qu'il risque devant un jury).
Sauf que c'est l'affaire de plusieurs années de combat judiciaire. Polanski a préféré se les épargner. Et que 3 justices ont relevé qu'il avait eu raison puisqu'il n'était pas traité équitablement.
Il n'en reste pas moins que au vu des faits, de son portrait psychiatrique, de la liberté de mouvement qui lui a été laissée, et de la conformation physique de la victime*, ça n'est ni Marc Dutroux, ni Fourniret, ni même un pédophile. Seulement quelqu'un qui a fait une erreur grave, mais qui ne vaut pas de le qualifier de prédateur sexuel comme c'est sous entendu en permanence dans ce sujet.
Quant à l'accusation sur Allen, alors qu'il est vraisemblable que c'est une accusation vengeresse, il ne faut pas en tenir compte non.. Suspect, à tort, d'être un salaud un jour, salaud toujours ... Génial![]()
Merveilleux monde du tribunal médiatique!
Hugues
*: Oui, Samantha Geimer en 1977 (et non dans des photos plus anciennes) qui faisait du mannequinat ressemblait plus à une femme qu'à une enfant. C'est décisif pour qualifier quelqu'un de pédophile.
Hugues a écrit:Oui X ressemblait plus à une femme qu'à une enfant. C'est décisif pour qualifier quelqu'un de pédophile.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Nuvo a écrit:Allo ? Ah on me dit que Denis Baupin a besoin d'un avocat. Des candidats ?
Stéphane a écrit:Hugues a écrit:Oui X ressemblait plus à une femme qu'à une enfant. C'est décisif pour qualifier quelqu'un de pédophile.
Oui, mais c'est moralement douteux si l'adulte connaît l'âge de l'enfant/adolescent quand-même, je pense.
Nuvo a écrit:Allo ? Ah on me dit que Denis Baupin a besoin d'un avocat. Des candidats ?
Nuvo a écrit:Allo ? Ah on me dit que Denis Baupin a besoin d'un avocat. Des candidats ?
Marlaga a écrit:Nuvo a écrit:Allo ? Ah on me dit que Denis Baupin a besoin d'un avocat. Des candidats ?
Il a fait quoi comme film ? Rien ? Qu'il aille en taule alors !
von Rauffenstein a écrit:Marlaga a écrit:Nuvo a écrit:Allo ? Ah on me dit que Denis Baupin a besoin d'un avocat. Des candidats ?
Il a fait quoi comme film ? Rien ? Qu'il aille en taule alors !
Ce n'est pas le fond du sujet.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Stéphane a écrit:En tous cas, tu donnes beaucoup d'importance à son avis, à Hugues. C'est vraiment curieux.
Marlaga a écrit:von Rauffenstein a écrit:Marlaga a écrit:Nuvo a écrit:Allo ? Ah on me dit que Denis Baupin a besoin d'un avocat. Des candidats ?
Il a fait quoi comme film ? Rien ? Qu'il aille en taule alors !
Ce n'est pas le fond du sujet.
Oh que si, c'est exactement le fond du sujet. Hugues ne défend Allen et Polanski que parce qu'ils font du Cinéma, art qui doit passer au-dessus de tout d'après lui.
Marlaga a écrit:Stéphane a écrit:En tous cas, tu donnes beaucoup d'importance à son avis, à Hugues. C'est vraiment curieux.
Hugues s'est mis lui-même dans cette position d'avocat du diable, en remplaçant silverwitch qui avait commencé le boulot au début du topic. Comme par hasard, les 2 ont la même opinion et comme par hasard, les 2 défendent des cinéastes malgré leurs moeurs et leurs actes dégueulasses.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
von Rauffenstein a écrit:Marlaga a écrit:von Rauffenstein a écrit:Marlaga a écrit:Nuvo a écrit:Allo ? Ah on me dit que Denis Baupin a besoin d'un avocat. Des candidats ?
Il a fait quoi comme film ? Rien ? Qu'il aille en taule alors !
Ce n'est pas le fond du sujet.
Oh que si, c'est exactement le fond du sujet. Hugues ne défend Allen et Polanski que parce qu'ils font du Cinéma, art qui doit passer au-dessus de tout d'après lui.
Il ne défend pas Allen et Polanski parce qu'ils font du cinéma, mais parce que ce sont des affaires très documentées. Pour Baupin, il y a instruction pour l'instant.
de fait, Hugues t'a présenté des faits, jugements, situations et témoignages auxquels tu n'as opposé que des jugements de valeurs.
Marlaga a écrit:Mais j'aimerais qu'à la fin, Hugues me dise franchement ce qu'il pense d'un homme de 44 ans qui fait boire de l'alcool et prendre de la drogue à une fille de 13 ans pour la violer en la sodomisant. Qu'il arrête un peu de parler des procédures, de la cour suprême et autres pour répondre sur les faits. C'est ça que je recherche.
