Modérateurs: Garion, Silverwitch
Ouais_supère a écrit:Mes collègues sont super médisants, totalement réfractaires au moindre changement, voire à la moindre demi-variation de leur ordinaire sauf si eux-même l'ont décidé, et ont du mal à voir cette foutue poutre dans leur œil et continuent de me gonfler avec la paille des autres.
C'est chiant, sérieux.
Moi j'ai besoin de sérénité.
En plus ils m’appellent l'Abbé Pierre (vous pouvez rigoler) et c'est chiant.




Ouais_supère a écrit:Oui, je suis toujours pion.

Aiello a écrit:Ouais_supère a écrit:Oui, je suis toujours pion.
C'est un contrat d'AED ? T'as fait combien d'années déjà ?
redmatt17 a écrit:Qu'est-ce qu'un "pion"?
Ouais_supère a écrit:C'est ma cinquième.
Je suis AED à mi-temps et AP (Assistant Pédagogique) à mi-temps, dans le même établissement.
C’est à dire que je suis pion et sous-prof en même temps.
Eh ouai, y'a vraiment des cons partout...t'es un mec bien OS.Ouais_supère a écrit:Réfractaires à toute nouvelle directive, en gros.
Mais ce qui m'emmerde le plus, c'est que j'ai l'impression d'être le seul à vouloir instaurer un climat potable dans le service.
Exemple:
On a une collègue qui a une hémiplégie, qui est arrivée cette année.
Tu vois à peu près le truc, elle a un côté à peu près paralysé, du coup une "patte folle", un bras à peu près inutilisable et un seul œil fonctionnel: une hémiplégie, quoi.
Bon, du coup, elle nous ralentit, voire nous gène dans les moments où il faut être au top, parce que oui, quand on est pion il y a des moments où il faut être là et vraiment là, à la seconde près.
Elle n'a aucune autorité, ce que son élocution forcément un peu plus difficile n'aide pas (avec un gamin, ou tes mots sortent fluides et en totale adéquation avec ta conviction, ou bien c’est foutu et ils entendent juste "blablablabla"), du coup ses permanences sont le théâtre d'un chahut monstre, et il a fallu lui retirer la surveillance des Devoirs Surveillés, c’est à dire que c'est moi qui fait les siens, notamment (je devrais être flatté, mais bon).
Les gamins se payent évidemment sa tronche dès qu'ils le peuvent.
Bref, en plus de son handicap, elle est pas douée, pas faite pour ça.
Alors c'est parti, mes collègues évidemment valides s'enflamment, passent leur temps à lui chier dessus, à râler dès qu'elle fait un truc pas bien, à se plaindre, etc.
Toute la journée.
Et tous les jours, bien que la meuf ne travaille que deux jours par semaine.
Moi, si tu veux, je suis le premier conscient des soucis que cette meuf apporte.
Moi aussi ça m'énerve quand je dois colmater les brèches, réparer les conneries, tout ce que tu veux.
Mais: le fait est que cette fille ne sera pas renvoyée, de toute manière, quoi qu'il arrive ou presque et que je ne ferai de toute façon rien pour qu'elle le soit.
Elle sera là jusqu'à la fin de l'année, point barre.
Donc, deux solutions:
- soit je suis mes collègues, je monte en régime, je m'énerve, je critique, et je sais d'expérience que la tension va monter au sein de la Vie Scolaire, non seulement à l'encontre de cette fille, mais, petit à petit, entre nous également.
- soit on prend tous un peu sur soi, on relativise tout ce qui doit l'être, et on essaye dans un effort commun d'atteindre juillet dans un climat propice au boulot.
Moi, je suis 100% partisan de la seconde possibilité.
Du coup j'essaye tant bien que mal d’œuvrer en ce sens, et du coup... ben l'Abbé Pierre, quoi.
Eux, continuent de se monter la tête, et n'arrivent pas à se rendre compte que le problème se situe au moins autant dans leur besoin compulsif de se défouler sur un bouc émissaire que dans le handicap de notre collègue.
Voilà, merci d'avoir lu ce pavé geignard...

