Cyril a écrit:1er tigre a écrit:Faut pas exagérer non plus, il fait de la marge ok, mais une marge honnête par rapport aux autres. Quand un acteur arrive sur un marché et propose à 20€ ce que les autres proposent à 75, 96 et 99€ (et encore uniquement pour les appels en france, la même offre que free chez orange c'est 149€) et donc que tu es jusqu'à 7,5 fois moins cher, oui je pense que le discours sur les pigeons est parfaitement justifié.
Waddle a parfaitement saisi où je voulais en venir.
Par contre, la phrase que j'ai soulignée me fait bondir car totalement exagérée voir injustifié (toi aussi tu as subi le lavage de cerveau de Niel ?

). J'ai retrouvé
l'article dont j'ai parlé un peu plus haut qui explique la situation.
Et il a été payé combien ce monsieur pour écrire de telles âneries ? C'est bien ce que je disais un peu plus haut : on nous dit que Free est dangereux, que son arrivée sur la marché va entraîner "des plans de restructuration en cascade, voire une reprise des grandes fusions, du type France Télécom-Deutsche Telekom et pourquoi pas un éclatement de Vivendi ! " Mon Dieu mais c'est l'apocalypse ! (qu’est-ce que ça peut foutre d’ailleurs au français moyen que Vivendi éclate ?) On nous dit que "Le danger est grave en effet" car "Si Free réussit son pari de dégager autant de marge bénéficiaire que les trois mousquetaires des télécoms avec des tarifs deux fois moins élevés, il y a un problème quelque part." Mais Free ne dégage pas autant de marge, ils l'ont dit. 40 à 50% en général, parfois moins, là où les opérateurs historiques sont parfois à 98 ou 99% de marge sur les sms ou sur les petits forfaits.
Au passage, l’article mentionne que « Les analystes d'Oddo estiment ainsi qu'aucun des concurrents de Free ne gagnerait de l'argent avec de tels tarifs » et pourtant il n’a fallu qu’une semaine à Bouygues Télécom pour s’aligner sur les tarifs de Free Mobile. Et crois moi, ils se font quand même du fric, faut pas se leurrer.
On nous avait déjà promis un effondrement du marché, des licenciements en masse, une catastrophe thermonucléaire lors de leur arrivée sur le marché de l'ADSL. L'auteur l'avoue lui même : "Cet effet n'est bien sûr pas nouveau. D'abord, Free l'avait déjà testé en divisant par deux la facture de l'accès Internet ADSL en 2003."
Il ajoute que les opérateurs mobilent voient "une offre au rabais : un produit moins cher car de moins bonne qualité avec un service dégradé. " Mais sur l'ADSL, il me semble qu'au contraire c'est l'inverse qui s'est produit. On est passé d'une offre, chère, bridée, limitée aussi bien en termes de limite de données que d'utilisation à une offre 2 à 3 fois moins chère, comprenant non seulement internet mais également la TV avec un nopmbre de chaînes important à une époque où on avait que 6 et qu’il fallait raquer parabole + abonnement hors de prix pour en avoir d’autres, et aussi le téléphone en illimité vers les fixes en France et à l’internationnal vers un paquet de pays, en s’affranchissant même par la suite de l’abonnement téléphonique France Télécom, et encore plus tard l’ajout des communications illimitées vers les mobiles.
Bref, on y a gagné au change et pas qu’un peu. On paie moins, pour un service bien meilleur et plus complet quelque soit l’opérateur. Et pour autant, le marché ne s’est pas écroulé (au contraire, il s’est démocratisé), il se porte à merveille et on a pas vu de licenciements en pagaille dans le secteur ni de grand groupe exploser (quelle tristesse ça aurait été), l’apocalypse promise n’a pas eu lieu.
Et je pense que c’est ce qui va se produire avec la téléphonie mobile. Une offre moins chère, plus complète, avec une utilisation beaucoup moins bridée.
En définitive, je trouve l’article non seulement très orienté mais surtout très peu pertinent.
PS : quant à la phrase soulignée qui t’a fait bondir, elle me parait justifiée. Quand quelqu’un te vend un service 150€ et qu’un concurrent arrive et te propose le même service 20€, est-ce que tu ne penses pas que le premier t’a pris pour un pigeon ? Rien que le fait que certains forfaits voient leur prix divisé par 2 du jour au lendemain justifie cette phrase.