Moi je trouvais ça plutôt tordant. Libre à toi de comprendre ce que j'entends par là.silverwitch a écrit:cétérouge a écrit:ou même "analyse" page 24
Tu peux aussi faire entendre une autre voix, concordante ou distordante.
Silverwitch
Modérateurs: Garion, Silverwitch
Moi je trouvais ça plutôt tordant. Libre à toi de comprendre ce que j'entends par là.silverwitch a écrit:cétérouge a écrit:ou même "analyse" page 24
Tu peux aussi faire entendre une autre voix, concordante ou distordante.
Silverwitch
Bob Cramer a écrit:Ouais... C'est Chevènement, hein...
von Rauffenstein a écrit:Ouais, enfin économiquement, le père Chevènement, il est un peu à l'Ouest. Même les marxistes le pensent. C'est pour dire.
Ouais, enfin l'économie, c'est un système. Ca veut dire qu'on ne fait pas ce qu'on veut dans son petit coin en faisant tourner la planche à billet. Malheureusement. Je dis malheureusement parce qu'une grande catastrophe mondiale nous pend au nez. L'éclatement de la bulle spéculative immobilière en Chine, qui peut entrainer une récession mondiale de 8% d'un coup d'un seul quand elle fera ***pof***. 50% des immeubles construits à Shangaï sont vides et ne prennent pas preneurs. Ce sont les banques principalement asiatiques qui soutiennent cet effort de construction... A vide. Ces mêmes banques asiatiques qui soutiennent le déficit américain en achetant aux USA les bons du Trésor qui y sont émis...silverwitch a écrit:von Rauffenstein a écrit:Ouais, enfin économiquement, le père Chevènement, il est un peu à l'Ouest. Même les marxistes le pensent. C'est pour dire.
Si tu le dis et si même les marxistes le pensent (sic) alors...Plus sérieusement lis le texte de Chevènement. Il me paraît vraiment intéressant et propose une vision non-archaïque et tournée vers l'action. Ce n'est pas un simple "Non" de refus, c'est un "Non" de combat.
Silverwitch
von Rauffenstein a écrit:Il est donc plutôt temps de se solidariser et se consolider au niveau européen que de retourner chacun dans son petit coin et advienne que pourra au voisin. Un Euro qui pourra alors supplanter le dollar parce qu'il est sain et qu'il commence à être une monnaie de référence et de réserve pour des tas de pays dans le monde.
Pour réussir à devenir cette superpuissance économique, il suffit de dire oui dans quelques semaines. Pour en revenir aux nationalismes et antagonismes d'il y a même pas 60 ans, il suffit de dire non.
silverwitch a écrit:Bob Cramer a écrit:Ouais... C'est Chevènement, hein...
Oui, et ? À part le fait que l'auteur se nomme Chevènement, tu as des désaccords avec son analyse ? Il parle de l'Europe, d'actions concrètes, établit des comparaisons entre le projet de Constitution et le traité de Nice, bref il propose une analyse simple et pourtant remarquable parce que tournée vers l'action et la volonté politique.
Silverwitch
von Rauffenstein a écrit:Ouais, enfin l'économie, c'est un système. Ca veut dire qu'on ne fait pas ce qu'on veut dans son petit coin en faisant tourner la planche à billet. Malheureusement. Je dis malheureusement parce qu'une grande catastrophe mondiale nous pend au nez. L'éclatement de la bulle spéculative immobilière en Chine, qui peut entrainer une récession mondiale de 8% d'un coup d'un seul quand elle fera ***pof***. 50% des immeubles construits à Shangaï sont vides et ne prennent pas preneurs. Ce sont les banques principalement asiatiques qui soutiennent cet effort de construction... A vide. Ces mêmes banques asiatiques qui soutiennent le déficit américain en achetant aux USA les bons du Trésor qui y sont émis...silverwitch a écrit:von Rauffenstein a écrit:Ouais, enfin économiquement, le père Chevènement, il est un peu à l'Ouest. Même les marxistes le pensent. C'est pour dire.
