Grhollande : Cazeneuve 1er ministre

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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede von Rauffenstein le 24 Mai 2016, 16:33

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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Rainier le 24 Mai 2016, 17:21

Alfa a écrit:Et pendant ce temps la notre premier ministre est toujours en Israel.... avec bien sur le 1325489722eme recueillement sur l'holocauste.


Pourvu qu'ils ne le prennent pas pour un pacifiste ! (y a peu de risques, en fait)

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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede DCP le 24 Mai 2016, 17:57

A noter, puisqu'on parle recueillement et 2ème guerre mondiale, la visite historique prévue d'Obama à Hiroshima, première visite d'un président américain en exercice dans cette ville. Mais bien entendu il ne s'excusera pas au nom des USA pour la bombe atomique.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Marlaga le 24 Mai 2016, 18:56

DCP a écrit:A noter, puisqu'on parle recueillement et 2ème guerre mondiale, la visite historique prévue d'Obama à Hiroshima, première visite d'un président américain en exercice dans cette ville. Mais bien entendu il ne s'excusera pas au nom des USA pour la bombe atomique.


Pourquoi s'excuser ? Y en a marre de cette mode du repentir à tout vas. Pardon d'avoir colonisé votre pays, pardon d'avoir fait la guerre, pardon d'avoir été un empire conquérant plus fort que les autres, merde à la fin !

C'était la guerre, les japonais voulaient pas se rendre, il a fallu la bombe atomique pour que la guerre cesse, y a pas d'excuse à faire et les japonais n'en attendent pas.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede von Rauffenstein le 24 Mai 2016, 19:06

DCP a écrit:A noter, puisqu'on parle recueillement et 2ème guerre mondiale, la visite historique prévue d'Obama à Hiroshima, première visite d'un président américain en exercice dans cette ville. Mais bien entendu il ne s'excusera pas au nom des USA pour la bombe atomique.

Pourquoi veux-tu qu'il s'excuse ? ce n'est pas le seul bombardement de masse de la deuxième guerre mondiale. Ce qui frappe l'imagination, c'est qu'une bombe a terrassé 70.000 personnes en un éclair. C'est tout. Mais Tokyo en 1945, c'est 334 B-29 à la bombe au phosphore de 2 kilos tuant au moins 100.000 personnes en une nuit dans une épouvantable tempête de feu.

Les Japonais n'y sont pas allés de main morte non plus.

Voilà. Maintenant, c'est la paix. Tout va bien.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede sccc le 24 Mai 2016, 19:34

von Rauffenstein a écrit:
DCP a écrit:A noter, puisqu'on parle recueillement et 2ème guerre mondiale, la visite historique prévue d'Obama à Hiroshima, première visite d'un président américain en exercice dans cette ville. Mais bien entendu il ne s'excusera pas au nom des USA pour la bombe atomique.

Pourquoi veux-tu qu'il s'excuse ? ce n'est pas le seul bombardement de masse de la deuxième guerre mondiale. Ce qui frappe l'imagination, c'est qu'une bombe a terrassé 70.000 personnes en un éclair. C'est tout. Mais Tokyo en 1945, c'est 334 B-29 à la bombe au phosphore de 2 kilos tuant au moins 100.000 personnes en une nuit dans une épouvantable tempête de feu.

Les Japonais n'y sont pas allés de main morte non plus.

Voilà. Maintenant, c'est la paix. Tout va bien.


Ben...

Je trouve donc qu'il devrait s'excuser pour Hiroshima, Nagasaki ET Tokyo.

:D
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Cortese le 24 Mai 2016, 19:42

Si les Américains ne nous faisaient pas autant chier avec leurs pleurnicheries sentimentales on pourrait être tenté d'excuser leur crimes. On pourrait oublier Hiroshima mais 30 ans de "je t'aime ma chérie" en carpet bombing, ça jamais !
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Ponpondu le 24 Mai 2016, 21:23

von Rauffenstein a écrit:
DCP a écrit:A noter, puisqu'on parle recueillement et 2ème guerre mondiale, la visite historique prévue d'Obama à Hiroshima, première visite d'un président américain en exercice dans cette ville. Mais bien entendu il ne s'excusera pas au nom des USA pour la bombe atomique.

Pourquoi veux-tu qu'il s'excuse ? ce n'est pas le seul bombardement de masse de la deuxième guerre mondiale. Ce qui frappe l'imagination, c'est qu'une bombe a terrassé 70.000 personnes en un éclair. C'est tout. Mais Tokyo en 1945, c'est 334 B-29 à la bombe au phosphore de 2 kilos tuant au moins 100.000 personnes en une nuit dans une épouvantable tempête de feu.

Les Japonais n'y sont pas allés de main morte non plus.

Voilà. Maintenant, c'est la paix. Tout va bien.

Le maire de Nagasaki, alors ministre de la Défense, a lui-même admis il y a quelques années que les Ricains ne pouvaient pas faire autrement. Autant je suis fan du Japon, autant je comprends.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede sccc le 24 Mai 2016, 22:05

Moi je préfère me référer à ce que disaient certains hauts profils américains au moment des événements plutôt qu'un homme politique fut-il japonais, 70 ans après.

http://www.doug-long.com/quotes.htm

Edit: ceci pour dire que RIEN n'est évident sur ce sujet, déjà dans le chef de ceux qui l'ont vécu, mais encore moins dans celui de ceux qui aujourd'hui prétendent que c'était la seule solution.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Hugues le 25 Mai 2016, 08:52

FranceTVInfo.fr a écrit:"Hollande, je croyais en ce mec-là…" : à Saint-Nazaire, la grande désillusion des grévistes
Les accès au quartier industriel de la ville ont été bloqués mardi matin. Les grévistes ont ensuite rejoint le blocage du dépôt pétrolier de Donges. Dans leurs rangs, la colère est grande à l'égard du président de la République.

Envoyé spécial en Loire-Atlantique,
Mathieu Dehlinger
Mis à jour le 24/05/2016 | 21:27, publié le 24/05/2016 | 14:55


L'odeur de pneus brûlés se répand dans le ciel de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Depuis l'aube, mardi 24 mai, le cœur industriel de la ville, le quartier de Penhoët, où sont installés les célèbres chantiers navals, est bloqué. A l'initiative de la CGT, notamment, plus aucune voiture ne passe. Les conducteurs abandonnent leurs véhicules où ils peuvent et continuent le chemin à pied. Les grévistes demandent une nouvelle fois le retrait de la loi Travail, après la grève dans la raffinerie voisine de Donges et le blocage du dépôt pétrolier adjacent.

[...]

Dans cette ville où François Hollande avait obtenu plus de 66% des suffrages au second tour en 2012, l'heure est plus que jamais à la désillusion. "J'ai voté pour lui, malheureusement, raconte Richard David, délégué CGT de l'entreprise Man Diesel. Les espérances n'étaient pas énormes, mais on ne pensait pas que le curseur irait aussi loin du côté libéral. Là, il bafoue toutes ses promesses. Il y a eu une avancée, le mariage pour tous, mais ce n'est pas ça qui fait vivre la population."

