Marlaga a écrit:Evidemment que c'est contre la loi actuelle ! Tout ce discours pour finir sur une lapalissade, c'est assez décevant.
Moi, je ne me contente pas de chercher des solutions légales aux problèmes. Je cherche des solutions globales, ayant besoin ou pas de faire évoluer la loi ou la constitution car elles n'ont pas été écrites en prenant en compte le péril d'une invasion intérieure. Elles n'ont pas pris compte de se préserver elles-mêmes de leurs largesses.
Ce n'est pas seulement contre la loi actuelle, c'est contraire à nos principes républicains, qui sont l'héritage directe de l'histoire millénaire de la France, de sa passion pour l'égalité, la liberté et la fraternité. La France qui distingue les citoyens selon leur origine, leur religion, leur orientation sexuelle ou leur sexe, ce n'est plus la France, c'est l'anti-France.
Marlaga a écrit:La France et plus généralement la plupart des pays occidentaux ont constitué des textes de lois les vouant à l'échec, à l'envahissement et à la faiblesse devant ceux qui veulent les utiliser pour s'immiscer et les mettre à leur botte. Il y a donc un intérêt supérieur, un besoin de changer ces textes, quitte à supprimer temporairement de nombreuses choses qu'on croyait acquises pour rétablir la situation, avant de reprendre un cours plus normal des choses, mais en ayant corrigé les failles du système.
C'est le monde à l'envers. C'est la France qui se trahit en participant à une entreprise néo-coloniale à l'échelle de la planète, en s'ingérant dans les affaires des pays plus faibles et plus fragiles, en contradiction avec tous nos principes. Ça n'interdit en rien à la France de contrôler l'immigration ou même de modifier certaines conditions d'accès à la nationalité, pourvu que ces dispositions ne contredisent pas nos principes républicains.
Enfin, le projet que tu soutiens aboutit toujours à une impasse et à la trahison des valeurs dont tu réclames, de manière plus ou moins sincère. On a pu le voir pendant la Terreur. Si la loi n'est pas modérée par le droit, par les principes de modération, alors le pire est certain. On ne peut donc sauver la liberté en supprimant la liberté, ou garantir l'égalité en approuvant l'inégalité, ou enfin vouloir la fraternité en faisant le tri entre ceux qui y auraient droit. Ça n'a qu'un nom: la tyrannie.
Marlaga a écrit:Tu peux le prendre dans tous les sens mais de nombreuses personnes constatent que l'islam n'est pas soluble dans la démocratie. (Pas la peine de chercher de la provocation à la haine raciale ou religieuse ici, tu n'as qu'à faire la recherche sur google pour tomber sur des dizaines de pages et de vidéos où la question est posée.) Il faudra le prendre en compte un jour ou l'autre.
C'est évidemment inexact. De l'Iran à l'Indonésie, du Sénégal à la Turquie, de l'Inde à l'Albanie, démocratie et Islam font bon ménage. Les deux sont
protéiformes.