Modérateurs: Garion, Silverwitch
Stef a écrit:EN fait non, c'est Merkel qui relance les discussions sur le traité, avec espoir qu'elle soit ratifiée avant fin 2009.
Royal n'a rien a voir là dedans, pour le moment.
Oui-Oui Guetta a écrit:jeudi 18 janvier 2007
L’Europe de Ségolène Royal
En Europe, Jean-Claude Juncker a le statut du sage. Premier ministre d’un pays, le Luxembourg, trop petit pour faire de l’ombre à quiconque et membre fondateur de l’Union, il est également au centre de son échiquier politique. Un pied à droite puisque démocrate-chrétien mais l’autre à gauche car très éloigné des visions libérales, il est l’arbitre écouté, l’habituel et solide pont, surtout, entre l’Allemagne et la France.
C’est donc à ses côtés que Ségolène Royal est allé exposer, hier, la manière dont elle espère faire sortir l’Union de son impasse. Première idée de la candidate socialiste, « le peuple français doit être à nouveau saisi par référendum » ce qui signifie qu’il n’est pas question, dans son esprit, de faire adopter un nouveau texte autrement que par le suffrage universel. Deuxième idée, ce référendum devrait avoir lieu « en même temps » que les prochaines élections européennes de 2009, c’est-à-dire au terme exact du calendrier fixé par les dirigeants européens après les « non » français et néerlandais, lorsqu’ils avaient souhaité une esquisse de compromis ce semestre, sous présidence allemande, et l’adoption d’un nouveau texte sous présidence française, au second semestre 2008.
Ségolène Royal prend à la fois en compte l’exigence des électeurs français et le consensus européen. Très bien, parfait, mais comment faire un « oui » d’un « non » ? « Les salariés de l’Europe n’auront le sentiment de ne pas être les laissés pour compte, a-t-elle répondu, que si l’Europe avance concrètement sur la lutte contre le chômage, grâce en particulier à un investissement massif dans la recherche, l’innovation et toutes les formations professionnelles ». La candidate veut, en un mot, que l’Europe affirme une ambition sociale claire, s’en donne les moyens et que soit ajouté au Traité à venir un « volet social prenant en considération les droits des travailleurs ».
L’idée ne plaira pas à Londres, peut-être pas non plus à Varsovie, mais non seulement Jean-Claude Juncker l’a approuvée et développée mais c’est également celle d’Angela Merkel. Bien que ce ne soit pas déjà public, la chancelière voudrait que le 50 ième anniversaire du Traité de Rome, le 25 mars prochain, soit l’occasion d’adopter un texte rappelant ce qui rassemble l’Europe et fonde son unité, que le modèle social européen de concertation entre le Capital et le Travail y figure en bonne place et qu’il y ait là une base de relance d’un « Traité fondamental ». En pointillés, Ségolène Royal vient de s’inscrire dans cette démarche et si sa quatrième idée, « l’élargissement du statut de la Banque centrale européenne » afin qu’elle ait à prendre en compte la croissance et non plus seulement la maîtrise de l’inflation, a peu de chances d’être approuvée à Berlin, son insistance sur la nécessité d’affirmer un gouvernement économique de l’Europe rejoint, en revanche, les préoccupations de l’Allemagne. Ce voyage luxembourgeois avait sans doute plus d’importance que les déclarations d’ISF des candidats.
Stef a écrit:Mais ils ont décidé, justement. Ils ont décidé de ne plus le faire eux-même.
silverwitch a écrit:Rien n'empêche de revenir sur une décision extorquée par la contrainte et la promesse d'un avenir radieux. Moi je me souviens de la campgne où on garantissait qu'avec l'euro, le chômage allait disparaître.
silverwitch a écrit:Quand on fait une erreur, au bout d'un moment il faut en tirer les conséquences parce que perséver peut devenir criminel. Déjà nous avons voté "non" à cet infâmant TCE. Ne reste plus qu'à défaire les bêtises d'hier. Et c'est notre droit le plus strict.
silverwitch a écrit:Stef a écrit:Mais ils ont décidé, justement. Ils ont décidé de ne plus le faire eux-même.
Rien n'empêche de revenir sur une décision extorquée par la contrainte et la promesse d'un avenir radieux. Moi je me souviens de la campgne où on garantissait qu'avec l'euro, le chômage allait disparaître.
Quand on fait une erreur, au bout d'un moment il faut en tirer les conséquences parce que perséver peut devenir criminel. Déjà nous avons voté "non" à cet infâmant TCE. Ne reste plus qu'à défaire les bêtises d'hier. Et c'est notre droit le plus strict.