Lui disait "mon ennemi, c'est la finance", eh bien moi, aujourd'hui, mon ennemi, c'est le gouvernement Valls.

Richard David, délégué CGT
à francetv info

"Il n'y a plus de gauche ou de droite dans ce pays"

Dorian, employé de l'entreprise, se dit "dégoûté". Par la loi Travail, d'abord : "J'aimerais bien mettre El Khomri au travail à la chaîne, une fois sa loi passée, pour qu'elle se rende compte des conséquences." Mais l'usage de l'article 49.3 pour l'adoption du texte à l'Assemblée lui reste aussi en travers de la gorge. "Il n'y a plus de gauche ou de droite dans ce pays, ils passent tous en force, affirme-t-il. Dès que vous arrivez à un certain niveau, il y a trop de magouilles et d'argent, ça anéantit tout." Lui rêve d'un Parlement sans professionnels de la politique. "Des ouvriers, des pharmaciens, des docteurs, détaille-t-il. Des gens qui décident ensemble." En attendant que son vœu se réalise, il votera blanc en 2017.

Rapidement, les grévistes mobilisés décident d'abandonner Penhoët pour rallier Donges et soutenir le blocage de son dépôt pétrolier. A en croire la rumeur qui bruisse dans les rangs, le site devrait être évacué dans la journée. Sur place, les orateurs de la CGT se succèdent à la "tribune" improvisée, un tas de gravats qui bloque l'accès au site. Dans leurs interventions, deux cibles principales : François Hollande et Manuel Valls.

[...]

Ce qu'Hollande a fait, c'est une trahison"

Dès que les noms du président de la République ou du Premier ministre sont prononcés, des huées s'élèvent de la foule. "Quand on est aussi mauvais, on démissionne, lâche Christophe Hiou, délégué CGT à la raffinerie de Donges, sous des applaudissements nourris. Se faire donner des leçons par un président aussi impopulaire, je ne pourrai plus le supporter." Le syndicaliste en vient même à vanter la cohérence de Nicolas Sarkozy : "Lui avait été élu à droite, il a fait un gouvernement de droite."

Autant tu peux supporter qu'un adversaire te mette un coup, autant tu ne supporteras pas que ton frère fasse la même chose.

Christophe Hiou, délégué CGT de la raffinerie de Donges
lors de l'occupation du dépôt pétrolier voisin

"Ce qu'Hollande a fait, c'est une trahison", abonde Stéphane, 50 ans, cuisinier au restaurant d'entreprise de la raffinerie. Comme d'autres, lui aussi a voté pour François Hollande en 2012 : "Je croyais en ce mec-là, je pensais qu'il pourrait arrondir les angles." "Ça fait trente-cinq ans que je travaille, ça doit en faire dix-huit que je ne suis pas parti en vacances, poursuit-il. J'aimerais bien qu'un ministre vienne m'écouter un peu, mais ils sont inaccessibles, sur une autre planète. Sarkozy, des fois, il allait se confronter aux gens." Effaré par la "catastrophe" du quinquennat Hollande, il confie son envie de ne plus voter. "Il faut le faire quand même, se reprend-il rapidement. Mais après, pour qui…" Aujourd'hui, aucun politique ne semble en mesure de le convaincre.


:o :good

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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Sylex le 25 Mai 2016, 09:21

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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede von Rauffenstein le 25 Mai 2016, 09:39

Cortese a écrit:Si les Américains ne nous faisaient pas autant chier avec leurs pleurnicheries sentimentales on pourrait être tenté d'excuser leur crimes. On pourrait oublier Hiroshima mais 30 ans de "je t'aime ma chérie" en carpet bombing, ça jamais !

C'est pas faux.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede von Rauffenstein le 25 Mai 2016, 10:20

sccc a écrit:Moi je préfère me référer à ce que disaient certains hauts profils américains au moment des événements plutôt qu'un homme politique fut-il japonais, 70 ans après.

http://www.doug-long.com/quotes.htm

Edit: ceci pour dire que RIEN n'est évident sur ce sujet, déjà dans le chef de ceux qui l'ont vécu, mais encore moins dans celui de ceux qui aujourd'hui prétendent que c'était la seule solution.

Cela montre qu'il y avait un débat au sein des plus hautes instances américaines. Ce serait bien d'avoir un tel développement des arguments, tels qu'ils ont été développés aussi, du côté des partisans de l'utilisation de l'arme. Et je lis aussi que ce sont surtout des arguments qui ont été élaborés après. Qui plus est.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Shoemaker le 25 Mai 2016, 10:23

Récapitulons :

Le PC est mort. Dont acte.
Reste ce qu'on appelle communément "la Gauche" Social démocrate.
La Droite, elle, comme le dit un gars dans l'article plus haut, a le mérite de la cohérence, de ... l'honnêteté. On aime ou pas, mais quand on vote Sarko ou Juppé ou Fillon, en gros, on sait où on va (on le sait moins avec Marine).
La Gauche par contre, depuis longtemps, c'est la grande ambiguité.
Oui donc, une certaine gauche est morte, celle du PC, qui s'en est allée avec l'URSS. Et qui a du mal à ressusciter avec la Russie.
Et l'autre Gauche, celle représentée par le PS, depuis très longtemps ? Peu à peu, lentement mais sûrement, elle a fini avec Hollande, par montrer son véritable visage.
Oh, certains ne se faisaient pas d'illusion (moi moOOOsieur ! :D ), et votaient PS en se disant que le PS, c'est la Droite sympa, la droite douce, la droite vaseline dirait Denim. C'est important, la vaseline, mais même elle, peu à peu, a fini par s'évaporer. Pshiiiitttt ! y a pu de vaseline !
Avec Hollande, les choses se sont - ENFIN ? - clarifiées. Et maintenant, faut vraiment être un abruti absolu au carré, pour oser encore dire que le PS est de ce qu'on appelle la Gauche. Presque tout le monde en est d'accord (je ne parle pas des menteurs).

Hollande, après les aventures de DSK, a été choisi sur un certain profil, un certain programme. Ce n'était pas un bolchévique, mais bon, on se disait que sa gauche minimaliste, c'était toujours mieux que Sarko. Du coup, il fut élu en très très grande partie comme une sorte de barrage contre le retour de Sarko.
N'oublions pas que dans exactement le même temps, Montebourg encore plus à gauche que Hollande, obtenait un très bon score (à ces primaires, 17% ?...), alors que Valls était confiné dans ses 6 petits % (?).
Or que se passe t il après les élections ? Hollande applique le programme qui a été le plus "minoré" pendant ces primaires. Il fait du Valls, et place carrément Valls à la tête du gouvernement.

