Modérateurs: Garion, Silverwitch
Marlaga a écrit:Mais enfin silverwitch, tu ne peux tout de même pas dire qu'une politique budgétaire en déficit chaque année depuis 30 ans est une bonne politique budgétaire !
Marlaga a écrit:Indépendamment de la possibilité d'emprunter à sa banque centrale ou des autres modalités, il parait évident qu'en payant des intérêts sur la dette de plus en plus grand, on ne peut pas arriver à quelque chose qui tienne debout à long terme. L'emprunt peut être utilisé ponctuellement pour financer un projet mais un emprunt, ça doit se rembourser. Et pas par un nouveau prêt hein !
Ambrose a écrit:Waddle a écrit:Sauf que le démon invisible, il est bel et bien réel, et c'est lui aujourd'hui qui a le pouvoir.
Alors, pendant que Silverwitch reproche aux politiques de ne pas avoir le courage de reprendre le pouvoir au démon invisible, toi tu es dans le déni en déclarant qu'en fait, il n'y a pas de démon invisible et que le pouvoir est bel et bien aux mains des politiques qui simplement sont mauvais.
Tu te contredis complètement.
Si lui reprendre le pouvoir, c'est juste une question de courage, alors je ne vois pas en quoi il est intouchable et en quoi les politiques sont si démunis que ça. Merci d'abonder dans mon sens.
silverwitch a écrit:Ambrose a écrit:T'es marrante...Les règles du jeu, elles sont peut-être mauvaises, mais c'est pas maintenant qu'on les découvre puisque ça fait 40 ans qu'elles existent. Donc s'endetter à mort, au point de devoir payer chaque année en intérêts à des banques étrangères l'équivalent du budget du ministère de la culture, oui, c'est une connerie.
C'est comme si tu me disais que rouler à 200 sur une route départementale, rater un virage et se fracasser dans le mur, c'est pas une erreur de conduite. Que l'erreur c'est uniquement d'avoir construit un mur dans ce virage. Un peu de sérieux s'il te plait...
Cela n'a rien à voir. Il ne s'agit pas d'une connerie, mais d'une politique consciente. Tous les pays riches pratiquent une politique identique et destinée volontairement à favoriser les intérêts privés au détriment de l'intérêt général.
Le savoir et le dire, c'est autre chose que de se contenter d'énoncer des platitudes comme ce que tu écris sur la bonne et la mauvaise dette. Alors qui n'est pas sérieux: soit on dit la vérité, ce que je fais, soit on répète des banalités.
Ambrose a écrit:On parlait de la situation des pays de l'UE là, pas du Japon. Il me semblait que c'était sous-entendu sans que j'ai besoin de le préciser.
Ce que tu écris n'a aucun sens.
D'accord. Mais qu'est-ce que ça change concrètement ? Tu sais, quand tu parles de bonne et de mauvaise dette... Sur le plan budgétaire, la charge de la dette est plus lourde pour le Japon que pour la France. Et malgré tout, le Japon est un pays encore plus riche que la France...
Ce que tu fais, peut-être sans le savoir, c'est la propagande des puissants, ceux qui sont au pouvoir, ceux qui nous accélèrent la destruction de tous les acquis sociaux et la démolition des services publics pour étendre l'extension du libre-échangisme mondialisé. C'est ta responsabilité: tu le fais de manière consciente ou inconsciente ?
Waddle a écrit:Ambrose a écrit:Waddle a écrit:Sauf que le démon invisible, il est bel et bien réel, et c'est lui aujourd'hui qui a le pouvoir.
Alors, pendant que Silverwitch reproche aux politiques de ne pas avoir le courage de reprendre le pouvoir au démon invisible, toi tu es dans le déni en déclarant qu'en fait, il n'y a pas de démon invisible et que le pouvoir est bel et bien aux mains des politiques qui simplement sont mauvais.
Tu te contredis complètement.
Si lui reprendre le pouvoir, c'est juste une question de courage, alors je ne vois pas en quoi il est intouchable et en quoi les politiques sont si démunis que ça. Merci d'abonder dans mon sens.
Parce que tu as vraiment l'impression que mon discours est de dire que les politiques sont démunis?
Ce qu'on dit, c'est qu'ils ont laissé le pouvoir à d'autres et qu'ils n'ont pas le courage de le reprendre.
silverwitch a écrit:Marlaga a écrit:Mais enfin silverwitch, tu ne peux tout de même pas dire qu'une politique budgétaire en déficit chaque année depuis 30 ans est une bonne politique budgétaire !
