Modérateurs: Garion, Silverwitch
f1pronostics a écrit:3000 kilomètres de résistance électrique.
Bravo, super blague
LE MONDE | 17.11.07
Oubliez les réacteurs nucléaires en Lybie: l'avenir de l'énergie dans les pays du sud de la Méditerranée n'est pas l'atome, mais le soleil. Un groupe d'ingénieurs allemands en a convaincu le gouvernement de Berlin et des partenaires du pourtour de la mer. Leurs arguments progressent aussi à Bruxelles, où deux parlementaires européens, Rebecca Harms et Anders Wikjman, organisent un colloque le 28 novembre 2007 sur un des projets technologiques les plus ambitieux de l'époque.
L'idée est forte et simple: l'énergie solaire illuminant le Sahara est très abondante. Si l'on pouvait en récupérer une fraction, celle-ci couvrirait une part notable des besoins en énergie des pays méditerranéens, mais aussi de l'Europe. Or les technologies solaires ont suffisamment progressé pour que cette perspective devienne réaliste.
Sur le papier, le raisonnement est imparable: "Les déserts chauds couvrent environ 36 millions de km2 sur les 149 millions de km2 de terres émergées de la planète, explique le physicien Gerhard Knies, inspirateur du projet TREC (Trans-Mediterranean Revewable Energy Cooperation). L'énergie solaire frappant chaque année 1 km2 de désert est en moyenne de 2,2 térawattheures (TWh), soit 80 millions de TWh par an. Cela représente une quantité d'énergie si considérable que 1% de la surface des déserts suffirait pour produire l'électricité nécessaire à l'ensemble de l'humanité." Dès lors, il devrait être possible, en multipliant les centrales solaires dans le désert, d'alimenter les pays riverains. Voire les pays européens.
L'idée, dans l'air depuis longtemps, commence à se formaliser en 2002, lorsque Gerhard Knies, convaincu de la première heure, contacte la section allemande du Club de Rome. Une réunion d'experts a lieu début 2003: le gouvernement, séduit, accepte de financer une étude approfondie. Celle-ci, menée par le Centre aéronautique et spatial allemand (DLR, l'équivalent du CNES français) et rédigée par l'ingénieur Franz Trieb, est publiée en 2005 et 2006. Elle conclut à la faisabilité du projet avec les technologies existantes.
Concrètement, quelles infrastructures cela impliquerait-il? La production d'énergie serait assurée par des centrales thermiques à concentration, dans lesquelles des miroirs font converger la lumière du soleil. La chaleur de celle-ci peut échauffer de la vapeur (employée pour faire tourner des turbines), mais elle peut aussi être stockée dans des réservoirs de sels fondus qui la restituent pendant la nuit. L'énergie résiduelle de la production d'électricité pourrait également servir, par le procédé dit de cogénération, à dessaler l'eau de mer - une préoccupation importante pour les pays du sud de la Méditerranée. Les experts estiment par ailleurs que le transport de l'électricité vers les pays du Nord, malgré d'inévitables pertes en ligne, resterait avantageux, dans la mesure où l'irradiation est deux fois supérieure dans le désert à ce que l'on observe en Europe.
Le point-clé du projet, bien évidemment, reste sa rentabilité économique. D'après ses défenseurs, celle-ci serait au rendez-vous. "Aujourd'hui, une centrale solaire thermique produit l'électricité à un coût situé entre 0,14 et 0,18 € par kilowattheure (kWh). Si une capacité de 5.000 mégawatts (MW) était installée dans le monde, le prix pourrait se situer entre 0,08 et 0,12 € par kWh, et pour 100 GW, entre 0,04 et 0,06 € par kWh", précise Franz Trieb.
"L'idée de TREC tient la route, renchérit Alain Ferrière, spécialiste de l'énergie solaire au CNRS. Elle table sur le fait que l'on a besoin de développer la technologie pour en faire baisser le coût." Pour l'instant, en effet, les centrales solaires se comptent sur les doigts de la main, en Espagne, aux Etats-Unis, ou en Allemagne. De plus, elles s'installent souvent sur des zones agricoles ou végétales, ce qui, d'un point de vue environnemental, n'est guère satisfaisant. La centrale de 40 MW de Brandis, en Allemagne, couvrira ainsi de panneaux solaires 110 hectares de bonne terre. Dans le désert, ce gaspillage d'espace est moins préoccupant. D'où l'intérêt croissant porté au concept de TREC par plusieurs compagnies d'électricité en Egypte et au Maroc. Et, plus encore, en Algérie.
