Modérateurs: Garion, Silverwitch
Ouais_supère a écrit:C'est un film qui n'est jamais sentimentaliste, si ça inquiète.
Hugues a écrit::o
Plus que 13 heures pour (re)voir Tel père, tel fils (Ou sur les services de replay de vos box, clefs ou télévisions connectées).
Hugues
Waddle a écrit:Hugues a écrit::o
Plus que 13 heures pour (re)voir Tel père, tel fils (Ou sur les services de replay de vos box, clefs ou télévisions connectées).
Hugues
Tiens, grâce à ton annonce, j'ai cherché hier sur Arte le Replay du film. Je l'ai trouvé et j'ai donc regardé la première moitié.
Mais j'ai comme l'impression que le Replay Arte s'arrêtait ce matin à 5h (sur ma box en tout cas). Moyen de la voir ailleurs?
Hugues a écrit:Waddle a écrit:Hugues a écrit::o
Plus que 13 heures pour (re)voir Tel père, tel fils (Ou sur les services de replay de vos box, clefs ou télévisions connectées).
Hugues
Tiens, grâce à ton annonce, j'ai cherché hier sur Arte le Replay du film. Je l'ai trouvé et j'ai donc regardé la première moitié.
Mais j'ai comme l'impression que le Replay Arte s'arrêtait ce matin à 5h (sur ma box en tout cas). Moyen de la voir ailleurs?
Sur le lien indiqué. La VO est disponible (et recommandée).
Hugues
Silverwitch a écrit:2. Leviathan
Andreï Zviaguintsev (Russie)
[...]
Fresque universelle, démesurée, grotesque, tragique ou ironique. Tout en réussissant une oeuvre d'une densité stupéfiante, Zviaguintsev explore l'âme russe, possibilité d'un monde à peine croyable, grouillant, humain, sublime et monstrueux.
2. Leviathan
Andreï Zviaguintsev (Russie*)
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
D'entrée on sait, aussi bien que Kolia, que tout est déjà perdu, que rien pourra être sauvé.
Mais est-il imaginable qu'il y a encore à perdre.
Kolia et Lylia veulent seulement mourir debout. Ils vont mourir à terre, sous terre. Balayés par le réveil du Léviathan.« Tireras-tu Leviathan avec un hameçon, et lui serreras-tu la langue avec une corde ?
Lui passeras-tu un jonc dans les narines, et lui perceras-tu la mâchoire avec un anneau ?
T’adressera-t-il d’ardentes prières, te dira-t-il de douces paroles ?
Fera-t-il une alliance avec toi, le prendras-tu toujours à ton service ?
Joueras-tu avec lui comme avec un passereau, l’attacheras-tu pour amuser tes filles ? Les pêcheurs associés en font-ils le commerce, le partagent-ils entre les marchands ?
Cribleras-tu sa peau de dards, perceras-tu sa tête du harpon ?
Essaie de mettre la main sur lui : souviens-toi du combat, et tu n’y reviendras plus. »
(Job 40, 25-32)
Un western universel. Et en même temps la peinture d'un invisible vertigineux, effroyable et à la fois magnifique.
Hugues a écrit:Waddle a écrit:Hugues a écrit::o
Plus que 13 heures pour (re)voir Tel père, tel fils (Ou sur les services de replay de vos box, clefs ou télévisions connectées).
Hugues
Tiens, grâce à ton annonce, j'ai cherché hier sur Arte le Replay du film. Je l'ai trouvé et j'ai donc regardé la première moitié.
Mais j'ai comme l'impression que le Replay Arte s'arrêtait ce matin à 5h (sur ma box en tout cas). Moyen de la voir ailleurs?
Sur le lien indiqué. La VO est disponible (et recommandée).
Hugues
Hugues a écrit:Ce n'est pas la télévision gratuite...
Mais pour info ce soir sur Canal+ Cinéma
Hugues
Silverwitch a écrit:8. Le Passé
Asghar Farhadi (Iran, France)
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
La France et l'Iran, c'est presque pareil pour un cinéaste qui scrute le mystère de l'existence et trouve l'humanité universelle.
4. Mr Turner
Mike Leigh (Royaume-Uni)
[...]
