J'ai lu ! le topic bouquin et BéDé de F1-Express !

[sheon]

Les années 90 viennent d'appeler, elles aimeraient que tu leur rendes leur gif.

[von Rauffenstein]

Les années 90 viennent d'appeler, elles aimeraient que tu leur rendes leur gif.

Tiens, tu me fais penser qu'il faudrait que je relise le Neuromancien de Gibson avec ses populations entières vivantes et changeantes comme du corail au gré des courants, sans mémoire et sans espoir autre que de jouir du spectacle permanent en oubliant immédiatement la scène d'hier pour celle d'aujourd'hui. Un monde à mémoire de poisson rouge.

Culte.

[sheon]

Touché.

[von Rauffenstein]

:D
Touché.

Et puis quand on a en signature une icone des années 80 (du début des années 80, voire des années 70) hein...

[sheon]

C'est simplement la réplique "j't'ai cassé" qui, comme toutes les répliques de ce genre, est à la mode un moment et finit par disparaître. Parce que, pour plein d'autres choses, je suis souvent dans le principe "vieil aigri" : "c'était mieux avant"

[von Rauffenstein]

C'est simplement la réplique "j't'ai cassé" qui, comme toutes les répliques de ce genre, est à la mode un moment et finit par disparaître. Parce que, pour plein d'autres choses, je suis souvent dans le principe "vieil aigri" : "c'était mieux avant"

Brice de Nice est, avec Les Vacances de Mister bean, l'un des films majeurs de l'Europe du cinéma de ces dix dernières années.

[Aiello]

C'est simplement la réplique "j't'ai cassé" qui, comme toutes les répliques de ce genre, est à la mode un moment et finit par disparaître. Parce que, pour plein d'autres choses, je suis souvent dans le principe "vieil aigri" : "c'était mieux avant"

Faut comprendre, Rauffenchtouille sort tout juste d'une hibernation de quelques années. Il a un peu de mal à se recaler dans le contexte spatio-temporel actuel. Vaut mieux pas lui dire que Dujardin a eu un Oscar, il nous prendrait pour des affabulateurs.

[von Rauffenstein]

C'est simplement la réplique "j't'ai cassé" qui, comme toutes les répliques de ce genre, est à la mode un moment et finit par disparaître. Parce que, pour plein d'autres choses, je suis souvent dans le principe "vieil aigri" : "c'était mieux avant"

Faut comprendre, Rauffenchtouille sort tout juste d'une hibernation de quelques années. Il a un peu de mal à se recaler dans le contexte spatio-temporel actuel. Vaut mieux pas lui dire que Dujardin a eu un Oscar, il nous prendrait pour des affabulateurs.

'tain... Dire que t'as au moins trente ans....

[Aiello]

C'est simplement la réplique "j't'ai cassé" qui, comme toutes les répliques de ce genre, est à la mode un moment et finit par disparaître. Parce que, pour plein d'autres choses, je suis souvent dans le principe "vieil aigri" : "c'était mieux avant"

Faut comprendre, Rauffenchtouille sort tout juste d'une hibernation de quelques années. Il a un peu de mal à se recaler dans le contexte spatio-temporel actuel. Vaut mieux pas lui dire que Dujardin a eu un Oscar, il nous prendrait pour des affabulateurs.

'tain... Dire que t'as au moins trente ans....

Et dire que t'en a moins de soixante...

[von Rauffenstein]

C'est simplement la réplique "j't'ai cassé" qui, comme toutes les répliques de ce genre, est à la mode un moment et finit par disparaître. Parce que, pour plein d'autres choses, je suis souvent dans le principe "vieil aigri" : "c'était mieux avant"

Faut comprendre, Rauffenchtouille sort tout juste d'une hibernation de quelques années. Il a un peu de mal à se recaler dans le contexte spatio-temporel actuel. Vaut mieux pas lui dire que Dujardin a eu un Oscar, il nous prendrait pour des affabulateurs.

'tain... Dire que t'as au moins trente ans....

Et dire que t'en a moins de soixante...

