Le jeu vidéo est en train de grandir.
Il ne s'agit pas là d'une sotte question de popularité, ni de démocratisation, mais d'une amorce de maturité: il se demande, tout de moins il commence à se demander, qui il est, et où il veut/peut aller, à quoi il sert ou peut servir.
Des questions risquées dont les réponses peuvent s'avérer très déplaisantes, mais il s'en cogne, c'est trop un ouf, il se les pose quand même.
Quand je dis que le jeu vidéo se pose des questions, je veux en fait parler d'une "communauté" (c'est pas le terme, mais là j'ai pas) de gens qui essayent, régulièrement, via des vidéos ou des créations, de voir et montrer le jeu vidéo autrement que comme un simple vecteur de défoulement tac-tac-boum-boum-pan-t'es-mort.
Régulièrement, ils se réunissent et proposent des conférences où ils abordent des thèmes en prise directe avec le jeu vidéo dans on ensemble.
Alors, ce sont des conférences longues, à la qualité irrégulière (rappelons que les intervenants sont des quidams, fans, certes, intelligents, pour sûr, mais pas des philosophes ni des sociologues (même si certains ont versé dedans durant leur cursus).
Je me doute que ça n'intéresse pas grand monde (c'est normal), mais pour les quelques uns dont ce serait le cas, elles se trouvent ici:
http://www.nesblog.com/category/conferences/Et ça peut passer très bien en plusieurs fois (chacune), en buvant son café le matin, les jours où France Info/Culture/Inter/RMC/RTL sont pétés, par exemple.
Y sont abordés les relations (et divergences, donc) que le jeu vidéo entretient avec le cinéma, ou avec la politique (oui), ou encore le marché (bien entendu).
Voilà, c'est tout.