La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ambrose le 25 Fév 2012, 14:37

Cyril a écrit:
Ambrose a écrit:Sans doute. Mais même avec un autre regard, The Mask, c'était à chier.

C'était marrant d'un oeil d'ado. Maintenant, beaucoup moins.


Quelle vision simpliste du monde dans lequel tous les ados ont forcément les mêmes goûts, rigolent aux mêmes choses. Désolé de te défriser, mais il existe des ados qui ont trouvé The Mask à chier. La preuve.

Cyril a écrit:
Ambrose a écrit:Et toi qui passe tes soirées en tête à tête avec ton lapin, tu veux me donner une leçon de fantaisie et de joie de vivre ?

Mon lapin est mort il y a 2 semaines. Et tu ne sais pas comment je passe mes soirées, je ne tiens pas un journal ici de ce que je fais. Mais vu que ça a l'air de t'intéresser, je te rassure, j'ai un minimum de vie social qui fait que je passe rarement (jamais ?) une semaine sans une ou plusieurs soirées seul.


Non, ta vie, je m'en fous. Je te rappelle que c'est toi qui a commencé à faire de la psychologie de comptoir et à tirer des conclusions sur le fait que à 15 ans, je n'avais pas aimé "The Mask".
Mais bon, ça te ressemble bien : à la fois une vraie langue de pute adepte des attaques persos, puis qui se fait passer pour la pauvre victime agressée.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Cyril le 25 Fév 2012, 14:47

Ambrose a écrit:Quelle vision simpliste du monde dans lequel tous les ados ont forcément les mêmes goûts, rigolent aux mêmes choses. Désolé de te défriser, mais il existe des ados qui ont trouvé The Mask à chier. La preuve.

Tu extrapoles, je n'ai jamais dit que tous les ados avaient le même gout, mais que l'on n'a pas la même vision du monde à 14 ans qu'à 30 ans.

Ambrose a écrit:Non, ta vie, je m'en fous. Je te rappelle que c'est toi qui a commencé à faire de la psychologie de comptoir et à tirer des conclusions sur le fait que à 15 ans, je n'avais pas aimé "The Mask".
Mais bon, ça te ressemble bien : à la fois une vraie langue de pute adepte des attaques persos, puis qui se fait passer pour la pauvre victime agressée.

Je te juge en tant que forumiste par rapport à tes interventions ici, tu m'attaques sur ma vie perso (dont je ne parle pas sur le forum). Et je n'ai pas été agressé (à part dans ton dernier message, mais il est toujours aussi difficile d'avoir une conversation civilisée avec toi dès que je te remets un peu en cause, donc, je passe outre).
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ambrose le 25 Fév 2012, 15:04

Cyril a écrit:
Ambrose a écrit:Quelle vision simpliste du monde dans lequel tous les ados ont forcément les mêmes goûts, rigolent aux mêmes choses. Désolé de te défriser, mais il existe des ados qui ont trouvé The Mask à chier. La preuve.

Tu extrapoles, je n'ai jamais dit que tous les ados avaient le même gout


T'arrives pas à concevoir qu'un ado n'ait pas aimé "The Mask", ce qui revient exactement au même.

Cyril a écrit:Je te juge en tant que forumiste par rapport à tes interventions ici


Bah moi aussi figure toi. Je te connais pas d'ailleurs.

Cyril a écrit: tu m'attaques sur ma vie perso (dont je ne parle pas sur le forum). Et je n'ai pas été agressé (à part dans ton dernier message, mais il est toujours aussi difficile d'avoir une conversation civilisée avec toi dès que je te remets un peu en cause, donc, je passe outre).


Bah voyons...Toujours autant incapable d'assumer tes propres écrits. C'est toi le gentil et les autres les méchants.
Ton post pour pleurnicher et te plaindre de moi à la modération en menaçant de quitter le forum, il est déjà parti ? Parce que sur le forum caché, vu que maintenant j'y suis aussi, ça va être compliqué de te plaindre aussi courageusement que la dernière fois.
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Messagede Alzam le 25 Fév 2012, 15:29

Cyril a écrit:Si, Alzam, Waddle te l'a expliqué, justement. Moi également, mais Waddle l'a fait beaucoup mieux que moi.


Cyril, toi... Waddle avez le droit d'aimer ou d'apprécier le film que vous voulez.
Je n'émets AUCUNE réserve là-dessus.

Maintenant vous n'avez aucunement exprimé ce que vous aimiez dedans, vous avez proféré des généralités.
Des généralités sur un melting pot dont jamais personne ne veut s'attacher à analyser les différents ressorts.

QUELLE SCENE t'a fait hurler de rire ????

Pourquoi ?


QUELLE SCENE est vraiment touchante ?

Pourquoi ?

Attention, pas des généralités hein ! Pas le coup de l'histoire vraie entre un black pourri remis sur le droit chemin par un milliardaire tétraplégique le tout dans le déni de la douleur et du traumatime à coups de milliards de jet, de délires de vitesse, de violences et agressions physiques ou verbales....

Moi je peux énumérer tout ce qui me met mal à l'aise dans ce comique. Pourquoi quand on a aimé le film on n'est pas en mesure d'en citer tous les heureux moments ????
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Cyril le 25 Fév 2012, 15:32

Ambrose a écrit:T'arrives pas à concevoir qu'un ado n'ait pas aimé "The Mask", ce qui revient exactement au même.

Encore, une fois, ce n'est pas ce que j'ai dit. Je le conçois même très bien (puisque c'est aussi le cas pour moi sur certains autres oeuvres). Ce que j'ai voulu simplement noter, c'est que certaines de nos références changent avec le temps (en opposition à ta remarque sous-entendant qu'à la première vision du film, il aurait été normal qu'on le trouve DÉJÀ mauvais). Ça n'implique pas une généralisation.

Ambrose a écrit:Bah moi aussi figure toi. Je te connais pas d'ailleurs.

Il faudra alors me dire où, sur le forum, je parle de mes soirées en solitaire avec mon lapin.

Ambrose a écrit:Bah voyons...Toujours autant incapable d'assumer tes propres écrits. C'est toi le gentil et les autres les méchants.
Ton post pour pleurnicher et te plaindre de moi à la modération en menaçant de quitter le forum, il est déjà parti ? Parce que sur le forum caché, vu que maintenant j'y suis aussi, ça va être compliqué de te plaindre aussi courageusement que la dernière fois.