Voilà, c'est ça.

[sheon]

C'est simplement la réplique "j't'ai cassé" qui, comme toutes les répliques de ce genre, est à la mode un moment et finit par disparaître. Parce que, pour plein d'autres choses, je suis souvent dans le principe "vieil aigri" : "c'était mieux avant"

Brice de Nice est, avec Les Vacances de Mister bean, l'un des films majeurs de l'Europe du cinéma de ces dix dernières années.

[von Rauffenstein]

Bon, je copie colle d'un forum où j'avais posté ça fin novembre dernier.



Tardi m'a toujours fait chier dans ses récits du premier conflit mondial. Je suis issu d'une tradition très différente de la sienne bien que nous ayons en partage ce que nos géniteurs et ancêtres ont vécu. La guerre totale. Si je suis de coeur plutôt proche de sa vision personnelle, pas héroique pour un sou, de la guerre ; si je ne la conçois pas comme une épopée homérique, je l'ai toujours vue, de raison, sous l'angle du devoir inévitable auquel il faut nécessairement faire face. Et il me faut lui rendre cette grâce, de ne l'avoir guère vu à ce titre faire l'apologie de la désertion, mais plutôt stigmatiser la connerie appliquée à l'exercice de la guerre.

Après s'être occupé du traumatisme jusqu'à l'obsession de la Grande Guerre, voilà qu'il se penche sur les soldats oubliés de 1940 dans son dernier ouvrage. La guerre de son père, chef de char à la mobilisation sur son Hotchkiss H39, cherchant les panzer aux débouchés des Ardennes, parvenant à en casser quelques uns avant de se retrouver prisonnier et déporté dans un stalag de Poméranie.

En préambule de ces 200 pages de pure bédé qui constituent un premier tome des aventures de son père, Tardi règle quelques comptes au travers de quelques planches cinglantes magnifiquement découpées où l'on suit l'errance de son père en tourelle, isolé de son régiment, chevalier errant parcourant un monde dévasté : il y a pire que la guerre en soi. La défaite, l'abandon et leurs conséquences sur une nation entière. Et c'est là que je rejoins totalement Tardi.

Un grand grand grand Tardi.

[von Rauffenstein]

Petite mise à jour

Edit. Il s'agit d'un copier/coller de la "taverne" du forum francophone Alpha DXD, consacré aux matériels photo Sony, sur un sujet "lectures". Je corrige certaines formulations qui ne sont pas pertinetes ici (comme des allusions à la photographie ou le reportage). Non exhaustif



Cesare Battisti : Face au mur. Chez Flamarion Roman. Je découvre un auteur. j'avais un à priori très négatif sur l'auteur dont je n'avais jamais rien lu auparavant (rénégat, gauchiste, tout ça). Mais c'est un PUTAIN d'écrivain ! Extraordinaire ! Un formidable voyage intérieur et à travers le monde des plages de la thailande jusqu'au Brésil, des révoltés du Movimento dos Trabalhadores Rurais Sem Terra des grandes latifundia de l'Amazone, du Mato Gro Sul ou du Nordeste jusqu'à Rio, ses splendeurs, ses misères, des hauteurs populeuses et dangereuses du Morro do Borel ou du Bento Ribeiro jusqu'aux plages des quartiers chics d'Ipanema en passant par la case prison et l'odyssée de ses compagnons d'infortune jusque derrière les barreaux. Un extraordinaire livre de voyage, superbement bien écrit, qui vous emportera loin, très loin. En vous.