Si tu le dis et si même les marxistes le pensent (sic) alors...Plus sérieusement lis le texte de Chevènement. Il me paraît vraiment intéressant et propose une vision non-archaïque et tournée vers l'action. Ce n'est pas un simple "Non" de refus, c'est un "Non" de combat.
Silverwitch
Il est donc plutôt temps de se solidariser et se consolider au niveau européen que de retourner chacun dans son petit coin et advienne que pourra au voisin. Un Euro qui pourra alors supplanter le dollar parce qu'il est sain et qu'il commence à être une monnaie de référence et de réserve pour des tas de pays dans le monde.
Pour réussir à devenir cette superpuissance économique, il suffit de dire oui dans quelques semaines. Pour en revenir aux nationalismes et antagonismes d'il y a même pas 60 ans, il suffit de dire non.
Alors je sais bien qu'on nous parle de justice sociale, de tout ça, etc. Mais la justice sociale elle viendra en Europe quand les syndicats et les associations de défenses se consolideront au niveau supérieur, continental, européen. Il faut du temps, c'est tout. Il faut du temps pour que de toutes les cultures européennes, qui partagent quand même un fond commun unique au monde, se mettent petit à petit au diapason. Et qu'il en émerge un nouvel état d'esprit, à même de satisfaire tant le Français que le Britanique, le Danois ou le Polonais.
Songez que l'on n'a jamais rien réussi par la force et la coercition. La révolution. la révolution brutale de consciences qui soudain deviendraient solidaires les unes des autres alors que tout le monde, en France, tire la couverture à soi ? Que les revendications n'ont jamais été aussi catégorielles ? Allons allons ! Cessez de rêvez... les le,ndemains risquent fort de déchanter. Parce que ce que les chevènementistes visent, ils ne pourront jamais l'appliquer en France même, sinon par... la force. On sait ce qu'il advient de ce que l'on administre par la force.
Hier, je vous ai dit que j'avais rencontré l'excellent Alain Alexanian du restaurant lm'Alexandrin à Lyon. On a pasé quelques heures ensemble, à parler de tout et de rien. Je pense que je tiens là d'ailleur un de mes meilleurs papiers à venir. Ol m'a dit qu'il pouvait voir dans les tendances culinaires de nos contemporains les grandes tendances de la société. Mais que cela se fait par petites touches insensibles mais qui révolutionne en profondeur. Et qu'il voulais être artisan de ces changements à sa manière. Je lui ai fait la réflexion d'ailleurs, à un moment donné, que ça, c'est la politique des petits pas, chères à Kissinger (ouais, je sais Cortese) et à Pompidou. Et il me disait quoi ? Il me disait que dans les années 80, on a vu arriver des nouvelles modes dont les racines puisaient profond dans les années 70. Un matin, on s'est réveillé avec du poisson cuit avec un kiwi. Pas un petit morceau qu'on ajouterait parce que chimiquement, ça relèverait le goût d'un poisson, comme le ferait un Ferran Adria. Non. Un bon gros morceau de kiwi. Et que la société des années 80 était un peu à l'image de ce plat. Cela a débouché dans les années 90 à la queue en gelée arrosée de caviar ! C'était les années Tapie et du cognac VSOP avec du Coke© dedans sur République Alley. Lui, c'est un militant du nutritionnel et du régionalisme. De l'éthique et du partage. Et c'est une tendance qui s'amorce dans la restauration (pas celle des frères Coste saupoudrée de Stark, de la merde, pour gagner des sous tout de suite. Eux, ils en sont restés à la queue en gelée au caviar). Mais les gens à la pointe qui entament une lente transformation par touches successives. S'y ajoute aussi, par dessus, des techniques inédites importées d'un peu partout dans le monde. On découpe et cuit le poisson selon les méthodes asiatiques par exemple. Donc de la restauration équitable dans le sens où l'on va aller acheter au paysan ou au producteur local. Pour un juste partage de la ressource entre le producteur, celui qui la transforme et le consomateur final. Pas de prix affolants. pas de vins monstrueusement surcôtés. Un retour à certaines valeurs humanistes. Et par dessus ça, un raffinement des techniques par l'importation de savoir faire exogènes. C'est ça le monde de demain, de dans 10 ans. Il ne faut pas se tromper. Un monde équitable où les revendications des uns va tenir compte des revendications des autres. Et c'est ça la constitution européenne. Oh, elle n'est pas parfaite, mais elle tient compte de toutes les cultures du travail et de la vision de la vie en société de tous les pays européens qui peuvent y adhérer.