Il n'en reste pas moins que au vu des faits, de son portrait psychiatrique, de la liberté de mouvement qui lui a été laissée, et de la conformation physique de la victime*, ça n'est ni Marc Dutroux, ni Fourniret, ni même un pédophile. Seulement quelqu'un qui a fait une erreur grave, mais qui ne vaut pas de le qualifier de prédateur sexuel comme c'est sous entendu en permanence dans ce sujet.
Hugues a écrit:Stéphane a écrit:Hugues a écrit:Oui X ressemblait plus à une femme qu'à une enfant. C'est décisif pour qualifier quelqu'un de pédophile.
Oui, mais c'est moralement douteux si l'adulte connaît l'âge de l'enfant/adolescent quand-même, je pense.
On est d'accord.
Shoemaker a écrit:Ca s'appelle le Droit. C'est un compromis contractuel qui lie l'ensemble de la société et qui permet de vivre un minimum ensemble, le tout équilibré par les lois du Droit. Ces lois ne sont pas un Evangile, et les Hommes peuvent les changer. La chose qui compte, c'est que ces lois soient, idéalement, le mieux appliquées pour tous, sans distinction.
Ce qui n'interdit absolument pas d'avoir un avis moral et personnel sur les choses.
Le tout est de bien dissocier les choses.
Voilà...
Sylphus a écrit:Shoemaker a écrit:Ca s'appelle le Droit. C'est un compromis contractuel qui lie l'ensemble de la société et qui permet de vivre un minimum ensemble, le tout équilibré par les lois du Droit. Ces lois ne sont pas un Evangile, et les Hommes peuvent les changer. La chose qui compte, c'est que ces lois soient, idéalement, le mieux appliquées pour tous, sans distinction.
Ce qui n'interdit absolument pas d'avoir un avis moral et personnel sur les choses.
Le tout est de bien dissocier les choses.
Voilà...
La loi américaine, c'est celle qui permet à un violeur d'être libre et un casier vierge contre plusieurs millions de dollars. Autant dire qu'elle n'a aucune valeur quand il s'agit de juger des multi millionnaires à la solde du grand capital.
sccc a écrit:Sylphus a écrit:Shoemaker a écrit:Ca s'appelle le Droit. C'est un compromis contractuel qui lie l'ensemble de la société et qui permet de vivre un minimum ensemble, le tout équilibré par les lois du Droit. Ces lois ne sont pas un Evangile, et les Hommes peuvent les changer. La chose qui compte, c'est que ces lois soient, idéalement, le mieux appliquées pour tous, sans distinction.
Ce qui n'interdit absolument pas d'avoir un avis moral et personnel sur les choses.
Le tout est de bien dissocier les choses.
Voilà...
La loi américaine, c'est celle qui permet à un violeur d'être libre et un casier vierge contre plusieurs millions de dollars. Autant dire qu'elle n'a aucune valeur quand il s'agit de juger des multi millionnaires à la solde du grand capital.
C'est pourtant cette loi là qui a ruiné définitivement la carrière de DSK.
Roman Polanski, vers un nouveau jugement en cassation?
Par Yoko Trigalot , AFP agence Publié le 14/10/2016 à 18:00
La Cour suprême de Pologne se penchera le 6 décembre sur un pourvoi en cassation dans l'affaire d'extradition aux États-Unis du cinéaste Roman Polanski, indique un communiqué officiel de la Cour à Varsovie.
Le pouvoir conservateur polonais a rouvert en mai la procédure d'extradition vers les États-Unis de Roman Polanski, contestant ainsi la décision du tribunal de deuxième instance de Cracovie qui avait tranché en faveur du réalisateur franco-polonais.
«La Cour suprême pourra prononcer son jugement le jour même, mais il n'est pas possible d'en avoir la certitude», a déclaré à l'AFP l'un des avocats du cinéaste, Jerzy Stachowicz.
Selon lui, il est difficile de prévoir si Roman Polanski, 83 ans, assistera en personne à l'audience le 6 décembre prochain.
Dans son pourvoi en cassation, le procureur général Zbigniew Ziobro, qui est aussi ministre de la Justice dans le gouvernement populiste de Droit et Justice (PiS), a reproché au tribunal de Cracovie d'avoir «renoncé à élucider suffisamment» certaines circonstances légales en vigueur aux États-Unis et «jugé de manière sélective et trop unilatérale en faveur de Roman Polanski». La Cour suprême peut maintenant soit confirmer la décision du tribunal de Cracovie, soit la casser partiellement ou totalement et renvoyer l'affaire devant un tribunal.
