La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Le salon francophone est dédié aux sujets n'ayant pas de lien avec la F1 ni autres sports mécaniques. C'est un salon pour se détendre en refaisant le monde.

Modérateurs: Garion, Silverwitch

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Cyril le 21 Fév 2013, 09:32

DCP a écrit:En tout cas, je vois passer beaucoup de pub pour ce film. Pourrais-tu développer un peu ton propos, ça m'intrigue, et les scènes d'action sont-elles au moins réussies ?


- Le scénario est inexistant.
- Les personnages et leurs relations sont inexplorés
-Il n'y a aucun suspense.
- On reste sur sa faim.
- L'humour qui caractérise le personnage principal est absent.
- Il n'y a pas de "méchant" charismatique qu'il faut trucider.
- La fin est bâclée.

En gros, c'est une succession de scènes d'action, ça tire de tous les côtés, ça explose, et c'est tout. La qualité de ces scènes ? Bof, classiques, un peu trop tirées par les cheveux.
Image
Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...
Avatar de l'utilisateur
Cyril
Meuble informatique
 
Messages: 45597
Inscription: 19 Fév 2003, 12:11

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 21 Fév 2013, 09:47

Cyril a écrit:"Die Hard 5 : belle journée pour mourir" : c'est très mauvais, ils ont tué l'esprit de la série.


Apparemment ça devient donc une série de zombies puisque il y aura sans doute un 6 :D

Hugues
Hugues
 

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede DCP le 21 Fév 2013, 09:50

Merci Cyril, on va éviter, donc.
« Par exemple, le football, on y joue dans des endroits spéciaux. Il devrait y avoir des terrains de guerre pour ceux qui aiment mourir en plein air. Ailleurs on danserait et on rirait » (Roger Nimier)
DCP
28 juin 2021 !
 
Messages: 25717
Inscription: 26 Fév 2003, 11:18

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Cyril le 21 Fév 2013, 09:54

Oui, il y a des moyens plus intéressants de perdre son argent.
Image
Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...
Avatar de l'utilisateur
Cyril
Meuble informatique
 
Messages: 45597
Inscription: 19 Fév 2003, 12:11

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Waddle le 21 Fév 2013, 10:58

horatio a écrit:Ben moi j'ai vu Flight

Image

Un film assez étrange, tantôt chiant parce qu'il ne s'y passe pas grand chose ( a part lascène du crash ), tantôt énervant avec ses bon-dieuseries typiquement américaine, mais bon voilà Denzel Washington est tout simplement une nouvelle fois remarquable dans son rôle d'alcoolo au bord du gouffre. La fin peut paraitre un brin trop moralisatrice mais étant passé par les mêmes errances lors d'une certaine époque de ma vie, j'ai bien compris le message qu'a voulu faire passer le réalisateur.


Moi je l'ai vu hier, et j'ai beaucoup aimé.

Déjà, comme j'ai déjà du le dire ici, je suis assez fasciné par les accidents d'avions, et les enquêtes qui y sont liées. Donc déjà ça partait bien.

Les 10-15 premières minutes dans l'avion sont vraiment magistrales de réalisme. On a vraiment l'impression d'être dans cet avion.

Maintenant au delà de ça, j'ai beaucoup aimé ce paradoxe, cette contradiction interne, consistant à être un héros (ou presque) à l'extérieur, et être un raté (ou presque) dans la vie privée.

Et je trouve que sur l'alcoolisme, le film était plutôt fin et léché, car si on avait mal de le voir sombrer autant, ce n'était pas non plus fait pour que l'on s'apitoie sur son sort.
Connaissant les films américains, ça aurait pu être plus "émotionnel" et moins fin...
Le film n'est jamais rentré dans le piège de la caricature: "L'alcool c'est pas bien et regardez comment il gâche la vie des gens"...

Concernant la fin, en effet, ça fait un peu "morale de l'histoire", mais rien de grave à mes yeux.
"La citoyenneté réduite au droit du sang consiste à dire que la République est génétique et non pas spirituelle", Waddle, 2013.

Mon blog
Avatar de l'utilisateur
Waddle
Enculeur de moucheS
 
Messages: 24105
Inscription: 10 Mai 2003, 18:05

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Waddle le 21 Fév 2013, 15:17

metomoll a écrit:Je suis allé voir Django Unchained hier soir.

Je n'ai pas retrouvé autant la patte de Tarantino comme dans ses autres films, hormis dans les scènes violentes, voire carrément sanguinolentes, et certains gros plans.
Mais c'est un très bon film, quoiqu'un peu long sur la fin.
Le choix des acteurs est je trouve magistral, aussi bien dans les rôles principaux que pour les seconds et troisièmes couteaux. Difficile de faire mieux.
Mention particulière à Christoph Waltz que j'ai trouvé encore plus fabuleux que dans Inglorious Bastards.
Avez vous reconnu Tom Wopat (Luke Duke de la série Dukes of Hazzard) dans le rôle d'un shérif ? :D clin d'oeil volontaire de Tarantino ?
Je suis par contre légèrement déçu par Samuel L Jackson qui je trouve a trop "surjoué" son rôle (en revanche son grimage est génial, je ne l'avais pas reconnu au premier regard)
Par contre, j'ai quand même du mal à faire le rapprochement avec le style western spaghetti qu'on cherche à lui coller...


J'ai enfin pu voir Django hier.

Peu de choses à rajouter sur ce que tu as dit. Le film dans l'ensemble est agréable, les acteurs vraiment bien. Contrairement à toi, un peu dérouté au début par Samuel L. Jackson, mais moi j'ai plutôt aimé son rôle volontairement caricatural.

Le film parle est sur fond d'esclavage mais n'en rajoute pas, avec parfois quelques petits "flashes" quand même pour qu'on se rende compte de la réalité de l'époque, le tout avec une belle dose d'humour.