Et nous autres français, nous ne proposons que de la révolution que nous ne parviendrons jamais à imposer aux autres sinon par la force (laquelle ?) et le maintien de privilèges pour certaines catégories de travailleurs. Et nous raterons le coche des lentes transformations dans les me,talités de nos concitoyens européens.
On peut caricaturer, comme la "nanalyse" de la page 24. Ce n'est jamais que de la caricature, pas une vraie contre proposition négociable avec les autres européens. Du rêve éveillé. De la nostalgie des années front pop.
Cortese a écrit:J'ai jamais compris ce que les gens de gauche reprochaient vraiment à Chevènement. A croire que c'est un péché d'être réellement de gauche sans être enfermé dans le ghetto communiste ou extrême gauche. Un peu comme Emmanuelli. C'est peut être ça leur tort : ne s'être pas renié.
Bob Cramer a écrit:En citant 10 fois la France dans son texte (ou approchant, je compte les "notre pays", etc. , je ne suis pas sur que Chevènement ait une vision de l'Europe au sens large, mais que, comme d'hab, fait passer la France avant tout. Je ne suis pas d'accord avec ça. La construction européenne doit s'affranchir de toutes les frontières, et il faudrait peut être arrêter de regarder avec fierté notre coq gaulois chanter les pieds dans la merde.
Donc, même si je reste plutot proche du "non", je ne partage pas le non de Chevènement, ni celui de de villiers, ni celui de lepen.
Cortese a écrit:J'ai jamais compris ce que les gens de gauche reprochaient vraiment à Chevènement. A croire que c'est un péché d'être réellement de gauche sans être enfermé dans le ghetto communiste ou extrême gauche. Un peu comme Emmanuelli. C'est peut être ça leur tort : ne s'être pas renié.
von Rauffenstein a écrit:Ouais, enfin l'économie, c'est un système. Ca veut dire qu'on ne fait pas ce qu'on veut dans son petit coin en faisant tourner la planche à billet. Malheureusement. Je dis malheureusement parce qu'une grande catastrophe mondiale nous pend au nez. L'éclatement de la bulle spéculative immobilière en Chine, qui peut entrainer une récession mondiale de 8% d'un coup d'un seul quand elle fera ***pof***. 50% des immeubles construits à Shangaï sont vides et ne prennent pas preneurs. Ce sont les banques principalement asiatiques qui soutiennent cet effort de construction... A vide. Ces mêmes banques asiatiques qui soutiennent le déficit américain en achetant aux USA les bons du Trésor qui y sont émis...
Il est donc plutôt temps de se solidariser et se consolider au niveau européen que de retourner chacun dans son petit coin et advienne que pourra au voisin. Un Euro qui pourra alors supplanter le dollar parce qu'il est sain et qu'il commence à être une monnaie de référence et de réserve pour des tas de pays dans le monde.
Pour réussir à devenir cette superpuissance économique, il suffit de dire oui dans quelques semaines. Pour en revenir aux nationalismes et antagonismes d'il y a même pas 60 ans, il suffit de dire non.
Alors je sais bien qu'on nous parle de justice sociale, de tout ça, etc. Mais la justice sociale elle viendra en Europe quand les syndicats et les associations de défenses se consolideront au niveau supérieur, continental, européen. Il faut du temps, c'est tout. Il faut du temps pour que de toutes les cultures européennes, qui partagent quand même un fond commun unique au monde, se mettent petit à petit au diapason. Et qu'il en émerge un nouvel état d'esprit, à même de satisfaire tant le Français que le Britanique, le Danois ou le Polonais.
Songez que l'on n'a jamais rien réussi par la force et la coercition. La révolution. la révolution brutale de consciences qui soudain deviendraient solidaires les unes des autres alors que tout le monde, en France, tire la couverture à soi ? Que les revendications n'ont jamais été aussi catégorielles ? Allons allons ! Cessez de rêvez... les le,ndemains risquent fort de déchanter. Parce que ce que les chevènementistes visent, ils ne pourront jamais l'appliquer en France même, sinon par... la force. On sait ce qu'il advient de ce que l'on administre par la force.
