Modérateurs: Garion, Silverwitch
Ouais_supère a écrit:Tu pouvais enlever des trucs, là, contentes-toi de:
"Temps à perdre?"
Peut-être...
Maverick a écrit:Mais t'as du temps à perdre aujourd'hui ou quoi ? Tu t'ennuies ?
Attends, sujet-verbe-complément quand même. C'est un minimum.Ouais_supère a écrit:Tu pouvais enlever des trucs, là, contentes-toi de:
"Temps à perdre?"
Peut-être...
Ouais_supère a écrit:Oui.
Xave a écrit:Question qui peut paraître triviale mais qui peut avoir son importance, pour certains, dans certaines circonstances : au-delà de l'aspect "grand film" voire "chef d'oeuvre" de A la merveille, bref de toutes ses qualités intrinsèques cinématographiques, et sans en rien dévoiler, comment se sent-on en ressortant de ce film ? Est-on empli de choses belles et/ou positives, de joie, ou à l'inverse, est-ce de l'émotion, de la tristesse ou je ne sais quoi de pas forcément joyeux qui ressort ?
Que peut-on en dire sur ce registre-là ?
silverwitch a écrit:Xave a écrit:Question qui peut paraître triviale mais qui peut avoir son importance, pour certains, dans certaines circonstances : au-delà de l'aspect "grand film" voire "chef d'oeuvre" de A la merveille, bref de toutes ses qualités intrinsèques cinématographiques, et sans en rien dévoiler, comment se sent-on en ressortant de ce film ? Est-on empli de choses belles et/ou positives, de joie, ou à l'inverse, est-ce de l'émotion, de la tristesse ou je ne sais quoi de pas forcément joyeux qui ressort ?
Que peut-on en dire sur ce registre-là ?
Ah, c'est une bonne question ! Je serais bien en peine d'y répondre de manière assurée. J'en suis sortie à la fois un peu mélancolique et intranquille. Je crois que la manière dont nous accueillons le film en dit beaucoup sur nous, peut-être plus que sur le film lui-même. Il y a des tristesses qui écrasent, des joies qui accablent et d'autres qui élèvent. Si ce n'est pas un film joli et joyeux, ce n'est pas non plus un film si sombre, plutôt indécidable, comme les saisons, comme le gris et le bleu du ciel.
Xave a écrit:Question qui peut paraître triviale mais qui peut avoir son importance, pour certains, dans certaines circonstances : au-delà de l'aspect "grand film" voire "chef d'oeuvre" de A la merveille, bref de toutes ses qualités intrinsèques cinématographiques, et sans en rien dévoiler, comment se sent-on en ressortant de ce film ? Est-on empli de choses belles et/ou positives, de joie, ou à l'inverse, est-ce de l'émotion, de la tristesse ou je ne sais quoi de pas forcément joyeux qui ressort ?
Que peut-on en dire sur ce registre-là ?
Ouais_supère a écrit:Mais...
Tu l'as vu combien de fois?
C'est pour ton boulot ou pour "développement personnel"?
A la merveille de Terrence Malick, autopsie d'un naufrage
Par Thomas Baurez (Studio Ciné Live), publié le 10/03/2013 à 18:38
Après avoir joué les arlésiennes, Terrence Malick enchaîne aujourd'hui les films à la vitesse d'un cheval au galop, au risque de l'essoufflement. Après The Tree of Life et sa Palme d'or, À la merveille est un film raté. Autopsie d'un naufrage.
Il y a encore quelques mois, la simple évocation du nom de Terrence Malick faisait se pâmer n'importe quel cinéphile normalement constitué. L'homme presque sans visage, capable de s'évaporer dans la nature pendant vingt ans, faisait figure de néo-Kubrick. À l'heure du tout médiatique, cette stratégie du retrait a forcément quelque chose de réconfortant, même s'il assure involontairement à l'intéressé un plan marketing en béton armé sur le mode de "l'homme qui a vu l'ours, qui a vu l'homme qui a vu l'ours!" Ainsi, en 2011, à Cannes, où il présentait The Tree of Life, l'animal craintif est entré dans la salle de projection par une porte dérobée. Les photographes étaient alors priés de détourner leurs objectifs. Malick n'a pas prononcé une syllabe, puis s'est évaporé laissant sa Palme se dorer la pilule sans lui et la critique gloser à l'unisson. Problème, si le cinéaste ne pipe mot, ses films, eux, sont devenus très, très, très mais alors très bavards. Témoin, ce dernier opus, À la merveille, récit d'un couple à la dérive dans une Amérique pavillonnaire tout aussi agonisante.