Ouais_supère a écrit:Réfractaires à toute nouvelle directive, en gros.
Mais ce qui m'emmerde le plus, c'est que j'ai l'impression d'être le seul à vouloir instaurer un climat potable dans le service.
Exemple:
On a une collègue qui a une hémiplégie, qui est arrivée cette année.
Tu vois à peu près le truc, elle a un côté à peu près paralysé, du coup une "patte folle", un bras à peu près inutilisable et un seul œil fonctionnel: une hémiplégie, quoi.
Bon, du coup, elle nous ralentit, voire nous gène dans les moments où il faut être au top, parce que oui, quand on est pion il y a des moments où il faut être là et vraiment là, à la seconde près.
Elle n'a aucune autorité, ce que son élocution forcément un peu plus difficile n'aide pas (avec un gamin, ou tes mots sortent fluides et en totale adéquation avec ta conviction, ou bien c’est foutu et ils entendent juste "blablablabla"), du coup ses permanences sont le théâtre d'un chahut monstre, et il a fallu lui retirer la surveillance des Devoirs Surveillés, c’est à dire que c'est moi qui fait les siens, notamment (je devrais être flatté, mais bon).
Les gamins se payent évidemment sa tronche dès qu'ils le peuvent.
Bref, en plus de son handicap, elle est pas douée, pas faite pour ça.
Alors c'est parti, mes collègues évidemment valides s'enflamment, passent leur temps à lui chier dessus, à râler dès qu'elle fait un truc pas bien, à se plaindre, etc.
Toute la journée.
Et tous les jours, bien que la meuf ne travaille que deux jours par semaine.
Moi, si tu veux, je suis le premier conscient des soucis que cette meuf apporte.
Moi aussi ça m'énerve quand je dois colmater les brèches, réparer les conneries, tout ce que tu veux.
Mais: le fait est que cette fille ne sera pas renvoyée, de toute manière, quoi qu'il arrive ou presque et que je ne ferai de toute façon rien pour qu'elle le soit.
Elle sera là jusqu'à la fin de l'année, point barre.
Donc, deux solutions:
- soit je suis mes collègues, je monte en régime, je m'énerve, je critique, et je sais d'expérience que la tension va monter au sein de la Vie Scolaire, non seulement à l'encontre de cette fille, mais, petit à petit, entre nous également.
- soit on prend tous un peu sur soi, on relativise tout ce qui doit l'être, et on essaye dans un effort commun d'atteindre juillet dans un climat propice au boulot.
Moi, je suis 100% partisan de la seconde possibilité.
Du coup j'essaye tant bien que mal d’œuvrer en ce sens, et du coup... ben l'Abbé Pierre, quoi.
Eux, continuent de se monter la tête, et n'arrivent pas à se rendre compte que le problème se situe au moins autant dans leur besoin compulsif de se défouler sur un bouc émissaire que dans le handicap de notre collègue.
Voilà, merci d'avoir lu ce pavé geignard...

Maverick a écrit:Eh ouai, y'a vraiment des cons partout...t'es un mec bien OS.
Nicklaus a écrit:C'est un Rhéa en effet, son deuxième depuis 2002. Avec une putain de motorisation de dingue comme il veut à chacun de ses bateaux.
Avant les Rhea, c'étaient les Merry Fisher. Il a dû en avoir 4 ou 5.Il trouvait que ça faisait trop bateau de plaisance et pas assez pêcheur alors il est parti chez Rhea. Je suis d'ailleurs allé commander son premier avec lui chez le fabriquant à la Rochelle en 2002.
B.Verkiler a écrit:Faut leur dire qu'en fait elle est très riche. Comme ça, s'ils ont vu "Intouchables"...
Ouais_supère a écrit:Maverick a écrit:Eh ouai, y'a vraiment des cons partout...t'es un mec bien OS.
Tu sais, je ne fais même pas ça par grandeur d'âme, mais bien par pur égoïsme: je refuse de passer un an dans ce climat.
metomoll a écrit:
bah alors Nicklaus, pourquoi tu vas pas en mer avec ton vieux ?
ça te ferait du bien de prendre l'air
bon peut être que tu as peur qu'il te foute dans un sac poubelle et te balance à la flotte.... mais t'es un coriace, je suis sûr que tu retrouverais le chemin de la maison tout seul à chaque fois