Détenteur d'un des potentiels solaires les plus importants de tout le bassin méditerranéen, ce pays a annoncé, en juin, un plan de développement assorti d'un calendrier, qui devrait être mis en oeuvre par la compagnie NEAL (New Energy Algeria). Le 3 novembre 2007, l'acte fondateur du projet a été effectué par le ministre de l'énergie Chakib Khalil, qui a posé la première pierre d'une installation hybride, comprenant une centrale à gaz de 150 MW et une centrale solaire de 30 MW, dans la zone gazière de Hassi R'mel (Sahara). Son ouverture est prévue pour 2010. Une première étape vers ce qui pourrait, une fois réduits les coûts de production, devenir à terme une installation majoritairement solaire.
Le 13 novembre, une autre étape a été franchie: le PDG de NEAL, Toufik Hasni, a annoncé le lancement du projet d'une connexion électrique de 3.000 km entre Adrar, en Algérie, et Aix-la-Chapelle, en Allemagne. "C'est le début du réseau entre l'Europe et le Maghreb. Il transportera de l'électricité qui, à terme, sera solaire à 80%", affirme M. Hasni, interrogé par Le Monde. L'Europe s'étant fixé un objectif de 20% d'électricité d'origine renouvelable d'ici à 2020, cette perspective pourrait intervenir à point nommé. Les financements de la connexion Adrar - Aix-la-Chapelle restent cependant à boucler. Comme restent à aborder les conséquences négatives que pourrait avoir sur le paysage la création d'un réseau à haute tension entre le Maghreb et l'Europe.
Côté positif, le recours au soleil pourrait en retour contribuer à résoudre certains problèmes lancinants des pays arabes. Un volet du projet TREC envisage ainsi une centrale solaire dans le désert du Sinaï pour alimenter la bande de Gaza, qui manque cruellement d'électricité. Un autre imagine d'installer au Yémen une centrale permettant de dessaler l'eau de mer : une urgence pour la capitale, Sanaa, qui sera confrontée à l'épuisement de ses réserves d'eau souterraine d'ici quinze ans.
Plus globalement, le développement de l'énergie solaire, soulignent ses promoteurs, pourrait servir la cause de la paix en devenant un substitut crédible à l'énergie nucléaire. Celle-ci, comme le montre le cas iranien, pouvant toujours favoriser un développement militaire.
Hervé Kempf
LES PROMESSES DU SOLEIL
- Deux techniques permettent de produire de l'électricité à partir du soleil. La première, photovoltaïque, convertit directement la lumière en électricité. Elle est adaptée aux toits des maisons, mais non à une production importante. La seconde, thermique, utilise l'énergie solaire pour chauffer de l'eau. Elle permet de monter des centrales de bonne puissance (jusqu'à 100 MW), mais requiert une surface au sol importante (environ 2 hectares par MW).
- L'énergie solaire représente, actuellement, 0,04% de la consommation mondiale d'électricité. Selon les promoteurs du projet TREC, près de 25% de l'électricité européenne pourrait être fournie en 2050 par 19.000 km2 de Sahara : soit environ 1 millième de sa superficie globale.
LE BOOM DE LA GEOTHERMIE COMMENCE
Sylvain Mathon / la Chronique Agora
Domestiquer la force d'un volcan, une utopie ?
Pas tout à fait : en Islande, aux Etats-Unis, en Russie, au Japon, au Mexique, aux Philippines, des centrales géothermiques existent. En Guadeloupe, le site bien nommé de Bouillante exploite deux centrales en espérant, d'ici à quelques années, assurer 10% de la production électrique guadeloupéenne : une force d'appoint non négligeable. L'île de la Réunion a lancé à son tour un chantier d'exploration, notamment autour du redoutable Piton de la Fournaise.
Si vous pensez que les applications de la géothermie se résument à des installations spectaculaires sur une poignée de sites très spécifiques, il est temps de réviser votre opinion. Je vous promets que nous allons parler de technologies beaucoup plus générales que cela... et potentiellement très lucratives.
