Modérateurs: Garion, Silverwitch





denim a écrit:Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, veut placer les budgets nationaux de l'UE sous la coupe de commissions d'experts indépendants, indique le magazine Spiegel citant un document interne du ministère. Ces commissions de spécialistes seraient chargées de mettre en garde contre «les développements anormaux" susceptibles de mener à une crise.
on y arrive petit à petit…puisqu'ils veulent tout contrôler et bien que l'on vire nos ministres du budget et des finances et de l'économie…ils ne serviront plus à rien et on fera des économies.




denim a écrit::lol:![]()
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Sur la petite île de Zakynthos(Grèce), 700 personnes, dont un chauffeur de taxi et un chasseur d'oiseaux, touchaient en 2011 une pension pour aveugles. Un exemple parmi d'autres de la corruption gangrénant le système de santé.



denim a écrit:ah merde…j'ai oublié.![]()
le Figarooooooo...




Ygg a écrit:Depuis le temps qu'on vous dit que Denim prend ses sources du FIGARO !!! Z'êtes bouchés ou QUOI ?????


denim a écrit:ah merde…j'ai oublié.![]()
le Figarooooooo...




Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...




Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...




Cyril a écrit::lol:


Capet a écrit:Cyril a écrit::lol:
C'est rigolo et c'est la première fois que je vois qu'un modo ou un admin de forum force la signature d'un de ses membres.

Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...


Cyril a écrit:Capet a écrit:Cyril a écrit::lol:
C'est rigolo et c'est la première fois que je vois qu'un modo ou un admin de forum force la signature d'un de ses membres.
Non, Schumilton avait été interdit de signature durant une certaine période.

Capet a écrit:Cyril a écrit::lol:
C'est rigolo et c'est la première fois que je vois qu'un modo ou un admin de forum force la signature d'un de ses membres.






À cette situation s’ajoute une fuite des capitaux massive de l’Espagne et de l’Italie, que ce soit vers des pays considérés comme « surs » dans la zone euro (essentiellement l’Allemagne, les Pays-bas et le Luxembourg) ou vers l’extérieur de la zone (la Suisse, les États-Unis et, de plus en plus, les pays asiatiques). Depuis le 1er août 2011, ce ne sont pas moins de 155 milliards d’Euros qui ont quitté l’Espagne pour aller vers les pays « surs » de la zone Euro, dont 65 milliards rien que pour le mois de mars dernier. Cette fuite des capitaux nous indique la mesure de la défiance des investisseurs. Si l’on regarde maintenant la fuite des capitaux hors de la zone Euro, nous avons aussi la mesure de la défiance vis-à-vis de l’euro.
Si l’on ne tient compte que des mouvements à l’intérieur de la zone euro, on peut faire trois constatations :
- Le mouvement, qui a commencé au début de 2010 a connu un premier pic à la fin de la même année, s’est calmé par la suite, pour reprendre de manière continue et explosive depuis août 2011.
- Concentré au départ sur la Grèce, le Portugal et l’Irlande, il a vu la part de l’Espagne et de l’Italie se développer de manière spectaculaire depuis août 2011.
- Si les flux se sont toujours dirigés sur l’Allemagne, en proportion de la taille de cette économie, sa part comme receveur de ces flux tend à diminuer au profit des Pays-Bas, pays dont l’orthodoxie monétaire semble plus rassurer les investisseurs, mais aussi pays plus ouvert et d’ou on peut bien mieux – le cas échéant – faire glisser ses capitaux vers des paradis fiscaux…
Quelles sont alors les options pour la BCE ? Elle peut reprendre ses LTRO. Mais, on l’a déjà écrit, leur efficacité est désormais faible devant les inquiétudes que suscitent la solvabilité de l’Espagne et de l’Italie. Elle peut aussi reprendre ses achats de titres sur le marché secondaire. Mais, d’une part, elle a déjà acheté pour plus de 214 milliards de titres de dettes de pays en difficulté, ce qui pèse sur son bilan si l’on y ajoute les achats de dettes privés « toxiques » fait pour soulager les banques et les prêts consentis à ces dernières. D’autre part, cette politique rencontre désormais l’opposition de plus en plus nette non seulement des représentants allemands mais aussi des représentants néerlandais et finnois en son sein.
La démonstration est désormais faite que la politique monétaire ne peut à elle seule venir à bout de cette crise. Il faut, aussi, un volet de politique budgétaire, et non pas seulement sous la forme de politiques d’austérité mais de politiques de croissance. Il ne peut en effet y avoir de retour à la solvabilité, qui conditionne l’accès à la liquidité, pour les pays en détresse qu'à deux conditions (conjointes) : une forte croissance ou à une croissance modérée avec une forte inflation (il faut une croissance nominale du PIB de 5% à 6%) ; des transferts importants (à hauteur de 3% à 4% du PIB) de l'Allemagne vers les pays à problèmes (Grèce, Portugal, Espagne, Italie) pendant une période de 4 à 6 ans.
Si l'Allemagne est incontestablement prête à faire un geste en direction de la croissance, il ne sera pas à la hauteur de ce qui serait nécessaire, et l’on ne doit entretenir aucune illusion à ce sujet. Dès lors le Pacte budgétaire et le MES vont s’avérer des pièges redoutables dans lesquels les pays européens se seront d’eux-mêmes enfermés. Si l’on ne veut pas que cette crise emporte avec elle tous les acquis sociaux de ces cinquante dernières années et plonge l’Europe dans la misère et le désespoir, il ne nous reste que deux solutions : soit on peut renégocier en profondeur, et non à la marge, le Pacte budgétaire mais il convient de le faire sur la base de mesures unilatérales et en assumant le risque d’une rupture au sein des pays de la zone euro ; soit il faudra déconstruire cette dernière, et le plus vite sera le mieux.
Ni François Hollande, ni Nicolas Sarkozy ne sont prêts à l’une ou à l’autre de ces options. L’avenir de la France s’annonce donc fort sombre.






denim a écrit:mon rêve…qu'un avion s'écrase sur le parlement européen à Bruxelles et qu'il n'y ait aucun survivant(au parlement).
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