Maverick a écrit:Eh ouai, y'a vraiment des cons partout...t'es un mec bien OS.Ouais_supère a écrit:Réfractaires à toute nouvelle directive, en gros.
Mais ce qui m'emmerde le plus, c'est que j'ai l'impression d'être le seul à vouloir instaurer un climat potable dans le service.
Exemple:
On a une collègue qui a une hémiplégie, qui est arrivée cette année.
Tu vois à peu près le truc, elle a un côté à peu près paralysé, du coup une "patte folle", un bras à peu près inutilisable et un seul œil fonctionnel: une hémiplégie, quoi.
Bon, du coup, elle nous ralentit, voire nous gène dans les moments où il faut être au top, parce que oui, quand on est pion il y a des moments où il faut être là et vraiment là, à la seconde près.
Elle n'a aucune autorité, ce que son élocution forcément un peu plus difficile n'aide pas (avec un gamin, ou tes mots sortent fluides et en totale adéquation avec ta conviction, ou bien c’est foutu et ils entendent juste "blablablabla"), du coup ses permanences sont le théâtre d'un chahut monstre, et il a fallu lui retirer la surveillance des Devoirs Surveillés, c’est à dire que c'est moi qui fait les siens, notamment (je devrais être flatté, mais bon).
Les gamins se payent évidemment sa tronche dès qu'ils le peuvent.
Bref, en plus de son handicap, elle est pas douée, pas faite pour ça.
Alors c'est parti, mes collègues évidemment valides s'enflamment, passent leur temps à lui chier dessus, à râler dès qu'elle fait un truc pas bien, à se plaindre, etc.
Toute la journée.
Et tous les jours, bien que la meuf ne travaille que deux jours par semaine.
Moi, si tu veux, je suis le premier conscient des soucis que cette meuf apporte.
Moi aussi ça m'énerve quand je dois colmater les brèches, réparer les conneries, tout ce que tu veux.
Mais: le fait est que cette fille ne sera pas renvoyée, de toute manière, quoi qu'il arrive ou presque et que je ne ferai de toute façon rien pour qu'elle le soit.
Elle sera là jusqu'à la fin de l'année, point barre.
Donc, deux solutions:
- soit je suis mes collègues, je monte en régime, je m'énerve, je critique, et je sais d'expérience que la tension va monter au sein de la Vie Scolaire, non seulement à l'encontre de cette fille, mais, petit à petit, entre nous également.
- soit on prend tous un peu sur soi, on relativise tout ce qui doit l'être, et on essaye dans un effort commun d'atteindre juillet dans un climat propice au boulot.
Moi, je suis 100% partisan de la seconde possibilité.
Du coup j'essaye tant bien que mal d’œuvrer en ce sens, et du coup... ben l'Abbé Pierre, quoi.
Eux, continuent de se monter la tête, et n'arrivent pas à se rendre compte que le problème se situe au moins autant dans leur besoin compulsif de se défouler sur un bouc émissaire que dans le handicap de notre collègue.
Voilà, merci d'avoir lu ce pavé geignard...


schumi84f1 a écrit:est-ce qu'elle était pionne avant d'être hémiplégique ou le contraire ?
schumi84f1 a écrit:ça peut par contre être la base d'une réflexion de l'établissement pour expliquer ce handicap et d'autres aux élèves qui sont quand même, en dehors de leur connerie adolescente, assez réceptifs à des problèmes comme ça !
Ouais_supère a écrit:Ah ouais, boulette.
Quant à moi j'ai (encore) envie de démissionner.

Ouais_supère a écrit:Mes collègues sont super médisants, totalement réfractaires au moindre changement, voire à la moindre demi-variation de leur ordinaire sauf si eux-même l'ont décidé, et ont du mal à voir cette foutue poutre dans leur œil et continuent de me gonfler avec la paille des autres.
C'est chiant, sérieux.
Moi j'ai besoin de sérénité.
En plus ils m’appellent l'Abbé Pierre (vous pouvez rigoler) et c'est chiant.

Ouais_supère a écrit:Oui, je suis toujours pion.
Non mais ça n'est qu'un coup de gueule comme j'en fait un par semaine au moins, en fait...
Mes collègues ont des qualités mais bon sang, quelle bande de bourrins, des fois!
J'ai envie de leur dire "allez vous acheter de la subtilité et un sens de la mesure, quoi"!