Après, le tout reste relativement classique au niveau des personnages: le gentil blanc, le héros noir qui est prêt à tout pour retrouver sa bien aimée, et en face, le méchant blanc, etc...

Et les 10-15 dernières minutes de la fin gâchent un peu le film, car là, on se retrouve avec un fin de film d'action américain banal, avec le gentil qui éclate tout à la fin, et qui repart triomphant.
"La citoyenneté réduite au droit du sang consiste à dire que la République est génétique et non pas spirituelle", Waddle, 2013.

Mon blog
Avatar de l'utilisateur
Waddle
Enculeur de moucheS
 
Messages: 24105
Inscription: 10 Mai 2003, 18:05

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Sylphus le 21 Fév 2013, 15:27

metomoll a écrit:Je n'ai pas retrouvé autant la patte de Tarantino comme dans ses autres films, hormis dans les scènes violentes, voire carrément sanguinolentes, et certains gros plans.


Globalement, on est en effet assez loin du style Tarantino sauf la fusillade dans la maison (et la bande originale toujours aussi exceptionnelle). J'ai d'ailleurs lu un article où plus le temps passe, plus il y a de morts dans ses films. La scène était un peu "too much" par rapport au reste du film, sérieux et réaliste.

metomoll a écrit:Le choix des acteurs est je trouve magistral, aussi bien dans les rôles principaux que pour les seconds et troisièmes couteaux. Difficile de faire mieux.
Mention particulière à Christoph Waltz que j'ai trouvé encore plus fabuleux que dans Inglorious Bastards.
Je suis par contre légèrement déçu par Samuel L Jackson qui je trouve a trop "surjoué" son rôle (en revanche son grimage est génial, je ne l'avais pas reconnu au premier regard)


J'ai trouvé au contraire Samuel L.Jackson remarquable dans son rôle, tout comme, tu l'as souligné, Christoph Waltz.
Sylphus
 
Messages: 8789
Inscription: 19 Oct 2010, 10:11

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Waddle le 21 Fév 2013, 17:14

Genie a écrit:La scène était un peu "too much" par rapport au reste du film, sérieux et réaliste.

Sérieux et réaliste, je ne crois pas que ça caractérise vraiment le film.

La scène initiale est pleine d'humour, mais est tout sauf réaliste, la scène suivante ou Christopher Waltz s'en va chercher un sherriff pour avoir sa prime, la scène ou DiCaprio abandonne son esclave aux chiens, etc..., ça n'a rien de réaliste.

Par contre, on est d'accord que la fin du film gâche un peu le tout.
"La citoyenneté réduite au droit du sang consiste à dire que la République est génétique et non pas spirituelle", Waddle, 2013.

Mon blog
Avatar de l'utilisateur
Waddle
Enculeur de moucheS
 
Messages: 24105
Inscription: 10 Mai 2003, 18:05

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 21 Fév 2013, 19:14

Hugues a écrit:Dans deux semaines débutent peut-être, sans doute, les deux plus belles semaines de cinéma de 2013...


En premier lieu, le 27 février...

Et en second lieu le 6 mars...

Non il ne s'agit pas de Spring Breakers :evil:

Image
Ca n'est pas l'affiche que vous verrez en salle, j'ai évité, par sollicitude, Ben Affleck, même si les affiches anglaises ou françaises où il figure sont plus esthétiques.
Ca tombe bien ce sont, contrairement à ce qu'indique le générique, les deux êtres principaux du film.



Sur une musique originale de Hanan Townshend pour le film.








Un film à première vue, moins ambitieux, plus accessible. L'histoire d'un amour, l'histoire de plusieurs amours, des rendez-vous manqués, des échecs amoureux.
Et en même temps tellement exigeant. A en perdre certainement même des plus convaincus sur le bord de la route.
Parce qu'il faut faire l'effort, et parce que l'effort ne garantit pas de ne pas rester aveugle au final...
Il faut presque savoir remettre en cause tout ce qu'on croit savoir du cinéma de Terrence Malick, s'en dépouiller, s'en déshabiller.. Il faut presque savoir admettre que c'est un échec selon tous ces propres critères avant de soudainement déceler ce qui en fait le génie. Comme si le cinéaste américain, une autre fois, réinventait le langage du cinéma.

Alors l'esprit libéré, pour le reste du film, mais surtout, plus encore, à la seconde vision, quel flot, quelle rivière, quelle poésie ininterrompue... Comme si le premier regard à être tant ébloui (ou perturbé par le visage d'un mauvais acteur) avait été aveugle.

Aveugle aussi à la nature véritable du film..
Un film où les acteurs ne jouent pas.. Mais dansent. Non pas métaphoriquement mais presque littéralement. Le film est à tous égards un ballet.
Les acteurs sont en effet toujours en mouvement, mais plus que ça, toujours en des mouvements expressifs, toujours en relation l'un à l'autre, se séparant, se rapprochant, tournant l'un autour de l'autre, souvent en se regardant l'un l'autre tout en même temps. Le montage du cinéaste américain accentue encore cela, en coupant les dialogues et se concentrant sur la collision des corps. Et même quand l'acteur vient à être isolé, le mouvement, et souvent la danse demeure.

La Ligne Rouge, Le Nouveau Monde, films pourtant vu comme si malickien, si singulier dans le paysage du cinéma américain se révèlent soudainement dans les limites que le cinéaste s'était fixé pour satisfaire quelque peu aux studios, comme si c'était presque des films de commande.
Les films désormais semblent plus personnels que jamais, comme si le cinéaste était dans les conditions de faire désormais, le cinéma qu'il ambitionnait de tourner depuis toujours.

