Elle donne le droit de prendre ses responsabilités face à l'inommable. Et la France les prend.Silverwitch a écrit:von Rauffenstein a écrit:
de fait, la France est membre permanent du Conseil de Sécurité de l'ONU et agit en tant que telle.
Tu as le droit de remettre cela en question.
Le statut de membre permanent du Conseil de Sécurité ne donne pas un droit d'ingérence partout dans le monde, il ne donne aucun privilège. La France n'est pas une puissance régionale dans le conflit irakien ou syrien, elle pratique une ingérence intéressée, sous domination américaine. Et dans cette ingérence, elle entraîne tous les Français pour faire oublier l'enjeu géopolitique qui devrait nous éclairer. Comment se place la France par rapport à la puissance américaine ? Quelle diplomatie ? Quel équilibre régional ? Mystère.
Quels mensonges nous caherait-on au sujet de l'Etat Islamique ? C'est une guerre que nous menons au nom de l'humanité. En ce qui concerne les frappes sur daesh. Pour ce qui est de taper El Assad, c'est une autre histoire. Et c'est désormais une histoire ancienne.De fait, c'est le temps de la guerre. Nous faisons la guerre. On riposte à nos actions. Libre à toi de penser qu'il s'agit de la part de daesh, de venger d'innocentes femmes enceintes et de malheureux petits enfants. Je n'y crois pas.
Est-ce que tu crois à la propagande française ou la reconnais-tu comme propagande ? Pourquoi devrions-nous croire à la propagande des terroristes ou à celle notre gouvernement, quand il apparaît évident qu'il travestit ou dissimule la vérité ? Toutes les guerres contemporaines récentes impliquant les Américains et leurs vassaux ont été faites sur des mensonges.
Mais je ne vois toujours pas le rapport avec l'Etat Islamique.von Rauffenstein a écrit:Pour toi, être l'ami des Palestiniens, ça voudrait dire quoi ? engager la force contre Israel ?
Oui, évidemment. Pas une force militaire, mais une force diplomatique et politique. Interrompre nos relations diplomatiques, boycotter ce pays comme on l'a fait avec l'Afrique du Sud, et oeuvrer à des sanctions économiques.
Il n'y aucun bon sens chez ce bonhomme dans ce qu'il dit et ce qu'il fait.von Rauffenstein a écrit:Villepin est un baltringue. Un esprit brillant mais faux. Qui sert des intérêts qui ne sont plus ceux de la France.
Au lieu de parler du bonhomme, et de le disqualifier a priori, que reproches-tu à ce constat de bon sens ?
Un merdier à la fois. On n'a qu'un porte avion. Petit en plus.von Rauffenstein a écrit:Au temps pour moi. Il s'agissait d'Al Qaeda au Yemen (si je ne m'abuse ?)
Il paraît. Yemen où la guerre civile et l'ingérence saoudienne se jouent dans l'indifférence générale, comme la répression au Bahreïn. Va savoir pourquoi la France, membre permanente du Conseil de Sécurité de l'ONU ne s'en saisit pas...
Je crois que DAESh est une surprise stratégique majeure qui va désormais gangrenner le monde arabo musulman. Que c'est notre priorité désormais. C'est le fruit de deux inconséquences. Celle de Bush d'abord. Puis celle d'Obama en quittant précipitamment le pays sans l'avoir stabilisé. C'est leur merdier. mais c'est un merdier qui nous concerne aussi. Et au premier chef. Venir parler ensuite du premier sang qui a été tiré n'a plus aucune importance. Le sang est tiré. Et je pense que nous gagnerons cette guerre parce qu'elle nous concerne d'abord jusque sur notre territoire ou daesh vient gangrenner notre société. Il ne s'agit aps d'une guerre de décolonisation loitaine, perdue faute d'envie de la gagner (tu sais très bien que els Etats occidentaux ont les moyens, mais ne les engagent pas totalement car ils ont aussi une morale qui retient leur bras. Aussi étrange et mensonger que cela pourra te paraître). Mais après quelques coups comme celui de Nice, et toutes les surprises que nous allons avoir (qui ne me surprendront pas), la guerre va devenir beaucoup plus "vitale". La stratégie de daesh, c'est d'attaquer une nation où réside une forte population musulmane pour qu'elle se retourne contre elle. Elle fait le pari que la société française, ancienne, est pourrie et se soumettra ensuite en comptant sur la vitalité de la population musulmane, jugée par cette organisation, plus jeune, plus vitale, et potentiellement armée de beaucoup moins de scrupules. C'est cela l'enjeu de guerre qui est derrière. Moi, je pense au contraire que la violence du peuple français n'est qu'endormie et que c'est un dragon qui n'attend plus que de se réveiller. Nos repsonsables politiques ont sus estimé daesh, c'est bien possible. Il est aussi fort possible que daesh a sous estimé ce pays.von Rauffenstein a écrit:Les hommes d'Abu Bakr al-Baghdadi veulent jouer au con ? Nous allons briser la révolte dans l'oeuf, sans barbarie inutile, il est vrai. On ne coupera que les mauvaises têtes.
Je me demande à quel point tu crois à ces fariboles. Les armées "occidentales" sont incapables de remporter un conflit asymétrique depuis cinquante ans, et ça s'aggrave en raison d'une dépression démographique prononcée. Aujourd'hui, le terrorisme de Daesh est le fruit des amours incestueuses des Américains et des Saoudiens notamment, le produit de la guerre d'Afghanistan, et de dizaines d'autres ingérences. Tu crois vraiment à l'ingérence finale et puis on s'en va, ou bien tu penses que cette région est peuplée d'enfants que les Américains, race supérieure, guideront vers la démocratie apaisée ? Le monde arabe se reconstituera uniquement dans l'indépendance, dans la liberté. Cela suppose évidemment de lâcher les monarchies de papier, d'abandonner l'Arabie Saoudite et notre soutien criminel à l'État israélien. On pourra alors retrouver une région organisée entre ses trois pôles constituants: Arabes, Turcs et Iraniens.
ce que je crains, c'est une véritable explosion en France. Non pas parce que la France aurait commis un péché originel en allant bombarder quelques sauvages aux crimes épouvantables, et qu'elle mérite son sort comme tu sembles le sous entendre. Mais parce qu'il y a eu un discours dogmatique aveugle depuis 50 ans sur son passé, et un fonctionnement social aussi qui n'a pas su s'adapter, non pas aux populations nouvelles, mais au fonctionnement globalisé, qui a empêché l'intégration de ces populations.
Mais il faut partir, arrêter une guerre qui ne peut être gagnée. Si les Américains veulent s'y aventurer que la France ne s'y déshonore pas d'avantage, au prix d'avoir perdu sa voix originale et son indépendance. Quelle blague, une France vassalisée qui donne des leçons de morale.
Si tu veux ma cocote.