Hollande n'est pas un mou. Je l'ai toujours dit ici, d'ailleurs. Mais ce que j'ai en plus découvert, c'est que c'est un fanatique.
C'est un militant fanatique de la politique mondialiste la plus néolibérale possible ! Moi, je pensais qu'il était un dur, mais du type "aparachik", un roublard malin, un virtuose de l'électoralisme, un malin de la politicaillerie... Mais non ! C'est un fanatique SUICIDAIRE !!!!
Qu'est ce qu'on observe là, devant nos yeux ? Un type qui est en train de saboter sa propre réélection, et cela depuis qu'il a placé Valls. Du jamais vu !
La situation en France, bon, ce n'est pas la Somalie ! Bon an ma an, ça marche ! Et Hollande, en appliquant une politique de gauche "molle", consensuelle, minimaliste... certes aurait provoqué la rage de la Droite, mais il AURAINT GARDÉ INTACTES TOUTE SES CHANCES DE RÉ-ELECTION. Il aurait la quasitotalité de tout l'électorat de gauche en soutien ! Mélenchon serait à 3%, les écolo en total soutien, le PC aux ordres, et le PS flamboyant (et zéro "frondeurs" !). Il avait les moyens économiques de garder ce cap. C'est évident ! Un peu de déficit par-ci, un peu de vente de rafales par là, du bizness fructueux avec la Russie,... c'était ultra jouable !
Mais qu'est ce qu'il fait le mec ? Il fait ce que même Sarko avant lui (l'extrême droite de l'UMP, quand même !), n'a pas osé faire : détricoter le saint des saints, le Graal des travailleurs, ce que le peuple a obtenu après des dizaines d'années de luttes sociales contre la classe Bourgeoise (on dit le Patronat maintenant) : le CODE DU TRAVAIL !

Alors ?
Alors Hollande est un militant néolibéral fanatique et suicidaire, un kamikaze néoconservateur, un total guerrier de l'américanisme triomphant (sa supplique incroyable à Obama pour accélerer la négociation sur le TAFTA...), un pro sioniste intégral (sans commentaires tant c'est obscène), un réactionnaire brutal (ses accointances sous prétexte de bizness réaliste avec le pire régime réactionnaire de la planète, la Saoudie), etc etc etc.
Ah oui, y a Macron qui vient de déclarer que la loi El Komri, c'est pas encore assez ! Même Juppé et Lemaire vont se chopper des vertiges, devant autant de volontarisme aveugle néo-con !
Hollande a sacrifié sa réélection possible, pour réaliser un plan qui va au-delà de sa carrière, de ses aspirations professionnelles... Il est en train de se suicider pour préparer le terrain à Juppé, Sarko ou autre... Il fait avec virtuosité ce que doit faire historiquement la Sociale-démocratie : faire avaler la dure pillule que la Droite hésite à faire, par peut d'un embrasement général.
Hollande : UN SAINT DE WALL STREET ! Un martyr de Godlman Sacchs, un kamikze de la réaction mondiale !

Voilà.
Sarko, on s'en est débarrassé (on croyait !).
Hollande, il ne repassera pas (on peut avoir pire encore, Macron !).
Ce qui reste ? Je sais pas.
Le FN ? Bon courage !
Que le peuple prenne ses responsabilités, s'il désire qu'on le considère comme RESPONSABLE de son destin.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Alfa le 25 Mai 2016, 10:26

Y en a des p'tits candidats sympa, mais personne (sauf moi comme d'hab) votera pour eux.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Sylex le 25 Mai 2016, 10:38

Shoemaker a écrit:Ce qui reste ? Je sais pas.

Montebourg sort du bois en ce moment.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Aym le 25 Mai 2016, 10:41

Aubry se présentera quoi qu'il arrive.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Shoemaker le 25 Mai 2016, 10:43

La fracture de la Gauche, en ce moment est historique.
A force de faire le grand écart entre un capitalisme sympathoche et un marxisme doux, elle a fini par péter !
Et celui qui arrivera à ramasser et RESSOUDER les morceaux, moi je dis que c'est un(e) génie !
"c'est quoi le blues". Toujours les mêmes histoires, celles qui font vaciller les mondes et les empires.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Hugues le 25 Mai 2016, 11:41

Capitalisme sympatoche? Marxisme doux ?

Ca n'est même pas une question de capitalisme, mais l'idée même que l'Etat, le service public et la protection et le service aux plus faibles, est un obstacle dont il faut se défaire ... : il faut employer le terme exact c'est du libéralisme.
Pourquoi parler de marxisme doux, la plupart des plus à gauches serait simplement heureux d'un retour aux valeurs gaullistes..
C'est dire ...

Un libéralisme aggravé par le fait qu'il est en sus plus qu'il ne l'est ordinairement au service des intérêts minoritaires d'une oligarchie (mise en concurrence des salaires et conditions des plus faibles afin de maintenir une monnaie unique, convergeant à terme vers un moins-disant social, plutôt qu'une monnaie nationale soit justement l'instrument de la protection des plus faibles et des spécificités économiques et culturelles de chaque nation ou état [quand les deux ne se superposent pas} par des actions sur cette monnaie et des droits de douanes)

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Edit: (Ah mince, j'avais pas vu que c'était Shoemaker qui écrivait ça.. J'aurais été plus diplomate :D )
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede sccc le 25 Mai 2016, 11:42

Quand je pense que le gouvernement belge (de droite droite) fait la leçon aux syndicats belges au sujet de la réforme des lois de travail en gestation en pointant que MÊME le gouvernement socialiste français va voter ce type de réforme...

:lol: :lol:
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede sccc le 25 Mai 2016, 11:44

Hugues a écrit:Capitalisme sympatoche? Marxisme doux ?

Ca n'est même pas une question de capitalisme, mais l'idée même que l'Etat, le service public et la protection et le service aux plus faibles, est un obstacle dont il faut se défaire ... : il faut employer le terme exact c'est du libéralisme.
Pourquoi parler de marxisme doux, la plupart des plus à gauches serait simplement heureux d'un retour aux valeurs gaullistes..
C'est dire ...

Un libéralisme aggravé par le fait qu'il est en sus plus qu'il ne l'est ordinairement au service des intérêts minoritaires d'une oligarchie (mise en concurrence des salaires et conditions des plus faibles afin de maintenir une monnaie unique, convergeant à terme vers un moins-disant social, plutôt qu'une monnaie nationale soit justement l'instrument de la protection des plus faibles et des spécificités économiques et culturelles de chaque nation ou état [quand les deux ne se superposent pas} par des actions sur cette monnaie et des droits de douanes)

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:good

Allons même plus loin: finalement, a-t-on besoin d'un pouvoir legislatif et judiciaire? L'exécutif ne peut-il pas tout gérer?
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Silverwitch le 25 Mai 2016, 11:48

sccc a écrit:Quand je pense que le gouvernement belge (de droite droite) fait la leçon aux syndicats belges au sujet de la réforme des lois de travail en gestation en pointant que MÊME le gouvernement socialiste français va voter ce type de réforme...

:lol: :lol:


En creux, on comprend ainsi l'essentiel: ces réformes présentées comme courageuses et indispensables sont d'abord le produit de la volonté d'uniformisation néo-libérale promue notamment par l'Union Européenne. Gouvernements de gauche ou de droite font à peu près la même politique partout en Europe, mais ils ne le disent pas. L'alternance divertit ou distrait et rien ne change.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Shoemaker le 25 Mai 2016, 12:14

Un petit rappel de ce qu'est le Code du Travail, si raillé par le système politico-médiatique au pouvoir :
Le Monde Diplomatique
Rachel Saada
(c'est un peu long mais ça vaut le coup...)