Qui a dit que c'était une bonne politique ? Ce que je conteste, c'est la publicité faite aujourd'hui à la dette Française. Elle a une utilité, accélérer la destruction de la France.Marlaga a écrit:Indépendamment de la possibilité d'emprunter à sa banque centrale ou des autres modalités, il parait évident qu'en payant des intérêts sur la dette de plus en plus grand, on ne peut pas arriver à quelque chose qui tienne debout à long terme. L'emprunt peut être utilisé ponctuellement pour financer un projet mais un emprunt, ça doit se rembourser. Et pas par un nouveau prêt hein !
C'est vraiment très intéressant... Encore une fois, c'est l'ensemble qu'il faut regarder, c'est-à-dire par exemple l'endettement intérieur total qui comprend non seulement l'état, mais aussi les ménages et les entreprises.
Et regarder également les conséquences de l'adoption de la monnaie unique européenne, notamment sur la délocalisation massive de l'épargne française ou des investissements vers l'étranger. Le problème en France, ce n'est pas la dette, c'est de savoir comment faire pour créer des emplois, pour relancer l'activité économique, industrielle et la recherche, comment faire pour prendre de l'argent là où il se trouve pour augmenter les recettes de l'état.
Ambrose a écrit:Ok, si tu veux, c'était parfaitement conscient.
Ce qui ne change strictement rien, à savoir que cette règle, aussi nulle soit-elle, elle existe, elle est là. Donc dire "s'endetter c'est génial" en oubliant ou en feignant d'oublier que la dette n'est plus comme avant un outil de politique économique, c'est débile.
Une vérité hors-sujet, ça reste du hors-sujet Silverwitch. Que t'ais envie de changer les règles du jeu, très bien, et je suis avec toi. Mais pour l'instant, notre endettement de 80%, c'est avec les règles du jeu actuelles qu'il faut le gérer. C'est ça la réalité.
Ambrose a écrit:Moi ce que je vois, c'est que comme d'habitude, quand t'es pas à l'aise dans une discussion, tu bottes en touche, essaye de prêter des propos à ton interlocuteur. Si ça t'amuse de faire croire que je parlais de la "dette" comme d'une notion sans nuance, grand bien te fasse. Mais je vois pas trop ce que ça apporte à la discussion.
Bah tout dépend à qui tu payes cette charge de la dette justement.
Si les créanciers de l'Etat japonais, ce sont les contribuables japonais, ou est le problème ?
Le pire, c'est que sur le fond, je suis d'accord avec toi, du moins pas très éloigné de ta position. Mais t'es tellement aveuglé par ton désir d'avoir le dernier mot, que tu t'en rends même pas compte et que tu délires complètement. Les 3 lignes du dessus, c'est collector, sincèrement.
Ambrose a écrit:Tu racontes n'importe quoi...
Le pire, c'est que sur le fond, je suis d'accord avec toi, du moins pas très éloigné de ta position. Mais t'es tellement aveuglé par ton désir d'avoir le dernier mot, que tu t'en rends même pas compte et que tu délires complètement. Les 3 lignes du dessus, c'est collector, sincèrement.
silverwitch a écrit:Neoflo a écrit:
Et en plus tu es modeste
Ainsi que le sens de l'exagération, un caractère de chien, la manie d'avoir toujours raison et de m'écouter parler...
silverwitch a écrit:Tu agites un chiffon rouge, celui de la dette, sans te donner la peine de creuser le sujet. Alors non, je ne suis pas d'accord avec toi. La dette Française n'a rien de délirante, contrairement à tes affirmations péremptoires.
Ambrose a écrit:Sauf que je n'ai écrit nulle part que le dette de la France était délirante. Je parlais de la dette grecque comme j'ai pris soin de la préciser. Et ça peut s'élargir aux quelques autres pays de l'UE au bord du gouffre, dont je n'ai jamais écrit que la France faisait partie.
Ambrose a écrit:Bon, maintenant, c'est quand même bien de dire que c'est pas QUE la bourse le problème. Il y a réellement des paramètres fondamentaux dans le rouge. Le niveau de la dette complètement délirant des Etats, c'est pas la bourse qui l'a inventé que je sache.
Ambrose a écrit:Faut voir ce qu'elle sert à financer (en France, elle sert juste à financer les dépenses courantes, pas des investissements à long terme, ce qui n'est donc pas bon).