Arthuro Perez Reverte : Le peintre des batailles. Découvert juste après la lecture de son très bon et captivant dernier roman historico policier, "Cadix, ou la diagonale du fou". Reverte, c'est l'auteur du Capitaine Alatriste, le Dumas espagnol. L'auteur du très drôle "la peau du tambour" ou du vénéneux "La reine du sud". C'est aussi un photographe et un correspondant de guerre à l'origine qui a fait notamment le Liban dans les années 80. Dans "Le peintre des batailles", Reverte signe un essai peut-être autobiographique sur son passé de photographe de guerre confronté à la violence. Le héros, qui a fait les Balkans dans les années 90, s'est retiré du monde et fait face à ses fantômes en tentant de recomposer sur les murs de la salle intérieure d'une vieille tour de guet sur la mer, la peinture "parfaite" de la guerre qu'il a observé et à laquelle, en tant que spectateur ramenant au monde la guerre, il a peut-être lui même contribué. Passé inaperçu en 2007/2008 quand il est sorti. A lire. Chez Seuil.



Vargas Llosa : "Le rêve du Celte". Je n'avais rien lu de lui depuis l'extraordinaire "La fête au bouc", en 2001, la fin d'un vieux dictateur sud américain qui sombre dans la débilité physique. C'est un peu en deça mais c'est encore de la grande littérature. Il s'agit de la biographie romancée de Roger Casement, un Irlandais de la fin du XIXe siècle qui sera le témoin des horreurs du colonialisme belge qui ont inspiré Conrad, qu'il a croisé, et son fameux "Au coeur des Ténèbres". Mais aussi des conditions de vie et le traitement réservé aux Amérindiens à la frontière colombo-brésilienne pour la cueillette du cahoutchouc. Un voyage jusqu'aux derniers cercles d el'enfer amazonien. Annobli par la couronne britannique pour sa participation à l'éradication des maltraitances dans ces deux contrées, il se retournera contre la Couronne en prenant fait et cause pour le Sinn Fein pendant la première guerre mondiale, ce qui lui vaudra d'être condamné pour haute trahison. A lire pour découvrir ce que l'on a oublié factuellement, au-delà des formules d'usage aujoiurd'hui. Chez Gallimard, collection Du monde entier.



Pas fini. M'a rapidement fait chier.

et



Ça casse pas trois pattes à un canard. Mais ça se lit sur le sable d'une plage. Thriller espionnage avant guerre (celle de 14 entre Vienne et Londres). On aurait pu attendre de la part de l'auteur qui noue son intrigue au départ d'une psychanalyse (le héros n'éjacule pas...) à Vienne, qu'il aille justement plus loin dans les mystères de l'âme. Gentil. Ça ne mérite pas ses 22 €.



Relu une cinquième fois. Mérite un topic à lui tout seul. Trop long d'en poarler. Toujours la même alchimie, cette magie de découvrir à chaque fois une nouvelle résonnance en soi. Oeuvre littéraire totale.



Dessin toujours précis et riche, couleurs claquantes.

Contrairement à Léo où l'on s'ennuie (et Bourgeon/Lacroix avec lesquels on s'emmerde), les auteurs de Sillage arrivent à faire vivre les aventures de leur héroine en captivant leurs lecteurs avec des histoires simples sans être simplistes, même si un peu au "gout du jour" (inside job, les méchants c'est nous, écologie à deux balles, etc.), avec de vraies trouvailles esthétiques (mondes, races extraterrestres, méchants) et un découpage privilégiant le punch et l'efficacité. C'est devenu un classique !



Chez Acte Sud. Livre de photos des années 30 tirées des archives de la famille du Lieutenant de Vaisseau Fournet, soulignées de beaux textes de Constantin de Slizewicz écrits d'après les archives des journaux de bord des marins des canonnières françaises du fleuve. Un fleuve que vous ne verrez plus, puisque le barrage des Trois Gorges en a profondément modifié le profil et la géographie.

Et BéDé :



Uchronie sur la deuxième guerre mondiale, Hitler ayant été assassiné en 1939 dans cet univers.



Bois Maury, Oeil de Ciel, Glénat, collection Vécu


Bande annonce

"Les Tours de Bois Maury". Une superbe BéDé d'Hermann chez Glénat, créée en 1984 et contant les errances d'un chevalier sans terre, Aymar de Bois-Maury et son écuyer, Olivier, s'attachant à reconquérir les terres dont ils ont été spoliés. Les 10 premiers volumes racontaient l'histoire de ces deux hommes confrontés à leur temps, le XIIe siècle, des campagnes de France jusqu'en Terre Sainte en passant par les royaumes d'Espagne jusqu'à Compostelle où encore les confins de Byzance et de l'Anatolie.