Hier, je vous ai dit que j'avais rencontré l'excellent Alain Alexanian du restaurant lm'Alexandrin à Lyon. On a pasé quelques heures ensemble, à parler de tout et de rien. Je pense que je tiens là d'ailleur un de mes meilleurs papiers à venir. Ol m'a dit qu'il pouvait voir dans les tendances culinaires de nos contemporains les grandes tendances de la société. Mais que cela se fait par petites touches insensibles mais qui révolutionne en profondeur. Et qu'il voulais être artisan de ces changements à sa manière. Je lui ai fait la réflexion d'ailleurs, à un moment donné, que ça, c'est la politique des petits pas, chères à Kissinger (ouais, je sais Cortese) et à Pompidou. Et il me disait quoi ? Il me disait que dans les années 80, on a vu arriver des nouvelles modes dont les racines puisaient profond dans les années 70. Un matin, on s'est réveillé avec du poisson cuit avec un kiwi. Pas un petit morceau qu'on ajouterait parce que chimiquement, ça relèverait le goût d'un poisson, comme le ferait un Ferran Adria. Non. Un bon gros morceau de kiwi. Et que la société des années 80 était un peu à l'image de ce plat. Cela a débouché dans les années 90 à la queue en gelée arrosée de caviar ! C'était les années Tapie et du cognac VSOP avec du Coke© dedans sur République Alley. Lui, c'est un militant du nutritionnel et du régionalisme. De l'éthique et du partage. Et c'est une tendance qui s'amorce dans la restauration (pas celle des frères Coste saupoudrée de Stark, de la merde, pour gagner des sous tout de suite. Eux, ils en sont restés à la queue en gelée au caviar). Mais les gens à la pointe qui entament une lente transformation par touches successives. S'y ajoute aussi, par dessus, des techniques inédites importées d'un peu partout dans le monde. On découpe et cuit le poisson selon les méthodes asiatiques par exemple. Donc de la restauration équitable dans le sens où l'on va aller acheter au paysan ou au producteur local. Pour un juste partage de la ressource entre le producteur, celui qui la transforme et le consomateur final. Pas de prix affolants. pas de vins monstrueusement surcôtés. Un retour à certaines valeurs humanistes. Et par dessus ça, un raffinement des techniques par l'importation de savoir faire exogènes. C'est ça le monde de demain, de dans 10 ans. Il ne faut pas se tromper. Un monde équitable où les revendications des uns va tenir compte des revendications des autres. Et c'est ça la constitution européenne. Oh, elle n'est pas parfaite, mais elle tient compte de toutes les cultures du travail et de la vision de la vie en société de tous les pays européens qui peuvent y adhérer.
Et nous autres français, nous ne proposons que de la révolution que nous ne parviendrons jamais à imposer aux autres sinon par la force (laquelle ?) et le maintien de privilèges pour certaines catégories de travailleurs. Et nous raterons le coche des lentes transformations dans les me,talités de nos concitoyens européens.
On peut caricaturer, comme la "nanalyse" de la page 24. Ce n'est jamais que de la caricature, pas une vraie contre proposition négociable avec les autres européens. Du rêve éveillé. De la nostalgie des années front pop.
Bob Cramer a écrit:Chevènement pas la langue de bois ::lol::lol::lol:
DCP a écrit:Petite question sûement bête d'un non-européen:
si la France ou un autre pays refuse la Constitution, il se passe quoi après, ils font quelque chose à la place ?
Didier
B.Verkiler a écrit:Bob Cramer a écrit:Chevènement pas la langue de bois ::lol::lol::lol:
J'ai vraiment du mal à comprendre ce que tu vois en Chevenement. La langue de bois par exemple, je ne comprends vraiment pas.
B.Verkiler a écrit:
J'ai entendu ce matin à la radio que 1000 scientifiques avaient sorti une étude comme quoi le mode de vie que nous suivons production-consommation ne sera plus possible dans 40 ans au rythme actuel, et pas seulement au niveau du pétrole, mais aussi au niveau de l'eau potable, de la fertilité des sols, etc etc.