Que dit le film?
Que l'ex-istence est la rencontre avec l'Amour, le séjour en Amour.
Sous toutes ses formes humaines...
L'amour entre deux êtres qui se trouvent, l'amour entre deux parents, une mère et sa fille éloignée, l'amour en tant que désir et chair, l'amour même en la haine et les disputes les plus violentes, l'amour dans le pardon, l'amour dans le service des plus nécessiteux, des plus âgés, des mourants, ou des prisonniers, l'amour qui existe dans la foi..
Toutes ces formes si difficiles à faire coexister en une même âme...
Mais plus encore, que ces amours, sensibles au malheur, à l'infortune, ces amours qui ne nous sont pas garanties, que peut-être on ne rencontrera jamais, naissent au sein d'un plus grand Amour, l'ex-istence même, ce Monde offert.
Amour et Monde se confondent. L'ex-istence est le séjour en Amour.

Et ce qu'il y a de remarquable, c'est que cette intuition, que nous insuffle le film, prend de l'épaisseur après plus d'examen.. Des mots laissés, des plans, apparaissent finalement comme tant d'indices, que le film a un lien avec Les Oeuvres de l'Amour de Søren Kierkegaard. Et la lecture rétrospective de ces pages est troublante, car c'est en quelque sorte tout le film, la douleur même même des personnages, qui est décrite dans ces écrits du philosophe danois.

Extraits
Seul, dirons-nous, peut désespérer qui est désespéré. Quand l'amour immédiat désespère au sujet de son malheur, il devient simplement évident – qu'il était désespéré, et qu'il l'avait été dans son bonheur également. Le désespoir consiste à s'en tenir avec une passion infinie à un seul être, une seule chose ; car, avec la passion infinie, si l'on n'est pas désespéré, l'on ne peut s'en tenir qu'à l'éternel. [...] L'amour immédiat
est ainsi désespéré ; dans le bonheur, comme on dit, il ne voit pas qu'il est désespéré; mais dans le malheur, il apparaît – qu'il était désespéré. [...] Ce qui, en effet, nous livre au désespoir, ce n'est pas le malheur, mais le défaut de l'éternel. [...]

L'éternel, la Merveille, the Wonder, visible si l'on retrouve le tout premier regard, si l'on sait s'émerveiller, to [i]wonder[/i], de ce qui est devant nous. Le Monde, sa Beauté, son Amour.

Il n'est pas tout à fait sûr que cela soit
Image
(importante sont les chances quand même)
(hey j'ai bien dit que même les plus convaincus pourrait être laissés sur le bord de la route)

Mais si ça n'est pas le cas, c'est bien que notre Sorcière argentée se sera laissée trop distraire par du contingent, la quotidienneté... :evil: :D

Hugues
Hugues
 

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Tarod le 21 Fév 2013, 19:35

Ces bandes annonces (surtout la seconde, enfin sans la musique ^^) me donnent vraiment envie d'aller voir ce film. Autant Tree Of Life je savais pas à quoi m'attendre et après l'avoir vu je savais vraiment pas quoi en penser autant là j'en attends bien d'avantage et je pense ne pas être déçu bien au contraire. J'attends la sortie avec impatience :-D




Par pure curiosité j'ai googlé "Spring Breakers", je comprends pas l'allusion à cette sombre bouse qui a l'air de se profiler
Avatar de l'utilisateur
Tarod
 
Messages: 6403
Inscription: 06 Mar 2011, 14:11
Localisation: Corrèze

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 21 Fév 2013, 20:10

Tarod a écrit:Ces bandes annonces (surtout la seconde, enfin sans la musique ^^) me donnent vraiment envie d'aller voir ce film. Autant Tree Of Life je savais pas à quoi m'attendre et après l'avoir vu je savais vraiment pas quoi en penser autant là j'en attends bien d'avantage et je pense ne pas être déçu bien au contraire. J'attends la sortie avec impatience :-D




Par pure curiosité j'ai googlé "Spring Breakers", je comprends pas l'allusion à cette sombre bouse qui a l'air de se profiler


Juste parce que la sortie est à la même date, que je l'ai vu aussi et que c'est assurément l'un des pires films de ce que le cinéma indépendant américain a à offrir, tout en ayant visiblement la vanité absolue, la revendication de faire de l'art alors que ça n'est esthétiquement qu'accumulation de clichés, et de laideur. Mais tu peux lire ce que j'en ai dit sur le sujet "Meilleurs films 2012".

Par ailleurs, pour information, j'ai entre temps ajouté un paragraphe à mon texte (3ème paragraphe après les vidéos)

Hugues
Hugues
 

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 21 Fév 2013, 21:25

L'une des meilleures critiques anglophones récentes (en excluant donc celles datant de Venise ou Toronto):

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher


Hugues
Hugues
 

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede metomoll le 22 Fév 2013, 03:08

J'ai vu 127 Heures?

wouah... j'avais lu le bouquin déjà, le film est vraiment très très bon aussi.... putain j'ai bien serré les fesses quand vient le moment où il essaie de couper ses tendons :? et pourtant je suis pas trop un sensible de ces choses là, d'habitude...
"Nous n'héritons pas la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants." - Antoine de Saint-Exupéry.
metomoll
Coyote in love with Bip-Bip
 
Messages: 6845
Inscription: 26 Nov 2003, 08:15
Localisation: Calédonie & Fiji

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Waddle le 22 Fév 2013, 18:23

Hier soir, j'ai vu Wadja, le film tourné par une réalisatrice d'Arabie Saoudite.

J'ai aimé. Je ne saurais pas trop dire pourquoi. Une espèce de contre racontant la vie d'une petite fille qui rêve d'avoir un vélo. Dans cette population où le rôle de l'homme et de la femme sont assez particuliers, ce n'est pas gagné. Le film montre bien évidemment les difficultés de la condition féminine là-bas, mais avec une certaine pudeur, et sans moralisme ou effets d'émotions exaspérants, et sans caricature non plus.