Depuis le tome 11, la série s'appelle "Bois Maury" et nous suivons les pérégrinations des descendants d'Aymar à travers l'histoire. Au Royaume de Sicile, en Espagne pendant la Reconquista, en Flandres durant les guerres de religion, aux confins de la Pologne et de la Russie durant les révoltes cosaques contre Moscou au tout début du XVIIe siècle, et aujourd'hui dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, au Nouveau Monde, dans le Yucatan, en pleines fièvres des marécages et de l'eldorado.

Superbes dessins de Hermann, en couleurs directes, assisté de son fils, Yves H., au scénario. Voilà. Ça c'est de la BéDé franco-belge !



Dévoré en deux soirées. On ne présente plus les aventures du Capitan Alatriste.

Les amoureux de Venise ne vont pas aimer (ils n'auront peut-être pas tort ceci dit)




En version multilingue dite "jumbo". Environ 29x42cm. Ce n'est pas la plus grande des versions, totalement épuisée celle-ci et que je recherchais, dont il reste un exemplaire à ma connaissance, en piteux état et soldé 50 € à la Cité de l'Architecture (où j'ai acheté ce matin mon exemplaire "jumbo").

29.99€, imprimé en Chine (oui... ). Avec une tranche à priori en silvertex (une sorte de vinyle que l'on peut façonner pour lui donner l'aspect ici de l'acier). Les pages ont un aspect curieux en les tournant. Peut-être lié à leur taille. Il s'agit, après un court texte de Lemoine, un spécialiste de l'architecture de cette époque de la construction de la "Grande Dame", du regroupement des fac-similés des plans de la tour. On n'est pas sur Autocad mais à la planche à dessin alors. Tout y est. Les travaux préalables d'étude du terrain, les couches géologiques en coupe, les fondations et leur empierrement, les piliers, les arcs, les ascenseurs et leur machinerie, l'hydraulique, les calculs de résistance au vent, les aménagements de 1889 puis de 1900. A titre anecdotique, je ne savais pas qu'Otis existait déjà à l'époque (ascenseurs doubles pour l'accès au premier et deuxième étage, l'ascenseur pour le troisième relevant du génie d'une entreprise lilloise) sous ce nom. A ce prix, un livre que tout amoureux de Paris, et de son incontournable monument, se doit de posséder.



Le Serment Des Cinq Lords, le dernier Blake et Mortimer de la franchise. Pas mal, même si on est loin de l'esprit fantastico-technologique de Jacobs, approché seulement par les deux tomes géniaux du 6e continent. Scénario sympathique qui nous entraîne sur de fausses pistes. Quelques petites incohérences mais je suis difficile.

A noter, la série parodique "les Aventures de Philip et Francis", très fine et à se claquer le ventre de rire pour les inconditionnels de Jacobs.





Prochain tome... La Marque Jaune Contre Godzilla ! :mdr:

Pour l'instant, aucune information n'a filtré à propos de ce prochain album, dont le secret est jalousement gardé dans les méandres du cerveau de Pierre V. (qui souhaite conserver l'anonymat).

Le mystère demeure donc et les questions fusent : Mortimer aura-t-il retrouvé sa ligne svelte de jeune homme ? Godzilla aime t-il le pudding ? Pourquoi Olrik est-il si méchant (parce que !!!) ? Blake a t-il pris goût à l'épilation à la cire ?

Autant de questions dont vous ne trouverez sûrement pas les réponses dans ce nouvel et improbable opus des aventures de Philip et Francis.

Le coffret des trois albums


Edouard Detaille, peintre des Armées.