D'où vient cette chaleur ?
Notre planète est une centrale nucléaire à elle toute seule. On savait depuis longtemps qu'elle recèle en son coeur, à quelque 6 000 km sous le niveau de la mer, du magma en fusion ; mais c'est depuis quelques décennies seulement que l'on est en mesure d'estimer l'ampleur des phénomènes à l'oeuvre.
D'où vient cette chaleur ? Pour l'essentiel, de réactions nucléaires : la désintégration des isotopes à vie longue d'uranium, de thorium et de potassium qui abondent à l'intérieur du noyau.
Les capacités énergétiques de cette centrale géologique donnent le vertige. On sait désormais que la terre n'est pas en équilibre thermique : elle refroidit lentement et aurait perdu, jusqu'ici, de l'ordre de 300 à 350°C sur ses trois milliards d'années d'existence... Pour une température, au coeur du noyau, estimée à 4 000°C environ.
Cinquante mille centrales nucléaires sous nos pieds !
Pour vous donner une idée, le flux calorique total de la planète s'élèverait à 42 millions de MW... Soit plus de 110 fois la capacité nucléaire totale en activité dans le monde : nous avons sous nos pieds l'équivalent de près de cinquante mille de nos centrales nucléaires !
Reste à savoir comment en profiter...
La tectonique des plaques a suffisamment bouleversé les sous-sols pour faire affleurer, en quelques points de la planète, ces ressources thermiques colossales. Dès le 19ème siècle, les pays qui avaient la chance d'en disposer ont commencé à implanter des équipements, soit pour la génération d'électricité (par vapeur et turbines), soit pour le chauffage.
En termes de capacité électrique, les grands pays de la géothermie sont aujourd'hui les Etats-Unis, les Philippines (cette énergie compte pour un quart de leur production électrique), puis le Mexique, l'Indonésie et l'Italie. Dans le domaine des applications non-électriques, les leaders sont la Chine, le Japon, les Etats-Unis, l'Islande ou la Turquie.
On n'a pas besoin d'un volcan ni de sources chaudes pour exploiter ce potentiel
Un véritable trésor énergétique dort sous nos pieds. A l'heure où la flambée des cours et la pénurie des ressources nous obligent à faire "feu de tout bois", ce trésor commence à susciter des appétits bien au-delà des rares endroits où son exploitation est commode...
Car les applications de la géothermie ne se limitent pas aux situations géologiques exceptionnelles. On n'a pas besoin d'un volcan ni de sources chaudes pour exploiter ce potentiel ; et personne n'a dit qu'il fallait forcément des températures extrêmes. Cela ouvre des perspectives prometteuses, bien au-delà des seules régions volcaniques. Je ne vous dis pas qu'on peut ouvrir des centrales géothermiques n'importe où sur la planète, mais les possibilités sont plus larges qu'on pourrait le penser.
La chaleur captée dépend directement de la profondeur du forage
Plus on s'enfonce, plus la température augmente. C'est ce qu'on appelle le "gradient géothermique" : on estime que la température de la croûte terrestre augmente en moyenne de 20 à 30 degrés tous les kilomètres.
On peut espérer atteindre 60°C à 2 ou 3 km de profondeur... 100°C à 4 ou 5 km... Et selon ces calculs, passé 10 km, la quantité de chaleur que recèle notre globe vaudrait au moins cinquante fois la totalité de nos ressources en hydrocarbures !
Mais pas besoin de descendre aussi profond pour profiter des bienfaits du sous-sol. Il existe en fait trois façons d'exploiter cette ressource.
La géothermie à haute énergie
C'est la plus compliquée à mettre en oeuvre : elle consiste à forer dans des nappes d'eau souterraine très chaudes (plus de 100°C), afin d'alimenter les turbines d'une centrale électrique à l'aide de la vapeur libérée.
La géothermie dite de basse énergie
C'est la plus ancienne -- celle des thermes. Il s'agit ici de capter l'eau chaude d'une température supérieure à 30°C des nappes profondes pour la remonter à la surface et l'utiliser directement. Son principal emploi est le chauffage urbain ou industriel.
La géothermie de très basse énergie
Elle consiste à exploiter la chaleur emmagasinée à une faible profondeur. Sauf situation particulière, le manteau terrestre ne joue ici guère de rôle. C'est surtout le rayonnement solaire qui compte.