J'ai toujours assumé mes écrits et sans complexe (j'ai d'ailleurs fustigé ton comportement plus d'une fois sur la partie publique du forum). Tu peux aller récupérer ce message (tu peux le trouver ici) et le poster sur tout le forum si ça te fait plaisir. J'assume et je suis prêt à y répondre (encore) sans souci. N'imagine pas une seconde que je vais me faire tout petit pour ce que j'ai dit.
J'ai été invité sur cette partie du forum pour donner mon avis sur ce qui m'avait éloigné du forum. Ton comportement en faisant partie, il était logique que j'en parle.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Cyril le 25 Fév 2012, 15:48

Alzam a écrit:Cyril, toi... Waddle avez le droit d'aimer ou d'apprécier le film que vous voulez.
Je n'émets AUCUNE réserve là-dessus.

Oui, il n'y a pas de souci, je l’avais bien compris ;)

Alzam a écrit:Maintenant vous n'avez aucunement exprimé ce que vous aimiez dedans, vous avez proféré des généralités.
Des généralités sur un melting pot dont jamais personne ne veut s'attacher à analyser les différents ressorts.

Parce que j'ai du mal à trouver les bons mots sur le sujet. Un film, pour moi, est un tout. En extraire une partie est un peu contre nature.
De plus, tu nous demandes de nous expliquer sur des émotions, des sentiments. Et un sentiment n'a pas d'explication : on les ressent ou non, c'est comme ça.
Je vais quand même essayer de répondre à tes questions.

Alzam a écrit:QUELLE SCENE t'a fait hurler de rire ????

Pourquoi ?

La scène des extraits de musique classique. Sans doute à cause du décalage entre une musique associée à un monde huppé mais bien présente dans la vie quotidienne de tous les français, que le personnage joué par Omar Sy connait par des situations qui nous échappent parfois.

Alzam a écrit:QUELLE SCENE est vraiment touchante ?

Pourquoi ?

Ça va être très bateau et je m'en excuse par avance, mais chaque action réalisée par Driss afin de faciliter et améliorer la vie de Philippe (notamment sa vie amoureuse). On vit dans un monde égoïste et je trouve ça touchant qu'une personne fasse autant d'effort pour améliorer le quotidien d'une personne si différente d'elle. Surtout quand il n'a rien à y gagner. L'altruisme du personnage, en fait.

J'espère que ça répond à tes questions.
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Messagede DCP le 25 Fév 2012, 20:03

Pas de commentaires sur les Césars ? Ou cela ne signifie rien ?

Didier
« Par exemple, le football, on y joue dans des endroits spéciaux. Il devrait y avoir des terrains de guerre pour ceux qui aiment mourir en plein air. Ailleurs on danserait et on rirait » (Roger Nimier)
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 26 Fév 2012, 01:17

J'ai vu Un Prophète, ce soir, que je n'avais pas encore vu.

C'est encore un peu frais, mais il m'a plu.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 26 Fév 2012, 12:41

Le problème de votre discussion, Cyril et Alzam, c'est que vous parlez de sentiments et d'émotion, qui ne relèvent que du personnel.
C'est aussi pour ça que Alzam peut écrire ce qu'il écrit à la page précédente, que ses sentiments ont varié face à un film.

Or le film n'a pas varié. Il est toujours fait du même talent, de la même intelligence (ou absence de, suivant le film)
N'a-t-il pas donc objectivement une valeur (ou une absence de) indépendante des états d'âme. C'est de cela qu'il s'agit de discuter. Il ne s'agit pas de dire qu'on aime ou non. Cela n'est ni universel ni partageable, le fait d'aimer quelque chose.
Il s'agit de trouver si au delà de ses propres sentiments, quelque chose est d'exception ou non...

On peut reconnaître qu'un film qu'on aime pas est très bon. Et qu'on film qu'on aime est médiocre.

Et Il y a quelque chose de bon à faire cela. A force finalement, on éduque ses goûts, ses émotions.. Et on finit par aimer ce qui est bon, intelligent, talentueux.

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Messagede sccc le 26 Fév 2012, 13:06

Hugues a écrit:Le problème de votre discussion, Cyril et Alzam, c'est que vous parlez de sentiments et d'émotion, qui ne relèvent que du personnel.
C'est aussi pour ça que Alzam peut écrire ce qu'il écrit à la page précédente, que ses sentiments ont varié face à un film.

Or le film n'a pas varié. Il est toujours fait du même talent, de la même intelligence (ou absence de, suivant le film)
N'a-t-il pas donc objectivement une valeur (ou une absence de) indépendante des états d'âme. C'est de cela qu'il s'agit de discuter. Il ne s'agit pas de dire qu'on aime ou non. Cela n'est ni universel ni partageable, le fait d'aimer quelque chose.
Il s'agit de trouver si au delà de ses propres sentiments, quelque chose est d'exception ou non...

On peut reconnaître qu'un film qu'on aime pas est très bon. Et qu'on film qu'on aime est médiocre.

Et Il y a quelque chose de bon à faire cela. A force finalement, on éduque ses goûts, ses émotions.. Et on finit par aimer ce qui est bon, intelligent, talentueux.

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La valeur intrinsèque d'un film, indépendante de ceux qui le regardent? Et jugée par qui, si ce n'est...par ceux qui le regardent?
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Messagede Ambrose le 26 Fév 2012, 13:11

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede denim le 26 Fév 2012, 13:33

tu m'étonnes…intrinsèquement indépendant.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede horatio le 26 Fév 2012, 14:04

Hugues a écrit:Un petit rappel pour les visiteurs de minuit...

Le film est rediffusé samedi 25 février à 2h15 (nuit de vendredi à samedi).


Hugues a écrit:
silverwitch dans un autre sujet a écrit:Image



A propos d'Elly... d'Asghar Farhadi, ce soir sur Arte.

Darbareye Elly...
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Hugues (j'aurais dû en parler plus tôt!)




Hugues


Je l'ai vu hier. Certes c'est un bon film dramatique mais je m'attendais à une révélation de dernière minute.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 26 Fév 2012, 14:49

sccc a écrit:La valeur intrinsèque d'un film, indépendante de ceux qui le regardent? Et jugée par qui, si ce n'est...par ceux qui le regardent?


Si l'art tend à l'universalité, alors oui, il est indépendant de celui qui regarde, par définition.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Post-It le 26 Fév 2012, 16:13

DCP a écrit:Pas de commentaires sur les Césars ? Ou cela ne signifie rien ?

