73. New Police Story (
San ging chat goo si)
, de Benny Chan, Hong-Kong - Chine, 2004. DVD, édition HK Video, zone 2, V.O. + V.F., sous-titres français. Lassé par les comédies américaines à grand succès dans lesquelles il tourne depuis 1996, et où les assurances le contraignent systématiquement à avoir recours à une doublure, Jackie Chan se décide à revenir au genre qui a fait sa célébrité, à savoir le film d'action hongkongais.
New Police Story signe donc le retour de la série de films à succès, en mettant en scène, dans sa première heure, un Jackie Chan devenu alcoolique et dépressif suite à la perte de son équipe entière dans une opération où il aura pêché par orgueil, symbole de sa « déchéance américaine » et de son repentir vis-à-vis de ses fans. À cinquante ans passés, on retrouve Chan virevoltant, certes moins rapide qu'à ses débuts mais toujours aussi fou, entre une descente en rappel le long d'un gratte-ciel, un combat de kung-fu incroyable au milieu de jouets Lego et une chute le long des toits arrondis du palais des congrès de Hong-Kong.
74. The Place Beyond The Pines, de Derek Cianfrance, États-Unis, 2012. Blu-ray, édition Studio Canal, zone B, V.O. + V.F., sous-titres français. The Place Beyond the Pines est un film plutôt atypique, découpé en trois parties suivant chacune un personnage différent : dans un premier temps, on découvre Luke Glanton (Ryan Gosling), cascadeur à moto dans une fête foraine qui décide de tout plaquer le jour où il découvre qu'une ancienne conquête a eu un enfant de lui. Entraîné par le garagiste qui l'emploie, il se met alors à dévaliser des banques pour pourvoir au bien-être de son fils. Mais un casse tourne mal et il est abattu par un policier, Avery Cross (Bradley Cooper). L'histoire se penche alors sur ce jeune agent de police qui met au jour, à ses risques et périls, la corruption qui sévit au sein de son commissariat d'affectation. Il fait également un douloureux parallèle entre Glanton et lui lorsqu'il découvre que le malfrat qu'il a abattu avait, comme lui, un fils de quelques mois. Une ellipse de quinze ans introduit la dernière partie du film, qui se concentre désormais sur les deux fils, AJ Cross (Emory Cohen) et Jason (Dane DeHaan). Ils se lient d'amitié sans se connaître, avant que Jason ne découvre la vérité sur son père et l'identité de son meurtrier. Il menace alors de tuer Avery Cross mais, voyant que celui-ci est terrassé par le remord, il n'en fait finalement rien. Le film se conclut sur une image de chacun des deux fils semblant marcher dans les traces de leur père, AJ s'investissant dans la campagne électorale d'Avery, tandis que Jason achète une moto et part vers l'inconnu.
75. Scarface, de Brian De Palma, États-Unis, 1983. Blu-ray, édition Universal Studios, V.O. + V.F. + espagnol + allemand + italien, sous-titres français + anglais + espagnols + portugais + allemands + danois + finnois + italiens + mandarins + norvégiens. La restauration HD est plutôt pas mal, et le Blu-ray est blindé de bonus : indispensables pour les amateurs du film.
76. Mémoires de nos pères (
Flag of our Fathers)
, de Clint Eastwood, États-Unis, 2006. Blu-ray, édition Warner Bros, zone B, V.O. + V.F. + italien, sous-titres anglais + français + italiens + danois + finnois + norvégiens + suédois. Le pendant américain du diptyque de Clint Eastwood sur la bataille d'Iwo Jima, qui se concentre davantage sur la récupération politique qui fut faite des soldats ayant été pris en photo en train de planter le drapeau étoilé sur l'île. Bon Blu-ray, pas mal de bonus.