Un film sage en apparence, biographie d'un grand artiste, qui réussit là où Forman avait échoué (toutes proportions gardées) avec "Amadeus". Ce n'est pas l'art ou la vie, ce n'est pas l'art et la vie, c'est la capacité à faire voir autrement qu'avec les yeux. Faut-il ajouter que Timothy Spall est plus génial que jamais ?
3. Mr Turner
Mike Leigh
(Royaume-Uni, France, Allemagne)
La création dans ce qu'elle a d'impérieuse, de sacerdotale.
Un flux, un flot ininterrompus. Une sorte d'île nue de l'éclosion, de la genèse, de la création et en fait de la vie.
Dervi a écrit:Je conseille vivement L'homme qui tua Liberty Valance qui passe ce soir sur Arte.
Hugues a écrit:Si vous avez eu la sagesse de suivre le conseil de le regarder sur Arte ("éh oui, ça passe sur Arte ce genre de film" .. ou plutôt.. "mais pourquoi personne d'autre qu'Arte ne veut diffuser ce genre de film?" )
vous savez qu'empoisonné à son tour par les cloportes de feu, il a refusé l'offre de l'impératrice Wu, d'entrer à la cour, ainsi que son affection évidente, et qu'il s'est condamné lui-même à rester dans l'ombre du Marché Fantôme, seul endroit où il peut éviter la combustion à la lumière du soleil. Il a fait promettre à Wu, jusque là dirigeante abusive, mais dont le maintien sur le trône est nécessaire en ces temps troublés, d'être une souveraine juste, et d'être fidèle à son souvenir en rendant à la dynastie des Tang le trône à la fin de son règne. Ce qu'elle fit vraiment, historiquement, abdiquant après 15 ans de règne, en faveur du fils du précédent empereur Tang, et restant de toute l'histoire de la Chine, la seule impératrice.
Et pourtant Di nous revient pour enquêter dans le malheureusement un peu mal titré
Detective Dee 2 : La Légende du Dragon des mers de Tsui Hark
(狄仁杰之神都龙王, Di Renjié* zu shendu longwang , littéralement Di Renjié* et le Dieu-Roi de tous les Dragons)
(Young Detective Dee: Rise of the Sea Dragon)
(un "deux", non mais quel idée! même le titre chinois et international l'avaient évité)
Alors comment fait-il?
Eh bien c'est en fait, un prologue aux précédentes aventure de Di (mais ça vous l'aviez un peu deviné avec le titre international). L'occasion de remplacer Andy Lau par Mark Chao.
Bande annonce française en langue originale sous-titrée
Mais pour faire plus honneur au film et à son ambiance, plutôt que ce montage haché, voici la bande annonce internationale, qui est en fait, à l'anglicisation des titres et panneaux près, l'exacte identique de la bande annonce chinoise:
Bande annonce internationale/américaine en langue originale sous titrée en anglais
L'impératrice Wu règne sur la dynastie Tang aux côtés de l'empereur Gaozong. Elle envoie sa flotte vers l'empire Baekje afin de soutenir cet allié de longue date, envahi par le belliqueux empire Buyeo. Mais, juste après leur départ, les navires sont attaqués par une mystérieuse et gigantesque créature surgie du fond des mers. Les habitants de Luoyang, la capitale orientale, pensent qu'il s'agit d'un dragon des mers. Afin d'apaiser ce dernier, la courtisane Yin, « la plus belle fleur de Luoyang », est choisie pour être enfermée dans le Temple du Dragon des Mers ; en fait une punition qui lui est infligée pour avoir refusé les avances de riches notables. L'impératrice Wu, qui n'a guère de temps à accorder à ces superstitions, ordonne à Yuchi Zhenjin, le Commissaire en chef du Temple Suprême, d'enquêter sur l'acte de sabotage dont la flotte a été victime. Elle suspecte les sympathisants de l'empire Buyeo d'être à l'origine du complot. Par chance, Dee Renjie* arrive à Luoyang le même jour pour prendre ses fonctions de magistrat au Temple suprême. Son poste englobe les fonctions de détective, juge et bourreau. Dans la rue, Dee et Yuchi assistent à la procession menant la courtisane Yin jusqu'au Temple du Dragon des Mers. Tous deux sont époustouflés par sa beauté. Sur le chemin du Temple Suprême, Dee aperçoit un groupe d'étrangers sortir d'une maison de thé, s'envelopper dans des vêtements de moines taoïstes, et se diriger vers un canal menant au temple... Ce n'est que le début des péripéties qui amèneront le Détective Dee à résoudre l'énigme de la Légende du Dragon des Mers...