Néanmoins la très basse énergie est sans doute l'application la plus prometteuse, dans la mesure où on peut l'appliquer en tout point de la planète. Vous la connaissez sans doute sous la forme des pompes à chaleur. Leur fonctionnement s'apparente à celui d'un réfrigérateur : elles peuvent chauffer l'hiver ou rafraîchir l'été, en exploitant les différences de température entre deux environnements.
Elles équipent la quasi-totalité des bâtiments neufs en Suède. Ces équipements doivent fonctionner à l'électricité ; mais en mode chauffage, ils restituent plus d'énergie qu'ils n'en consomment. Les pompes à chaleur géothermiques (avec prise de terre) se révèlent plus coûteuses, mais aussi plus efficaces que leurs homologues à prise d'air.
Le boom de la géothermie commence...
En matière d'énergie, il y a de la place pour tout le monde. Face à la pénurie annoncée, la variété du mix devient une question de survie. La seule question à se poser pour évaluer les perspectives d'un secteur, c'est donc la compétitivité à court terme de sa technologie.
Les coûts de construction d'une centrale géothermique sont élevés. Pour les grosses structures, les plus rentables, il faut compter à partir de 3 000 $ environ par kilowatt installé. En contrepartie, le combustible est gratuit... Et l'entretien représente moins d'un tiers des coûts totaux de l'équipement.
Entre cinq et sept cents le prix au kw/h en Californie ! Contre 15 cents pour le nucléaire...
Pour le prix au kw/h, on estime qu'il s'échelonne entre cinq et 30 cents selon les conditions géologiques et la technologie employée : ce qui montre, encore une fois, que cette énergie est avant tout une affaire d'opportunité.
En Californie, une des régions pionnières en la matière, on table sur cinq à sept cents pour les centrales récentes. A titre de comparaison, le coût au kw/h du gaz naturel est désormais proche des huit cents aux Etats-Unis, en raison de la flambée des cours ; celui du nucléaire avoisine les 15 cents. Et comme vous le savez déjà, le nucléaire et très compétitif !
Le temps joue pour la géothermie...
La géothermie privée, quant à elle, pâtit encore de son coût à l'installation. Je ne veux pas jouer les prosélytes : cette technologie n'est pas non plus la panacée... Mais il ne fait aucun doute qu'elle recèle un sacré potentiel, dont nous n'avons pour l'instant qu'effleuré la surface.
Les années qui viennent devraient voir le boom de la géothermie à l'échelle mondiale... Tout simplement parce que le temps joue pour elle. La flambée des carburants fossiles la rend d'ores et déjà concurrentielle. Elle ne pollue pas et, par rapport à d'autres énergies vertes comme l'éolien, elle offre un approvisionnement continu, garantie de stabilité pour les réseaux électriques.
Le potentiel énergétique terrestre n'est exploité qu'à 6%...
Les experts estiment la capacité mondiale totale de production à 149 000 MW. A l'heure actuelle, 9 500 MW sont en exploitation. Le potentiel énergétique terrestre n'est exploité qu'à 6%...
Il faut dire que jusqu'à une date récente, la géothermie -- surtout de très basse énergie -- faisait figure de "luxe écologique".
La crise des carburants fossiles et la montée d'une dramatique pollution urbaine, dans les métropoles émergentes ont changé la donne. J'avais constaté cela en Inde : tout comme j'avais pu voir que le développement des zones rurales isolées nécessitait des équipements énergétiques autonomes de petite taille, à prix modéré... ce que pourraient nous offrir de futures générations de pompes à chaleur.
Les besoins des émergents vont accélérer l'émergence de la géothermie
Les émergents n'ont pas le choix. Il leur faudra mettre la géothermie dans leur mix énergétique... La Chine le sait bien : l'Empire du Milieu et l'écologie, cela ne se résume pas au refus du protocole de Kyoto ! La présidence de Hu Jintao, inaugurée en 2002, s'inscrit sous le signe d'une croissance mieux maîtrisée : limiter la dépendance énergétique et réduire la pollution urbaine. Certes, l'accent reste porté sur les fondamentaux socialistes de la croissance industrielle. Mais avec 300 000 morts chaque année pour raisons environnementales (vous avez bien lu !), le pays ne peut plus fermer les yeux.
