schumi84f1 a écrit:s'il le vend pas, ça lui coute à lui, pas à nous !
à moins que je ne sache pas quelque chose !
c'est l'état français qui le lui achète pour son "armée"…en gros,c'est avec l'argent du contribuable français que serge Dassault se paluche…même à plus de 92 ans,vue le pactole,je pense qu'il peut encore se la secouer.
l’Etat français a promis à Dassault Aviation d’acheter 180 avions de combat dans les 10 ans à venir (par exemple, en 2009, Dassault Aviation a vendu pour 2,5 milliards de Rafale, et pour 780 millions en 2010, source : rapport annuel 2010). Il a également promis d’acheter 1 avion par mois à Dassault aviation dans le cadre d’un programme militaire. Quand on sait qu’un Rafale coûte plus de 140 millions d’euros, et qu’on sort sa calculette, on arrive au faramineux montant de 40 milliards d’euros. Mais là où ça fait vraiment très mal, c’est que sur ces 40 milliards d’euros, 30 sont intégralement financés par les fonds publics, soit l’argent des contribuables français.
pour en arriver là, il a fallu près de 20 ans. « Le Rafale A de démonstration technologique a effectué son premier vol en juillet 1986. Après l’échec des discussions entre la France et les 4 nations de l’Eurofighter, le gouvernement français a décidé en 1987 de procéder de manière unilatérale au développement et à la production du Rafale. Le premier des 4 prototypes produits a volé en 1991. »(2) En 1989, le marché du Rafale était estimé de 800 à 1200 exemplaires, dont 250 pour notre armée de l’air et 86 pour la marine. Mais fin 2004, le projet de loi de finances 2005 notifie : « La commande globale de 59 avions, dont 46 pour l’armée de l’air, devrait être passée d’ici la fin de 2004, à l’issue de longues négociations. Le retard de cette commande, qui devait être initialement passée en 2003, se traduit par un léger réaménagement du calendrier de livraison des appareils. » Charles Edelstenne lui-même, PDG de Dassault Aviation, reconnaissait devant la commission parlementaire de la défense que « Les contraintes budgétaires et les étalements imposés ont cependant érodé cette cohérence initiale. La constitution du premier escadron destiné à l’armée de l’air a été décalée de huit ans, de 1997 à 2005 ». Ce qui n’est pas sans conséquence puisque « des obsolescences coûteuses, concernant les composants, sont apparues. Le programme a dû faire face à une concurrence renforcée, qui inclut maintenant l’appareil américain F-35, ex-JSF (Joint Strike Fighter). De plus, ce programme a souffert d’une remise en cause récurrente de sa crédibilité, de sa stabilité et de sa cohérence. Aujourd’hui, dix Rafale Marine ont été livrés, de septembre 1999 à octobre 2002, ce qui représente un avion tous les quatre mois, suivi d’un arrêt de production de dix-huit mois. Le nombre d’heures de vol réalisé est très faible ; 3 600 heures à la fin 2003, alors qu’il est d’usage de considérer que la maturation et la fiabilité d’un avion de combat sont acquises à 100 000 heures de vol. Alors que le programme initial prévoyait 137 avions livrés à la fin 2000, il n’y en a eu que cinq. Aujourd’hui, treize avions ont été livrés. »(3) L’Etat français a cependant commandé 120 appareils (dont un tiers en version marine) : on devrait atteindre les 300 à l’horizon 2020. En principe.
alors ??? on en fait toujours des plans d'austérités à la con pour "rabouiner" quelques malheureux millions d'euros sur le cul des français…ou si on dit stop,on arrête les conneries ???
dans les années 80,la France…l'Angleterre…et l'Allemagne voulaient faire en commun un avion ultra performant,mais quand ils ont vu la facture les allemands et les anglais ont dit bye bye…beaucoup trop cher…et les français se sont retrouvés comme des cons,seul et ils ont quand même voulu le construire…bonne clairvoyance de leur part,surtout quand on joue avec l'argent des autres.