Son discours est d'une pauvreté ! (sans même parler du fond ....s'il on en trouve un, même en creusant très profondément).
Hugues a trouvé les mots qui définissent le mieux la novlangue macronesque : "vain" "vacuité" "vide" ...

Modérateurs: Garion, Silverwitch
Marlaga a écrit:On peut voir ça comme du mépris. Ou alors, on peut voir ça comme un langage de vérité qui dérange. Quand tu n'es qu'un ouvrier, un employé non-qualifié, un chômeur sans diplôme ni talent, tu as quel poids sur le pays ? Aucun. Tu n'as même pas un grand pouvoir sur ton propre destin. Tu n'es pas grand chose.
Bob Williams a écrit:Marlaga a écrit:On peut voir ça comme du mépris. Ou alors, on peut voir ça comme un langage de vérité qui dérange. Quand tu n'es qu'un ouvrier, un employé non-qualifié, un chômeur sans diplôme ni talent, tu as quel poids sur le pays ? Aucun. Tu n'as même pas un grand pouvoir sur ton propre destin. Tu n'es pas grand chose.
Si tu retires tous ces ouvriers occupant par exemple des postes de production dans des usines, postes qui ne peuvent pas (encore) être occupés par des machines, bah tes usines ne produiront rien.
Bob Williams a écrit:Un cadre qui se barre d'une boîte sera remplacé de la même manière. Nul n'est irremplaçable.
Shoemaker a écrit:Ok, africa, cannibalo, le Canard nous a bien fait rigoler, BFM, tout ça... etc.
Mais sinon quel est son son de cloche à elle ?
Shoemaker a écrit:Ok, africa, cannibalo, le Canard nous a bien fait rigoler, BFM, tout ça... etc.
Mais sinon quel est son son de cloche à elle ?
Shoemaker a écrit:Ok, africa, cannibalo, le Canard nous a bien fait rigoler, BFM, tout ça... etc.
Mais sinon quel est son son de cloche à elle ?
bfmtv.com a écrit:Agathe Chamfeuil, sa collaboratrice parlementaire, a assuré à BFMTV.com que Laëtitia Avia, se trouvant seule dans un taxi à minuit, a eu "très peur" et qu'il n'y avait "rien de drôle" dans cette histoire.
"Le chauffeur lui a pris la carte bancaire des mains et l'a gardée hors de sa portée. Elle a été enfermée dans le taxi et il a démarré sans son consentement et sans lui expliquer. Elle lui a demandé de s'arrêter mais il a refusé."
Laëtitia Avia aurait paniqué et seulement voulu se défendre en lui agrippant l'épaule pour tenter de récupérer sa carte. Et ajoute que la députée a en effet déposé plainte pour séquestration mais aussi pour tentative de vol.
DCP a écrit:Shoemaker a écrit:Ok, africa, cannibalo, le Canard nous a bien fait rigoler, BFM, tout ça... etc.
Mais sinon quel est son son de cloche à elle ?
Voilà ce qu'en dit l'article cité:bfmtv.com a écrit:Agathe Chamfeuil, sa collaboratrice parlementaire, a assuré à BFMTV.com que Laëtitia Avia, se trouvant seule dans un taxi à minuit, a eu "très peur" et qu'il n'y avait "rien de drôle" dans cette histoire.
"Le chauffeur lui a pris la carte bancaire des mains et l'a gardée hors de sa portée. Elle a été enfermée dans le taxi et il a démarré sans son consentement et sans lui expliquer. Elle lui a demandé de s'arrêter mais il a refusé."
Laëtitia Avia aurait paniqué et seulement voulu se défendre en lui agrippant l'épaule pour tenter de récupérer sa carte. Et ajoute que la députée a en effet déposé plainte pour séquestration mais aussi pour tentative de vol.
Shoemaker a écrit:Voilà. Ca prend tout à coup une autre perspective. Mais bon...
Rainier a écrit:Shoemaker a écrit:Voilà. Ca prend tout à coup une autre perspective. Mais bon...
C'est clair qu'entre un chauffeur de taxi et Madame la Députée LREM, on ne va quand même pas se fier aux déclarations d'un modeste prolo, un membre des sans dents ou du lumpenproletariat comme tu l'évoques parfois.
On ne va pas non plus croire les flics qui ne l'ont pas trouvée du tout "apeurée" mais qui les a pris de haut "vous savez qui je suis ?".
Rainier a écrit:Shoemaker a écrit:Voilà. Ca prend tout à coup une autre perspective. Mais bon...