Didier


Dommage pour Incendies, qui est un très grand film selon moi. Cela dit, je n'ai pas vu Une spéraration, peut-être est-ce mérité.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Cyril le 26 Fév 2012, 16:52

J'ai vu "Nowhere boy" hier, sur la jeunesse de John Lennon. Vu les critiques ici et là, je m'attendais à pire. Il y a quelques longueurs et quelques libertés, masi ça se regarde.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 26 Fév 2012, 18:26

Ambrose a écrit:Image


I Got You Babe.. I Got You Babe..

- Hé, les campeurs, debout !
Oubliez pas vos bottes.
- Ca caille, aujourd'hui !
- Ca caille tous les jours !
- C'est pas Miami !
- Que non ! Attendez-vous à des routes
dangereuses, avec ce blizzard.
- Ce blizzard.
- Voici le bulletin météo.
Le service national de la météo
annonce un gros blizzard.
C'est une journée particulièrement exaltante...
Particulièrement froide.
La grande question sur toutes les lèvres...
- Les lèvres gercées.
- Les lèvres gercées...
Phil verra-t-il son ombre en sortant ?
- Notre Phil !
- Eh oui, loirs et blaireaux !
C'est le jour de la marmotte !
Debout, et rongez-vous un peu !


Hugues :D
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 26 Fév 2012, 18:44

sccc a écrit:La valeur intrinsèque d'un film, indépendante de ceux qui le regardent?


Oui.. Je crois que c'est aussi vrai que les propriétés et constructions mathématiques existent en dehors de l'esprit humain... Aussi bien que toutes les lois physiques de ce monde découverte ou à découvrir..
Un film est un objet .. Il a une valeur objective. Il est fait d'intelligence, d'allusions, et d'une technique qui sont invariables. (Aux exceptions même des vieillissements du temps sur les supports chimiques)

Et le discours intéressant à tenir sur le cinéma, c'est non "j'ai aimé" "bah pas moi". Mais ce qui est montré, ce qui est dit, avec quel intelligence, avec quelle singularité, quelle pertinence.. Ou au contraire avec quelle médiocrité, quels clichés etc..

Car, "j'ai aimé", à part le témoignage, ça n'emmène personne très loin. C'est comme aimer une glace. "On est content pour toi que tu te sois régalé.." Mais à part cela, qu'en dire?

Quand on discute, au delà même de nos propres sentiments, de ses qualités objectives, de ce que tout à chacun pourra expérimenter, vérifier, de l'intelligence d'un plan, de l'allusion cachée dans telle séquence, on tend un pont entre nous sur quoi échanger.
C'est ce que nous faisons ailleurs (en tout cas j'espère) sur le forum F1. Il n'y a pas seulement des "je hais Villeneuve" mais des arguments pour montrer qu'il était nul (là je suis mort)

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede denim le 26 Fév 2012, 19:41

Le chef d'oeuvre de Jean Renoir (1937) ressort dans une version remastérisée en salle et en DVD. L'événement vient de faire l'objet d'une "matinale" de France Culture au cours de laquelle ont été données des informations sur la rocambolesque trajectoire du négatif de ce film qui figure depuis 1958 sur la liste des "douze meilleurs films du monde".

tant mieux…bientôt il sera mien. :o
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 26 Fév 2012, 20:56

C'est assez chiant à faire (je comprends pourquoi silverwitch l'a rarement fait) et surement aussi chiant à lire.. Mais bon, autant finir de démontrer que les Oscar (ou les César) sont un popularity contest, une campagne électorale, plus qu'autre chose. Et donc à ce titre tout à fait prévisible.

Voici dans une grande partie des catégories, les films classés dans l'ordre de leur probabilité de l'emporter. En principe rare devrait être les récompensés au delà de la 2e place (voire de la 1ère)
En gras, le film ou la personne qui devrait l'emporter. A quoi ça sert-il de le mettre ça en gras puisque j'ai déjà mis un ordre de probabilité? Eh bien à souligner que dans certaines rares catégories, certains facteurs font que les 2e ou 3e ont de bonne chance de se retrouver devant.. J'explique pourquoi en dessous
Rarement (parce que bon on ne peut pas s'intéresser à tout) en italique et souligné le film ou la personne qui mériterait de l'emporter


Meilleur film
1) The Artist
2) Hugo
3) The Descendants
4) Moneyball
5) The Tree of Life
6) The Help
7) Midnight in Paris
8) War Horse
9) Extremely Loud and Incredibly Close

Pas de surprise hein.. C'est pas comme si je ne l'avais pas dit il y a 5 ou 6 mois.
Ici, comme dans la plupart des catégories où The Artist sera récompensé, le facteur qui fait pencher la balance quand il y a hésitation (particulièrement je pense pour l'Oscar du meilleur réalisateur ou l'Oscar du meilleur acteur) est que l'occasion de les récompenser ne se représentera probablement pas. C'est en quelque sort ce qu'on peut appeler l'effet Roberto Benigni, qui n'avait jamais été considéré comme un favori pour l'Oscar du meilleur acteur, mais qui l'emporta car chacun se dit que c'était son unique chance.

Meilleur réalisation
1) Michel Hazanavicius
2) Martin Scorsese
3) Malick
4) Allen
5) Payne

A noter tout de même que le lectorat d'AwardsDaily.com, panel assez représentatif chaque année des votants des Oscars, récompense... Malick.


Meilleur acteur
1) Jean Dujardin
2) George Clooney
3) Gary Oldman
4) Brad Pitt
5) Damian Bichir

Meilleur actrice
1) Viola Davis
2) Meryl Streep
3) Michelle Williams
4) Glenn Close
5) Rooney Mara

Meilleur acteur dans un rôle secondaire
1) Christopher Plummer
2) Max von Sydow
3) Nick Nolte
4) Kenneth Branagh
5) Jonah Hill

Meilleure actrice dans un rôle secondaire
1) Octavia Spencer
2) Berenice Bejo
3) Jessica Chastain
4) Melissa McCarthy
5) Janet McTeer

Meilleur scénario original
1) Midnight in Paris
2) The Artist
3) A Separation
4) Margin Call
5) Bridesmaids

Midnight in Paris a surement plus de chance de l'emporter, mais The Artist bénéficie de l'effet "c'est l'occasion ou jamais de le récompenser" (dit Benigni) mais plus décisif encore du fait que les électeurs pour les catégories où ils n'ont pas vraiment d'opinion, ont tendance à favoriser les films pour lesquels ils ont voté par ailleurs
Nul autre film pourtant qu'Une Séparation ne mérite la récompense, mais justement, pour la même raison que celle énoncé précédemment (et qui explique que seulement 3 fois le gagnant du meilleur film a perdu face à un film non nommé comme meilleur film dans cette catégorie), il n'a surement qu'une chance sur 100 de l'emporter.. Mais si cela arrive, ça serait une de ces surprises où j'aimerais avoir tort.