Penser à créer des superpuissances économiques USA-EUrope-ASie, c'est un peu jouer à "Tu me tiens, je te tiens par la barbichette". Et advienne que pourra.
Bob Cramer a écrit:B.Verkiler a écrit:Bob Cramer a écrit:Chevènement pas la langue de bois ::lol::lol::lol:
J'ai vraiment du mal à comprendre ce que tu vois en Chevenement. La langue de bois par exemple, je ne comprends vraiment pas.
J'y vois un de ces imbéciles heureux qui sont nés quelque part, comme disait Brassens.
J'y vois un type qui jure ses grands dieux que la présidence ne l'interresse pas, puis qui se présente.
J'y vois un type qui aimerait bien qu'on chante la marseillaise à l'école. on pourrait faire la prière aussi, remarque.
J'ai du mal à y voir quelqu'un qui se projette dans l'avenir. C'est un modèle périmé, vieille France, la grandeur de la france, et patati et patata.
Je comprends que des vieux de gauche soit attiré par son discours (parce qu'ils n'osent pas passer à droite, après s'être bourré au mousseux en 81), mais je ne comprends pas que des gens assez jeunes y voient un leader...
Nuvolari a écrit:Remarquez que Chévénement peut pousser les socialistes à voter OUI.
Ils lui en veulent tellement d'avoir pris inutilement 5% à Jospin en 2002 qu'ils en ont fait leur pire ennemi à gauche.
oz.1 a écrit:Bob Cramer a écrit:B.Verkiler a écrit:Bob Cramer a écrit:Chevènement pas la langue de bois ::lol::lol::lol:
J'ai vraiment du mal à comprendre ce que tu vois en Chevenement. La langue de bois par exemple, je ne comprends vraiment pas.
J'y vois un de ces imbéciles heureux qui sont nés quelque part, comme disait Brassens.
J'y vois un type qui jure ses grands dieux que la présidence ne l'interresse pas, puis qui se présente.
J'y vois un type qui aimerait bien qu'on chante la marseillaise à l'école. on pourrait faire la prière aussi, remarque.
J'ai du mal à y voir quelqu'un qui se projette dans l'avenir. C'est un modèle périmé, vieille France, la grandeur de la france, et patati et patata.
Je comprends que des vieux de gauche soit attiré par son discours (parce qu'ils n'osent pas passer à droite, après s'être bourré au mousseux en 81), mais je ne comprends pas que des gens assez jeunes y voient un leader...
Je ne dis pas que toutes ses idées sont géniales ni même bonnes mais il me parait être le seul à vraiment réfléchir à comment faire les choses autrement que ce qu'on nous propose (impose) depuis toujours. Et c'est rarement totalement con ce qu'il dit.
Un leader ? Je ne vois pas en quoi il serait moins bon leader qu'un Hollande ou un Sarkozy en fait...donc finalement.
oz.1 a écrit:Nuvolari a écrit:Remarquez que Chévénement peut pousser les socialistes à voter OUI.
Ils lui en veulent tellement d'avoir pris inutilement 5% à Jospin en 2002 qu'ils en ont fait leur pire ennemi à gauche.
Tu confonds petites querelles intestines et réel intéret des gens. Les 5% qui ont voté pour lui en 2002, tu crois qu'ils voteront "oui" parce qu'ils lui en veulent ?
Je peux te répondre moi-même si tu veux
Nuvolari a écrit:oz.1 a écrit:Nuvolari a écrit:Remarquez que Chévénement peut pousser les socialistes à voter OUI.
Ils lui en veulent tellement d'avoir pris inutilement 5% à Jospin en 2002 qu'ils en ont fait leur pire ennemi à gauche.
Tu confonds petites querelles intestines et réel intéret des gens. Les 5% qui ont voté pour lui en 2002, tu crois qu'ils voteront "oui" parce qu'ils lui en veulent ?