La voix de son maître
Chez Malick, la voix off a toujours été le vecteur d'une pensée philosophique pour des personnages en quête d'(h)auteur. En 1998, avec La ligne rouge, alors que le maître signait un retour inespéré vingt ans après Les moissons du ciel, personne n'osa avouer son début d'indigestion en écoutant les plaintes à rallonge de G.I. embourbés dans une île d'un lointain Pacifique. Le nouveau monde, en 2005, et surtout The Tree of Life allaient confirmer les craintes. La parole envahit désormais tout, se fait parabole, puis commentaire. Ce lyrisme pompier est plus que jamais au service d'un questionnement sur l'humanité. "Qui suis-je? Où vais-je? Pourquoi suis-je là?" Malick, en homme sage, pose les questions et se garde bien d'y répondre. Sa caméra n'hésite donc pas à s'envoler s'il le faut vers des cieux plus cléments (voir les planètes dans The Tree of Life) ou au fond des océans comme dans À la merveille, où des grosses tortues nagent placidement dans un contre-jour apaisant. À l'instar des frères Bogdanov, la malédiction de Malick est qu'il doit rester sur Terre au milieu de ses semblables. À la fin de ce sixième long métrage, la voix d'Olga Kurylenko évoque carrément : "L'amour qui nous aime." Jusqu'ici, seul Marc Lévy avait osé.
Ras des pâquerettes
Appréhender un film de Malick aujourd'hui, c'est imaginer ce que serait devenu le cinéma de Kubrick si, après son 2001 : l'odyssée de l'espace, l'homme avait voulu pousser le bouchon de la métaphysique encore plus loin. Le réalisateur de À la merveille n'a pas encore trouvé son monolithe sur lequel frotter ses angoisses et persévère donc dans sa quête. Lui seul connaît la profondeur de l'abîme. D'où ce flottement mystique qui semble avoir atteint aujourd'hui ses limites. Malick fait à nouveau le pari de l'élégie. Son indécrottable crise de foi le pousse à transcender tout et n'importe quoi. Car, chez ce panthéiste né, Dieu s'incarne partout : une fleur, un animal de vase, un Javier Bardem en soutane... Sa caméra aime ainsi se placer au ras des pâquerettes et s'extasier devant l'innocence supposée des choses pendant que les humains se déchirent. La caméra en perpétuelle suspension donne l'impression de vouloir être toujours ailleurs, de moins en moins concernée par les enjeux dramatiques. Ben Affleck mériterait ici l'Oscar du meilleur acteur dans un non-rôle. Et lorsque Malick se décide enfin à faire face à ses personnages, la pseudo-grâce s'estompe immédiatement. Ainsi le début d'À la merveille ressemble à une pub pour l'office du tourisme du Mont-Saint-Michel avec du Bach en fond sonore et l'eau qui monte, qui monte, qui monte, prête à engloutir les amants imprudents. En cela, le choix du duo Kurylenko-Affleck, avec leur physique sans tache, est très approprié. On ne résiste pas également à évoquer l'arrivée inopinée d'une Italienne très fâchée contre la société de consommation qui, dans un geste provocant, jette son sac Prada dans les buissons. Eh oui, monsieur Malick, l'humanité est cruellement conne parfois! Un cinéaste extasié peut l'être aussi.