C'est clair qu'entre un chauffeur de taxi et Madame la Députée LREM, on ne va quand même pas se fier aux déclarations d'un modeste prolo, un membre des sans dents ou du lumpenproletariat comme tu l'évoques parfois.
On ne va pas non plus croire les flics qui ne l'ont pas trouvée du tout "apeurée" mais qui les a pris de haut "vous savez qui je suis ?".
Bob Williams a écrit:Un cadre qui se barre d'une boîte sera remplacé de la même manière. Nul n'est irremplaçable.
Rainier a écrit:C'est quoi nos oignons, d'ailleurs ?
Même sur un forum public, la police de la pensée unique LREMieme veille.
On peut encore discuter de sport, de cinéma (pas de cinéma engagé surtout).
D'ailleurs Macron et Philippe ont sorti hier une tirade contre la Presse qui ne cherche que la petite bête chez les hommes politiques.
On ne voit pas encore Macron se mettre en scène près d'un ring pour taper sur la presse, mais ça doit le démanger.
Hugues a écrit:Infantilisme qui refuse la contradiction.
Rainier a écrit:C'est quoi nos oignons, d'ailleurs ?
Même sur un forum public, la police de la pensée unique LREMieme veille.
On peut encore discuter de sport, de cinéma (pas de cinéma engagé surtout).
D'ailleurs Macron et Philippe ont sorti hier une tirade contre la Presse qui ne cherche que la petite bête chez les hommes politiques.
On ne voit pas encore Macron se mettre en scène près d'un ring pour taper sur la presse, mais ça doit le démanger.
sheon a écrit:Rainier a écrit:C'est quoi nos oignons, d'ailleurs ?
Même sur un forum public, la police de la pensée unique LREMieme veille.
On peut encore discuter de sport, de cinéma (pas de cinéma engagé surtout).
D'ailleurs Macron et Philippe ont sorti hier une tirade contre la Presse qui ne cherche que la petite bête chez les hommes politiques.
On ne voit pas encore Macron se mettre en scène près d'un ring pour taper sur la presse, mais ça doit le démanger.
Pourquoi parler de pensée unique ? Moi, je suis plutôt partisan d'élever le débat plutôt que de sortir les faits divers. En l'occurrence, cette histoire de taxi ne nous dit rien sur la politique menée par LREM. C'est de la people-isation, on se concentre sur les individus plutôt que sur les idées. Très peu pour moi.
Marlaga a écrit:Hugues, tu peux le tourner dans tous les sens mais ma phrase reste vraie, je ne t'ai pas vu faire tout ce foin sous les précédents gouvernements, même lors des réformes libérales. Et en ce qui me concerne, tu ne peux pas parler de "mon chouchou" pour Macron.
Tu ne comprends pas les "fans" mais tu es devenu un fanatique "anti", c'est pas mieux.
Marlaga a écrit:Tu ne comprends pas les "fans" mais tu es devenu un fanatique "anti", c'est pas mieux.
Silverwitch a écrit:Il me paraît d'autant plus indispensable de critiquer vertement Emmanuel Macron et sa politique quand on est bien seul à le faire. Je ne sais pas si tu feuillettes la presse écrite à grand tirage ou si tu regardes la télévision, mais il est presque impossible d'échapper à une macromanie délirante. Dans ce contexte, il s'agit d'une critique salutaire, plus nécessaire encore qu'à l'époque de Nicolas Sarkozy (qui suscitait des opinions très contradictoires) ou qu'à celle de François Hollande, conspué ou moqué dès les premiers jours de son mandat.
La liberté d'expression ne s'apprécie pas sous vide, elle se mesure à l'aune des rapports de pouvoirs et des rapports de force.
Arret sur Images a écrit:observatoire du 04/07/2017 par Capucine Truong
MACRON AU CONGRÈS : BFMTV CONQUISE
"C'était beaucoup mieux qu'une interview"
Discours au congrès pour Macron, grand discours sur BFM. Alors que les éditorialistes de presse écrite titraient ce matin sur un discours "indigeste", "prêche", ou "trop général", hier, les journalistes et éditorialistes de la chaîne d'info en continu ont apprécié le fond "philosophique" de l'allocution d'Emmanuel Macron. Et en ont tiré des conclusions tout aussi grandiloquentes.
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Samuel Gontier - Telerama a écrit:Macron à Versailles ou la “révolution” du “président philosophe”
Samuel Gontier Publié le 04/07/2017. Mis à jour le 04/07/2017 à 17h36.