Feu sur le droit et sur le code du travail, qui angoisseraient patrons et salariés et seraient responsables du chômage ! Ils doivent être réduits, ramenés à quelques grands principes, entend-on partout. Pourtant, avant de chercher à les déconstruire, il serait judicieux de voir comment ils se sont construits. Rien n’est là par hasard. Comme dans un écosystème, chaque élément est utile à certains, et le tout, utile à tous.

Cet édifice s’est élevé lentement au fil des siècles. Il s’est affermi dans la sueur et les larmes, parfois à cause de catastrophes industrielles ou de guerres. Et il n’a pas fini d’évoluer.

Dans le système économique d’après la Révolution française, il n’existe pas de droit du travail. Les rapports entre patrons et ouvriers sont régis par le contrat, le code civil précisant que celui-ci a force de loi. L’égalité entre les citoyens proclamée dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 entraîne de facto l’égalité entre les contractants — une fiction juridique. La Révolution consolide ainsi le mythe de la liberté de négociation.

Le contrat lierait deux hommes libres et consentants, tous deux propriétaires, l’un de sa seule force de travail, l’autre de beaucoup plus et notamment des moyens de production, mais tous deux égaux malgré tout. M. François Rebsamen aurait pu sans risque d’anachronisme déclarer devant l’Assemblée nationale de l’époque, comme il l’a fait devant le Sénat le 22 mars 2015, alors qu’il était ministre du travail : « Le contrat de travail n’impose pas toujours un rapport de subordination ; il est signé entre deux personnes libres qui s’engagent mutuellement. » Cette liberté contractuelle se doublera alors de l’interdiction de tout groupement patronal ou ouvrier, ou de toute action concertée qui pourrait faire de l’ombre à la liberté de contracter d’individu à individu. C’est la loi dite Le Chapelier du 14 juin 1791.

Le travailleur donne donc à bail ses services, pour lesquels l’employeur paie un loyer (le salaire), comme un simple locataire. La force de travail n’étant qu’une marchandise, l’Etat n’a pas à intervenir : elle se régule par la logique de l’offre et de la demande. Déjà, on ne s’encombre pas de trop de lois dans ce domaine. La « pensée unique » de l’époque peut se résumer ainsi : « Ce qui est contractuel est juste. » Le code civil consacre 66 articles au louage de choses, dont 32 à celui du cheptel, et 2 seulement au « louage de service » — le contrat de travail du XIXe siècle.

La fiction de l’égalité des parties ne résiste pas à l’épreuve des faits, des maladies et des morts qui ponctuent les cent vingt années séparant la Révolution de la naissance d’un embryon de code du travail, en 1910. Il faut la misère des ouvriers et de leurs enfants — mise en lumière dans le rapport du docteur Louis René Villermé (1), qui dresse en 1840 un « tableau de l’état physique et moral des ouvriers employés dans les manufactures de coton, de laine et de soie » — ainsi que les catastrophes industrielles pour que naisse le droit du travail moderne, celui-là même qui est vilipendé aujourd’hui.

Conçu pour que chacun puisse s’y retrouver

Quelques repères historiques aident à comprendre l’immensité de la tâche et sa difficulté, car, de tout temps, la doxa économique est venue s’y opposer. Ce n’est qu’en 1841, avec la loi du 22 mars, que le travail des enfants de moins de 12 ans a été limité à huit heures par jour, celui des moins de 8 ans prohibé dans les entreprises de plus de vingt salariés, et le travail de nuit interdit pour tous les enfants. Les débats à l’Assemblée ont été âpres. Le 5 mars 1841, l’économiste Pellegrino Rossi martèle ainsi : « Je le répète, cet enfant [qui ne travaillera plus] sera souvent la victime de la négligence de ses parents. N’oublions pas les égarements des passions humaines. Quand le salaire collectif de la famille se trouvera ainsi diminué, c’est sur l’enfant que retombera la colère d’un père ignorant et grossier ; c’est le plus faible qui en souffrira. » Malgré cet assaut d’arguments de haut vol, la loi est adoptée.

Celle du 26 mai 1864 abroge le délit de coalition, mettant ainsi fin à la pénalisation de la grève. Il est permis de constituer des syndicats professionnels après la loi du 21 mars 1884, mais il faudra attendre… 1968 pour que le syndicat puisse entrer dans l’entreprise, à travers la section syndicale. Toujours la prévalence du droit de propriété et de la règle du charbonnier maître chez lui.

Près d’un siècle après la Révolution, la loi du 10 mai 1874 interdit complètement le travail des enfants de moins de 12 ans. C’est aussi l’année de naissance de l’inspection du travail. Deux décennies plus tard, la loi du 12 juin 1893 obligera les employeurs à respecter des règles d’hygiène et de sécurité dans les usines et les manufactures, les morts et les estropiés se comptant par milliers et menaçant les recrutements dans l’armée. Puis, le 9 avril 1898, les accidents du travail sont reconnus en tant que tels : la loi instaure un régime de « responsabilité sans faute » des employeurs. L’indemnisation des accidentés est assurée en échange d’une certaine immunité patronale.

Mais, en ces années de révolution industrielle, la course à la productivité continue de tuer. La catastrophe de la mine de Courrières, le 10 mars 1906, fait plus de mille morts. Les grèves qui s’ensuivent imposent enfin le droit au repos dominical (loi du 13 juillet 1906). Loin d’entraver l’emploi, le code du travail le sauve, tout simplement.

En 1918, avec la démobilisation et le retour du front, les demandeurs d’emploi affluent ; le chômage menace. Sous la pression, le gouvernement accepte une réduction du temps de travail à huit heures par jour, six jours par semaine (loi du 23 avril 1919), afin de favoriser la création d’emplois. On expérimente alors le principe « Travailler moins pour travailler tous ».

Signés le 7 juin 1936 entre le patronat et la Confédération générale du travail (CGT), sous les auspices du gouvernement du Front populaire dirigé par Léon Blum, les accords de Matignon sont restés dans les mémoires. Ils sont transposés dans la loi qui fixe la durée du travail à quarante heures hebdomadaires et donne aux salariés deux semaines de congés payés. Pour la première fois, la vie ne se réduit pas à l’aliénation au travail ; elle peut commencer à s’ouvrir sur autre chose.

Après l’horreur de la seconde guerre mondiale, dans un pays détruit et ruiné, les hommes et les femmes de la Libération, profitant de la position de faiblesse d’un patronat français qui s’est enrichi et a collaboré avec l’occupant allemand, posent les fondements du droit moderne : les comités d’entreprise, la Sécurité sociale (2), la médecine du travail, les comités d’hygiène et de sécurité, les caisses de chômage, le salaire minimum.