Ambrose a écrit:Bref, toujours cette difficulté de ta part à ne pas faire des procès d'intention et à ne pas prêter à tes interlocuteurs des propos qu'ils n'ont pas tenus...
silverwitch a écrit:La vérité c'est que la dette extérieure de la France est très faible, puisque largement compensée par nos créances à l'étranger.
Jeune Afrique a écrit:
Un montant total de 26,5 milliards d'euros. Pour la première fois, la France vient de rendre public l'encours global des créances du pays sur les États étrangers. Arrêté au 31 décembre 2007, ces 26,5 milliards d'euros comprennent les créances détenues par l'État français directement, mais également celles de l'Agence de développement, de la Coface et de Natexis, qui agissent pour le compte de l'État.
Sur les 113 pays en développement débiteurs, les pays africains arrivent largement en tête. L'Égypte occupe le rang de plus gros débiteur africain de la France avec près de 3 milliards d'euros de dettes (le chiffre regroupe les créances de l'État mais aussi celles des organismes publics du pays). Le pays du président Moubarak est talonné par la Côte d'Ivoire (2,7 milliards d'euros). Au total, avec le Maroc, le Congo et le Gabon, cinq pays africains sont redevables à la France de plus de 1 milliard d'euros. Sur les autres continents, seuls l'Indonésie (1,6 milliard d'euros), l'Irak (1,53) et le Pakistan (1,45) dépassent le milliard d'euros de dettes envers la France.
Toutefois, la nature de la créance révèle une situation économique bien différente selon les pays et témoigne d'une présence de sociétés françaises plus ou moins actives sur leur sol. Les encours significatifs sur les pays émergents comme la Chine (975 millions d'euros), l'Indonésie, le Maroc et le Pakistan correspondent ainsi principalement à des financements de projets faisant intervenir des entreprises françaises. Ces pays à forte croissance représentent à eux seuls 31 % du total des encours de créances de la France envers les États étrangers.
L'étude du ministère français précise par ailleurs qu'au 31 décembre 2006 la France a annulé environ 14,2 milliards d'euros de dettes dues par les pays éligibles à l'initiative des pays pauvres très endettés (PPTE), ce qui a nettement diminué l'encours des créances de la France auprès de ces pays. Le document, qui peut être consulté sur Internet (http://www.minefi.gouv.fr), répond à la fois à un souci de transparence en matière de publication des encours extérieurs au regard de l'utilisation des finances publiques ainsi qu'à une demande récurrente des organisations non gouvernementales très impliquées sur les questions de dettes des pays en développement.
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : L'Égypte premier débiteur de la France | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Genie a écrit:Les ventes à découvert interdites (provisoirement hélas) dans 4 pays européens dont la France. Mais l'Allemagne veut aller plus loin en les interdisant "définitivement". Ce pays donne le sentiment d'être le seul un peu "responsable" face à l'urgence de la situation.
Rainier a écrit:la France remet régulièrement à zéro ses compteurs pour des pays du Tiers Monde, ...et quels sont les principaux débiteurs de la France ?
l'Egypte, le Maghreb, les autres pays d'Afrique, Indonesie, Irak, Pakistan et maintenant la Gréce !!
Autant dire peu d'espoir de récupérer la mise initiale
Ambrose a écrit:Waddle a écrit:Ambrose a écrit:Waddle a écrit:Sauf que le démon invisible, il est bel et bien réel, et c'est lui aujourd'hui qui a le pouvoir.
Alors, pendant que Silverwitch reproche aux politiques de ne pas avoir le courage de reprendre le pouvoir au démon invisible, toi tu es dans le déni en déclarant qu'en fait, il n'y a pas de démon invisible et que le pouvoir est bel et bien aux mains des politiques qui simplement sont mauvais.
Tu te contredis complètement.
Si lui reprendre le pouvoir, c'est juste une question de courage, alors je ne vois pas en quoi il est intouchable et en quoi les politiques sont si démunis que ça. Merci d'abonder dans mon sens.
Parce que tu as vraiment l'impression que mon discours est de dire que les politiques sont démunis?
Ce qu'on dit, c'est qu'ils ont laissé le pouvoir à d'autres et qu'ils n'ont pas le courage de le reprendre.
C'est aussi ce que je dis gros malin...
silverwitch a écrit:Rainier a écrit:la France remet régulièrement à zéro ses compteurs pour des pays du Tiers Monde, ...et quels sont les principaux débiteurs de la France ?
l'Egypte, le Maghreb, les autres pays d'Afrique, Indonesie, Irak, Pakistan et maintenant la Gréce !!