Après que tu sois d'accord ou non, c'est une autre question.
Silverwitch
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Seb a écrit:Parce que tu as été assez cupide pour le croire...
Seb a écrit:Tu remarqueras que dans la Constitution il y avait un article prévoyant un retrait volontaire. Quand on parle de coïncidences...
Stef a écrit:Effectivement, mon accord n'a aucune importance, et ce que tu dis était sous-entendu. Oui, les Français pourraient se retirer de l'€, voire même de l'Union. Je pense que ce serait une erreur de leur part, mais libre à eux.
Seb a écrit:C'était juste un petit clin d'oeil aux détracteurs de cette Constitution. Sur le ton de l'humour, sans aucune prétention.
Biensûr que si un pays, quel qu'il soit, décide de se retirer de l'Union, personne ne pourra le lui refuser. En revanche, qu'ils assument les risques d'un tel retrait
Seb a écrit:Et puis il y a cette très belle phrase de Théo Lefèvre (ancien premier ministre belge) : "tous les pays d’Europe sont désormais de petits pays : il y a ceux qui le savent déjà et ceux qui l’ignorent encore".
sccc a écrit:La Constitution du plus grand pays pays fédéral du monde, les USA tient en douze pages.
Celle d'une pseudo fédération d'intérêts économiques apppelée UE tient en 280 pages.
Dans ces 280 pages, tout est sujet à interprétation suivant la couleur politique de celui qui interprète. Comment une constitution, qui est censée réunir le consensus de tout le monde sur des points incontestables peut être sujette à tellement d'interprétations? Ca ne peut pas marcher, et ça n'a pas marché.
silverwitch a écrit:Être grand ce n'est pas une question de taille (dans tous les sens du terme), c'est se comporter avec grandeur. La France a été un grand pays parfois, puis un nain, puis un grand pays.
La Belgique est un grand pays si elle se comporte comme telle: cela n'a rien à voir avec des critères économiques ou démographiques.
sccc a écrit:La Constitution du plus grand pays pays fédéral du monde, les USA tient en douze pages.
Celle d'une pseudo fédération d'intérêts économiques apppelée UE tient en 280 pages.
C'est quand même évident que Sargo ou Séko, ce sera kif-kif sur ce point: on passera en force avec ce qu'il faut de vaseline.Bob Cramer a écrit:J'aimerai bien connaitre l'opinion réelle de Sarko à ce sujet. Il y a peu, chez Moati je crois, je l'ai encore entendu parler d'un excellent texte
sccc a écrit:La Constitution du plus grand pays pays fédéral du monde, les USA tient en douze pages.
Celle d'une pseudo fédération d'intérêts économiques apppelée UE tient en 280 pages.
Dans ces 280 pages, tout est sujet à interprétation suivant la couleur politique de celui qui interprète. Comment une constitution, qui est censée réunir le consensus de tout le monde sur des points incontestables peut être sujette à tellement d'interprétations? Ca ne peut pas marcher, et ça n'a pas marché.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
f1pronostics a écrit:C'est quand même évident que Sargo ou Séko, ce sera kif-kif sur ce point: on passera en force avec ce qu'il faut de vaseline.Bob Cramer a écrit:J'aimerai bien connaitre l'opinion réelle de Sarko à ce sujet. Il y a peu, chez Moati je crois, je l'ai encore entendu parler d'un excellent texte
Pourquoi? c'est une question que je me pose sincèrement. La seule qui me ferait douter. En quoi diable ces enculés ont-ils un intérêt qui les pousse à insister? Peut-être une histoire de stabilité des institutions, une manière de garantir les intérêts de leur caste?
Sarko *serait* favorable à contourner la voie référendaire mais il n'a probablement pas trop intérêt à le claironner.Bob Cramer a écrit:Sego (voir au dessus) s'est exprimée : Elle a parlé d'un nouveau referendum. Sarko, je ne sais pas.f1pronostics a écrit:C'est quand même évident que Sargo ou Séko, ce sera kif-kif sur ce point: on passera en force avec ce qu'il faut de vaseline.Bob Cramer a écrit:J'aimerai bien connaitre l'opinion réelle de Sarko à ce sujet. Il y a peu, chez Moati je crois, je l'ai encore entendu parler d'un excellent texte
Pourquoi? c'est une question que je me pose sincèrement. La seule qui me ferait douter. En quoi diable ces enculés ont-ils un intérêt qui les pousse à insister? Peut-être une histoire de stabilité des institutions, une manière de garantir les intérêts de leur caste?