Meilleur scénario adapté
1) The Descendants
2) Moneyball
3) Hugo
4) Tinker Tailor Soldier Spy
5) The Ides of March

Meilleur montage
1) Hugo
2) The Artist
3) Moneyball
4) The Descendants
5) The Girl with the Dragon Tattoo

Pendant longtemps, il fut considéré, que tout était joué et que c'était une catégorie que Hugo devait encore perdre (comprenez qu'il était favori sauf accident)
Seulement les ACE Awards qui ont consacré The Artist montre que le soutien du film dépasse ce qui pouvait être imaginé..

Meilleur photographie (cinematography)
1) The Tree of Life - Emmanuel Lubezki
2) Hugo - Robert Richardson
3) The Artist - Guillaume Schiffman
4) War Horse - Janusz Kamínski
5) The Girl with the Dragon Tattoo - Jeff Cronenweth

Sur le seul plan objectif, nul autre que Lubezki ne mérite cette récompense.. Il a réalisé un travail d'un niveau rare qui n'a que quelques poignées d'alter ego dans l'histoire du cinéma. Ca n'est pas pour rien qu'il a été récompensé par ses pairs il y a 2 ou 3 semaines.
Seulement pour les Oscars, ce ne sont pas eux qui votent. Par ailleurs, il n'est pas sûr non plus que le film ait été vu (quand on a des a priori, on ne jette même pas un oeil)
Alors ce sont les deux films ubiquitaires dans les nominations (13 et 10 pour Hugo et The Artist) qui par l'effet "je récompense le même film que celui pour lequel j'ai voté ailleurs" qui pourraient l'avoir sur la ligne. Malheureusement cette catégorie a souvent vus des travaux exceptionnels être oubliés au profit de plus médiocres par ce seul phénomène.

Meilleur film étranger
1) A Séparation
2) In Darkness
3) Bullhead
4) Monsieur Lazhar
5) Footnote

Malheureusement, comme pour d'autres catégories, les gens votent pour des films qu'ils n'ont souvent pas fait l'effort de voir. Ici, comme l'effet "je récompense le même film que celui pour lequel j'ai voté ailleurs" ne peut jouer, cela se joue uniquement sur la campagne et sur ce qui a été dit des films...
Par chance, à ce jeu là, le meilleur film est aussi le grand favori. Mais les choses sont si fragiles, que le favori pourrait n'être pas le gagnant.. Mais croisons les doigts !


Je m'arrête là (oui je pourrais faire les films d'animation et tous les autres prix technique.. j'ai déjà fait le montage alors que ça ne m'emballait pas, juste pour être consciencieux et avoir fait les prix dit techniques les plus prestigieux.. bon quand même pour les films d'animation, puisque vous insistez, en principe, il serait très étonnant que ça échappe à Rango)

C'est vraiment un travail ingrat, parler d'une course de chevaux plus que de cinéma et pire encore, devoir parler de films qui n'en méritent pas l'effort... Je crois que vous pouvez me remercier de tant d'abnégation :D

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sccc le 26 Fév 2012, 21:11

Hugues a écrit:
sccc a écrit:La valeur intrinsèque d'un film, indépendante de ceux qui le regardent?


Oui.. Je crois que c'est aussi vrai que les propriétés et constructions mathématiques existent en dehors de l'esprit humain... Aussi bien que toutes les lois physiques de ce monde découverte ou à découvrir..
Un film est un objet .. Il a une valeur objective. Il est fait d'intelligence, d'allusions, et d'une technique qui sont invariables. (Aux exceptions même des vieillissements du temps sur les supports chimiques)

Et le discours intéressant à tenir sur le cinéma, c'est non "j'ai aimé" "bah pas moi". Mais ce qui est montré, ce qui est dit, avec quel intelligence, avec quelle singularité, quelle pertinence.. Ou au contraire avec quelle médiocrité, quels clichés etc..

Car, "j'ai aimé", à part le témoignage, ça n'emmène personne très loin. C'est comme aimer une glace. "On est content pour toi que tu te sois régalé.." Mais à part cela, qu'en dire?

Quand on discute, au delà même de nos propres sentiments, de ses qualités objectives, de ce que tout à chacun pourra expérimenter, vérifier, de l'intelligence d'un plan, de l'allusion cachée dans telle séquence, on tend un pont entre nous sur quoi échanger.
C'est ce que nous faisons ailleurs (en tout cas j'espère) sur le forum F1. Il n'y a pas seulement des "je hais Villeneuve" mais des arguments pour montrer qu'il était nul (là je suis mort)

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Discuter des qualités objectives d'un film, c'est passer par la culture et l'éducation de ceux qui débattent. Le film n'a de valeur que celle que ceux qui l'ont vu lui donnent, quelles qu'en soient les raisons. Il n'a donc pas de valeur "indépendante" du regard humain.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Cortese le 26 Fév 2012, 21:13

On devrait créer un Fangio "Benigni".
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 26 Fév 2012, 21:49

sccc a écrit:
Hugues a écrit:
sccc a écrit:La valeur intrinsèque d'un film, indépendante de ceux qui le regardent?


Oui.. Je crois que c'est aussi vrai que les propriétés et constructions mathématiques existent en dehors de l'esprit humain... Aussi bien que toutes les lois physiques de ce monde découverte ou à découvrir..
Un film est un objet .. Il a une valeur objective. Il est fait d'intelligence, d'allusions, et d'une technique qui sont invariables. (Aux exceptions même des vieillissements du temps sur les supports chimiques)

Et le discours intéressant à tenir sur le cinéma, c'est non "j'ai aimé" "bah pas moi". Mais ce qui est montré, ce qui est dit, avec quel intelligence, avec quelle singularité, quelle pertinence.. Ou au contraire avec quelle médiocrité, quels clichés etc..

Car, "j'ai aimé", à part le témoignage, ça n'emmène personne très loin. C'est comme aimer une glace. "On est content pour toi que tu te sois régalé.." Mais à part cela, qu'en dire?