En 1977, en Californie, Roman Polanski, âgé à l'époque de 43 ans, avait été poursuivi pour l'agression sexuelle de Samantha Geimer, alors âgée de 13 ans. Après 42 jours de prison, puis sa libération sous caution, le cinéaste qui avait plaidé coupable de «rapports sexuels illégaux» avec une mineure, avait fui les États-Unis avant l'annonce du verdict.
Le réalisateur craignait d'être lourdement condamné malgré un accord conclu avec la justice américaine. La ligne de défense de ses avocats polonais a consisté à démontrer que la demande d'extradition des États-Unis n'était pas fondée, compte-tenu justement de cet accord. La justice suisse a d'ailleurs rejeté en 2010 la demande d'extradition américaine.
Né en France de parents polonais, l'auteur de Rosemary's Baby et de Chinatown vit en France avec son épouse, l'actrice Emmanuelle Seigner, mais se rend souvent en Pologne. Il n'est jamais retourné aux États-Unis, pas même pour recevoir l'Oscar du meilleur réalisateur en 2003 pour Le Pianiste.
Ouais_supère a écrit:Ça part un peu dans tous les sens mais c'est un bon résumé, merci Dervi.
Sylex a écrit:J'ai trouvé la façon de couvrir le sujet ici bien plus intéressante:
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Hugues a écrit:et pire, où on se permettrait de juger de soi-même de qui est coupable et innocent, de ce qui s'est passé et ne s'est pas passé, ou même que toute allégation est vraie. Une justice des victimes ou de celles qui se prétendent comme telles et non une justice de la société.
Hugues
En 1977, Roman Polanski plaide coupable pour rapports sexuels illégaux avec une mineure de treize ans. Suite à un accord passé entre les différentes parties, il est condamné à une peine de quatre-vingt-dix jours de prison puis libéré après en avoir effectué quarante-deux pour conduite exemplaire. Après avoir appris que le juge en charge de l'affaire souhaite le condamner à nouveau — décision contestée aussi bien par la défense que l'accusation, et qu'il risque jusqu'à cinquante ans d'emprisonnement, Polanski fuit les États-Unis et s'installe en France, pays refusant l'extradition de ses citoyens et dont il possède la nationalité.
sheon a écrit:Rappel des faits :En 1977, Roman Polanski plaide coupable pour rapports sexuels illégaux avec une mineure de treize ans. Suite à un accord passé entre les différentes parties, il est condamné à une peine de quatre-vingt-dix jours de prison puis libéré après en avoir effectué quarante-deux pour conduite exemplaire. Après avoir appris que le juge en charge de l'affaire souhaite le condamner à nouveau — décision contestée aussi bien par la défense que l'accusation, et qu'il risque jusqu'à cinquante ans d'emprisonnement, Polanski fuit les États-Unis et s'installe en France, pays refusant l'extradition de ses citoyens et dont il possède la nationalité.
Il a donc plaidé coupable, été condamné et a purgé sa peine.
Ensuite, le juge souhaite le condamner de nouveau contre l'avis de la défense et de l'accusation.
On rappellera aussi que la plaignante a retiré sa plainte depuis longtemps et ne souhaite plus entendre parler de cette affaire.
Et sinon, on peut parler cinéma ici ?
sheon a écrit:Rappel des faits :En 1977, Roman Polanski plaide coupable pour rapports sexuels illégaux avec une mineure de treize ans. Suite à un accord passé entre les différentes parties, il est condamné à une peine de quatre-vingt-dix jours de prison puis libéré après en avoir effectué quarante-deux pour conduite exemplaire. Après avoir appris que le juge en charge de l'affaire souhaite le condamner à nouveau — décision contestée aussi bien par la défense que l'accusation, et qu'il risque jusqu'à cinquante ans d'emprisonnement, Polanski fuit les États-Unis et s'installe en France, pays refusant l'extradition de ses citoyens et dont il possède la nationalité.
Il a donc plaidé coupable, été condamné et a purgé sa peine.
Ensuite, le juge souhaite le condamner de nouveau contre l'avis de la défense et de l'accusation.
On rappellera aussi que la plaignante a retiré sa plainte depuis longtemps et ne souhaite plus entendre parler de cette affaire.
Et sinon, on peut parler cinéma ici ?
Marlaga a écrit:Ce n'est pas exactement ce que Polanski a fait ça ?
Hugues a écrit:Polanski est légalement en liberté en France en Pologne ou en Suisse, je ne vois pas pourquoi j'irai l'"emmerder" pour sa liberté tout à fait légale.
Est-ce qu'on m'emmerde moi pour ma liberté tout à fait légale? Est-ce qu'on t'emmerde toi pour ta liberté tout à fait légale ?
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