Autant dire peu d'espoir de récupérer la mise initiale
Rainier,
Je parle de l'endettement extérieur net de la France, prenant en compte tous les agents: état, ménages, entreprises.
Waddle a écrit:Ca m'intéresse d'avoir ce chiffre. On l'a quelque part?
silverwitch a écrit:Rainier a écrit:la France remet régulièrement à zéro ses compteurs pour des pays du Tiers Monde, ...et quels sont les principaux débiteurs de la France ?
l'Egypte, le Maghreb, les autres pays d'Afrique, Indonesie, Irak, Pakistan et maintenant la Gréce !!
Autant dire peu d'espoir de récupérer la mise initiale
Rainier,
Je parle de l'endettement extérieur net de la France, prenant en compte tous les agents: état, ménages, entreprises.
silverwitch a écrit:Waddle a écrit:Ca m'intéresse d'avoir ce chiffre. On l'a quelque part?
On trouve ça sur le site de la Banque de France. Par exemple, je peux te donner le chiffre pour 2008:
Créances: 4 679,8 (en milliards d'euros)
Engagements: -4 753,0 (en milliards d'euros)
Ce qui nous donne une position nette de -73,2 milliards d'euros.
Marlaga a écrit:J'ai du mal à comprendre l'intérêt de mêler les chiffres des dettes des Etats et des dettes des ménages. Si c'est pour dire qu'un Etat se finance en empruntant auprès de sa population, ça aurait de la cohérence mais non. Que les français aient de l'épargne alors que les américains ont des dettes, qu'est-ce que ça change à l'état de la dette des 2 pays respectifs ? Les Etats ne vont pas se financer en puisant dans les épargnes des ménages donc c'est une information qui ma parait sans réel intérêt. J'ai raté quelque chose ?
Waddle a écrit:Ok merci. Et les créances, ca tient compte des prêts que la France a fait en tant qu'état, et aussi les prêts des banques françaises, les épargnes des français dans des banques étrangères, les titres étrangers détenus par les français, etc..., c'est bien ça?
silverwitch a écrit:Marlaga a écrit:J'ai du mal à comprendre l'intérêt de mêler les chiffres des dettes des Etats et des dettes des ménages. Si c'est pour dire qu'un Etat se finance en empruntant auprès de sa population, ça aurait de la cohérence mais non. Que les français aient de l'épargne alors que les américains ont des dettes, qu'est-ce que ça change à l'état de la dette des 2 pays respectifs ? Les Etats ne vont pas se financer en puisant dans les épargnes des ménages donc c'est une information qui ma parait sans réel intérêt. J'ai raté quelque chose ?
Je dirais au contraire que c'est le seul chiffre qui nous intéresse vraiment, parce que le seul qui traduise véritablement l'endettement d'un pays, et la capacité d'un état à dégager des ressources. Les différents agents économiques que sont les administrations publiques, les ménages et les entreprises sont interdépendants.
Il suffit d'ailleurs pour en comprendre la logique de te souvenir du mode de calcul du PIB (par rapport auquel on calcule les ratios d'endettement selon les critères de Maastricht ou ceux de l'OCDE): tous les agents sont pris en compte.
silverwitch a écrit:Waddle a écrit:Ok merci. Et les créances, ca tient compte des prêts que la France a fait en tant qu'état, et aussi les prêts des banques françaises, les épargnes des français dans des banques étrangères, les titres étrangers détenus par les français, etc..., c'est bien ça?
Oui, tout sauf les dettes et les créances nationales, c'est-à-dire entre Français.
Marlaga a écrit:Tu ne m'as pas vraiment répondu : en quoi le niveau d'épargne des ménages d'un pays est-il un critère pertinent pour juger de la solvabilité d'un Etat face à ses dettes ?
DCP a écrit:Marlaga a écrit:Tu ne m'as pas vraiment répondu : en quoi le niveau d'épargne des ménages d'un pays est-il un critère pertinent pour juger de la solvabilité d'un Etat face à ses dettes ?
Cela te donne une idée de la marge de manœuvre qu'a l'Etat en question pour piquer des sous à ses citoyens....![]()
Didier
Marlaga a écrit:Le PIB donne un ordre de grandeur mais c'est un gros fourre-tout sans cohérence.
Tu ne m'as pas vraiment répondu : en quoi le niveau d'épargne des ménages d'un pays est-il un critère pertinent pour juger de la solvabilité d'un Etat face à ses dettes ?