Ouais_supère a écrit:Réfractaires à toute nouvelle directive, en gros.
Mais ce qui m'emmerde le plus, c'est que j'ai l'impression d'être le seul à vouloir instaurer un climat potable dans le service.
Exemple:
On a une collègue qui a une hémiplégie, qui est arrivée cette année.
Tu vois à peu près le truc, elle a un côté à peu près paralysé, du coup une "patte folle", un bras à peu près inutilisable et un seul œil fonctionnel: une hémiplégie, quoi.
Bon, du coup, elle nous ralentit, voire nous gène dans les moments où il faut être au top, parce que oui, quand on est pion il y a des moments où il faut être là et vraiment là, à la seconde près.
Elle n'a aucune autorité, ce que son élocution forcément un peu plus difficile n'aide pas (avec un gamin, ou tes mots sortent fluides et en totale adéquation avec ta conviction, ou bien c’est foutu et ils entendent juste "blablablabla"), du coup ses permanences sont le théâtre d'un chahut monstre, et il a fallu lui retirer la surveillance des Devoirs Surveillés, c’est à dire que c'est moi qui fait les siens, notamment (je devrais être flatté, mais bon).
Les gamins se payent évidemment sa tronche dès qu'ils le peuvent.
Bref, en plus de son handicap, elle est pas douée, pas faite pour ça.
Alors c'est parti, mes collègues évidemment valides s'enflamment, passent leur temps à lui chier dessus, à râler dès qu'elle fait un truc pas bien, à se plaindre, etc.
Toute la journée.
Et tous les jours, bien que la meuf ne travaille que deux jours par semaine.
Moi, si tu veux, je suis le premier conscient des soucis que cette meuf apporte.
Moi aussi ça m'énerve quand je dois colmater les brèches, réparer les conneries, tout ce que tu veux.
Mais: le fait est que cette fille ne sera pas renvoyée, de toute manière, quoi qu'il arrive ou presque et que je ne ferai de toute façon rien pour qu'elle le soit.
Elle sera là jusqu'à la fin de l'année, point barre.
Donc, deux solutions:
- soit je suis mes collègues, je monte en régime, je m'énerve, je critique, et je sais d'expérience que la tension va monter au sein de la Vie Scolaire, non seulement à l'encontre de cette fille, mais, petit à petit, entre nous également.
- soit on prend tous un peu sur soi, on relativise tout ce qui doit l'être, et on essaye dans un effort commun d'atteindre juillet dans un climat propice au boulot.
Moi, je suis 100% partisan de la seconde possibilité.
Du coup j'essaye tant bien que mal d’œuvrer en ce sens, et du coup... ben l'Abbé Pierre, quoi.
Eux, continuent de se monter la tête, et n'arrivent pas à se rendre compte que le problème se situe au moins autant dans leur besoin compulsif de se défouler sur un bouc émissaire que dans le handicap de notre collègue.
Voilà, merci d'avoir lu ce pavé geignard...

Ouais_supère a écrit:schumi84f1 a écrit:est-ce qu'elle était pionne avant d'être hémiplégique ou le contraire ?
Hémiplégique avant d'être pionne.schumi84f1 a écrit:ça peut par contre être la base d'une réflexion de l'établissement pour expliquer ce handicap et d'autres aux élèves qui sont quand même, en dehors de leur connerie adolescente, assez réceptifs à des problèmes comme ça !
Cette fille ne se réduit pas à son handicap, elle est évidemment au delà de ça, c'est pour ça qu'il ne faut pas s'interdire de lui adresser les reproches qui lui sont dus et surtout c'est pour cela qu'elle n'a pas à servir de cobaye pour expliquer le handicap aux élèves, à mon avis.
D'ailleurs, si elle n'est pas "Cotorep" ou que sais-je, c'est son choix: elle ne veut pas être une handicapée mais une jeune femme ayant un handicap.
Pour ce qui est de la pertinence de l'engager, tout le monde dans le service (et moi le premier) s'accorde à dire que c'était une mauvaise idée, mais sur l'instant cette meuf faisait valoir des compétences scolaires fort utiles.
C'était un mauvais choix, mais un choix "raisonnable" tout de même.





Aiello a écrit:Bon en même temps, c'est pas trop ma faute, j'avais une formation dans Paris qui s'est retardée un peu, et le RER qui a trainé pas mal aussi. Et comme ma société m'avait pas prévu de marge...![]()

Seb a écrit:Aiello a écrit:Bon en même temps, c'est pas trop ma faute, j'avais une formation dans Paris qui s'est retardée un peu, et le RER qui a trainé pas mal aussi. Et comme ma société m'avait pas prévu de marge...![]()
Ils avaient pas envie de te payer autre chose qu'un billet EasyJet ?
Aiello a écrit:Seb a écrit:Aiello a écrit:Bon en même temps, c'est pas trop ma faute, j'avais une formation dans Paris qui s'est retardée un peu, et le RER qui a trainé pas mal aussi. Et comme ma société m'avait pas prévu de marge...![]()
Ils avaient pas envie de te payer autre chose qu'un billet EasyJet ?
Oula, déjà bien beau qu'ils me paient une formation

Ghinzani a écrit:Aiello a écrit:Oula, déjà bien beau qu'ils me paient une formation
Pourquoi, ils ne croient pas en toi?
Xave a écrit:La prochaine fois, tu fais coucou, comme ça, quand t'es en galère, tu t'emmerdes pas, tu viens dîner, couler un bon cru, dormir et tu repars le lendemain frais et dispos...
Xave a écrit:La prochaine fois, tu fais coucou, comme ça, quand t'es en galère, tu t'emmerdes pas, tu viens dîner, couler un bon cru, dormir et tu repars le lendemain frais et dispos...

Ghinzani a écrit:Kôôl-x a écrit:Ghinzani a écrit:Kôôl-x a écrit:Aujourd'hui, j'ai vu un arabe et un xénophobe se congratuler, ça m'a fait chaud au coeur !
Près de chez toi?
En quelque sorte !
A ton boulot?



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