Stef a écrit:sccc a écrit:La Constitution du plus grand pays pays fédéral du monde, les USA tient en douze pages.
Celle d'une pseudo fédération d'intérêts économiques apppelée UE tient en 280 pages.
Dans ces 280 pages, tout est sujet à interprétation suivant la couleur politique de celui qui interprète. Comment une constitution, qui est censée réunir le consensus de tout le monde sur des points incontestables peut être sujette à tellement d'interprétations? Ca ne peut pas marcher, et ça n'a pas marché.
Parce que ce n'est pas, justement, une constitution, mais un traité.
f1pronostics a écrit:C'est quand même évident que Sargo ou Séko, ce sera kif-kif sur ce point: on passera en force avec ce qu'il faut de vaseline.Bob Cramer a écrit:J'aimerai bien connaitre l'opinion réelle de Sarko à ce sujet. Il y a peu, chez Moati je crois, je l'ai encore entendu parler d'un excellent texte
Pourquoi? c'est une question que je me pose sincèrement. La seule qui me ferait douter. En quoi diable ces enculés ont-ils un intérêt qui les pousse à insister? Peut-être une histoire de stabilité des institutions, une manière de garantir les intérêts de leur caste?
vendredi 26 janvier 2007, 19:01
Les 18 pays qui ont ratifié la Constitution européenne se sont déclarés "disposés à travailler ensemble sur la base du traité constitutionnel", afin de trouver un accord qui respecte "sa substance et ses équilibres", selon la déclaration finale d'une conférence informelle donnée à Madrid.
Les 18 pays qui ont ratifié le traité constitutionnel ainsi que deux autres participants qui ne l'ont pas ratifié formellement, l'Irlande et le Portugal, se sont déclarés "disposés à écouter dans un esprit constructif les propositions des autres Etats membres" qui ont rejeté ou bien qui n'ont pas ratifié le texte constitutionnel.
Ces 20 pays se sont mis d'accord pour se "réunir de nouveau lorsque cela sera opportun en coopération avec la présidence" allemande de l'Union européenne, selon la déclaration finale commune.
Lors d'une conférence de presse tenue à l'issue de cette réunion, le secrétaire d'Etat espagnol pour l'Union européenne, Alberto Navarro, a souligné que les "18+2 pays amis de la Constitution" voulaient "appuyer la présidence allemande dans sa tâche très difficile" de relance du dossier institutionnel européen.
Soulignant que la réunion avait été très positive et constructive, le secrétaire d'Etat a insisté sur la volonté des pays participant à la réunion de Madrid de "savoir ce que les autres (les pays qui ont rejeté ou n'ont pas ratifié la Constitution) leur proposent".
"Nous sommes prêts à écouter les autres (...) mais nous voulons commencer par le traité que nous avons tous signé", a-t-il encore déclaré, en compagnie du ministre luxembourgeois délégué aux affaires européennes, Nicholas Schmidt, co-organisateur de cette réunion.
"Nous sommes prêts à améliorer le traité et nous voulons savoir ce qui ne va pas de la part de la France et des Pays-Bas", les deux pays qui ont rejeté le texte constitutionnel lors de référendum au printemps 2005, a souligné M. Schmidt "Il faut enrichir et non pas appauvrir" le texte constitutionnel, a encore déclaré le responsable luxembourgeois reconnaissant toutefois que la volonté des pays participants à la réunion n'était pas d'aboutir à un "maxi-traité" mais à un traité amélioré.
"Les 20 pays ont dit : nous restons attachés à un texte qui apporte des améliorations évidentes aux citoyens européens. Nous voulons partir de ce texte", a encore déclaré M. Schmidt.
Les secrétaires d'Etat aux Affaires européennes et ambassadeurs des 18 pays concernés (dont l'Allemagne et l'Italie) se sont réunis à Madrid de manière informelle dans le but de faire entendre la "voix" des pays du oui, à l'heure où l'Allemagne s'efforce de ranimer le projet constitutionnel européen.
(D'après AFP)
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Une Europe plus sociale
Rédaction en ligne
mercredi 14 février 2007, 12:05
Huit pays de l'Union européenne (Belgique, Bulgarie, Chypre, Espagne, France, Grèce, Hongrie et Italie) signent ce mercredi une déclaration liant la relance de l'Europe sociale à la reprise de la dynamique institutionnelle de l'Europe, a indiqué le ministère français du Travail.