Je peux te répondre moi-même si tu veux
Ah non je disais pas que les gens qui ont voté pour lui lui en veulent. Je dis que les socialistes lui en veulent de leur avoir pris 5% de l'electorat Jospin. Ils lui en veulent bien plus qu'à Tobira parce qu'ils trouvent que Chevenement a fait ses 5% uniquement en critiquant Jospin. Alors que Tobira, çà aurait du être à Jospin de convaincre les radicaux de ne presenter personne.
oz.1 a écrit:Nuvolari a écrit:oz.1 a écrit:Nuvolari a écrit:Remarquez que Chévénement peut pousser les socialistes à voter OUI.
Ils lui en veulent tellement d'avoir pris inutilement 5% à Jospin en 2002 qu'ils en ont fait leur pire ennemi à gauche.
Tu confonds petites querelles intestines et réel intéret des gens. Les 5% qui ont voté pour lui en 2002, tu crois qu'ils voteront "oui" parce qu'ils lui en veulent ?
Je peux te répondre moi-même si tu veux
Ah non je disais pas que les gens qui ont voté pour lui lui en veulent. Je dis que les socialistes lui en veulent de leur avoir pris 5% de l'electorat Jospin. Ils lui en veulent bien plus qu'à Tobira parce qu'ils trouvent que Chevenement a fait ses 5% uniquement en critiquant Jospin. Alors que Tobira, çà aurait du être à Jospin de convaincre les radicaux de ne presenter personne.
Et tu rebalances une couche de petites gueguerres internes. Tu crois que 5% des électeurs ont suivi Chevènement juste pour des critiques de Jospin ? Mais vous vous écoutez des fois ?![]()
Chevènement avait un programme. Jospin avait une campagne anti-Chirac démago qui n'était finalement qu'une copie de la campagne de Chirac anti-Jospin et aussi démago et il s'est foutu dedans tout seul. Evidemment, je regrette de ne pas avoir voté pour Jospin mais franchement, y avait de quoi.
Nuvolari a écrit:oz.1 a écrit:Nuvolari a écrit:oz.1 a écrit:Nuvolari a écrit:Remarquez que Chévénement peut pousser les socialistes à voter OUI.
Ils lui en veulent tellement d'avoir pris inutilement 5% à Jospin en 2002 qu'ils en ont fait leur pire ennemi à gauche.
Tu confonds petites querelles intestines et réel intéret des gens. Les 5% qui ont voté pour lui en 2002, tu crois qu'ils voteront "oui" parce qu'ils lui en veulent ?
Je peux te répondre moi-même si tu veux
Ah non je disais pas que les gens qui ont voté pour lui lui en veulent. Je dis que les socialistes lui en veulent de leur avoir pris 5% de l'electorat Jospin. Ils lui en veulent bien plus qu'à Tobira parce qu'ils trouvent que Chevenement a fait ses 5% uniquement en critiquant Jospin. Alors que Tobira, çà aurait du être à Jospin de convaincre les radicaux de ne presenter personne.
Et tu rebalances une couche de petites gueguerres internes. Tu crois que 5% des électeurs ont suivi Chevènement juste pour des critiques de Jospin ? Mais vous vous écoutez des fois ?![]()
Chevènement avait un programme. Jospin avait une campagne anti-Chirac démago qui n'était finalement qu'une copie de la campagne de Chirac anti-Jospin et aussi démago et il s'est foutu dedans tout seul. Evidemment, je regrette de ne pas avoir voté pour Jospin mais franchement, y avait de quoi.
Attention oz, je ne dis pas que c'est ce que je pense. Je dis "ils" en parlant des militants et dirigeants PS car c'est ce que j'ai beaucoup entendu là bas.
Xave a écrit:Chevènement ou Villiers qui vont jusqu'à se prétendre Europhiles juste pour ratisser plus large que d'habitude en leur "non", c'est pas un peu hypocrite par hasard ?
Bob Cramer a écrit:B.Verkiler a écrit:Bob Cramer a écrit:Chevènement pas la langue de bois ::lol::lol::lol:
J'ai vraiment du mal à comprendre ce que tu vois en Chevenement. La langue de bois par exemple, je ne comprends vraiment pas.
J'y vois un de ces imbéciles heureux qui sont nés quelque part, comme disait Brassens.
J'y vois un type qui jure ses grands dieux que la présidence ne l'interresse pas, puis qui se présente.