La croissance du marché chinois des pompes à chaleur : +17% par an !
En octobre dernier, le géant Sinopec s'est associé à des partenaires islandais pour promouvoir de grands chantiers géothermiques. La Chine s'est dotée d'une loi pour atteindre, d'ici à 2020, une part de 10% de renouvelable dans sa production énergétique. La croissance du marché chinois des pompes à chaleur (80% des équipements de climatisation) est estimée à 17% par an.
Si j'insiste sur le rôle nouveau des émergents, c'est qu'ils pourraient bouleverser cette industrie de fond en comble. Demande en explosion, massification des équipements, innovations techniques, baisse des coûts de production, démocratisation des technologies...
La géothermie, après une longue traversée du désert, pourrait bien atteindre la masse critique dans les deux décennies qui viennent.
En attendant, regardez vers les Etats-Unis !
Les Etats-Unis sont un champion de la géothermie : notamment la Californie, terre de geysers et d'écologistes. Or la politique énergétique de l'administration Bush commence à avoir mauvaise presse : d'abord adulées, les sociétés fabriquant de l'éthanol sont accusées d'aggraver la pénurie alimentaire mondiale, tandis que l'empreinte écologique de cette production (eau, engrais, pesticides, produits chimiques) s'avère plus lourde qu'attendu...
L'élection d'un nouveau président pourrait être le prétexte à une inflexion sensible : c'est le pari que font déjà bon nombre d'analystes. Et si l'on reparle d'énergies vertes, la géothermie est un candidat rêvé pour les USA.
Oui c'est clair et ça coule de source, Janco mériterait un prix nobel.Nuvolari a écrit:Comment fait-on au bout d'un moment pour vivre en sachant que le mur est là, pour demain matin...
Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...
Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...
Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...
Xave a écrit:Oui, mais bon, ils sont belges...
Dikkenek!sccc a écrit:Ils sont cons.Xave a écrit:Oui, mais bon, ils sont belges...
Fatcap a écrit:Capet a écrit:Un gars de chez Total m'a dit que ça devrait revenir aux alentours de 100$, puisque là c'est plus de la spéculation qu'autre chose.
Un pétrolier qui part du Golfe Persique change presque 30 fois de propriétaire avant d'arriver à la raffinerie
C'est donc plus des jeux d'écriture et de finance qu'une histoire d'offre et de demande. J'y crois pas mal à cette théorie...
Il doit bosser comme gardien de nuit le gars de chez Total, parce que sa théorie est fausse (en plus d'être ressortie tous les ans avec un chiffre différent à chaque fois). L'offre et la demande déterminent le prix du baril actuel. On est dans une situation de demande en croissance constante tandis que l'offre stagne, voire diminue, comme en Russie ou pour la première fois depuis la chute de l'URSS la production de pétrole décroît depuis le début de l'année. Il y a de la spéculation sur ce marché, comme partout, mais lui attribuer 37$ (il sort d'où ce chiffre ?) c'est énorme. Il ne faut pas confondre avec les subprimes ou le marché du crédit.
Dr Renard a écrit:J'ai du mal à voir le rapport entre le prix du baril de pétrole en bourse et les changement de propriétaire d'un pétrolier.
Aym a écrit:pas le pétrolier, mais son contenu, je pense (donc les barils)
Fatcap a écrit:Je t'expliquerais bien le concept de l'offre et de la demande, mais il doit y avoir un article dans wikipédia là-dessus. Je te propose d'y aller, de taper "loi de l'offre et de la demande" dans le moteur de recherche, de lire l'article correspondant, après tu reviens et on discute .
Capet a écrit:Fatcap a écrit:Je t'expliquerais bien le concept de l'offre et de la demande, mais il doit y avoir un article dans wikipédia là-dessus. Je te propose d'y aller, de taper "loi de l'offre et de la demande" dans le moteur de recherche, de lire l'article correspondant, après tu reviens et on discute .
Tu peux théoriser tant que tu veux, la réalité est là, au lieu de monter vers les 200 ça baisse et t'as eu un peu faux, mais je me demande si tu le reconnaîtras
Fatcap a écrit:Il doit bosser comme gardien de nuit le gars de chez Total, parce que sa théorie est fausse (en plus d'être ressortie tous les ans avec un chiffre différent à chaque fois).