"S'abîmer complètement dans la nature"
Alors faut-il tout jeter par dessus bord? N'exagérons rien. En l'espace d'un film, Terrence Malick n'est pas devenu cet oncle un peu lourdaud que l'on assied en bout de table. Nul doute que nous reverrons bientôt l'auteur de La balade sauvage ou des Moissons du ciel. Différent. Forcément différent. La posture de l'artiste maudit n'est pas non plus pour tout de suite. À moins qu'il poursuive son délire new age jusqu'à sidérer nos intelligences endormies. Dans ses lettres à son frère Théo, Vincent Van Gogh écrit: "Le sentiment et l'amour des hommes trouvent tôt ou tard un écho chez ceux qui s'intéressent à l'art. Le devoir du peintre consiste à s'abîmer complètement dans la nature, à user de toutes ses facultés intellectuelles et à traduire tous ses sentiments dans ses oeuvres, afin de les mettre à la portée des autres." Il ne vous reste plus, monsieur Malick, qu'à vous couper l'oreille!
Waddle a écrit:sheon a écrit:Waddle a écrit:Maverick a écrit:A la merveille.Waddle a écrit:Maverick a écrit:Bon je l'ai vu et j'ai bien aimé. Mais pas ma copine.
Tu parles de quel film?
Ok c'était pas très clair vu que ton message suivait directement un post où on parlait de Die Hard.
Parfois, on dirait que tu es facturé au nombre de caractères utilisés dans tes posts.
Alors que dois-tu penser de Stéphane
Lui, il le fait avec un certain style. Concis et efficace. Maverick, on a vraiment l'impression qu'il paye au nombre de mots utilisés
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
sccc a écrit:Pas à l'affiche chez nous dans les grands complexes.
[..]la forme a certainement troublé les critiques et les analyses les plus superficielles, puisque l'on revoit les images traditionnelles du cinéma de Malick, mais ici dépourvues de lyrisme, asséchées, afin que l'effet n'opère pas complètement. Le spectateur est partiellement privé de la jouissance des effets esthétiques: il voit mais ne sent pas.
Waddle a écrit:Je vais voir A la merveille aujourd'hui je pense, avec une grosse appréhension. Les portes du paradis, il faudrait encore que je trouve le courage, plus de 3 heures de film, c'est très difficile, surtout si le film est profond!
silverwitch a écrit:Waddle a écrit:Je vais voir A la merveille aujourd'hui je pense, avec une grosse appréhension. Les portes du paradis, il faudrait encore que je trouve le courage, plus de 3 heures de film, c'est très difficile, surtout si le film est profond!
Quand je pense à la liste de films que tu as vu l'année dernière sans moufter, je dis que si tu ne vois pas Heaven's Gate, tu es un feignant !
Cortese a écrit:Je ne crois pas que j'irai voir "A la Merveille". Encore une histoire de couple. Il y a d'autres sujets dans la vie quand même. Encore que j'ai vu ce week end "The Ghost and Mrs Muir" de Mankiewicz et j'ai adoré. Comme quoi il y a moyen de parler de couple et d'amour sans que ça ne devienne prodigieusement chiant au bout de cinq minutes. Avec un peu de tact, de sobriété, de retenue, d'imagination et d'élégance, ça peut même devenir très très bien. Mais le bon goût semble avoir définitivement déserté la planète depuis quelques décennies.
J'ai envisagé mollement d'aller voir "Heaven's Gate" mais j'y vais un peu à reculons. Ça fait longtemps mais je me souviens que je n'avais pas tellement apprécié "The Deer Hunter". Trop long bien sur (on pourrait réfléchir à la durée idéale d'un film en relisant "Genèse d'un poème" de Poe), on ne voit pas de ligne directrice claire dans le récit et les préoccupations de Cimino et de ses personnages ne me paraissent pas être les miennes. C'est un peu le même reproche que j'avais fait au "Nouveau Monde" ou même à "La ligne rouge". Ce sont des films trop américains pour moi, je n'ai pas beaucoup de raisons de partager les sentiments des protagonistes, alors que dans ces rencontres conflictuelles (ou pas) avec l'autre, la culture occidentale devrait avoir les moyens de s'élever au dessus d'une vision aussi auto-centrée. Elle se prétend universelle oui ou non ? Quand on fait un film sur la rencontre, c'est quand même pas pour tenir un discours unilatéral, non ?
Alors que Bradbury avait très bien su parler des sentiments des Martiens, qu'Arthur Penn avait brillamment illustré le sujet avec "Little Big Man", on a l'impression de vivre une période de profonde régression intellectuelle et morale de la culture américaine (j'enfonce des portes ouvertes, je sais).