Ces principes n’ont pas seulement germé dans la tête de quelques illuminés communistes ou gaullistes. La déclaration de Philadelphie du 10 mai 1944, adoptée à l’unanimité par l’Organisation internationale du travail (OIT), proclame en son article premier que « le travail n’est pas une marchandise », et en son article 2 qu’« une paix durable ne peut être établie que sur la base de la justice sociale ». L’OIT reconnaît ainsi que le contrat qui considère le travail comme une marchandise a produit la guerre, relève Alain Supiot, professeur au Collège de France, dans L’Esprit de Philadelphie (3).

Mais, dans les années 1980 et 1990, deux facteurs vont converger : la contre-révolution libérale menée sous la houlette de Ronald Reagan aux Etats-Unis et de Margaret Thatcher au Royaume-Uni, puis la soudaine conversion des pays européens se réclamant du communisme à l’économie de marché. Cette occasion historique permet de défaire les solidarités construites depuis la seconde guerre mondiale pour les remplacer par les dogmes du marché. Ainsi s’opère ce que Supiot appelle le « grand retournement ». Certes, en France, la contre-révolution est plus longue à mettre en œuvre que dans les pays anglo-saxons ; mais les gouvernements successifs n’y renoncent pas.

Ce bref rappel historique permet de mesurer l’inanité des discours relayés avec complaisance par certains journalistes, à l’exemple de David Pujadas qui, au journal télévisé de France 2, le 8 septembre 2015, abattait devant lui un épais volume, « notre fameux code du travail, si lourd avec ses près d’un kilo et demi » (4). Dans une société où la minceur fait l’objet d’un culte et passe pour un signe de bonne santé, le terme « obèse », souvent employé, n’a rien d’innocent : il signifie que le code du travail n’est pas seulement épais, mais aussi malade.

L’offensive vise à mettre à bas les principes mêmes du droit du travail, qui tempèrent encore quelque peu la logique de l’ultralibéralisme. Comme les critiques sont formulées pour de mauvaises raisons, elles ne peuvent reposer que sur des mensonges. M. Patrick Quinqueton, conseiller d’Etat, ancien inspecteur du travail, membre du groupe qui a travaillé en 2008 à la recodification souhaitée par le président Nicolas Sarkozy, rappelle que, si le nombre d’articles a été augmenté, c’est de façon délibérée, « en appliquant le principe selon lequel chacun, pour être compréhensible, ne doit comporter qu’une seule disposition (5) ». Et si le code comporte de nombreuses parties, c’est précisément pour que tous puissent s’y retrouver, qu’ils soient salariés, dirigeants d’une très petite entreprise (TPE), d’une petite ou moyenne entreprise (PME) ou d’un grand groupe. Les TPE n’ont ainsi pas à connaître le chapitre des relations collectives, avec ses 105 articles sur les délégués du personnel ou les 289 autres consacrés aux comités d’entreprise.

De même, ce qui concerne la durée du travail et la rémunération a été regroupé dans la troisième partie. Les 210 articles relatifs au temps de travail ne s’appliquent pour l’essentiel qu’« à défaut d’accord de branche ou d’entreprise ». Ceux relatifs aux salaires ne portent que sur le respect du smic et sur la protection du salaire (par exemple contre les saisies). Enfin, comme le souligne toujours M. Quinqueton, la quatrième partie, relative à la santé et à la sécurité des travailleurs, comporte 2 500 articles. Serait-ce là que se niche la poche de graisse qui contrevient de façon si insupportable aux canons de beauté ?

Le plus souvent, il s’agit de dispositions techniques très précises pour une activité ou une autre, comme l’article sur la « prévention contre les risques chimiques » : « Les concentrations des agents présents dans l’atmosphère des lieux de travail figurant dans le tableau suivant ne doivent pas dépasser dans la zone de respiration des travailleurs les valeurs [ici définies]. » Suit une liste impressionnante de produits chimiques dangereux, comme l’acétone ou le chlorobenzène. Faudrait-il supprimer de telles dispositions ?

Une fable colportée depuis trente ans

En réalité, ceux qui se plaignent de la multiplication des textes y ont eux-mêmes contribué, puisque, depuis le début des années 1990, les employeurs ont réclamé et obtenu dérogation sur dérogation, soit autant de pages supplémentaires. Quant à l’idée selon laquelle les licenciements d’aujourd’hui feraient les emplois de demain, il y a plus de trente ans que le patronat colporte cette fable. Déjà, dans les années 1980, M. Yvon Gattaz, président du Conseil national du patronat français (CNPF) — l’ancêtre du Mouvement des entreprises de France (Medef), que dirige aujourd’hui son fils, M. Pierre Gattaz —, avait demandé et obtenu la suppression de l’autorisation administrative de licencier. Il clamait urbi et orbi que si les entreprises n’embauchaient pas, c’était parce qu’elles devaient demander à l’inspection du travail l’autorisation de licencier. Depuis 1986, plus besoin d’autorisation… mais pas d’embauches pour autant.

Dans les années 2000, il a été décrété que le droit du licenciement était compliqué : nécessité d’une convocation à entretien et énonciation écrite du motif. Les risques judiciaires encourus par l’employeur pouvaient mettre en danger l’entreprise, affirmait-on aussi. En janvier 2008, on a donc instauré la rupture conventionnelle : pas de convocation formelle, pas de motif à indiquer, pas de contestation possible devant le conseil des prud’hommes — sauf démonstration d’un vice du consentement. Résultat : un record de ruptures conventionnelles chaque année (plus d’un million en 2014) et pas d’embauches en contrat à durée indéterminée (CDI) pour compenser (6). Au contraire : on remplace ces derniers par des contrats à durée déterminée (CDD), qui représentent 85 % des embauches. Et qui, jugés trop compliqués, sont désormais à leur tour dans le collimateur : l’idéal serait de les remplacer par des contrats de mission, aussi précaires, mais plus longs.

Martelant un discours qui n’est jamais décortiqué par les médias, les patrons répètent qu’ils veulent moins de lois, tout en réclamant et en obtenant une protection forte de l’Etat quand il s’agit de valider leurs plans de licenciements : avec la loi du 13 juin 2014, les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) les homologuent en un temps record (vingt et un jours au plus tard après la demande patronale), et le juge ne peut plus s’en mêler. Une loi formidable, claire comme de l’eau de roche…

La violence du combat idéologique et l’inégalité des armes conduisent en général à adopter une position défensive, alors que des progrès sont encore possibles. Certains glorifient la négociation collective, parant le « dialogue social » de toutes les vertus ; mais cela a-t-il un sens au moment où les syndicats n’ont jamais été aussi faibles ? Il en résultera non pas une meilleure compréhension du droit, mais un émiettement des droits ainsi qu’une jurisprudence encore plus foisonnante. Et, contrairement à ce qu’assurent Robert Badinter et Antoine Lyon-Caen dans leur ouvrage Le Travail et la loi, aucun lien entre protection des travailleurs et taux de chômage n’a jamais pu être démontré.