Grâce à leur incomparable maïeutique, les philosophes de BFMTV ont extrait la substantifique moelle du discours d’Emmanuel Macron devant le Congrès.
« La philosophie du président Macron, c’est de faire table rase du passé. » Et l’Internationale sera le genre humain, se garde d’ajouter la présentatrice de BFMTV. « Une volonté d’incarner le changement », résume-t-elle à l’issue du discours d’Emmanuel Macron devant le Congrès réuni à Versailles. « Est-ce que ce discours était bien nécessaire ? » « Tout est dans le mot d’incarnation, répond Apolline de Malherbe. Fallait-il incarner oui ou non ce discours ? » Ça dépend. Si c’est aussi douloureux qu’un ongle, je ne préfère pas.
« Christophe Barbier, vous êtes convaincu par cette volonté de transformer le pays d’ici cinq ans ? » « Oui, sur les institutions, parce que c’est la VIe République que nous annonce Emmanuel Macron. » Ah bon ? Il a pompé le programme de Mélenchon ? S’extasiant du possible « vote des lois en commissions », l’éditorialiste estime : « Tout cela va dans le très bon sens. » Le sens commun (de Christophe Barbier). « Sur d’autres domaines, on est dans la philosophie. » Et ce « président philosophe » est une bénédiction : « Comme Edouard Philippe doit faire son discours de politique générale demain, on a une répartition des taches qui m’a l’air d’être bien faite. » Bref, Emmanuel Macron était parfait. Comme d’habitude.
Christophe Barbier nuance. « Sans doute y avait-il beaucoup de verbes dans ce discours… » C’est vrai ? Je dois avouer que je n’ai pas compté. « … Néanmoins il y a des mots intéressants. » Parce que les verbes sont par principe dénués d’intérêt ? « Il y a un mot qui revient des dizaines de fois, c’est le mot “peuple”, c’est-à-dire qu’on a un président qui parle à son peuple. » Oui, enfin… surtout à ses ministres, parlementaires et éditorialistes. « C’est très gaullien. » Ça faisait longtemps. Je sens que ça ne vas pas tarder à devenir napoléonien. « Le mot “nous” revient très souvent, le “nous” ayant tous les sens, le “nous”, c’est vous, parlementaires, et moi. Le “nous”, c’était le nous de majesté… » « Priorité au direct ! », intime un jingle, interrompant Sa Majesté Christophe Barbier. En direct de Versailles, Eric Woerth va s’exprimer.
Je tente de lui échapper en zappant sur LCI, où je tombe sur Eric Ciotti. Je reviens sur BFMTV, dont le reporter à Versailles s’empresse d’interviewer… Eric Ciotti. Rien à faire, il ne parvient pas à convaincre Christophe Barbier : « L’opposition n’est pas structurée pour faire des réponses philosophiques à un discours philosophique. » Il manque à Eric Ciotti d’avoir été le disciple de Paul Ricœur.
« Macron revient à une pratique très gaullienne, développe Christophe Barbier quelques minutes plus tard. Il y a le président, et le peuple. Il y a un contrat passé entre ces deux entités immatérielles… » Ça y est, il est immatériel, Macron ? J’ai raté sa transsubstantiation. « … un contrat qui s’appelle le suffrage universel direct. » Et ceux qui ne l’ont pas signé ? « Ça se passe entre nous, le Nous de majesté, et vous, le vous du peuple. » Ou le vous des sujets du Nous de majesté, si vous préférez. « Emmanuel Macron doit en assumer une esthétique un tout petit peu désuète, une forme de prétention, c’est très difficile de l’incarner. » Moins douloureux qu’un ongle, j’espère. « Ça induit une forme de contrat révolutionnaire entre le peuple et le président… D’ailleurs le titre de l’ouvrage de Macron, c’était Révolution. » Cette fois, je suis convaincu : s’il s’agit d’un retour à l’Ancien Régime, le sens étymologique du mot « révolution » est respecté.
Apolline de Malherbe en confirme l’ampleur : « Ce n’est pas seulement un changement politique, c’est surtout un changement philosophique. » Il va falloir remplacer le titre « éditorialiste BFMTV » par « philosophe BFMTV ».
