von Rauffenstein a écrit:Révolution de 1789 : famine grave. Révolution de 1830 : famine grave. 1848, pareil. Révolution de 1917 : famine grave. Echec de la Commune à Paris : famine grave à Paris et nulle part ailleurs, donc écrasée dans l'oeuf. Etc., etc., etc. Tiens, aussi les movement fascistes européens du XXe siècle qui correspondent à des troubles graves et des famines dans les pays dans lesquels ils ont pris souche. Italie et Allemagne. Tant que tu ne vois pas mourir tes enfants dans tes bras parce qu'ils n'ont rien à manger, il n'y a aucune raison qu'une révolution l'emporte sur l'ordre des choses. Et au bout d'un moment, toutes les révolutions finissent de la même façon. En aventure militaire et/ou camp de concentration géant puis au retour vers des formes de sociétés conservatrices.
Une famine, ce n'est pas une catastrophe, c'est un élément déclencheur. Il faut une rencontre entre un terrain favorable et un élément déclencheur. Quant à ta conclusion, elle est plutôt juste, sauf qu'elle est inexacte (sic) ! Elle est juste dans l'esprit, tout change et rien ne change. Sauf que les choses changent. Le retour vers une forme de société conservatrice est réel et je dirais même vital, après une vague, il faut un reflux. Mais tu oublies que le retour n'existe pas, on ne revient jamais en arrière. La France n'est plus la même après 1789, elle n'est plus la même après 1830 ou 1848 (les révolutions étant plus parfois des tempêtes dans un verre d'eau).
Un déséquilibre, puis un nouveau point d'équilibre.
Silverwitch