Hugues a écrit:PS2: C'est un peu facile de dire ça me dira-t-on, pour qui l'a vu, mais La Porte du Paradis, n'est pas un film américain, c'est un film à l'âme profondément slave.
silverwitch a écrit:Hugues a écrit:PS2: C'est un peu facile de dire ça me dira-t-on, pour qui l'a vu, mais La Porte du Paradis, n'est pas un film américain, c'est un film à l'âme profondément slave.
Tu trouves, vraiment ?
Hugues a écrit:C'est un film américain, qui préfère la compagnie des slaves à l'aristocratie américaine, jusqu'à s'habiller de leur musique et parfois de leur regard...
C'est mieux comme ça![]()
silverwitch a écrit:Waddle a écrit:Je vais voir A la merveille aujourd'hui je pense, avec une grosse appréhension. Les portes du paradis, il faudrait encore que je trouve le courage, plus de 3 heures de film, c'est très difficile, surtout si le film est profond!
Quand je pense à la liste de films que tu as vu l'année dernière sans moufter, je dis que si tu ne vois pas Heaven's Gate, tu es un feignant !
Waddle a écrit:
Bon, en même temps, c'est peut-être aussi un film accessible, qui se regarde facilement. Bref, je cherche du courage, et on verra ensuite.
D'abord A la merveille, et le reste on verra.
Cortese a écrit:C'est un peu le même reproche que j'avais fait au "Nouveau Monde" ou même à "La ligne rouge". Ce sont des films trop américains pour moi, je n'ai pas beaucoup de raisons de partager les sentiments des protagonistes, alors que dans ces rencontres conflictuelles (ou pas) avec l'autre, la culture occidentale devrait avoir les moyens de s'élever au dessus d'une vision aussi auto-centrée. Elle se prétend universelle oui ou non ? Quand on fait un film sur la rencontre, c'est quand même pas pour tenir un discours unilatéral, non ?
Alors que Bradbury avait très bien su parler des sentiments des Martiens, qu'Arthur Penn avait brillamment illustré le sujet avec "Little Big Man", on a l'impression de vivre une période de profonde régression intellectuelle et morale de la culture américaine (j'enfonce des portes ouvertes, je sais).
von Rauffenstein a écrit:je pense que tu te trompes Cortese quand tu confonds universel et universalisme.
L'universalisme américain n'est pas une ouverture sur le monde mais une tendance civilisationelle unique et hégémonique. Comme le furent l'universalisme français du XIXe siècle et arabo-musulman des siècles précédants.
Alors la ligne rouge est dans la tradition de cet universalisme américain. Qu'il soit celui du "Flower Power" ou le "Shock & Axe" des opérations génériques Rolling Thunder depuis Dreden 1945. Ce sont les deux faces d'une même médaille. L'universalisme américain.
von Rauffenstein a écrit:je pense que tu te trompes Cortese quand tu confonds universel et universalisme.
L'universalisme américain n'est pas une ouverture sur le monde mais une tendance civilisationelle unique et hégémonique. Comme le furent l'universalisme français du XIXe siècle et arabo-musulman des siècles précédants.
Alors la ligne rouge est dans la tradition de cet universalisme américain. Qu'il soit celui du "Flower Power" ou du "Shock & Awe" des opérations génériques Rolling Thunder depuis Dresden 1945. Ce sont les deux faces d'une même médaille. L'universalisme américain.
silverwitch a écrit:von Rauffenstein a écrit:je pense que tu te trompes Cortese quand tu confonds universel et universalisme.
L'universalisme américain n'est pas une ouverture sur le monde mais une tendance civilisationelle unique et hégémonique. Comme le furent l'universalisme français du XIXe siècle et arabo-musulman des siècles précédants.
Alors la ligne rouge est dans la tradition de cet universalisme américain. Qu'il soit celui du "Flower Power" ou du "Shock & Awe" des opérations génériques Rolling Thunder depuis Dresden 1945. Ce sont les deux faces d'une même médaille. L'universalisme américain.
von Rauffenstein a écrit:silverwitch a écrit:von Rauffenstein a écrit:je pense que tu te trompes Cortese quand tu confonds universel et universalisme.