Le professeur de droit du travail Pascal Lokiec relève que ces polémiques dénotent « un changement profond dans la problématique du droit du travail ». On est en train, dit-il, « de sortir de l’opposition entre salariés et employeurs au profit d’une opposition entre travailleurs et chômeurs, entre travailleurs précaires et permanents » (7). A ce jeu, salariés, chômeurs et précaires sortiront tous perdants…
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Damien le 25 Mai 2016, 13:11

c'est joli, mais c'est tellement loin de la réalité que ça en devient affligeant. et c'est valable pour bien d'autres qu'elle
Damien
 
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Waddle le 25 Mai 2016, 15:15

Shoemaker a écrit:Un petit rappel de ce qu'est le Code du Travail, si raillé par le système politico-médiatique au pouvoir :
Le Monde Diplomatique
Rachel Saada
(c'est un peu long mais ça vaut le coup...)

Feu sur le droit et sur le code du travail, qui angoisseraient patrons et salariés et seraient responsables du chômage ! Ils doivent être réduits, ramenés à quelques grands principes, entend-on partout. Pourtant, avant de chercher à les déconstruire, il serait judicieux de voir comment ils se sont construits. Rien n’est là par hasard. Comme dans un écosystème, chaque élément est utile à certains, et le tout, utile à tous.

Cet édifice s’est élevé lentement au fil des siècles. Il s’est affermi dans la sueur et les larmes, parfois à cause de catastrophes industrielles ou de guerres. Et il n’a pas fini d’évoluer.

Dans le système économique d’après la Révolution française, il n’existe pas de droit du travail. Les rapports entre patrons et ouvriers sont régis par le contrat, le code civil précisant que celui-ci a force de loi. L’égalité entre les citoyens proclamée dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 entraîne de facto l’égalité entre les contractants — une fiction juridique. La Révolution consolide ainsi le mythe de la liberté de négociation.

Le contrat lierait deux hommes libres et consentants, tous deux propriétaires, l’un de sa seule force de travail, l’autre de beaucoup plus et notamment des moyens de production, mais tous deux égaux malgré tout. M. François Rebsamen aurait pu sans risque d’anachronisme déclarer devant l’Assemblée nationale de l’époque, comme il l’a fait devant le Sénat le 22 mars 2015, alors qu’il était ministre du travail : « Le contrat de travail n’impose pas toujours un rapport de subordination ; il est signé entre deux personnes libres qui s’engagent mutuellement. » Cette liberté contractuelle se doublera alors de l’interdiction de tout groupement patronal ou ouvrier, ou de toute action concertée qui pourrait faire de l’ombre à la liberté de contracter d’individu à individu. C’est la loi dite Le Chapelier du 14 juin 1791.

Le travailleur donne donc à bail ses services, pour lesquels l’employeur paie un loyer (le salaire), comme un simple locataire. La force de travail n’étant qu’une marchandise, l’Etat n’a pas à intervenir : elle se régule par la logique de l’offre et de la demande. Déjà, on ne s’encombre pas de trop de lois dans ce domaine. La « pensée unique » de l’époque peut se résumer ainsi : « Ce qui est contractuel est juste. » Le code civil consacre 66 articles au louage de choses, dont 32 à celui du cheptel, et 2 seulement au « louage de service » — le contrat de travail du XIXe siècle.

La fiction de l’égalité des parties ne résiste pas à l’épreuve des faits, des maladies et des morts qui ponctuent les cent vingt années séparant la Révolution de la naissance d’un embryon de code du travail, en 1910. Il faut la misère des ouvriers et de leurs enfants — mise en lumière dans le rapport du docteur Louis René Villermé (1), qui dresse en 1840 un « tableau de l’état physique et moral des ouvriers employés dans les manufactures de coton, de laine et de soie » — ainsi que les catastrophes industrielles pour que naisse le droit du travail moderne, celui-là même qui est vilipendé aujourd’hui.

Conçu pour que chacun puisse s’y retrouver

Quelques repères historiques aident à comprendre l’immensité de la tâche et sa difficulté, car, de tout temps, la doxa économique est venue s’y opposer. Ce n’est qu’en 1841, avec la loi du 22 mars, que le travail des enfants de moins de 12 ans a été limité à huit heures par jour, celui des moins de 8 ans prohibé dans les entreprises de plus de vingt salariés, et le travail de nuit interdit pour tous les enfants. Les débats à l’Assemblée ont été âpres. Le 5 mars 1841, l’économiste Pellegrino Rossi martèle ainsi : « Je le répète, cet enfant [qui ne travaillera plus] sera souvent la victime de la négligence de ses parents. N’oublions pas les égarements des passions humaines. Quand le salaire collectif de la famille se trouvera ainsi diminué, c’est sur l’enfant que retombera la colère d’un père ignorant et grossier ; c’est le plus faible qui en souffrira. » Malgré cet assaut d’arguments de haut vol, la loi est adoptée.

Celle du 26 mai 1864 abroge le délit de coalition, mettant ainsi fin à la pénalisation de la grève. Il est permis de constituer des syndicats professionnels après la loi du 21 mars 1884, mais il faudra attendre… 1968 pour que le syndicat puisse entrer dans l’entreprise, à travers la section syndicale. Toujours la prévalence du droit de propriété et de la règle du charbonnier maître chez lui.

Près d’un siècle après la Révolution, la loi du 10 mai 1874 interdit complètement le travail des enfants de moins de 12 ans. C’est aussi l’année de naissance de l’inspection du travail. Deux décennies plus tard, la loi du 12 juin 1893 obligera les employeurs à respecter des règles d’hygiène et de sécurité dans les usines et les manufactures, les morts et les estropiés se comptant par milliers et menaçant les recrutements dans l’armée. Puis, le 9 avril 1898, les accidents du travail sont reconnus en tant que tels : la loi instaure un régime de « responsabilité sans faute » des employeurs. L’indemnisation des accidentés est assurée en échange d’une certaine immunité patronale.

Mais, en ces années de révolution industrielle, la course à la productivité continue de tuer. La catastrophe de la mine de Courrières, le 10 mars 1906, fait plus de mille morts. Les grèves qui s’ensuivent imposent enfin le droit au repos dominical (loi du 13 juillet 1906). Loin d’entraver l’emploi, le code du travail le sauve, tout simplement.

En 1918, avec la démobilisation et le retour du front, les demandeurs d’emploi affluent ; le chômage menace. Sous la pression, le gouvernement accepte une réduction du temps de travail à huit heures par jour, six jours par semaine (loi du 23 avril 1919), afin de favoriser la création d’emplois. On expérimente alors le principe « Travailler moins pour travailler tous ».

Signés le 7 juin 1936 entre le patronat et la Confédération générale du travail (CGT), sous les auspices du gouvernement du Front populaire dirigé par Léon Blum, les accords de Matignon sont restés dans les mémoires. Ils sont transposés dans la loi qui fixe la durée du travail à quarante heures hebdomadaires et donne aux salariés deux semaines de congés payés. Pour la première fois, la vie ne se réduit pas à l’aliénation au travail ; elle peut commencer à s’ouvrir sur autre chose.