Marlaga a écrit:Tu ne m'as pas vraiment répondu : en quoi le niveau d'épargne des ménages d'un pays est-il un critère pertinent pour juger de la solvabilité d'un Etat face à ses dettes ?
Rainier a écrit:C'est simple à comprendre.
Silverwitch est contre l'heritage, pour une taxation élevée des "hauts" revenus ("au delà de x.000FF je prends tout" comme disait Georges Marchais et comme dit maintenant Melenchon, "on est riche si on gagne plus de 4.000 Euros et je n'aime pas les riches" comme disait Hollande etc.)
Donc si on se sert dans l'épargne des ménages, l'Etat peut éponger ses dettes.
silverwitch a écrit:Rainier a écrit:C'est simple à comprendre.
Silverwitch est contre l'heritage, pour une taxation élevée des "hauts" revenus ("au delà de x.000FF je prends tout" comme disait Georges Marchais et comme dit maintenant Melenchon, "on est riche si on gagne plus de 4.000 Euros et je n'aime pas les riches" comme disait Hollande etc.)
Donc si on se sert dans l'épargne des ménages, l'Etat peut éponger ses dettes.
N'importe quoi.
silverwitch a écrit:
Tu as écrit:Ambrose a écrit:Bon, maintenant, c'est quand même bien de dire que c'est pas QUE la bourse le problème. Il y a réellement des paramètres fondamentaux dans le rouge. Le niveau de la dette complètement délirant des Etats, c'est pas la bourse qui l'a inventé que je sache.
Maintenant tu affirmes que la France n'était pas du tout concernée par cette remarque. Je me demande bien pourquoi quand je lis ce que tu écris après:Ambrose a écrit:Faut voir ce qu'elle sert à financer (en France, elle sert juste à financer les dépenses courantes, pas des investissements à long terme, ce qui n'est donc pas bon).
Alors, la France elle est concernée ou pas ? Plus ou moins que le Japon ? Or les pays européens sont tous endettés dans des proportions globalement comparables: les pays riches sont riches, les pays pauvres sont toujours pauvres.
Hors-sujet. Par contre, ce serait bien qu'en deux mots, tu parviennes à expliquer ce que tu voulais dire. Parce que je ne vois toujours aucune différence avec la propagande des puissants:
- Les niveaux de dette sont délirants.
- Les états sont incompétents.
- Les Peuples sont responsables parce qu'ils élisent des incompétents.
Je résume: la dette est élevée parce que les pays vivent au-dessus de leurs moyens parce que les électeurs sont trop cons pour élire des gens compétents. C'est donc de notre faute et ce sera bien normal qu'on paye la facture.
Marlaga a écrit:silverwitch a écrit:Rainier a écrit:la France remet régulièrement à zéro ses compteurs pour des pays du Tiers Monde, ...et quels sont les principaux débiteurs de la France ?
l'Egypte, le Maghreb, les autres pays d'Afrique, Indonesie, Irak, Pakistan et maintenant la Gréce !!
Autant dire peu d'espoir de récupérer la mise initiale
Rainier,
Je parle de l'endettement extérieur net de la France, prenant en compte tous les agents: état, ménages, entreprises.
J'ai du mal à comprendre l'intérêt de mêler les chiffres des dettes des Etats et des dettes des ménages. Si c'est pour dire qu'un Etat se finance en empruntant auprès de sa population, ça aurait de la cohérence mais non. Que les français aient de l'épargne alors que les américains ont des dettes, qu'est-ce que ça change à l'état de la dette des 2 pays respectifs ? Les Etats ne vont pas se financer en puisant dans les épargnes des ménages donc c'est une information qui ma parait sans réel intérêt. J'ai raté quelque chose ?
Shunt a écrit:Cette crise de la dette est une aubaine... le Japon s'est trimballé pendant des années avec une dette à 110% sans que les marchés financiers ne s'en émeuvent. Certes, la France - crise financière oblige - a dépassé les 60% prévus dans les critères de convergence de la zone euros, mais de là à parler de faillite... je crois que c'est surtout une façon d'accélérer le flingage du système social français, car on parle essentiellement de réduire les dépenses, pas d'augmenter les recettes... la croissance molle ne favorise pas l'accroissement des recettes, mais combien a-t-on claqué en allègements fiscaux divers et variés sans aucun effet vertueux sur l'économie. Curieusement, l'accroissement de la dette française n'a pas dissuadué le gouvernement d'alléger l'ISF...