Le "Klimt" de Citadelles et Mazenod a été réédité. Livre savant, biographie "situationiste" dans le Vienne de son temps, mouvements artistiques, intellectuels et humains, catalogue raisonné et analyse de quelques oeuvres marquantes comme la fameuse Frise Stoclet expressément photographiée pour cette édition fastueuse. Mon libraire m'a fait 10% dessus. Remarquable. Et comme toujours, besoin d'un lutrin aux dimensions inédites pour le consulter. Superbe. Un seul regret. Que la reproduction de l'extraordinaire portrait que fit l'artiste de Rose von Rosthorn-Friedmann en 1901 (célébrité autrichienne de l'époque d'une beauté à couper le souffle, décédée du typhus en 1919 après l'avoir contracté dans un hopital militaire où elle servait comme simple infirmière) n'ait pas fait l'objet d'une pleine page.



Interview de l'auteur au Point

A lire :







Une réflexion sur "le bien" et ses "glissements" à travers une série télé mondialement connue, symptomatique d'un certain état d'esprit actuel (vous pensez certainement comme moi qu'un film, un livre, une série, une oeuvre en général, est symptomatique du temps dans lequel il s'inscrit).

[Kadoc]

J'adore Blake et Mortimer! J'ai été un peu déçu par le Serment des 5 lords, je l'ai trouvé un petit peu mou du genou. Par contre en effet j'ai eu l'occase de lire le premier tome des Sarcophages du 6ème continent en glandant à la FNAC samedi dernier, il a l'air bien sympa.

J'ai lu le Cycle de Tschaï, de Vance. C'est agréable à lire, plein de péripéties. Par contre heureusement que ça s'arrête au quatrième tome, parce qu'il est chiant et que je n'ose imaginer ce que le cinquième aurait donné.

Et du coup maintenant je suis dans mon Histoire de la Corée, c'est intéressant et ça se lit assez bien, même si les notes de bas de page (en fin de livre en fait ) sont chiantes à regarder.

[von Rauffenstein]

J'adore Blake et Mortimer! J'ai été un peu déçu par le Serment des 5 lords, je l'ai trouvé un petit peu mou du genou. Par contre en effet j'ai eu l'occase de lire le premier tome des Sarcophages du 6ème continent en glandant à la FNAC samedi dernier, il a l'air bien sympa.

J'ai lu le Cycle de Tschaï, de Vance. C'est agréable à lire, plein de péripéties. Par contre heureusement que ça s'arrête au quatrième tome, parce qu'il est chiant et que je n'ose imaginer ce que le cinquième aurait donné.

Et du coup maintenant je suis dans mon Histoire de la Corée, c'est intéressant et ça se lit assez bien, même si les notes de bas de page (en fin de livre en fait ) sont chiantes à regarder.

Les Sarcophages du 6e Continent, ça, c'est presque un "vrai" Mortimer. Pour le dernier, j'ai trouvé que, par rapport au "Trente Deniers" ou au nullisiime "Sanctuaire du Gondwana", c'était quand même bien au-dessus avec un scénario bien enlevé et le doute maintenu jusqu'au bout. j'ai été content d ele lire.

[Sylphus]

Une merveille.

[von Rauffenstein]

J'ai pris ça ce soir chez mon libraire. Je vous dit si c'est rigolo. Ou pas.

[Shoemaker]

J'ai lu le Cycle de Tschaï, de Vance. C'est agréable à lire, plein de péripéties. Par contre heureusement que ça s'arrête au quatrième tome, parce qu'il est chiant et que je n'ose imaginer ce que le cinquième aurait donné.

Bon, c'est agréable ou chiant ?
Tshaï ! Trop bon ! Je l'ai lu 2 fois faute d'autres tomes
Coïncidence extraordinaire (et vraiment vrai) : il y a à peine 3 ou 4 heures, je pensais à ce bouquin, en me demandant s'il n'était pas temps d'entamer une 3eme lecture.
C'est un signe. Vite ! Retrouvons le Dirdir et le Pnume !