Après l’horreur de la seconde guerre mondiale, dans un pays détruit et ruiné, les hommes et les femmes de la Libération, profitant de la position de faiblesse d’un patronat français qui s’est enrichi et a collaboré avec l’occupant allemand, posent les fondements du droit moderne : les comités d’entreprise, la Sécurité sociale (2), la médecine du travail, les comités d’hygiène et de sécurité, les caisses de chômage, le salaire minimum.

Ces principes n’ont pas seulement germé dans la tête de quelques illuminés communistes ou gaullistes. La déclaration de Philadelphie du 10 mai 1944, adoptée à l’unanimité par l’Organisation internationale du travail (OIT), proclame en son article premier que « le travail n’est pas une marchandise », et en son article 2 qu’« une paix durable ne peut être établie que sur la base de la justice sociale ». L’OIT reconnaît ainsi que le contrat qui considère le travail comme une marchandise a produit la guerre, relève Alain Supiot, professeur au Collège de France, dans L’Esprit de Philadelphie (3).

Mais, dans les années 1980 et 1990, deux facteurs vont converger : la contre-révolution libérale menée sous la houlette de Ronald Reagan aux Etats-Unis et de Margaret Thatcher au Royaume-Uni, puis la soudaine conversion des pays européens se réclamant du communisme à l’économie de marché. Cette occasion historique permet de défaire les solidarités construites depuis la seconde guerre mondiale pour les remplacer par les dogmes du marché. Ainsi s’opère ce que Supiot appelle le « grand retournement ». Certes, en France, la contre-révolution est plus longue à mettre en œuvre que dans les pays anglo-saxons ; mais les gouvernements successifs n’y renoncent pas.

Ce bref rappel historique permet de mesurer l’inanité des discours relayés avec complaisance par certains journalistes, à l’exemple de David Pujadas qui, au journal télévisé de France 2, le 8 septembre 2015, abattait devant lui un épais volume, « notre fameux code du travail, si lourd avec ses près d’un kilo et demi » (4). Dans une société où la minceur fait l’objet d’un culte et passe pour un signe de bonne santé, le terme « obèse », souvent employé, n’a rien d’innocent : il signifie que le code du travail n’est pas seulement épais, mais aussi malade.

L’offensive vise à mettre à bas les principes mêmes du droit du travail, qui tempèrent encore quelque peu la logique de l’ultralibéralisme. Comme les critiques sont formulées pour de mauvaises raisons, elles ne peuvent reposer que sur des mensonges. M. Patrick Quinqueton, conseiller d’Etat, ancien inspecteur du travail, membre du groupe qui a travaillé en 2008 à la recodification souhaitée par le président Nicolas Sarkozy, rappelle que, si le nombre d’articles a été augmenté, c’est de façon délibérée, « en appliquant le principe selon lequel chacun, pour être compréhensible, ne doit comporter qu’une seule disposition (5) ». Et si le code comporte de nombreuses parties, c’est précisément pour que tous puissent s’y retrouver, qu’ils soient salariés, dirigeants d’une très petite entreprise (TPE), d’une petite ou moyenne entreprise (PME) ou d’un grand groupe. Les TPE n’ont ainsi pas à connaître le chapitre des relations collectives, avec ses 105 articles sur les délégués du personnel ou les 289 autres consacrés aux comités d’entreprise.

De même, ce qui concerne la durée du travail et la rémunération a été regroupé dans la troisième partie. Les 210 articles relatifs au temps de travail ne s’appliquent pour l’essentiel qu’« à défaut d’accord de branche ou d’entreprise ». Ceux relatifs aux salaires ne portent que sur le respect du smic et sur la protection du salaire (par exemple contre les saisies). Enfin, comme le souligne toujours M. Quinqueton, la quatrième partie, relative à la santé et à la sécurité des travailleurs, comporte 2 500 articles. Serait-ce là que se niche la poche de graisse qui contrevient de façon si insupportable aux canons de beauté ?

Le plus souvent, il s’agit de dispositions techniques très précises pour une activité ou une autre, comme l’article sur la « prévention contre les risques chimiques » : « Les concentrations des agents présents dans l’atmosphère des lieux de travail figurant dans le tableau suivant ne doivent pas dépasser dans la zone de respiration des travailleurs les valeurs [ici définies]. » Suit une liste impressionnante de produits chimiques dangereux, comme l’acétone ou le chlorobenzène. Faudrait-il supprimer de telles dispositions ?

Une fable colportée depuis trente ans

En réalité, ceux qui se plaignent de la multiplication des textes y ont eux-mêmes contribué, puisque, depuis le début des années 1990, les employeurs ont réclamé et obtenu dérogation sur dérogation, soit autant de pages supplémentaires. Quant à l’idée selon laquelle les licenciements d’aujourd’hui feraient les emplois de demain, il y a plus de trente ans que le patronat colporte cette fable. Déjà, dans les années 1980, M. Yvon Gattaz, président du Conseil national du patronat français (CNPF) — l’ancêtre du Mouvement des entreprises de France (Medef), que dirige aujourd’hui son fils, M. Pierre Gattaz —, avait demandé et obtenu la suppression de l’autorisation administrative de licencier. Il clamait urbi et orbi que si les entreprises n’embauchaient pas, c’était parce qu’elles devaient demander à l’inspection du travail l’autorisation de licencier. Depuis 1986, plus besoin d’autorisation… mais pas d’embauches pour autant.

Dans les années 2000, il a été décrété que le droit du licenciement était compliqué : nécessité d’une convocation à entretien et énonciation écrite du motif. Les risques judiciaires encourus par l’employeur pouvaient mettre en danger l’entreprise, affirmait-on aussi. En janvier 2008, on a donc instauré la rupture conventionnelle : pas de convocation formelle, pas de motif à indiquer, pas de contestation possible devant le conseil des prud’hommes — sauf démonstration d’un vice du consentement. Résultat : un record de ruptures conventionnelles chaque année (plus d’un million en 2014) et pas d’embauches en contrat à durée indéterminée (CDI) pour compenser (6). Au contraire : on remplace ces derniers par des contrats à durée déterminée (CDD), qui représentent 85 % des embauches. Et qui, jugés trop compliqués, sont désormais à leur tour dans le collimateur : l’idéal serait de les remplacer par des contrats de mission, aussi précaires, mais plus longs.

Martelant un discours qui n’est jamais décortiqué par les médias, les patrons répètent qu’ils veulent moins de lois, tout en réclamant et en obtenant une protection forte de l’Etat quand il s’agit de valider leurs plans de licenciements : avec la loi du 13 juin 2014, les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) les homologuent en un temps record (vingt et un jours au plus tard après la demande patronale), et le juge ne peut plus s’en mêler. Une loi formidable, claire comme de l’eau de roche…

La violence du combat idéologique et l’inégalité des armes conduisent en général à adopter une position défensive, alors que des progrès sont encore possibles. Certains glorifient la négociation collective, parant le « dialogue social » de toutes les vertus ; mais cela a-t-il un sens au moment où les syndicats n’ont jamais été aussi faibles ? Il en résultera non pas une meilleure compréhension du droit, mais un émiettement des droits ainsi qu’une jurisprudence encore plus foisonnante. Et, contrairement à ce qu’assurent Robert Badinter et Antoine Lyon-Caen dans leur ouvrage Le Travail et la loi, aucun lien entre protection des travailleurs et taux de chômage n’a jamais pu être démontré.