La petite fille et son ami (un petit garçon du même âge qu'elle) sont géniaux, et le fait d'avoir choisi des enfants comme acteurs (presque) principaux ajoute de la légèreté à ce conte. Parfois , j'ai l'impression que les attitudes et l'humour de la jeune fille sont un peu trop occidentales, mais ce n'est pas bien grave...
"La citoyenneté réduite au droit du sang consiste à dire que la République est génétique et non pas spirituelle", Waddle, 2013.

Mon blog
Avatar de l'utilisateur
Waddle
Enculeur de moucheS
 
Messages: 24105
Inscription: 10 Mai 2003, 18:05

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Dervi le 24 Fév 2013, 13:11

C'est rare, mais il m'arrive encore de pester de ne plus habiter Paname. Ce matin, c'est le cas après avoir jeté un oeil à la programmation de la cinémathèque française et notamment de leur cycle "Hallucinations". Voici donc les films que j'aurai aimé voir ou revoir et que les parisiens pourront aller voir en mars et avril (attention, séance unique et pour les dates, voir http://www.cinematheque.fr/) :

J. Carpenter :
L'antre de la folie

S. Kubrick :
Shining

Hou Hsiao Hsien :
Millenium Mambo (rien que pour le travelling qui débute le film sur fond de musique électronique)

FW Murnau :
L'Aurore
Tabou
Nosferatu

R. Wiene :
Le cabinet du docteur Caligari

J. Epstein :
La chute de la maison Usher

A. Tarkovski :
Solaris
L'enfance d'Ivan

R. Polanski :
Répulsion
Le locataire

CT. Dreyer :
Jour de colère
La passion de Jeanne d'Arc

R. Rossellini :
Europe 51
Stromboli

D. Cronenberg :
Videodrome
Le festin nu
A history of violence

C. Chaplin :
La ruée vers l'or

A. Ferrara :
Bad lieutenant

W. Friekin :
Bug

S. Eisenstein :
La grève

GV Sant :
Drugstore cowboy
Gerry

B. de Palma :
Furie

D. Argento :
Inferno

K. Mizogushi :
Les contes de la lune vague après la pluie

O. Welles :
Othello

EV. Stroheim :
Les rapaces

F. Lang :
Le testament du docteur Mabuse
Dervi
 
Messages: 1786
Inscription: 21 Déc 2009, 13:04

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Sylex le 26 Fév 2013, 16:08

Image
The amount of energy necessary to refute bullshit is an order of magnitude bigger than to produce it.
Avatar de l'utilisateur
Sylex
 
Messages: 2544
Inscription: 20 Avr 2012, 14:29

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 26 Fév 2013, 19:40

A partir de demain, malheureusement annoncé sur seulement 12 maigres copies (mais qui j'espère circuleront plusieurs mois)

Hugues a écrit:Dans deux semaines débutent peut-être, sans doute, les deux plus belles semaines de cinéma de 2013...

Et en tout premier lieu le 27 février ...

C'est peut-être
le plus grand,
le plus beau
film
au monde
.

Image

Un film aussi beau, aussi grand que le rejet qu'il inspira, que l'injustice dont il sera victime tout comme Michael Cimino.
En France le film, même dans la version raccourcie médiocre qui sortira finalement en France en 1981 a toujours été aimé, Cimino a toujours reçu la consolation, à chaque fois qu'il était invité à le présenter, au pays qui a donné naissance au cinéma, de savoir qu'il n'avait pas tout raté, bien au contraire.
Mais ça n'est vraiment que depuis les dernières lumières de l'été dernier, que Cimino, a trouvé son paradis, a refermé une page douloureuse, qui fit de lui un maudit, qui eu toujours un grand mal à financer le peu de film qu'il fit ensuite, en étant salué comme jamais à Venise comme à New York ou Lyon à la mesure de la grandeur de son film.



Le film, il n'est même pas certain qu'il ait pu être jamais vu ainsi, même dans sa version longue initiale, sortie dans deux seules salles, et vite retirée après 6 jours après la critique incendiaire de Vincent Canby pour le New York Times que personne ne voulut contredire et qui donna le ton du lynchage, dans la beauté sidérante avec laquelle que nous pouvons maintenant le voir, parce que peut-être, les relations conflictuelles avec le studio, n'avaient pas permis un travail de laboratoire digne de ce nom.
Et quand il était ressorti, 5 mois plus tard, raccourci de plus de 75 minutes, c'était un autre film, avec un inutile narrateur, des dialogues inutiles parfois rajoutés en post-production pour ne pas laisser trop longtemps la magie au silence ou à la musique, et souvent d'autres plans, un déroulement du récit différent

Certes cette version longue initiale n'a jamais entièrement disparue... Surtout grâce à la petite chaine de télévision californienne Z Channel qui inventa le principe des director's cut en récupérant une des deux copies. Dès 1982, elle était d'ailleurs projetée en France. Et très vite c'est celle là qui aux Etats-Unis sera disponible en vidéo (en Europe, excepté l'Allemagne nous aurons droit à la version courte) Il y eut même une tentative, dans les années 2000, faite un peu à l'insu de l'ayant droit MGM par le responsable des archives du studio (et en ayant bientôt les soutiens financiers coupés), John Kirk d'une restauration, qui fut projeté sous nos contrées comme un peu partout de par le monde.
Mais le négatif original, lui, avait disparu dès 1989, perdu avec bien d'autres négatifs originaux (notamment de Woody Allen) dans la vente des hangars des archives de la United Artist. Il était de toute façon découpé en de multiples morceaux, puisqu'il avait servi au premier puis au second montage.