[sccc]

IQ84 de Haruki Murakami.
Ça vous dit?
Je recommande chaudement. Trois volumes où les deux protagonisres, Aomame et Tengo se cherchent sans le savoir dans deux mondes parallèles, le réel, Japon 1984, et le parallèl (imaginaire), IQ84.

http://www.lecteurs.com/article/iq84-de ... ami/848145

[Cyril]

Sauf si je me mets au "Chien du heaume", j'ai regardé un peu les critiques et résumés ici et là, ça me semble intéressant.

J'ai lu et j'ai bien aimé. Dommage que ça soit si court.

[von Rauffenstein]

IQ84 de Haruki Murakami.
Ça vous dit?
Je recommande chaudement. Trois volumes où les deux protagonisres, Aomame et Tengo se cherchent sans le savoir dans deux mondes parallèles, le réel, Japon 1984, et le parallèl (imaginaire), IQ84.

http://www.lecteurs.com/article/iq84-de ... ami/848145

Découvert à l'occasion de Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil.

Rien lu de lui depuis.

J''ai eu un moment de doute. A ne pas confondre avec Murakami Ryu, j'ai eu un moment d'hésitation avec le titre du livre. Un sauvage celui-là

[Kadoc]

J'ai lu le Cycle de Tschaï, de Vance. C'est agréable à lire, plein de péripéties. Par contre heureusement que ça s'arrête au quatrième tome, parce qu'il est chiant et que je n'ose imaginer ce que le cinquième aurait donné.

Bon, c'est agréable ou chiant ?
Tshaï ! Trop bon ! Je l'ai lu 2 fois faute d'autres tomes
Coïncidence extraordinaire (et vraiment vrai) : il y a à peine 3 ou 4 heures, je pensais à ce bouquin, en me demandant s'il n'était pas temps d'entamer une 3eme lecture.
C'est un signe. Vite ! Retrouvons le Dirdir et le Pnume !

Dans l'ensemble c'est très agréable à lire, les 3 premiers tomes sont excellents, mais le dernier est quand même moins bon, je voulais en voir la fin alors que je flippais de voir la dernière page dans les trois premiers livres. S'il y avait eu un cinquième, ça aurait sans doute fait plouf...

Ca faisait longtemps que je voulais lire du Vance, je n'ai pas été déçu

[Shoemaker]

Ca faisait longtemps que je voulais lire du Vance, je n'ai pas été déçu

Si tu ne dois lire qu'un autre Vance, lis Le Cycle de Lyonesse.
Tu y retrouveras l'atmosphère de l'ancienne Angleterre du Roi Arthur, à la sauce Vance. Dans le genre, un sommet !
3 tomes qu'en théorie tu ne regretteras pas d'avoir lu.
Le premier est un peu long à démarrer, comme c'est souvent le cas.
Un petit côté "love story". Mais après, c'est un feu d'artifice : tout y passe. Magiciens, forêt enchantée, vengeance, suspens, ruses, politique, 4eme dimension, Saint Graal, Religion, Fées, Excalibur, etc etc.

[Kadoc]

Merci, je regarderai ça!

[sheon]

Sauf si je me mets au "Chien du heaume", j'ai regardé un peu les critiques et résumés ici et là, ça me semble intéressant.

J'ai lu et j'ai bien aimé. Dommage que ça soit si court.

(je ne tomberai pas dans le piège tendu )
J'aime bien le côté "authentique" avec tout un vocabulaire d'époque qui est utilisé et qui ne rend pour autant pas le livre incompréhensible.

[Cyril]

Punaise, j'avais zappé cette perche. Pourtant, j'ai l'habitude de faire gaffe à cause de mes étudiants. Sans doute les vacances.

Il y a une suite, "Mordre le bouclier", j'attends qu'elle sorte en poche, en mars. En attendant, je me relance dans la Belgariade.

[Maverick]

Petite mise à jour



Une réflexion sur "le bien" et ses "glissements" à travers une série télé mondialement connue, symptomatique d'un certain état d'esprit actuel (vous pensez certainement comme moi qu'un film, un livre, une série, une oeuvre en général, est symptomatique du temps dans lequel il s'inscrit).

