Avec la parution des mémoires d'Agassi dans les prochains mois, on a appris par les premiers extraits qu'il avait sniffé de la méthamphétamine en 97 quand il était au fond du trou, et qu'il avait été testé positif peu après par l'ATP. Ce n'est pas le fait qu'il se soit camé qui est intéressant là-dedans, c'est que l'ATP ait accepté son explication et que le test n'ait pas été rendu public...
http://www.timesonline.co.uk/tol/sport/tennis/article6894807.eceAu point que le Times a demandé à l'ATP si d'autres pros de l'époque avaient eu droit à ce traitement de faveur. L'ATP n'a pas répondu. Mais ça vient confirmer les soupçons de favoritisme des instances officielles du tennis envers les méga-stars. Même si maintenant c'est l'ITF et plus l'ATP qui s'occupe des tests, et que le code de l'AMA est rentré en application.
En fait cette affaire révèle que toutes les rumeurs de l'époque avaient un soupçon de vérité : Rios qui prétendait que l'ATP favorisait les joueurs américains, Nicolas Escudé et ses remarques sur le dopage... Peu à peu on en apprend plus. Dans la Bild-Zeitung d'autres extraits des mémoires d'Agassi révèlent que son père lui filait du speed avant ses matches en juniors. C'est intéressant quand on connecte ces faits à la réputation sulfureuse de Gil Reyes, le préparateur physique d'Agassi, et à la résurgence fantastique d'André après 1998. On aimerait en savoir encore plus.