La déclaration est intitulée "Un nouvel élan pour l'Europe sociale", selon un communiqué-invitation du ministère délégué à l'Emploi. Selon le quotidien économique français La Tribune, qui s'est procuré la déclaration avant sa présentation prévue mercredi en fin de matinée par les ministres du Travail des pays concernés au cours d'une visioconférence, les huit Etats signataires estiment "nécessaire de lier la relance de l'Europe sociale à la reprise de la dynamique institutionnelle".
La construction européenne est en panne depuis l'échec des référendums français et néérlandais sur le projet de Constitution en 2005. Tirant la leçon, les Etats signataires proposent notamment de soustraire certains thèmes sociaux de la règle de l'unanimité qui prévaut actuellement, indique La Tribune.
Ils prônent selon la même source : la définition d'un minimum de ressources pour les citoyens de l'Union; le développement de politiques de l'emploi favorisant l'emploi stable et de qualité; le développement d'un système de normes sociales minimales applicables dans l'Union; le soutien au dialogue social européen; une action pour mettre fin aux disparités de traitement entre hommes et femmes; la généralisation de clauses sociales dans les accords commerciaux de l'Union européenne avec les pays tiers. "Nous croyons que l'Europe ne peut pas se réduire à une zone de libre-échange, mais qu'elle doit assurer l'indispensable équilibre entre la liberté économique et les droits sociaux, de sorte que le marché intérieur puisse devenir un espace régulé aussi au plan social", déclarent les Etats signataires, selon la même source.
(d'après AFP)
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Des archives rares du Traité de Rome
Rédaction en ligne
mardi 20 février 2007, 17:52
Des archives diplomatiques rares dévoilant les coulisses de la construction européenne à l'occasion du 50è anniversaire du Traité de Rome sont consultables sur le sitehttp://www.traitederome.fr.
Les internautes peuvent consulter notamment la lettre datée du 4 avril 1955 du chef de la diplomatie belge Paul-Henri Spaak au chancelier allemand Konrad Adenauer sur la nécessité de lancer une nouvelle initiative européenne. Dans cette lettre, jaunie et tapée à la machine, M. Spaak suggère à Adenauer "que les ministres des Affaires étrangères fassent savoir publiquement leur volonté de relancer l'idée européenne, en étendant les compétences de la Communauté européenne du Charbon et de l'Acier".
Le site recense en outre les événements prévus en France et en Europe pour le 50è anniversaire du Traité de Rome. Les internautes pourront ainsi en consulter le programme détaillé sous la forme d'un calendrier et d'une carte, a précisé le porte-parole adjoint du ministère, Denis Simonneau.
Une interview vidéo de Maurice Faure, signataire du Traité de Rome et une tribune de Hubert Haenel, président de la délégation pour l'Union européenne du Sénat, sont également consultables. Le site doit être alimenté régulièrement jusqu'au 25 mars.
Le ministre des Affaires européennes, Catherine Colonna, a annoncé qu'un co-financement était apporté à près de 40 associations qui célèbrent en France l'anniversaire du Traité de Rome. Parmi ces nombreuses initiatives, figure la réédition des mémoires de Jean Monnet, un des pères de la construction européenne.
(d'après AFP)
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Prodi a présenté sa démission
Rédaction en ligne
mercredi 21 février 2007, 19:54
Le chef du gouvernement italien Romano Prodi a remis sa démission au président de la République Giorgio Napolitano qui entamera dès jeudi des consultations politiques avant de prendre une décision. Cette démission fait suite à la perte embarrassante d'un vote clef sur la politique étrangère au Sénat.
Le chef du gouvernement italien, Romano Prodi, a présenté mercredi soir sa démission au chef de l'Etat Giorgio Napolitano après l'échec essuyé par sa majorité au Sénat sur la politique étrangère, ouvrant une grave crise politique dans la Péninsule.
Le chef de l'Etat a annoncé qu'il "réservait sa décision" sur la démission du chef de gouvernement nommé le 16 mai dernier et entamerait dès jeudi des consultations politiques, selon un communiqué de la présidence. A l'issue de ces entretiens, le président peut décider de maintenir sa confiance au chef du gouvernement sortant, choisir une autre personnalité de la majorité, opter pour un gouvernement technique ou dissoudre le Parlement et donc provoquer de nouvelles élections.
Le gouvernement de centre-gauche de Romano Prodi a été mis en minorité mercredi lors d'un vote sur la politique étrangère de la chambre haute. Les sénateurs ont désapprouvé le programme de politique étrangère du gouvernement Prodi, notamment la mission militaire italienne en Afghanistan. Le vote était purement consultatif mais le ministre des Affaires étrangères Massimo D'Alema avait expliqué un peu plus tôt que le gouvernement devrait démissionner s'il ne remportait pas ce vote. L'Italie compte en Afghanistan 1.800 soldats envoyés dans le pays par l'ancien président du Conseil Silvio Berlusconi.