Et pourtant miraculeusement cette restauration est là, devant nous, certes imparfaite parfois, mais tellement magnifique.
Par chance, il avait été tiré des séparations couleurs, c'est à dire des négatifs noir et blancs du film selon les 3 filtres couleurs jaune, cyan et magenta. Et c'est en réunissant ces trois négatifs par synthèse soustractive, ce qui nécessita un long travail de superposition, qu'une base à la restauration a pu être trouvé, restauration elle-même extraordinaire.

Le montage est à quelques changement mineurs qu'a voulu Cimino, invisibles même à l'oeil exercé, sauf à comparer image par image, (sauf la suppression évidente du panneau d'entracte), le même que la version longue.
Les couleurs ont la force du Technicolor, sans doute pour beaucoup du fait du procédé de séparation (qui en stockant l'information sur les mêmes couleurs qui sont la source du Technicolor ont eu certainement tendance à amplifier cet aspect), mais aussi parce que ce sont les tons que recherchait Cimino, sans l'atteindre, dans les copies qui furent tiré en 1980 et 1981, et qu'il a recherché en 2012 en salle d'étalonnage numérique sur la restauration.

Michael Cimino je l'ai dit, après La Porte du Paradis, n'a presque plus tourné.
United Artists qui avait investi plus de 40 millions de dollars dans le film (une somme énorme, gigantesque, incroyable en dollars de l'époque, le budget ayant explosé, ce qui créa des relations conflictuelles entre la réalisation et production du film et le studio) vit la son chant du cygne, et fut vendu par la multinationale qui était son propriétaire à une autre multinationale, le studio MGM et ne devint plus qu'une marque vide.
Kris Kristofferson n'eut plus jamais de rôle important, revint avant tout à la musique, et pourtant resta fidèle à Michael Cimino.
Ce fut la fin d'un certain cinéma (à de rares exceptions) au coeur même d'Hollywood.
Et le film, on ne le revit vraiment jamais tel qu'il aurait mérité d'être vu.


Mais ça, c'était avant.

La bande-annonce, toute chaude de ce soir, de La Porte du Paradis:

(Plutôt que le signe du festival Lumière de Lyon, Carlotta aurait mieux fait de mettre un Lion de Venise, car c'est là finalement, qu'a vu le jour la restauration)

Et celles que j'avais plus ou moins goupillées il y a quelques jours:






Quant au film en lui-même, que penser d'un pouvoir, d'un état, qui autorisa l'exécution, le massacre de ses propres citoyens, au seul prétexte qu'ils étaient pauvres, qu'ils déplaisaient par leurs présence aux plus riches et puissants. C'est ce qui arriva pourtant aux Etats-Unis dans le Wyoming dans les contés de Johnson, Natrona et Converse, sur autorisation du Président des Etats-Unis en avril 1892. Je vous en laisse seul juge.
C'est le récit même de La Porte du Paradis.*
Et c'est pour cela, qu'il faut bien ces 3h36 admirables, pour se lier à ces gens, pour danser avec eux dans sur le parquet d'Heaven's Gate et en faire nos semblables, avant de vivre avec eux le destin tragique qui nous est déjà connu.

Il faut,
il faut,
il faut aller voir La Porte du Paradis


Image

Hugues

*: Et c'est sans doute pour cela, plus que par ses qualités ou ses défauts, qu'inconsciemment, dans une Amérique si fière d'elle même, (le Reaganisme venait tout juste de tout balayer), il suscita un tel rejet.



Hugues a écrit:Pour partager que un peu de l'enthousiasme que l'on peut ressentir devant cette restauration, il faut avoir connu le film sous ses pires atours, reproduit par l'ayant droit qui n'avait que faire du film probablement à partir d'une simple copie d'exploitation usée, dont les couleurs avaient d'ailleurs sans doute vieilli par ailleurs, plutôt que d'investir dans la recherche de meilleures sources (qu'attendre de mieux de la part d'un studio qui avait été capable de vendre les locaux des archives de United Artists avec les négatifs entreposés et désormais perdus)

En voici quelques plans ci-dessous.. Et d'un passage de souris, vous permettra de révéler ce que le temps avait caché (sans même être sûr que le film eut jamais cet éclat). Evidemment, ces images de 1024 pixels de largeur, ne donnent qu'une modeste idée de la finesse des détails et du grain retrouvé, sur un écran de cinéma.


Passer la souris sur les images














Hugues


Hugues
Hugues
 

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede DCP le 26 Fév 2013, 20:01

Sinon, quelqu'un a des commentaires à faire sur les oscars ?
« Par exemple, le football, on y joue dans des endroits spéciaux. Il devrait y avoir des terrains de guerre pour ceux qui aiment mourir en plein air. Ailleurs on danserait et on rirait » (Roger Nimier)
DCP
28 juin 2021 !
 
Messages: 25717
Inscription: 26 Fév 2003, 11:18

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Tarod le 26 Fév 2013, 20:25

Non :lol:
Avatar de l'utilisateur
Tarod
 
Messages: 6403
Inscription: 06 Mar 2011, 14:11
Localisation: Corrèze

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 28 Fév 2013, 15:31

:eek:

Image

:eek:

:??:

saoul: saoul:

Image

Image
Image

Hugues
Hugues
 

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Xave le 28 Fév 2013, 15:34

C'est laquelle des trois, Silverwitch ?
ImageImage#JB17
Avatar de l'utilisateur
Xave
Cyclo Jinba Ittaï
 
Messages: 25424
Inscription: 21 Fév 2003, 14:49
Localisation: Mont Ventoux

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Silverwitch le 28 Fév 2013, 15:34

Hugues a écrit: :eek:

Image

:eek:

:??:

saoul: saoul:

Image

Image
Image

Hugues


:D
Image
Ça ne se fait pas de jouer de la lyre tandis que Rome brûle , mais on a tout à fait le droit d'étudier les lois de l’hydraulique.
Avatar de l'utilisateur
Silverwitch
Seven of Nine
 
Messages: 27893
Inscription: 28 Mar 2003, 19:39
Localisation: Filmskigrad

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede von Rauffenstein le 28 Fév 2013, 15:58

Vu Möbius hier. C'est vraiment pour voir des acteurs sympatoches (Dujardin, Cécile de France) qu'on aime bien. Parce que ça casse vraiment pas trois pattes à un canard. Fin lamentable. Crise de fou rire de l'amie qui m'accompagnait. Qui fut à priori contagieuse à un couple derrière nous.
Le fascisme au fait, c'était pas déjà l'histoire d'un mec en marche qui fascinait les foules avec son culte de la personnalité ?
Avatar de l'utilisateur
von Rauffenstein
ultima ratio regum
 
Messages: 46968
Inscription: 20 Fév 2003, 18:01
Localisation: Auteuil

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Maverick le 28 Fév 2013, 16:00

C'est quoi la private joke ? T'as bossé sur un navet, c'est ça ? :D
Hamilton, champion du monde de F1 moral 2021
Verstappen, champion du monde FIA/Masi 2021

Image
Avatar de l'utilisateur
Maverick
Bête de sexe
 
Messages: 41510
Inscription: 22 Fév 2003, 00:02
Localisation: Dans ton cul !!

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede von Rauffenstein le 28 Fév 2013, 16:15

Maverick a écrit:C'est quoi la private joke ? T'as bossé sur un navet, c'est ça ? :D

je fais pas de navets. j'écris et réalise des films d'entreprises du secteur industriel et mécanique lourd. Contre plongées saisissantes, panos dantesques, travelings arrières façon terminator, rock metal industriel et jump cut pour les ouvriers descendant dans les mines du Mordor.
Le fascisme au fait, c'était pas déjà l'histoire d'un mec en marche qui fascinait les foules avec son culte de la personnalité ?
Avatar de l'utilisateur
von Rauffenstein
ultima ratio regum
 
Messages: 46968
Inscription: 20 Fév 2003, 18:01
Localisation: Auteuil

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Cyril le 28 Fév 2013, 16:19

Traduction : Panzer fait des films avec de la musique kitch, des gens coincés pas à l’aise devant la caméra, qui sont diffusés dans des salons et que personne ne regarde.
Image
Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...
Avatar de l'utilisateur
Cyril
Meuble informatique
 
Messages: 45597
Inscription: 19 Fév 2003, 12:11

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 28 Fév 2013, 16:29

von Rauffenstein a écrit:
Maverick a écrit:C'est quoi la private joke ? T'as bossé sur un navet, c'est ça ? :D

je fais pas de navets. j'écris et réalise des films d'entreprises du secteur industriel et mécanique lourd. Contre plongées saisissantes, panos dantesques, travelings arrières façon terminator, rock metal industriel et jump cut pour les ouvriers descendant dans les mines du Mordor.





Hugues
Hugues
 

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede von Rauffenstein le 28 Fév 2013, 16:32

Cyril a écrit:Traduction : Panzer fait des films avec de la musique kitch, des gens coincés pas à l’aise devant la caméra, qui sont diffusés dans des salons et que personne ne regarde.

Non non. On demande à la sacem combien ça coûte 45 secondes de Early Man (par exemple, l'intro de The Undertaker Is Calling You) et à partir de là on balance la purée façon raid géant de B17 sur Dresden 1945. Epique, héroique ; et après tu votes Mordor.

Dans le milieu, ils m'appellent : "Le fils maudit de Leni Riefensthal et de Sergueï Eisenstein". Je fais pas dans la dentelle, moi, Monsieur.
Le fascisme au fait, c'était pas déjà l'histoire d'un mec en marche qui fascinait les foules avec son culte de la personnalité ?
Avatar de l'utilisateur
von Rauffenstein
ultima ratio regum
 
Messages: 46968
Inscription: 20 Fév 2003, 18:01
Localisation: Auteuil

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede von Rauffenstein le 28 Fév 2013, 16:34

Hugues a écrit:
von Rauffenstein a écrit:
Maverick a écrit:C'est quoi la private joke ? T'as bossé sur un navet, c'est ça ? :D

je fais pas de navets. j'écris et réalise des films d'entreprises du secteur industriel et mécanique lourd. Contre plongées saisissantes, panos dantesques, travelings arrières façon terminator, rock metal industriel et jump cut pour les ouvriers descendant dans les mines du Mordor.





Hugues

Non, justement, on s'y prend pas comme ça. Laisse à CAPA faire du CAPA.
Le fascisme au fait, c'était pas déjà l'histoire d'un mec en marche qui fascinait les foules avec son culte de la personnalité ?
Avatar de l'utilisateur
von Rauffenstein
ultima ratio regum
 
Messages: 46968
Inscription: 20 Fév 2003, 18:01
Localisation: Auteuil

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Maverick le 28 Fév 2013, 16:50

von Rauffenstein a écrit:
Maverick a écrit:C'est quoi la private joke ? T'as bossé sur un navet, c'est ça ? :D

je fais pas de navets. j'écris et réalise des films d'entreprises du secteur industriel et mécanique lourd. Contre plongées saisissantes, panos dantesques, travelings arrières façon terminator, rock metal industriel et jump cut pour les ouvriers descendant dans les mines du Mordor.
Nan je parlais du post de Hugo. J'ai pas compris où il voulait en venir avec cette affiche.
Hamilton, champion du monde de F1 moral 2021
Verstappen, champion du monde FIA/Masi 2021

Image
Avatar de l'utilisateur
Maverick
Bête de sexe
 
Messages: 41510
Inscription: 22 Fév 2003, 00:02
Localisation: Dans ton cul !!

