Ouais_supère a écrit:Willy a écrit:Et sinon, tu as été manifester ?
J'étais du cortège Marseillais.
Du Vieux Port, jusqu'à la Préfecture.
Nous n'étions pas les 10 000 prétendus, mais plus proche des 2500 recensés par les Forces de l'Ordre.
Nous voulions montrer notre désaccord avec la politique Sarkozyste.
A mi-chemin, j'ai été pris de nausée.
Nous étions là, entre caucasiens bien pensants qui ne dérangions personne, propres sur nous.
Pas un arabe ou presque.
Pas un noir ou quelques uns.
On a croisé 2-3 roms, des nanas, qui nous demandaient des sous, un mec leur a dit "c'est pour vous qu'on fait ça, venez avec nous". Pas de réponse.
Je ne sais pas où était Marseille ce 4 septembre, envolé. Ou plutôt si, je l'ai croisé, il faisait les boutiques, ou bien il nous regardait passer, le regard vide, attendant quelqu'un, pensant à autre chose.
Tout ça n'avait aucun sens.
La France, ne lui déplaise, n'a strictement rien à foutre de ce type de combat.
La France est une mémère obèse, boursoufflée, rotant du confort occidental décérébrant dont elle s'est laissée gaver en se frottant la panse et en branlant sa nouille qu'elle continue d'appeler affectueusement "exception culturelle".
La France me fait pitié à faire semblant de se battre, à faire semblant de vouloir élever sa conscience, et mérite bien de crever la gueule ouverte, comme lui promettent les alarmistes xénophobe.
Mais la France, en vrai, elle vaut plus rien, elle n'existe plus.
Parce qu'elle est peuplée de débiles mentaux.
Et tous sont à mettre dans le même panier: franchouilles, arabes, noirs, ritals, roumains, TOUS.
C'est la modernité, c'est le monde d'aujourd'hui, tournez au coin de la rue, c'est pas compliqué: y a que des cons. D'où qu'ils viennent.
Ils ont tous un avis de merde qu'ils veulent plus pertinent que le tien vu qu'à côté d'eux, forcément, toi, t'y connais rien tant que t'es pas d'accord, et en plus ils parlent trop fort.
J'en ai... plein le cul, franchement.
On vit dans un monde de merde, un mastodonte impossible à bouger que je vais probablement regarder décliner durant toutes les années de merde qu'il me reste à tirer parmi la multitude.
Faudrait pas que je l'ai, la Bombe.
Vraiment, faudrait pas.