77. Lettres d'Iwo Jima (
Letters from Iwo Jima)
, de Clint Eastwood, États-Unis, 2006. Blu-ray, édition Warner Bros, zone B, V.O. + V.F. + italien, sous-titres anglais + français + italiens + danois + finnois + norvégiens + suédois. Encore meilleur que la partie américaine,
Lettres d'Iwo Jima nous montre (enfin) ce que l'on a trop peu vu au cinéma : le côté japonais de la Bataille du Pacifique. On notera le coup de maître de la scène du débarquement, montré dans chacun des deux films du côté des protagonistes concernés, et semblant pourtant à chaque fois perdue d'avance d'un côté comme de l'autre.
78. Diamants sur canapé (
Breakfast at Tiffany's)
, de Blake Edwards, États-Unis, 1961. Blu-ray, édition Paramount Pictures, toutes zones, V.O. + V.F. + allemand + italien + espagnol, sous-titres anglais + français + allemands + danois + espagnols + finnois + italiens + néerlandais + norvégiens + suédois. Très bon Blu-ray, qui contient même parmi ses bonus une courte vidéo revenant sur le personnage de Mickey Rooney, gros cliché raciste de japonais. Que dire du film, si ce n'est qu'il laisse libre court à l'explosivité d'Audrey Hepburn ?
79. Merantau, de Gareth Evans, Indonésie, 2009. Blu-ray, édition Warner Bros, zone B, V.O. + V.F., sous-titres français. Premier film indonésien de Gareth Evans, avec les incroyables Iko Uwais et Yayan Ruhian, qui sont à la fois acteurs et chorégraphes des scènes de combat (du Pencak-Silat, en l'occurrence). Dès ce premier jet, les affrontements sont plutôt impressionnants et fluides. À noter, le son en V.O. part en sucette pendant une scène du film (de mémoire, elle commence dans une cabine téléphonique), il faut passer en V.F. pour ne pas perdre ses oreilles. Mais bon, ça arrive chez les petits éditeurs comme Warner Bros...
80. The Raid 2 (
The Raid 2: Berandal)
, de Gareth Evans, Indonésie- États-Unis, 2014. Blu-ray, édition Wild Side, zone B, V.O. + V.F., sous-titres français. Ayant trop peu de budget à disposition, Gareth Evans s'était décidé à réaliser
The Raid, en se concentrant uniquement sur les combats et un aspect ludique de progression dans un immeuble. Pour la suite, l'ambition est revue à la hausse et force est de constater que les chorégraphies n'en pâtissent pas, bien au contraire. La fluidité des affrontements, aussi bien au niveau des chorégraphies que de la réalisation, sont encore plus hallucinantes que dans le premier opus. Cette fois-ci, avec plus de moyens, le scénario est plus travaillé (Evans avait déjà l'ébauche de ce scénario avant de réaliser
The Raid, et l'a adapté pour faire office de suite), la réalisation aussi (mention spéciale à un plan-séquence où la caméra sort d'une voiture lancée à pleine vitesse, entre dans une voiture qui la poursuit où elle effectue une large panoramique, le making-of vaut le détour). Une sacrée claque.
81. Zodiac, de David Fincher, États-Unis, 2007. Blu-ray, édition Warner Bros, toutes zones, V.O. + V.F. + allemand + italien + espagnol, sous-titres français + anglais + allemands + italiens + portugais. Ce film est l'adaptation par David Fincher de l'enquête sur le Zodiac, tueur en série ayant sévi dans les années 70 aux États-Unis et dont l'identité n'a jamais été formellement établie. L'intérêt du film réside notamment dans la mise en scène des meurtres : chacun d'entre eux s'étant déroulé d'une manière différente, le parti pris de réalisation change également à chaque fois.
82. Battle Royale (
Batoru rowaiaru)
, de Kinji Fukasaku, Japon, 2000. Blu-ray, édition Arrow Video, zone B, V.O., sous-titres anglais. Après avoir subi
Hunger Games (pour gagner le droit de le critiquer), j'ai eu envie de revoir l'original, c'est pourquoi j'ai décidé d'acheter le Blu-ray Arrow. La différence entre la version japonaise et américaine est assez fantastique

D'un côté, on a un film violent, pessimiste, inventif et fou, et de l'autre côté, une espèce de film d'aventures romantiques, mal filmé, mal écrit et sans intérêt. Bon. Mon choix est vite fait.