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede von Rauffenstein le 28 Fév 2013, 17:04

Maverick a écrit:
von Rauffenstein a écrit:
Maverick a écrit:C'est quoi la private joke ? T'as bossé sur un navet, c'est ça ? :D

je fais pas de navets. j'écris et réalise des films d'entreprises du secteur industriel et mécanique lourd. Contre plongées saisissantes, panos dantesques, travelings arrières façon terminator, rock metal industriel et jump cut pour les ouvriers descendant dans les mines du Mordor.
Nan je parlais du post de Hugo. J'ai pas compris où il voulait en venir avec cette affiche.

Ouais. j'ai vu après. Un private joke j'imagine. Silver qui avait besoin de mettre de l'essence dans son SUV peut-être ou payer ses impots.
Le fascisme au fait, c'était pas déjà l'histoire d'un mec en marche qui fascinait les foules avec son culte de la personnalité ?
Avatar de l'utilisateur
von Rauffenstein
ultima ratio regum
 
Messages: 46968
Inscription: 20 Fév 2003, 18:01
Localisation: Auteuil

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 28 Fév 2013, 22:37

Maverick a écrit:Nan je parlais du post de Hugo. J'ai pas compris où il voulait en venir avec cette affiche.


Rholala, faut tout expliquer..

Tarod un peu plus haut a écrit:sombre bouse qui a l'air de se profiler

Hugues un peu plus haut aussi a écrit:accumulation de clichés et de laideur


et pire, d'air du temps...

Hugues, ailleurs a écrit:plus mauvais film jamais vu [...] depuis très longtemps


Hugues (en plus l'autre il sait même pas quoter quand il faut tss :P )
Hugues
 

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Xave le 01 Mar 2013, 00:50

Tout ceci ne répond pas à ma question...

Xave a écrit:C'est laquelle des trois, Silverwitch ?



:D
ImageImage#JB17
Avatar de l'utilisateur
Xave
Cyclo Jinba Ittaï
 
Messages: 25424
Inscription: 21 Fév 2003, 14:49
Localisation: Mont Ventoux

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 01 Mar 2013, 10:06

Hugues a écrit:
Maverick a écrit:Nan je parlais du post de Hugo. J'ai pas compris où il voulait en venir avec cette affiche.


Rholala, faut tout expliquer..

Tarod un peu plus haut a écrit:sombre bouse qui a l'air de se profiler

Hugues un peu plus haut aussi a écrit:accumulation de clichés et de laideur


et pire, d'air du temps...

Hugues, ailleurs a écrit:plus mauvais film jamais vu [...] depuis très longtemps


Hugues (en plus l'autre il sait même pas quoter quand il faut tss :P )

Donc, ce qui est drôle, c'est que c'est un mauvais film qui est à la Une des Cahiers du Cinéma ? :|
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Avatar de l'utilisateur
sheon
Léon Raoul
 
Messages: 23761
Inscription: 03 Juin 2010, 16:55

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Sylex le 01 Mar 2013, 10:29

sheon a écrit:Donc, ce qui est drôle, c'est que c'est un mauvais film qui est à la Une des Cahiers du Cinéma ? :|

Ouais, genre le truc de fou qui mérite 8 smileys, quand même :D .
The amount of energy necessary to refute bullshit is an order of magnitude bigger than to produce it.
Avatar de l'utilisateur
Sylex
 
Messages: 2544
Inscription: 20 Avr 2012, 14:29

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 01 Mar 2013, 10:33

Ouais, du niveau d'une blague sur Matt Houston :D
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Avatar de l'utilisateur
sheon
Léon Raoul
 
Messages: 23761
Inscription: 03 Juin 2010, 16:55

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Maverick le 01 Mar 2013, 10:36

sheon a écrit:
Hugues a écrit:
Maverick a écrit:Nan je parlais du post de Hugo. J'ai pas compris où il voulait en venir avec cette affiche.


Rholala, faut tout expliquer..

Tarod un peu plus haut a écrit:sombre bouse qui a l'air de se profiler

Hugues un peu plus haut aussi a écrit:accumulation de clichés et de laideur


et pire, d'air du temps...

Hugues, ailleurs a écrit:plus mauvais film jamais vu [...] depuis très longtemps


Hugues (en plus l'autre il sait même pas quoter quand il faut tss :P )

Donc, ce qui est drôle, c'est que c'est un mauvais film qui est à la Une des Cahiers du Cinéma ? :|
:D
Hamilton, champion du monde de F1 moral 2021
Verstappen, champion du monde FIA/Masi 2021

Image
Avatar de l'utilisateur
Maverick
Bête de sexe
 
Messages: 41510
Inscription: 22 Fév 2003, 00:02
Localisation: Dans ton cul !!

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede von Rauffenstein le 01 Mar 2013, 11:16

Un petit Mozinor ?

Le fascisme au fait, c'était pas déjà l'histoire d'un mec en marche qui fascinait les foules avec son culte de la personnalité ?
Avatar de l'utilisateur
von Rauffenstein
ultima ratio regum
 
Messages: 46968
Inscription: 20 Fév 2003, 18:01
Localisation: Auteuil

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede von Rauffenstein le 01 Mar 2013, 11:22

sheon a écrit:
Hugues a écrit:
Maverick a écrit:Nan je parlais du post de Hugo. J'ai pas compris où il voulait en venir avec cette affiche.


Rholala, faut tout expliquer..

Tarod un peu plus haut a écrit:sombre bouse qui a l'air de se profiler

Hugues un peu plus haut aussi a écrit:accumulation de clichés et de laideur


et pire, d'air du temps...