Shunt a écrit:Cette crise de la dette est une aubaine... le Japon s'est trimballé pendant des années avec une dette à 110% sans que les marchés financiers ne s'en émeuvent. Certes, la France - crise financière oblige - a dépassé les 60% prévus dans les critères de convergence de la zone euros, mais de là à parler de faillite... je crois que c'est surtout une façon d'accélérer le flingage du système social français, car on parle essentiellement de réduire les dépenses, pas d'augmenter les recettes... la croissance molle ne favorise pas l'accroissement des recettes, mais combien a-t-on claqué en allègements fiscaux divers et variés sans aucun effet vertueux sur l'économie. Curieusement, l'accroissement de la dette française n'a pas dissuadué le gouvernement d'alléger l'ISF...
silverwitch a écrit:Shunt a écrit:Cette crise de la dette est une aubaine... le Japon s'est trimballé pendant des années avec une dette à 110% sans que les marchés financiers ne s'en émeuvent. Certes, la France - crise financière oblige - a dépassé les 60% prévus dans les critères de convergence de la zone euros, mais de là à parler de faillite... je crois que c'est surtout une façon d'accélérer le flingage du système social français, car on parle essentiellement de réduire les dépenses, pas d'augmenter les recettes... la croissance molle ne favorise pas l'accroissement des recettes, mais combien a-t-on claqué en allègements fiscaux divers et variés sans aucun effet vertueux sur l'économie. Curieusement, l'accroissement de la dette française n'a pas dissuadué le gouvernement d'alléger l'ISF...
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C'est exactement mon point de vue. Rappelons d'ailleurs que les critères de Maastricht n'ont aucune signification particulière et que les fameux 60% avaient été pris arbitrairement après négociation.
Ambrose a écrit:
Bah je l'ai écrit parce que la discussion a dévié sur la France...Et tu le sais très bien.
Elle n'est pas concerné à court terme. Maintenant, faire croire qu'on peut continuer à accroitre indéfiniment l'endettement et jeter chaque année par la fenêtre l'équivalent du budget du ministère de la culture en remboursements d'intérêts (puisque c'est à ça que correspond la charge de la dette) c'est complètement irresponsable.
Dire qu'on vit au-dessus de ses moyens, c'est un raccourci. Moi, par exemple, je ne prone pas nécessairement une baisse des dépenses publiques (dans certains pays, peut-être, surement même, mais en France, en tous cas, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, elles sont plutôt bien maitrisées) plutôt un accroissement de l'impôt. Parce que à force de faire des cadeaux à tout le monde (je parle bien de cadeaux puisque toutes ces exonérations en tout genre n'ont aucun effet bénéfique sur l'économie et sur notre compétitivité), on passe à côté d'un certain pactol. Bon, si pour toi , ce discours, c'est être au service des puissants...
Maintenant, à toi de me dire : l'argent, il vaut mieux le chercher ou ? Chez les contribuables qui ont de l'argent sous forme d'impôt ou en empruntant à une banque chinoise ? Et ce genre de décision, c'est pas du ressort des politiques peut-être ? A ma connaissances, les lois fiscales, ce sont encore les parlements qui les votent, pas les bourses.
Shunt a écrit:Les critères de convergence ont un intérêt, mais effectivement pourquoi 60 et pas 70 ou 50.
Shunt a écrit:Sinon j'espère que les parlementaires français ne vont pas ratifier cette connerie de "règle d'or" qui obligerait constitutionnellement à voter un budget à l'équilibre. Déjà, c'est inutile, parce que la plupart des budgets votés ces dernières années étaient à l'équilibre via des astuces d'écriture à la con. Sauf qu'à la fin de l'exercice ils étaient déficitaires. Si ensuite, le but est d'interdire véritablement le déficit budgétaire de l'état, c'est réduire encore plus les marges de manoeuvres des pouvoirs publics, donc une atteinte à la souveraineté populaire. Et c'est économiquement aberrant : pourquoi dans ce cas ne pas interdire à une entreprise de s'endetter ? Ce serait absurde... quand l'état investit dans des infrastructures routières, féroviaires, quand il assure ses missions de service public, il contribue à l'activité économique et à la création de richesses.
Ghinzani a écrit:Genie a écrit:Les ventes à découvert interdites (provisoirement hélas) dans 4 pays européens dont la France. Mais l'Allemagne veut aller plus loin en les interdisant "définitivement". Ce pays donne le sentiment d'être le seul un peu "responsable" face à l'urgence de la situation.
C'est déjà une bonne mesure!
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