Quand on discute, au delà même de nos propres sentiments, de ses qualités objectives, de ce que tout à chacun pourra expérimenter, vérifier, de l'intelligence d'un plan, de l'allusion cachée dans telle séquence, on tend un pont entre nous sur quoi échanger.
C'est ce que nous faisons ailleurs (en tout cas j'espère) sur le forum F1. Il n'y a pas seulement des "je hais Villeneuve" mais des arguments pour montrer qu'il était nul (là je suis mort)

Hugues

Discuter des qualités objectives d'un film, c'est passer par la culture et l'éducation de ceux qui débattent. Le film n'a de valeur que celle que ceux qui l'ont vu lui donnent, quelles qu'en soient les raisons. Il n'a donc pas de valeur "indépendante" du regard humain.



Tout autant que les mathématiques telles que nous les exprimons (ce qui est donc en partie une construction culturelle) à la fois n'existent pas en dehors du regard humain et pourtant existent par les propriétés même de l'Univers et sont à découvrir par la réflexion humaine. Ca n'est pas différent, pour moi, pour un film, possède des qualités objectives, qui sont à découvrir par le regard humain.

Mais bien évidemment, et je le reconnais bien volontiers, à la différence des mathématiques, un film est purement culturel (nous en revenons au débat sur la plaque de Pioneer et la culture d'il y a quelques mois). Et n'a de valeur que dans cette culture humaine. (c'est toi qui a voulu comprendre mon propos de manière extraterrestre ! )

Cependant, à l'exception de la contrainte de ce cadre (le regard humain), je ne vois pas de relativisme. L'excellence, l'intelligence ou la médiocrité de quelque chose n'est pas fonction de qui le regarde mais seulement de la culture dans laquelle elle est réalisée et regardée.
Je veux dire par là : qu'on "aime" ou "déteste" un film, on peut s'accorder unanimement sur l'intelligence de la construction d'un plan, d'une séquence, d'un montage. Du propos d'un film. Même si tu déteste absolument un film pour des raisons (ou déraisons) personnelles (le plus souvent parce que tu y as "passé un mauvais moment")
Et inversement.
Même si tu n'aimes pas un tableau, un livre, tu peux admettre qu'il est remarquable.

Hugues
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Neoflo le 26 Fév 2012, 22:40

Il faudrait un jour que l'on nous explique les théorèmes qui nous démontreraient si un film est bon ou pas.

Comme tu prends en parallèle les mathématiques, il existe des définitions,des démonstrations ... qui permettent de savoir si un raisonnement est juste ou pas.
Où est tout cela dans le cadre de l'art et en particulier du cinéma ici ? Où sont ces critères parfaitement objectifs qui permettent de déclarer qu'un film est bon ou pas ?
Quels sont-ils ? Pourquoi ne sont-ils pas expliqués ?

Par quel miracle, hormis celui du divin, pourrais-tu toi, déclarer qu'un film est bon ou ne l'est pas, sans même avoir à nous montrer le raisonnement logique qui permet d'y parvenir ?
Neoflo
 
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 26 Fév 2012, 23:51

Neoflo a écrit:Il faudrait un jour que l'on nous explique les théorèmes qui nous démontreraient si un film est bon ou pas.

Comme tu prends en parallèle les mathématiques, il existe des définitions,des démonstrations ... qui permettent de savoir si un raisonnement est juste ou pas.
Où est tout cela dans le cadre de l'art et en particulier du cinéma ici ? Où sont ces critères parfaitement objectifs qui permettent de déclarer qu'un film est bon ou pas ?
Quels sont-ils ? Pourquoi ne sont-ils pas expliqués ?


Mais fouille dans ce sujet, Neoflo, ils ont été maintes fois évoqués. Mais comme c'est chercher dans une botte de foin, sans doute te donnerai-je quelques liens

Par quel miracle, hormis celui du divin, pourrais-tu toi, déclarer qu'un film est bon ou ne l'est pas, sans même avoir à nous montrer le raisonnement logique qui permet d'y parvenir ?



:??:

Je déclare rarement quoi que ce soit hein...
Et si j'ai pu le faire, je m'y suis attelé (à argumenter) plusieurs fois. Certes pas systématiquement mais j'essaie ! ( mais euh t'arrête d'être méchant :cry: :cry: )

Il reste que je ne comprends pas cette agressivité ou attaque à mon encontre !

Hugues
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 27 Fév 2012, 00:02

Une brève campagne pour justifier les votes pour Emmanuel Lubezki et The Tree of Life (même si vous ne votez pas !)
Je serais bienheureux que vous trouviez ça intéressant, malheureusement c'est incertain, pardon si ça vous ennuie.

Kristopher Kapley a écrit:Why it should be 'Tree of Life'
FOR THE FIRST TIME IN AGES, A TRUE LANDMARK IS IN THE RUNNING FOR BEST PICTURE

TUESDAY, FEB 7, 2012 3:03 PM

Kristopher Tapley

When the nominations for this year's Academy Awards were announced two weeks ago, there was one Best Picture nominee that yielded a great sigh of relief from me. It was less that I felt it was deserving (it unquestionably is, but to quote "Unforgiven," deserve's got nothing to do with it when it comes to the Oscars) than the fact that I was actually going to have something to passionately champion.

The line-up that was settling into place until that time, I have to say, was lackluster. I mean, I think "Midnight in Paris" is delightful. I'm incredibly happy for Martin Scorsese and his personal ode in "Hugo." "The Help" really did affect me emotionally when I saw it in August. "The Artist" is charming. But none of it is really enough for me. Elsewhere, "War Horse," well, I don't really have any strong feelings on it. And "Extremely Loud & Incredibly Close" fit like a square peg in a round hole for me. "Moneyball" was really the closest I could have come to having a rally cry, but it still wasn't on the proper echelon for me.

So to hear not just Terrence Malick's name called as Best Director, but "The Tree of Life" for Best Picture, as well -- let's just say I was so pleased to have "my" horse in the race (because we all know "Margaret" wasn't going to come close).

With that in mind, I watched the film for a third time Sunday night as preparation for the upcoming fifth-annual "top 10 shots of the year" column. (Yes! It's coming! OMG!) And I settled into its rhythms easily and naturally, finding every level of added nuance I expected to discover on repeat viewings, the surround sound cranked up, the visual and aural experience of the film as glorious as ever.

I've written about "The Tree of Life" twice now, both times at In Contention's former space. The first was a day-after consideration during a jury duty lunch break that noted a desire to revisit and further consider. But I wanted to get some thoughts out as the film had just played Cannes and was very much the talk of the cinephile world for a few days. (And all these months later, I'm so happy Fox Searchlight had that handful of screenings in New York and Los Angeles immediately following the Cannes bow, fearlessly opening all the flood gates.)