Ah tiens, moi qui ai adoré 24, ça a l'air intéressant et je vais peut-être me l'acheter pour lire pendant mes vacances.

[von Rauffenstein]

ça se lit très vite. En 24h chrono ! Très intéressant. Un auteur qui sait bien vulgariser sa science.

[Maverick]

Bon ben je vais acheter d'autres livres alors. Je ne lis que pendant mes vacances, j'ai pas le temps sinon.

[Shoemaker]

Ma femme m'a donné à lire Un monde sans fin de Ken Follett.
Bon, un peu trop de mièvreries de jeunes filles en fleur découvrant le mystère de la naissance du désir et tout et tout... Mais ça reste passionnant à lire, si on aime ces ambiances de Moyen âge exotique.

[von Rauffenstein]

Ouais. Du easy reading, Ken Folett.

[DCP]

J'aime beaucoup les romans historiques de Ken Follett. Je vous conseille notamment, en dehors de ses grandes épopées, le réseau Corneille et la Nuit de tous les dangers.

[Shoemaker]

Ouais. Du easy reading, Ken Folett.

Entre Proust (j'avance, j'avance... ) et les posts de Waddle ((( ))), c'est agréable de se reposer un peu, de faire des pauses, en lisant de la bonne littérature sans prétention.
(perso, j'ai toujours dit qu'il vaut mieux lire au moins du Harlequin, que pas lire du tout. Ca se discute, je l'admets).

[von Rauffenstein]

Ouais. Du easy reading, Ken Folett.

Entre Proust (j'avance, j'avance... ) et les posts de Waddle ((( ))), c'est agréable de se reposer un peu, de faire des pauses, en lisant de la bonne littérature sans prétention.
(perso, j'ai toujours dit qu'il vaut mieux lire au moins du Harlequin, que pas lire du tout. Ca se discute, je l'admets).

je pense que tu as raison. Celui qui ne lit pas doit lire. mais à un garçon de café de mes potes dans le bistrot chicos que je fréquente maintenant, je ne lui ai pas conseillé de lire du harlequin, mais du beau facile genre Kessel. Ou au moins du policier de qualité genre Doyle (bien traduit) ou Simenon.

C'est comme la musique classique. On ne passe pas à Bartok ou Scriabine comme ça. On commence par du Mozart et du Bach. Mais on évite Richard Claydermann et on préfère un Wilhelm Kempff.

[Kadoc]

Bach est quand même plus difficile d'accès que Mozart.
Proust honnêtement, j'ai jamais lu plus chiant, à part peut-être Onfray qui m'a fait exploser la tête avec ses phrases incompréhensibles. Dans mes souvenirs je passais plus de temps à regarder dans le dictionnaire qu'à lire le livre en question.

[von Rauffenstein]

Bach est quand même plus difficile d'accès que Mozart.
Proust honnêtement, j'ai jamais lu plus chiant, à part peut-être Onfray qui m'a fait exploser la tête avec ses phrases incompréhensibles. Dans mes souvenirs je passais plus de temps à regarder dans le dictionnaire qu'à lire le livre en question.

Ça dépend de ce que tu écoutes de Bach. C'est sûr que les sonates pour violon par Menuhin, moi je me suis tapé ça chez ma grand mère durant les vacances d'été au chateau, bon, bin ça saoule vite. Mais il y a du easy listening chez Bach.

et pour ce qui est d'Onfray, bon, c'est pas un romancier. C'est un mec qui produit des thèses. Proust, j'ai essayé pendant mon service militaire à l'ombre de l'acier fleuri. C'était pas l'endroit. Mais par contre, j'ai découvert les journaux de guerre de Ernst Junger puis son oeuvre. Un homme seul Junger. Donc un Allemand acceptable. Parce que deux Allemands, c'est un panzerabteilung.

mais Proust, c'est quand même très fin. Je pense que je vais essayer de relire. Il faut du recul et de la maturité sur certaines choses et ntamment sur les relations sociales pour en juger.