1er tigre a écrit:Le prix du baril est aujourd'hui à 108$ contre 147$ mi-juillet.
A ma station essence le prix est passé de 1.484€ à 1.432€. Je me sens un poil roulé.
Ok entretemps l'euro a perdu 10 centimes par rapport au dollar, mais en euro constant ça fait quand même une baisse de 20€ le baril...
Capet a écrit:Fatcap a écrit:Il doit bosser comme gardien de nuit le gars de chez Total, parce que sa théorie est fausse (en plus d'être ressortie tous les ans avec un chiffre différent à chaque fois).
Tu cites pas ça c'est le plus important
Fatcap a écrit:Capet a écrit:Fatcap a écrit:Il doit bosser comme gardien de nuit le gars de chez Total, parce que sa théorie est fausse (en plus d'être ressortie tous les ans avec un chiffre différent à chaque fois).
Tu cites pas ça c'est le plus important
Cela me paraissait tellement évident que je n'ai même pas pris la peine de le recopier .
U.S. crude oil imports averaged nearly 8.6 million barrels per day last week,
down 1.2 million barrels per day from the previous week. Over the last four
weeks, crude oil imports have averaged 9.8 million barrels per day, 470 thousand
barrels per day below the same four-week period last year. Total motor gasoline
imports (including both finished gasoline and gasoline blending components) last
week averaged 1.1 million barrels per day. Distillate fuel imports averaged 117
thousand barrels per day last week.
Fatcap a écrit:La seule explication logique que je voie est que les vilains spéculateurs qui nous prenaient l'essence de nos réservoirs il y a 6 mois se sont rendus compte que c'était très mal, ce qu'ils faisaient. Ils se sont donc tous réunis dans leur bunker secret de Cheyenne Mountain, sous la direction du Majestic XII et des Sages de Sion, et ont décidé solennellement, en grande assemblée, de ne plus jamais spéculer sur le pétrole. Et c'est ainsi que le baril redescendit sous les 100 dollars à jamais, garantissant le bonheur et le bien-être des pays industrialisés pour les siècles à venir. On prédit même qu'il finira par être gratuit dès que la technologie pour produire du pétrole à partir de l'eau de mer sera finalisée. A suivre...
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Fatcap a écrit:La seule explication logique que je voie est que les vilains spéculateurs qui nous prenaient l'essence de nos réservoirs il y a 6 mois se sont rendus compte que c'était très mal, ce qu'ils faisaient. Ils se sont donc tous réunis dans leur bunker secret de Cheyenne Mountain, sous la direction du Majestic XII et des Sages de Sion, et ont décidé solennellement, en grande assemblée, de ne plus jamais spéculer sur le pétrole. Et c'est ainsi que le baril redescendit sous les 100 dollars à jamais, garantissant le bonheur et le bien-être des pays industrialisés pour les siècles à venir. On prédit même qu'il finira par être gratuit dès que la technologie pour produire du pétrole à partir de l'eau de mer sera finalisée. A suivre...
Stéphane a écrit:C'est quand-même bizarre, non ?
B.Verkiler a écrit:Fatcap a écrit:La seule explication logique que je voie est que les vilains spéculateurs qui nous prenaient l'essence de nos réservoirs il y a 6 mois se sont rendus compte que c'était très mal, ce qu'ils faisaient. Ils se sont donc tous réunis dans leur bunker secret de Cheyenne Mountain, sous la direction du Majestic XII et des Sages de Sion, et ont décidé solennellement, en grande assemblée, de ne plus jamais spéculer sur le pétrole. Et c'est ainsi que le baril redescendit sous les 100 dollars à jamais, garantissant le bonheur et le bien-être des pays industrialisés pour les siècles à venir. On prédit même qu'il finira par être gratuit dès que la technologie pour produire du pétrole à partir de l'eau de mer sera finalisée. A suivre...
Si je te comprends bien, il n'y a jamais eu de spéculation où que ce soit, puisque toutes les bulles spéculatives (quel nom affreux alors que c'était que de l'offre et de la demande) ont fini par éclater.
Utilisateurs parcourant ce forum: Ahrefs [Bot] et 18 invités