The second piece came 10 days later, after a second viewing and with the particulars of the film firmly in my head, its imperfections fully considered and noted, its lovely thematic strokes coming across appropriately soft yet not maddeningly nebulous. I left the film then and knew it would rank rather high on whatever my year-end collective of 2011's best films might be. And I watched it take on its own life, first in the marketplace, then on home video and finally, on the awards circuit as one of the most laureled films of the year.

On that score, it's worth pointing out that "The Tree of Life" is second only to Best Picture-frontrunner "The Artist" when it comes to critics' Best Film prizes. Just looking at the ones we've curated over the last several months (and I'm sure we've missed a few), "The Artist" has a whopping 15 wins. "The Tree of Life" has eight, while "The Descendants" has seven. "Hugo" and "Drive" each have two. It doesn't mean anything because critics don't vote for Oscars, but it's indicative, as always, of a more thoughtful place in which the Oscar race should probably be.

Of course, the critics were always going to be the most likely champions of the film, but I was nevertheless surprised it stood out that much along the circuit. And perhaps revelatory of the faith I have, I still expected both the film and Malick to come up short on January 24.

I recognize that "The Tree of Life" has fierce detractors. Some want to tell the "it's a screen saver" joke for the hundredth time or act like the 15-minute effects sequence at the tail end of its first act is superfluous when it's THE ENTIRE POINT OF THE MOVIE, but that's okay. Malick and his work (for which, I should note, I'm not full-blown in the tank) have weathered that kind of criticism for years.

Others still will take umbrage with Judeo-Christian imagery and considerations that run like a current through the film. I get how that kind of thing will chafe, but it misses the point. This film deals in micro/macro, and those elements are important to that construct. A religious family's story is bound to be told in these kinds of strokes, but the film itself is ultimately much more universal, even in its purposefully vague "afterlife" interpretation at film's end.

But "The Tree of Life" is mainly important for one reason, and it's been my line on the movie since day one, so I'll reiterate it now: It makes us feel small. Art can be about countless things. It can be emotional celebration, it can be personal expression and it can paint a portrait of a time and place. At its best, though, it contextualizes. And when you boil everything down, "The Tree of Life" is the ultimate contextualization.

So say what you will about it, but no other film in this year's Best Picture line-up sports a density such as this. Often films working on this kind of rhythm don't even make it to the big dance, and indeed, if not for the allowance of more than five Best Picture nominees, I'm betting Terrence Malick would have been our lone director nominee this year. (We can't be sure of this, of course.)

But that's all beside the point. It did make the cut. It's there to be championed. There's an opportunity present in phase two of the Oscar season that is all too rare: A true landmark is in the running for Best Picture. And not to push the issue on AMPAS members too much, but if you're even thinking about voting for it, you probably should. You'll feel really good about yourself in the morning.

I promise.


Hugues
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 27 Fév 2012, 00:03

Tech Support Interview: Emmanuel Lubezki on capturing the moment in Terrence Malick's 'Tree of Life'
THE CINEMATOGRAPHER SAYS WORKING WITH MALICK HAS CHANGED HIS LIFE
THURSDAY, FEB 16, 2012 2:41 PM

Kristopher Tapley

"I learned that everything I knew, I had to get rid of it," cinematographer Emmanuel Lubezki says when prompted to recall his collaborations with director Terrence Malick and, particularly, the work done five years ago on "The Tree of Life" (which finally hit theaters in May of 2011). The celebrated lenser has nearly run the table on precursor awards this season, most recently adding an ASC win to his list of laurels. An Oscar nomination in tow, he is considered the odds-on favorite to win the Oscar next Sunday.

But the experience of working on a Malick film is drastically different than the goings-on of a typical film set. And a photographer's work, much like an actor's, is collaborative at the start, but ultimately an element to be manipulated to the director's will. Fans of Malick wouldn't have it any other way, because the end result is often something so unique, at the very least. But while some on a crew or cast might chafe at having their ego squashed like that, Lubezki finds it liberating and educational.

"The movie goes through a metamorphosis," he says. "There's a script, but he writes every morning. And then you go through another one in the editing and when the sound comes in. He cuts and cuts again and then as we are color timing the movie, he finds new things and he keeps changing. So you are never 100% sure where the shots that you are shooting are going to end up in the movie. But I think he does know when he is miles ahead of everybody on the set and he's already planning and thinking and creating all these scenes that are probably not on paper, but in his head."

On 2005's "The New World," Lubezki's first collaboration with Malick, the lenser says he was, naturally, less at ease with the process. "I was very worried about things that you learn in school," he says, "like continuity and stuff like that. But as you work with Terry, little by little, you realize that a lot of the stuff that you learn is unimportant."

On "The Tree of Life," it was a mission of patience as well. And not just patience but maybe a little luck, too. Added to the abstract manner in which Malick collaborates as an artist, much of the film was about capturing genuine moments with children.

"You shoot and shoot and shoot and you feel you are not getting anything that feels honest," Lubezki says, "or that you are restricting the kids because of the way they are not in frame or things like that. And Terry just has that instinct. He pushes it to a place where these wonderful accidents start to happen, the good accidents that feel unrehearsed and more honest. They suddenly appear in front of you and you have to be ready to get it.

"When you see in the movie the first step of a kid, it is the first step of this little kid. If you do the same thing for a commercial, you get five kids and they already walk, but you pretend that it’s their first step. But it feels rehearsed or it feels set up. You have to be ready to capture all these things that could just fall away in a second and it’s beautiful."

One such moment in the film Lubezki calls "probably the best thing [he's] ever shot." The scene features actress Jessica Chastain and the child actor playing a very young Jack (later played by Hunter McCracken and Sean Penn at other stages in the character's life). It comes on the heels of the birth of Jack's brother, R.L., and as Chastain holds the baby, Jack throws a jealous tantrum. He takes a toy and starts to throw it at Chastain and the baby, then thinks better of it and tosses it aside.

"That is such a true moment," Lubezki says. "I have kids and I've seen it and it’s fleeting. It disappears. You cannot talk to a 3-year-old and say, 'Hey, man, listen, this is the first time you see your brother.' It has to happen in front of you and with Terry, these things happen. He allows them to happen and it’s not like he’s waiting, but there is a little of that with shooting and shooting and shooting and suddenly something like that happens. And when it happened, I remember feeling such an emotion. I was about to cry."