Quelques heures plus tard, Jean-Baptiste Boursier interroge ses invités sur le boycott du discours gaulllien par les Insoumis. « Le problème de Jean-Luc Mélenchon, estime Bruno Jeudy, c’est qu’il ne quitte pas la place de la République, il campe place de la République depuis des mois… » « C’est Nuit Debout ! », se moque quelqu’un. « On ne peut pas passer son temps à se lamenter sur l’état de la démocratie en France et ne pas siéger dans l’hémicycle, fût-ce du Congrès, fût-ce pour écouter le président de la République, je suis désolé. » Surtout quand Emmanuel Macron y annonce une révolution philosophique.
« Alexis Corbière a tweeté, c’était très étrange », analyse Laëtitia Krupa, journaliste au JDD et « spécialiste en communication politique ». « Il refuse d’être là où ça se passe mais il commente sur un réseau social… » Son live-tweet était bidonné. « C’est quand même très symbolique », professe Christophe Barbier, rappelant le souvenir des Versaillais de Thiers : « Il y avait ce refoulé-là qui travaillait Mélenchon. » Il devrait aller voir un psy, ça le calmerait. Pour Thierry Arnaud, « il utilise toutes les ficelles, dont certaines sont assez grosses, pour se faire passer pour le principal opposant à Macron ». Quel mythomane !
Les philosophes BFMTV dissèquent l’annonce de la fin de l’état d’urgence car, révèle Thierry Arnaud, « un sondage qui vient de paraître dans Le Monde, le montre, Les Français sont encore, et à juste titre, très inquiets de la menace terroriste ». Si c’est à juste titre, les Français ont raison d’avoir raison. D’ailleurs, signale Christophe Barbier, « honnêtement, l’opinion est quand même maintenant 100 % côté sécurité au détriment de la liberté ». Personnellement, j’envoie chaque heure un rapport de mes activités à la DGSI. En bon philosophe, Bruno Jeudy adopte le point de vue de la raison : « C’est une position raisonnable et assez courageuse parce qu’il fallait quand même sortir de cette histoire d’état d’urgence. »
Laëtitia Krupa, grâce à sa vigilance de spécialiste en communication politique, note la tardive évocation du terrorislamisme par le président. « C’était étonnant que ça arrive, je l’ai noté, à 15h52, cette thématique-là… » « Près d’une heure après le début de son discours ! », note le présentateur. Quelle négligence ! Alors que des terrorislamistes sont prêts à se faire sauter à tous les coins de rue. « Oui, et là pour le coup il a parlé au peuple français, il a parlé de notre part maudite en citant Bataille, c’était très fort, c’était des mots qui pouvaient toucher directement les téléspectateurs. » C’est très simple, j’ai arrêté d’avoir peur.
« Merci à tous les quatre d’avoir été avec nous », salue Jean-Baptiste Boursier. Rassurez-vous, le débat reprend dix minutes après avec de nouveaux invités. Dont Jean-Michel Aphatie, qui ne craint pas d’effectuer une deuxième journée de travail après son boulot de Franceinfo. Son analyse du discours présidentiel est lumineuse : « Je trouve qu’il n’a rien dit mais qu’il l’a bien dit. » Ça vaut mieux que l’inverse. « C’est un Macron un peu vide, un peu creux. Mais intelligent aussi. » Virginie Le Guay, du Parisien, renchérit : « C’était parfois ennuyeux, parfois un peu en boucle. Mais c’était de bonne tenue. » Comme les débats de BFMTV, en fait : creux, ennuyeux, vides, mais très intelligents et de très bonne tenue grâce au talent des invités.
Encore quelques dissertations philosophiques et Jean-Michel Aphatie, fermement opposé à une modification du mode de scrutin, s’échauffe : « On va casser un système qui marche… » Qui permet à une petite minorité des inscrits d’élire une majorité écrasante en battant des records d’abstention. L’éditorialiste s’exclame : « La guerre en Algérie, c’est la proportionnelle ! » Et la défaite de juin 40, c’est le Front Populaire, non ?…
Arrêt sur Images a écrit:BFM N'A PAS AIMÉ LES INSOUMIS SANS CRAVATES
"Moi je me suis maquillée et j'ai mis des boucles d'oreille pour venir sur le plateau..."
BFM ne plaisante pas avec la tradition, ni avec la coutume, le règlement, la bienséance ou le respect. Hier, à l'occasion de l'élection du président de la nouvelle Assemblée nationale, la décision des députés masculins de la France Insoumise de se présenter sans cravate a occupé les journalistes de la chaîne une bonne partie de la journée. Eclipsant la féminisation de l'Assemblée, et suscitant les indignations les plus vertueuses... ou absurdes.
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