[Shoemaker]

Bach est quand même plus difficile d'accès que Mozart.
Proust honnêtement, j'ai jamais lu plus chiant, à part peut-être Onfray qui m'a fait exploser la tête avec ses phrases incompréhensibles. Dans mes souvenirs je passais plus de temps à regarder dans le dictionnaire qu'à lire le livre en question.

A propos de Proust.
Bien sûr, on a tous en mémoire ces phrases interminables, genre tu sais où ça commence, tu te perds en route, et tu te demandes à l'arrivée ce que tu fais là. (et Balzac avec ses descriptions sans fin, etc.).

Proust est très difficile à lire. Mais j'espère pour toi qu'un jour, plus tard, peut-être avec l'âge ( ), tu prennes le temps de lire UN Proust. Un seul.
MAis prend ton temps. Sa langue est une pure musique. Lis Proust comme tu écouterais une belle musique.
Je te conseille (n'oublie pas ce conseil, dans 20 ans...) de commencer par Un amour de Swan. Tu y liras une des plus belles et des plus originales histoires d'amour jamais écrites.
Tu y liras la description d'une société comme peu ont réussi à le faire.
Tu y trouveras un minutieuse chirurgie de l'esprit, des émotions...
Tu y trouveras un humour (si si ! Silver confirmera peut-être, si elle passe dans le coin), de haute volée.
Et n'oublie pas, Proust c'est comme la musique : c'est abstrait. Il arrive des moments où on oublie le sens pour juste se laisser emporter par l'indicible beauté de la langue.

N'oublie pas. Dans 20 ans. C'est tout le mal que je te souhaite. Tu ne le regretteras pas.

(mais par pitié, juste pour me faire plaisir, juste ça : ne le compare pas à Onfray, sinon j'enfourche mes chevaux de la vengeance de la mort qui tue ! )

[Shoemaker]

mais Proust, c'est quand même très fin. Je pense que je vais essayer de relire. Il faut du recul et de la maturité sur certaines choses et ntamment sur les relations sociales pour en juger.

[Tarod]

Petite mise à jour



Une réflexion sur "le bien" et ses "glissements" à travers une série télé mondialement connue, symptomatique d'un certain état d'esprit actuel (vous pensez certainement comme moi qu'un film, un livre, une série, une oeuvre en général, est symptomatique du temps dans lequel il s'inscrit).

Ah tiens, moi qui ai adoré 24, ça a l'air intéressant et je vais peut-être me l'acheter pour lire pendant mes vacances.

Je pensais pas encore entendre parler de cette série en 2013
Pas mal d'eau a coulé sous les ponts depuis...

[Kadoc]

(mais par pitié, juste pour me faire plaisir, juste ça : ne le compare pas à Onfray, sinon j'enfourche mes chevaux de la vengeance de la mort qui tue ! )

Je sais bien que c'est pas du tout pareil, mais ce sont les deux auteurs (si on peut dire auteur pour Onfray) qui dans des styles complètement différents m'ont marqué à jamais dès la première lecture

On verra, je réessaierai sûrement un jour (je n'aime pas finir sur un échec) mais pour l'instant ça ne me tente pas. J'ai du mal avec les écritures un peu trop lyriques.

[Shoemaker]

(mais par pitié, juste pour me faire plaisir, juste ça : ne le compare pas à Onfray, sinon j'enfourche mes chevaux de la vengeance de la mort qui tue ! )

Je sais bien que c'est pas du tout pareil, mais ce sont les deux auteurs (si on peut dire auteur pour Onfray) qui dans des styles complètement différents m'ont marqué à jamais dès la première lecture

On verra, je réessaierai sûrement un jour (je n'aime pas finir sur un échec) mais pour l'instant ça ne me tente pas. J'ai du mal avec les écritures un peu trop lyriques.

Juste pour dire : Proust n'est absolument pas lyrique (comme parfois l'est Balzac, avec ses envolées sans filet de sécurité).
Proust est méthodique, précis, comme un entomologiste de l'âme, etc, mais ... beau ! beau ! (pas lui, sa langue ! ... euh non... son français... ouf !)