It's possible Lubezki -- "Chivo" to friends and colleagues in the filmmaking community -- finally wins an Oscar this year for his work on "The Tree of Life." It's possible, too, that he's leap-frogged for something less-inspired (which would hardly be a first). But it's clear talking to the somewhat shy craftsman that the award really has been in the work so far, and the excitement of collaborations to come. He says working with Terrence Malick has changed his life. So what impact could a little statue possibly have in the face of something that profound?

"Watching Terry's movies when I was young, it was one of the reasons I wanted to become a cinematographer," he says. "So it's incredibly lucky that I get to not only work with him, but wander and walk with him and listen to him and learn. It's fascinating."



Immersed in Movies: Cinematographer Emmanuel Lubezki Climbs 'The Tree of Life'

FEATURES BY BILL DESOWITZ | FÉVRIER 10, 2012 | 0 COMMENTS

Clearly, "The Tree of Life" is the most artful of the best picture Oscar contenders. Terrence Malick's most personal film about nature and grace and growing up in Texas is also the most divisive because, let's face it, this is not the '70s. As Emmanuel Lubezki, the front-running cinematographer, points out, we're not as accepting of ambiguity and abstraction in the 21st century.

"Life is not filled with instant answers and neither are Terry's movies," Lubezki insists. "It seems to irritate lots of people. Some even left the theater because they had a hard time understanding the movie. This reminds me of all the movies that I loved [in the '70s] where we left the theater and discussed and disagreed. We carried the experience out into the open. Things were not over explained and you went out with your friends after and tried to either make sense of something or talk about a certain emotion or the parts that you didn't understand that reminded you of your youth."

On the other hand, Lubezki is pleased that so many people have been willing to climb "The Tree of Life," which was definitely an extension of "The New World," his first collaboration with Malick. "His movies are in 'The Tree.' It's a lot about his preoccupations. This is risky and it feels visually pure. The language of film is further and further away from the language of theater and is closer to music. It's abstract but still narrative. Everything feels less rehearsed. It's more experimental than classical."

For Lubezki, it's all about capturing the magic of the moment, which is easier said than done. How do you capture a moment that doesn't exist?

"What is really hard is to create the moment," he continues. "We were lucky to be there as it unfolded. That to me is the magic of Terry. This is such a departure. The other thing is that it's very stressful. You can be shooting for several hours and are not sure if you've got the beats that feel naturalistic and have the emotion that Terry's looking for -- and that's scary."

That's especially true when working with kids that have never acted before. It's tricky trying to summon the appropriate emotions, trying to tap into their inner lives and memories without resorting to theatrical tricks. But Lubezki maintains that this was the blessing of working in this cinematic playground. And he's particularly proud of Hunter McCracken's performance as the young protagonist. "His performance was so natural and says a lot about Terry's direction and the editing because he's not an actor," Lubezki adds. "It was great to make all the kids feel comfortable with the whole film unit and tell them what to do and befriend them. Sometimes the camera was very close to them and they didn't seem to care. It's a little like what still photographers do: how to approach your subject and not intimidate your subject. And then to capture the energy of the kids and of your shooting and you have all these memories of your infancy and growing up and your relationship with your parents. "

Indeed, the cinematographer gets so physically close to everyone during their private moments in "The Tree of Life" that it's like opening up their innermost thoughts. It's like being a voyeur in the best sense of the word.

One of the best techniques, a holdover from "The New World," was shooting multiple perspectives of the same emotion. This was done through fragments and they would then "cubize" it (a cinematic form of Cubism). "In a way, it's liberating because if you're not getting it right, you'll be able to get it later," Lubezki explains. "For a filmmaker, it's like saying to yourself that you'll get it one day -- it'll be OK. But then when you really get it, you get all these different perspectives. The movie becomes much more layered with different emotions, different characters. It gives a lot weight. You can see it one time and get a little of what Terry is saying; and get more out of it with repeated viewings."

Lubezki, [...] , has a new world view, thanks to the influence of the director.

"Working with Terry has changed my life," he admits. "I'm a different parent, I'm a different husband, and I'm a different friend. I see nature in a different way since I started working with Terry. I have much more respect for things that I wasn't aware of as much. He is one of the most important teachers in my life. And I'm a much better cinematographer in helping directors in a much more comprehensive way."

Lubezki's most recent film, in fact, is "Gravity" (Nov. 21), directed by Alfonso Cuaron and starring George Clooney and Sandra Bullock. The space adventure is a curious adjunct to "The Tree of Life," in which 3-D plays a crucial role in the visual design.

But like so many others, Lubezki longs for a longer cut of "The Tree of Life" on Blu-ray. "I've seen cuts that were the first or second drafts of the movie," he says. "There were amazing things: much more of the children and Jessica [Chastain] and Brad [Pitt]. And you could almost make a whole other movie about Sean [Penn]. There's another side to his story. It's almost unexplored in the film."

Just another branch of "The Tree of Life" that we have to look forward to.


Caleb Deschanel dans Variety a écrit:Posted: Wed., Jan. 4, 2012, 1:00pm PT
Caleb Deschanel on Emmanuel Lubezki

Sixteen years ago, Mark Johnson called me to tell me about a terrific young cinematographer who was photographing "The Little Princess," a movie Mark was producing. The cinematographer was Emmanuel Lubezki, aka "Chivo." Mark was right. The film went on to earn Chivo a well-deserved Academy Award nomination, but was just the beginning of an extraordinary career.

He followed "The Little Princess" with a body of work that is breathtaking in its expressiveness, experimentation and beauty. The films have ranged from the grand scale to the intimate -- always surprising and inventive but with powerful imagery supportive of the story.

Chivo continues this remarkable work in Terry Malick's "Tree of Life." The film is a masterpiece of filmmaking, elevated, in no small part, by its cinematography. It is a work that can only exist as a movie, where performance and images and sound and music are all woven together to create an experience unique to cinema.

There are times when you are so close to the performance you almost feel connected to the emotion of the characters through some kind of visual umbilical cord.

The film has an ephemeral quality that makes it seem like your own experience. I was left with a melancholy of something as close to living it myself as any movie I've seen; there are moments that felt almost drawn from my own memory.

Now there is no denying the sheer beauty of the images. But I would argue the real beauty of this film comes from the way the movie so closely records the events and performances of the wonderful actors, young and old -- performances that are so good, and at times so heartbreaking and other times so joyful, they just seem to leap into your psyche.

Most people think of cinematographers as choosing subjects of an epic nature to show off what they do -- big, sweeping images of war or pageantry.

In "Tree of Life" the cinematography records a small story, a celebration of the courage of everyday life. But it does it so up close and so effortlessly that it has the effect of elevating the intimacy of the story to a grand scale.