Hugues, ailleurs a écrit:plus mauvais film jamais vu [...] depuis très longtemps


Hugues (en plus l'autre il sait même pas quoter quand il faut tss :P )

Donc, ce qui est drôle, c'est que c'est un mauvais film qui est à la Une des Cahiers du Cinéma ? :|

Faut lire Positif. Mais depuis que c'est diffusé par Actes Sud, j'ai noté des changements éditoriaux déplaisants et c'est devenu parfois aussi chiant que les Cahiers.
Le fascisme au fait, c'était pas déjà l'histoire d'un mec en marche qui fascinait les foules avec son culte de la personnalité ?
Avatar de l'utilisateur
von Rauffenstein
ultima ratio regum
 
Messages: 46968
Inscription: 20 Fév 2003, 18:01
Localisation: Auteuil

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede von Rauffenstein le 01 Mar 2013, 11:25

Waddle a écrit:
metomoll a écrit:Je suis allé voir Django Unchained hier soir.

Je n'ai pas retrouvé autant la patte de Tarantino comme dans ses autres films, hormis dans les scènes violentes, voire carrément sanguinolentes, et certains gros plans.
Mais c'est un très bon film, quoiqu'un peu long sur la fin.
Le choix des acteurs est je trouve magistral, aussi bien dans les rôles principaux que pour les seconds et troisièmes couteaux. Difficile de faire mieux.
Mention particulière à Christoph Waltz que j'ai trouvé encore plus fabuleux que dans Inglorious Bastards.
Avez vous reconnu Tom Wopat (Luke Duke de la série Dukes of Hazzard) dans le rôle d'un shérif ? :D clin d'oeil volontaire de Tarantino ?
Je suis par contre légèrement déçu par Samuel L Jackson qui je trouve a trop "surjoué" son rôle (en revanche son grimage est génial, je ne l'avais pas reconnu au premier regard)
Par contre, j'ai quand même du mal à faire le rapprochement avec le style western spaghetti qu'on cherche à lui coller...


J'ai enfin pu voir Django hier.

Peu de choses à rajouter sur ce que tu as dit. Le film dans l'ensemble est agréable, les acteurs vraiment bien. Contrairement à toi, un peu dérouté au début par Samuel L. Jackson, mais moi j'ai plutôt aimé son rôle volontairement caricatural.

Le film parle est sur fond d'esclavage mais n'en rajoute pas, avec parfois quelques petits "flashes" quand même pour qu'on se rende compte de la réalité de l'époque, le tout avec une belle dose d'humour.

Après, le tout reste relativement classique au niveau des personnages: le gentil blanc, le héros noir qui est prêt à tout pour retrouver sa bien aimée, et en face, le méchant blanc, etc...

Et les 10-15 dernières minutes de la fin gâchent un peu le film, car là, on se retrouve avec un fin de film d'action américain banal, avec le gentil qui éclate tout à la fin, et qui repart triomphant.

C'est pas Foxx ?
Le fascisme au fait, c'était pas déjà l'histoire d'un mec en marche qui fascinait les foules avec son culte de la personnalité ?
Avatar de l'utilisateur
von Rauffenstein
ultima ratio regum
 
Messages: 46968
Inscription: 20 Fév 2003, 18:01
Localisation: Auteuil

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Waddle le 01 Mar 2013, 12:43

von Rauffenstein a écrit:
Waddle a écrit:
metomoll a écrit:Je suis allé voir Django Unchained hier soir.

Je n'ai pas retrouvé autant la patte de Tarantino comme dans ses autres films, hormis dans les scènes violentes, voire carrément sanguinolentes, et certains gros plans.
Mais c'est un très bon film, quoiqu'un peu long sur la fin.
Le choix des acteurs est je trouve magistral, aussi bien dans les rôles principaux que pour les seconds et troisièmes couteaux. Difficile de faire mieux.
Mention particulière à Christoph Waltz que j'ai trouvé encore plus fabuleux que dans Inglorious Bastards.
Avez vous reconnu Tom Wopat (Luke Duke de la série Dukes of Hazzard) dans le rôle d'un shérif ? :D clin d'oeil volontaire de Tarantino ?
Je suis par contre légèrement déçu par Samuel L Jackson qui je trouve a trop "surjoué" son rôle (en revanche son grimage est génial, je ne l'avais pas reconnu au premier regard)
Par contre, j'ai quand même du mal à faire le rapprochement avec le style western spaghetti qu'on cherche à lui coller...


J'ai enfin pu voir Django hier.

Peu de choses à rajouter sur ce que tu as dit. Le film dans l'ensemble est agréable, les acteurs vraiment bien. Contrairement à toi, un peu dérouté au début par Samuel L. Jackson, mais moi j'ai plutôt aimé son rôle volontairement caricatural.

Le film parle est sur fond d'esclavage mais n'en rajoute pas, avec parfois quelques petits "flashes" quand même pour qu'on se rende compte de la réalité de l'époque, le tout avec une belle dose d'humour.

Après, le tout reste relativement classique au niveau des personnages: le gentil blanc, le héros noir qui est prêt à tout pour retrouver sa bien aimée, et en face, le méchant blanc, etc...

Et les 10-15 dernières minutes de la fin gâchent un peu le film, car là, on se retrouve avec un fin de film d'action américain banal, avec le gentil qui éclate tout à la fin, et qui repart triomphant.

C'est pas Foxx ?

Quoi Foxx?
"La citoyenneté réduite au droit du sang consiste à dire que la République est génétique et non pas spirituelle", Waddle, 2013.

Mon blog
Avatar de l'utilisateur
Waddle
Enculeur de moucheS
 
Messages: 24105
Inscription: 10 Mai 2003, 18:05

PrécédenteSuivante

Retourner vers Salon, saloon, bistrot du coin

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Ahrefs [Bot], Bing [Bot] et 14 invités