*: Di Renjié est un personnage historique réel de la Chine du 8e siècle, d'abord remarquable juge (ce qui recouvrait aussi la tâche d'enquête), il deviendra par deux fois chancelier (premier ministre). A partir du XVIe siècle et surtout au XIXe siècle, sa renommée en tant que juge-enquêteur, fait de lui un héros de romans chinois, certains de ces romans seront traduit en Europe au XXe siècle par Robert van Gulik qui décidera ensuite de lui écrire d'autres aventures (les aventures du juge Ti, qui ont été poursuivie après la mort de van Gulik), aventures qui, traduites en Chinois, ravivèrent l'intérêt pour ces romans oubliés en Chine et pour le personnage, auquel on a consacré de multiples téléfilms. Alors que ses fils feront une carrière anonyme, son petit fils deviendra, par méritocratie, gouverneur de la cité impériale.
sheon a écrit:[*]sur W9 : Le Bon, la brute et le truand, de Sergio Leone. Pas sûr de quelle version il s'agit, mais espérons que ça soit la restauration 2K, quand même...[/list]
Rainier a écrit:Pas un mot ici sur Mulholland Drive qui est passé sur Arte, avant hier soir.
Pour moi, c'est un film qui se laisse regarder par moments, et avec une belle musique de Badalementi mais un film quand même très surestimé par certains (3T pour Télérama, qui n'en met que 2 aux films de Kubrick ou aux premiers films de malick, par exemples).
Par moment, on se demande même si on ne regarde pas un film de Tarantino, mais je suis un peu sévère.
Rainier a écrit:Pas un mot ici sur Mulholland Drive qui est passé sur Arte, avant hier soir.
Hugues a écrit:Rainier a écrit:Pas un mot ici sur Mulholland Drive qui est passé sur Arte, avant hier soir.
À dessein.
En aucun cas fortuit.
Hugues
Rainier a écrit:Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer.
Shoemaker a écrit:Rainier a écrit:Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer.
En rire, bien sûr ! Même pas Maciste l'homme le plus fort du monde, ni l'un des 58 Emmanuelle !
Ils ne sont pas entièrement mauvais, puisqu'il y a Ozu en 5eme position (dit-il lâchement... )
Rainier a écrit:Shoemaker a écrit:Rainier a écrit:Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer.
En rire, bien sûr ! Même pas Maciste l'homme le plus fort du monde, ni l'un des 58 Emmanuelle !
Ils ne sont pas entièrement mauvais, puisqu'il y a Ozu en 5eme position (dit-il lâchement... )
Et L'aurore de Murnau 3°, oui il y a quelques fims qui sauvent l'honneur de cette revue gauchisante.
Et puis Ratatouille en 67° position, loin devant "L'homme qui tua Liberty Valance" 81° (c'est pour Cortese, cette remarque )
Waddle a écrit:Je trouve qu'ici on apprend beaucoup ici à parler de mauvais films qui ont pourtant une belle réussite commerciale et/ou critique.
Du coup je suis allé un peu lire les critiques de ce fameux Mulholland Drive que je n'ai jamais vu.
Hugues, que reprochez vous à ce film et pourquoi a t'il à votre avis de si bonnes critiques?
J'ai trouvé ça :
Novaplanet.com
On demandera aux accros du cinéaste de ne pas friser l'intégrisme en laissant le droit aux autres de penser que Lynch n'est pas un génie, loin s'en faut, mais un immense formaliste. Ce qui est déjà énorme.
Le Parisien
(...) bienheureux ceux qui comprendront quelque chose à ce bel objet laqué qu'est Mulholland drive.
L'Humanité
Est-ce là rafistolage d'une trame autrement plus ample, le film ayant été conçu au départ pour être une mini série, ou bien le réalisateur s'est-il pris les pieds dans le tapis ? (...) Nous n'en serons pas cette fois, même si l'on admire un sens intact du visuel, malheureusement devenu fin en soi.
Ça résume ?
sheon a écrit:tout classement est subjectif, quel que soit le recul que s'efforce de prendre son auteur.
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