Le professeur de droit du travail Pascal Lokiec relève que ces polémiques dénotent « un changement profond dans la problématique du droit du travail ». On est en train, dit-il, « de sortir de l’opposition entre salariés et employeurs au profit d’une opposition entre travailleurs et chômeurs, entre travailleurs précaires et permanents » (7). A ce jeu, salariés, chômeurs et précaires sortiront tous perdants…


Excellent!
Vraiment excellent!

Ca fait du bien parfois de regarder un peu l'histoire pour mieux comprendre ce qui se passe en ce moment.
"La citoyenneté réduite au droit du sang consiste à dire que la République est génétique et non pas spirituelle", Waddle, 2013.

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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede von Rauffenstein le 25 Mai 2016, 15:29

Tout le problème vient de la globalisation et de la nécessaire adaptation de notre monde au monde global.

Il y a des révolutions à venir, vers un rééquilibrage par le haut, mais une révolution globale. Pour 'instant, il faut s'adapter.

ce qui est cher, ce n'est pas le produit chinois, qui margé correctement (par trois, traditionnellement), serait accessible à des salaires en France diminués. Et auxquels nous pourrions faire concurrence. Mais parce que le produit chinois est margé 30 fois.

Il y a 30 ans, l'ouvrier avait du travail en France sur la chaine de fabricatuon du slip français et on l'exportait dnas le monde "libre", qui était à peu près "égal" à notre pays. Aujourd'hui, il ne ramène pas assez de pognon au commerçant intermédiaire. Qui va revendre le slip chinois en margeant par 30. A peu près au même prix que celui du slip français de base d'il y a 30 ans... Mais margé 3 fois.
Le fascisme au fait, c'était pas déjà l'histoire d'un mec en marche qui fascinait les foules avec son culte de la personnalité ?
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede denim le 25 Mai 2016, 16:54

en attendant,l'émission "30 millions d'amis" sera finie le 1er juin. :roll:

et le pire c'est que France3 a censuré les propos de Renaud,car il a osé dire...que depuis quelques temps,les patrons de chaines virés,parc'qu'un tel est trop vieux et donc des émissions pas assez orienté vers les jeunes...en plus,"30 millions d'amis" était une institution de plus de 40 ans...

allez y France 3,gavez nous encore un peu plus de jeu télé...c'est tellement plus instructif et convivial.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede denim le 25 Mai 2016, 17:24

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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Shoemaker le 25 Mai 2016, 17:43

von Rauffenstein a écrit:Tout le problème vient de la globalisation et de la nécessaire adaptation de notre monde au monde global.

Il y a des révolutions à venir, vers un rééquilibrage par le haut, mais une révolution globale. Pour 'instant, il faut s'adapter.

Entièrement d'accord avec toi.
Maintenant, reste à déterminer la manière de s'adapter :il n'est pas écrit dans les Evangiles qu'il n'y a pas d'autres voies que celle du FMI, de Goldman Sacchs, ou de Shauber (?).
L'équation est simple : la situation nouvelle et globale est telle, qui si les "travailleurs prolo" (les "pas riches" et même la fameuse classe moyenne) ne sont pas d'une extrême vigilance, ils se feront bouffer jusqu'au trognon : la situation fait le larron, et le larron, on sait qui c'est.
Possible qu'il faille faire des sacrifices, des efforts... Mais y a la manière, la perspective... Franchement, faire des efforts et s'adapter pour un monde dessiné par les ultra libéraux trans-nationaux, tu admets que le petit salarié réfléchisse un peu, avant de tendre son cou... Passque le gros patron, lui, il est à l'affût, du mauvais coup. Déjà les capitalistes d'hier, c'était limite (fallait lutter pied à pied, pour les contenir), mais les trans-capitalistes actuels post modernes, comment te dire... je leur fait tout, sauf confiance.
Nous sommes bien dans une situation de lutte (... de classe :D ).
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Cortese le 25 Mai 2016, 17:52

Les statisticiens démontrant que les Français vivent bien mieux qu'il y a 20 ans sont demandés au parloir.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede sccc le 25 Mai 2016, 20:07

C'est parce que le nombre d'emplois augmente ou parce que le nombre d'exclus du chômage augmente?
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Stéphane le 25 Mai 2016, 20:15

Mystèèèèèèèèèèèèère
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede denim le 25 Mai 2016, 20:19

La Daress indique qu'en avril 276700 personnes sont sorties des listes pour défaut d'actualisation ,une hausse inhabituelle , 55700 par rapport à mars!!
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Cortese le 25 Mai 2016, 20:20



C'est pas à toi que je pensais ! Toi tu es un statisticien poète, je pensais aux statisticiens en forme de Monsieur Boulier qui apparaissent de temps à autre ici pour nous casser un peu plus le moral.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Hugues le 25 Mai 2016, 20:32

Ah mais je sais... Je venais juste dans le topic poster l'info :D

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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Aym le 26 Mai 2016, 09:59

Réjouissons-nous, on a un homme d'état mondial à la tête du pays.

https://fr.news.yahoo.com/françois-hollande-désigné-homme-detat-mondial-2016-fondation-055420486.html

edit : le forum n'accepte toujours pas les nouvelles URLS avec caractères accentués.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Maverick le 26 Mai 2016, 11:06

C'est un remerciement pour son engagement envers la cause sioniste.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede denim le 26 Mai 2016, 17:20

aaaah la magnifique baisse du chômage...

https://twitter.com/Nitro_Politic/status/735524405795774464
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede Marlaga le 26 Mai 2016, 18:44

denim a écrit:aaaah la magnifique baisse du chômage...

https://twitter.com/Nitro_Politic/status/735524405795774464


45% des sorties de chômage sont des défaut d'actualisation (merci la nouvelle procédure qui empêche de se réinscrire dans la foulée quand on a un souci, ça repousse au mois suivant la réinscription et ça gonfle les chiffres de sortie de chômage) et 9% de radiation administratives.

Seulement 18% sont des reprises d'emploi. Et du coup, le vrai chiffre est une augmentation du chômage. On va parader quelques jours avec ces bons chiffres dans les médias mais d'ici mai 2017, toute la population aura bien compris la supercherie car le chômage n'est plus un problème qu'on peut cacher sous le tapis de chiffres falsifiés. C'est un problème qui touche directement chaque foyer. La fin de la supercherie, c'est maintenant.
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Re: Grhollande : dictature soviétique made in France

Messagede denim le 26 Mai 2016, 19:54

ce que j'ai remarqué dans ces manifs,c'est le type et genre des individus qui manifestent.

y a des chevelus...des mal rasés...des habillés à la beatnik...des chevelus à la dreadlocks...putain mais c'est quoi ce bordel ??
c'est Woodstock ou quoi ???
c'est ça la France d'aujourd'hui ??
mais ils vivent de quoi ??
ils mangent quand et comment ??
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