L'universalisme américain n'est pas une ouverture sur le monde mais une tendance civilisationelle unique et hégémonique. Comme le furent l'universalisme français du XIXe siècle et arabo-musulman des siècles précédants.
Alors la ligne rouge est dans la tradition de cet universalisme américain. Qu'il soit celui du "Flower Power" ou du "Shock & Awe" des opérations génériques Rolling Thunder depuis Dresden 1945. Ce sont les deux faces d'une même médaille. L'universalisme américain.
Ce qui compte, c'est que Cortese ait compris hein.
Cortese a écrit:von Rauffenstein a écrit:je pense que tu te trompes Cortese quand tu confonds universel et universalisme.
L'universalisme américain n'est pas une ouverture sur le monde mais une tendance civilisationelle unique et hégémonique. Comme le furent l'universalisme français du XIXe siècle et arabo-musulman des siècles précédants.
Alors la ligne rouge est dans la tradition de cet universalisme américain. Qu'il soit celui du "Flower Power" ou le "Shock & Axe" des opérations génériques Rolling Thunder depuis Dreden 1945. Ce sont les deux faces d'une même médaille. L'universalisme américain.
Tout à fait d'accord avec cette précision Panzer. Je ne dis pas que ces réalisateurs sont des idiots ou que leurs films sont mauvais, je dis qu'on est en droit d'en attendre plus, non seulement du point de vue d'une morale universelle, mais même du point de vue de l'originalité de l'oeuvre (qui est tout de même une qualité essentielle à tout oeuvre d'art). L'exploration de l'intériorité des personnages, ça a été déjà fait combien de milliers de fois dans l'art occidental (à prétention universelle) ? C'est jamais terminé, OK, mais l'exploration de l'humanité des peuples dominés (voire plus) mise équitablement en symétrie avec leurs vainqueurs (pas seulement vainqueurs, car la supériorité techno-scientifique européenne a créé depuis 300 ans une situation sans équivalent dans le passé) ça serait une démarche qui pourrait être riche en situations romanesques, non ?
Si la Terre est un jour conquise par les Martiens et que le résidus d'humains soit réduit à l'état de clochards ne sachant même plus parler correctement leur propre langue, vous croyez que ça leur fera plaisir de découvrir en lisant les chroniques martiennes que leurs vainqueurs les ignorent totalement, qu'ils ne sont plus qu'un vague décor pittoresque en toile de fond de leur mal du pays ou de leurs troubles sentimentaux, ou un sujet de projection de leurs angoisses ?
Je persiste à dire que je suis troublé, que je trouve que l'universalisme américain dont parle Panzer est devenu pire que celui des années 50. Au point que le seul film récent qui évoque la grandeur des vaincus c'est... Avatar.
A vrai dire cette conversation m'a donné envie de rechercher cet article :
http://www.monde-diplomatique.fr/2000/11/SAID/14483
Bon je vais mettre mon gilet pare-balles, c'est plus prudent
von Rauffenstein a écrit: Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
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Cortese a écrit:von Rauffenstein a écrit:silverwitch a écrit:von Rauffenstein a écrit:je pense que tu te trompes Cortese quand tu confonds universel et universalisme.
L'universalisme américain n'est pas une ouverture sur le monde mais une tendance civilisationelle unique et hégémonique. Comme le furent l'universalisme français du XIXe siècle et arabo-musulman des siècles précédants.
Alors la ligne rouge est dans la tradition de cet universalisme américain. Qu'il soit celui du "Flower Power" ou du "Shock & Awe" des opérations génériques Rolling Thunder depuis Dresden 1945. Ce sont les deux faces d'une même médaille. L'universalisme américain.
Ce qui compte, c'est que Cortese ait compris hein.
Traître ! Je comptais sur toi dans le rôle du sparadrap du Capitaine Haddock !
sheon a écrit:von Rauffenstein a écrit: Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
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Tu fais chier, von Rauff, maintenant j'ai un fou rire au boulot
Cortese a écrit:Bon je vais mettre mon gilet pare-balles, c'est plus prudent
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