Prodi doit remettre "immédiatement sa démission" au chef de l'Etat, avait réagi M. Berlusconi. "C'est un fait grave, sérieux et préoccupant de ne pas avoir obtenu une majorité suffisante sur le discours du chef de la diplomatie" Massimo D'Alema, avait reconnu le ministre chargé des relations avec le Parlement, Vannino Chiti.
La majorité requise au Sénat pour adopter la motion de soutien aux orientations de politique étrangère était de 160 voix mais le gouvernement n'en a obtenu que 158 tandis que 136 sénateurs ont voté contre. "Démission, démission", ont aussitôt crié les élus de droite. Le gouvernement de Romano Prodi ne dispose que d'une voix de majorité au Sénat et doit compter sur les voix des sept sénateurs à vie dont le vote est fluctuant. L'absention de deux sénateurs à vie et de deux communistes est responsable de cet échec, selon les sénateurs de gauche, cités par les agences.
Les dernières législatives qui ont vu la victoire d'extrême justesse de l'Union de la gauche dirigée par Romano Prodi, 67 ans, ont eu lieu en avril 2006 mettant fin à 5 ans de pouvoir de Silvio Berlusconi.
C'est la troisième fois que l'ancien président de la commission européenne est contraint de présenter sa démission après 1997, où le parlement lui avait revoté la confiance, et 1998, où il avait dû céder la place à son allié de gauche Massimo D'Alema.
Il s'agit du plus gros revers pour le gouvernement de Romano Prodi depuis qu'il est arrivé au pouvoir. M. D'Alema avait dramatisé l'enjeu du vote de mercredi dans l'espoir de rallier l'aile radicale (communistes et Verts) de la majorité. Lors du sommet italo-espagnol d'Ibiza mardi, il avait averti qu'en cas d'échec, le gouvernement "rentrerait à la maison", selon la presse italienne.
Avant le vote des sénateurs, M. D'Alema était longuement intervenu pour expliquer les orientations de sa politique, en particulier sur deux sujets qui sont des pommes de discorde avec la gauche radicale, l'engagement de 2.000 soldats italiens en Afghanistan et le feu vert contesté de l'élargissement d'une base américaine à Vicenza (nord).
La mission de paix en Afghanistan est "une mission politique et civile", "pas une mission de l'Otan mais de l'ONU", avait-il souligné, en excluant le départ des soldats italiens, réclamé par la gauche radicale.
Sur la base américaine de Vicenza, le ministre avait souligné qu'un refus de Rome sur l'élargissement de la base auquel Romano Prodi a donné son feu vert en janvier, aurait été un "acte hostile" envers les Etats-Unis. Au moins 80.000 personnes ont manifesté samedi contre cet élargissement à l'appel des pacifistes, des communistes et des Verts.
(D'après AFP, AP)
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
"Ciel ouvert" entre l'Europe et les Etats Unis
Les ministres européens des Transports ont accepté d'ouvrir leurs liaisons aériennes avec les Etats unis. Des liaisons qui seront ouvertes à toutes les compagnies européennes et américaines, ce qui devrait selon la commission doper la concurrence entre compagnies. Un dossier délicat que jusqu'à présent chaque état membre réglait individuellement avec les Etats Unis.
imprimer envoyer à un ami
22 mar 2007 14:13
L'accord, conclu après quatre années de négociations, va permettre aux compagnies aériennes européennes de rallier n'importe quel aéroport des Etats-Unis à partir de n'importe quel aéroport européen, et réciproquement, ce qui était impossible jusqu’ici. Les compagnies américaines pourront aussi faire des sauts de puce en Europe pour embarquer des passagers alors que les européennes ne pourront pas procéder à ce cabotage aux Etats Unis. Enfin, les compagnies européennes pourront entrer dans le capital de leurs consoeurs américaines mais pas en prendre le contrôle.
Avant de signer l'accord, les Britanniques avaient réclamer une période de transition de 6 mois, l'aéroport d'Heathrow est l'une des plaque tournante des vols transatlantiques, ces vols aujourd'hui sont réservés à deux compagnies britanniques et deux américaines. Ils ont obtenu gain de cause : l'accord entra en vigueur au 31 mars 2008, au lieu d'octobre comme prévu initialement avec Washington .
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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