You could argue anyone could use the technique to the same effect. But to achieve this intimacy with the camera requires trust. The great photographers of life -- like Diane Arbus and Walker Evans and Robert Frank -- all must have had some special quality: a personality of nurturing and non-judgment that frees the subjects to reveal their most intimate reality. It really is what makes a great photographer, every bit as much as understanding composition and lighting.

There is no question that great performances come from a similar, welcoming environment. Even great actors shine brighter in the right atmosphere. I suspect both Terry and Chivo have this quality and that Chivo surrounds himself with a crew that shares his demeanor to allow the magic to happen in such a close setting. This movie feels as if it was filmed by "the invisible man" with an invisible camera. The filming seems: well, "invisible" -- so that this story of heartbreak, of loss, the joys of childhood, the struggles of life, the damage done has an impact of something much bigger.

Like a beautiful and complex mosaic, the many small, intimate, often brief moments of this movie add up to a monumental picture of human experience that lives with you long after you see it.

Caleb Deschanel, a five-time Oscar nominee, won the ASC Lifetime Achievement Award in 2010. His recent work includes "Killer Joe" and "Dream House."


Hugues
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 27 Fév 2012, 06:27

Iran's "A Separation" wins best foreign language Oscar
"At this time, many Iranians all over the world are watching us and I imagine them to be very happy"
"At a time of tug of war, intimidation and aggressions exchanged between politicians, the name of their county, Iran, is spoken here through her glorious culture, a rich and ancient culture that has been hidden under the heavy dust of politics."
"I proudly offer this award to the people of my country, the people who respect all cultures and civilizations and despise hostility and resentment"

--- Asghar Farhadi


Et on l'ignore (et l'ignorera certainement) mais c'est (aussi) une victoire française !

Oscars 2012: Terrence Malick not there to see cinematography snub
The Oscars started off with a bit of a surprise Sunday night as "The Tree of Life" cinematographer Emmanuel Lubezki lost out to Robert Richardson for "Hugo.

Hugues
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede redmatt17 le 27 Fév 2012, 09:13

Hugues a écrit:Une brève campagne pour justifier les votes pour Emmanuel Lubezki et The Tree of Life (même si vous ne votez pas !)
Je serais bienheureux que vous trouviez ça intéressant, malheureusement c'est incertain, pardon si ça vous ennuie.

Hugues

C'est plutôt, comme le disait Cyril un peu plus haut, tes signatures qui continuer de nous ennuyer. Mais comme tu n'as pas l'air sensible à nos remarques, avec le temps, on te laisse faire et on se dit "que merde, Hugues a posté," dans les topics qui rament à l'ouverture. :D
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Cyril le 27 Fév 2012, 09:31

Seulement lorsqu'on accède à un de ces sujets lorsque l'on vient de lancer son navigateur web :D
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Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede DCP le 27 Fév 2012, 09:36

Bizarre, personnellement, je n'ai rien remarqué...

Didier
« Par exemple, le football, on y joue dans des endroits spéciaux. Il devrait y avoir des terrains de guerre pour ceux qui aiment mourir en plein air. Ailleurs on danserait et on rirait » (Roger Nimier)
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede iceman46 le 27 Fév 2012, 09:39

jean dujardin a eu un oscar du meilleur acteur.
au moins au states ils savent reconnaitre un vrai acteur. :good
http://www.toilef1.com/IMG/jpg/140107spa.jpg

au revoir mon ami,continue a regarder les grands prix la haut au paradis des fans de sport auto.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Nuvo le 27 Fév 2012, 09:44

C'est dingue pour Dujardin...
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Maverick le 27 Fév 2012, 10:16

DCP a écrit:Bizarre, personnellement, je n'ai rien remarqué...

Didier
Je n'ai pas de problèmes non plus.
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Verstappen, champion du monde FIA/Masi 2021

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Toma le 27 Fév 2012, 10:21

Nuvo a écrit:C'est dingue pour Dujardin...


il a juste manqué le César pour faire le grand Chelem
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Shunt le 27 Fév 2012, 10:30

Est-ce que les Ricains ont conscience qu'ils ont "oscarisé" Brice de Nice et le réal' de "La Classe Américaine" (Georges Abitbol le mec le plus classe du monde) et de "Derrick contre Superman" ?
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Aiello le 27 Fév 2012, 10:42

Nuvo a écrit:C'est dingue pour Dujardin...

Oui, je ne pense pas qu'on aurait pu l'imaginer oscarisé à ses débuts télévisuels. :?

Sinon j'ai enfin pu voir Intouchables (dans une salle comble). Mon sentiment est mitigé.
Le positif :
- J'ai apprécié le casting (y compris les seconds rôles).
- Je l'ai trouvé parfois assez drôle.
- Le handicap est traité de façon positive.
Le négatif :
- On navigue d'un bout à l'autre dans les clichés autour des deux personnages principaux. Etant donné que c'est librement inspiré d'une histoire réelle, un peu plus de finesse dans les profils aurait été la bienvenue.
- Ces clichés servent d'appui à la majorité des gags, qu'on voit arriver à des kilomètres.
- La scène d'introduction, digne d'un Taxi 5.

Bref, une comédie sympathique, à mon avis un peu plus intéressante que les Ch'tis, mais de là à faire des records d'entrées...
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Stéphane le 27 Fév 2012, 10:44

Peu importe, c'est sur base de The Artist qu'ils ont jugé, non ?
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Shunt le 27 Fév 2012, 10:54

Stéphane a écrit:Peu importe, c'est sur base de The Artist qu'ils ont jugé, non ?


Ca n'empêche qu'il a une filmo absolument atroce :lol: J'ai encore zieuté "OSS 117" l'autre jour, y a quelques bons gags, mais qu'est-ce que c'est laborieux et mal joué...
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Stéphane le 27 Fév 2012, 10:56

J'ai vu que Brice, perso. :D
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Feyd le 27 Fév 2012, 11:11

Moi ça me dérange pas le pedigree de Dujardin qui ne collerait pas avec son Oscar. L'essentiel c'est qu'un film et un acteur français aient reçu la plus grosse récompense de la planète, ce n'est pas rien même si le film est muet et a été vendu en tant que film américain. Après Cotillard au tour de Dujardin en si peu de temps, c'est une belle performance pour le cinéma français (je précise que je n'ai pas vu ce film). On peut gloser sur la qualité du film, mais de nos jours c'était qd même un sacré pari de sorti un film comme on le faisait dans les années 20.
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