J'y vois un type qui aimerait bien qu'on chante la marseillaise à l'école. on pourrait faire la prière aussi, remarque.
J'ai du mal à y voir quelqu'un qui se projette dans l'avenir. C'est un modèle périmé, vieille France, la grandeur de la france, et patati et patata.
Je comprends que des vieux de gauche soit attiré par son discours (parce qu'ils n'osent pas passer à droite, après s'être bourré au mousseux en 81), mais je ne comprends pas que des gens assez jeunes y voient un leader...
Bob Cramer a écrit:bv : Je vois pas le rapport avec les pédophiles.
Le rapport avec la langue de bois, c'est, dans mon exemple, sa volonté affirmée de ne pas se présenter à l'Elysée quand Tonton est au pouvoir (ça permet d'obtenir des ministères...Et de démissioner quand son role est d'être en contradiction avec ses convictions, Tonton ou pas, puis d'y aller quand Mitterrand n'est plus là, en faisant une campagne démago et populiste, comme ses petits copains.
Chevènement, j'ai l'impression qu'il a du mal à voir plus loin que son petit clocher de sa petite église de son petit village...
Et l'Europe des Nations, je crois que c'est de la foutaise, tout comme le terme nation.
Bob Cramer a écrit:En 4ème, on m'avait appris qu'une Nation, c'était un drapeau, une monnaie, un hymne. Déjà, on a plus de monnaie. Vivement que notre drapeau soit celui de l'UE et que notre hymne soit celui de l'UE. Ca ne m'empêchera pas de continuer à aimer et défendre la culture française.
B.Verkiler a écrit:Bob Cramer a écrit:bv : Je vois pas le rapport avec les pédophiles.
C'est donc que mon exemple est bien choisi, car je ne vois toujours pas plus le rapport avec la langue de bois.
Enfin, un mec qui dit qu'un ministre sa ferme sa gueule ou ça démissionne, et qui démissionne parce qu'il ne veut pas fermer sa gueule, niveau langue de bois, on a vu mieux, non?Le rapport avec la langue de bois, c'est, dans mon exemple, sa volonté affirmée de ne pas se présenter à l'Elysée quand Tonton est au pouvoir (ça permet d'obtenir des ministères...Et de démissioner quand son role est d'être en contradiction avec ses convictions, Tonton ou pas, puis d'y aller quand Mitterrand n'est plus là, en faisant une campagne démago et populiste, comme ses petits copains.
Et si c'était sur ordre de tonton, histoire de ménager la chèvre et le chou, vu le nombre d'opposants de gauche à la guerre en Irak.Ou bien il y est allé parce que son parti s'éloignait de plus en plus irrémédiablement de ses convictions, chose qu'il place au dessus de ses ambitions personnelles. Car enfin, quand il s'est présenté, n'était-il pas déja revenu du coma? Tu crois vraiment qu'à son âge, c'est pas pure ambition perso qu'il se présente à l'Elysée, sans aucune chance d'y parvenir? Ou plutôt pour faire entendre ses idées, que plus personne dans le jeu politique n'était suceptible de représenter, même en partie?
Tu ne vois donc pas la différence avec un Balladur?
Quand il est monté à 15 ou 17% d'intentions de votes, limite 2ème tour, non, je ne vois pas la différence avec un Balladur. Après, il s'est vautré, parce que pas mal de gens ont lu son programme, je suppose. Et évidemment, c'est nettement mois enthousiasmant que deux ou trois petites phrases bien senties dans le 7-9 de France Inter.Chevènement, j'ai l'impression qu'il a du mal à voir plus loin que son petit clocher de sa petite église de son petit village...
Et l'Europe des Nations, je crois que c'est de la foutaise, tout comme le terme nation.
Moi je crois que tu bloques sur la surface des choses, et que ça t'empêche d'écouter ce qu'il a à dire. Tu lis son analyse sur l'Europe, tu comptes le nombre de fois où le mot France est écrit... Ce n'est pas trés sérieux, pas trés serien, et pas trés lucide, comme lecture.
Et quand enfin tu te mets à lire, au lieu de regarder le fond, tu ne regardes que l'auteur en disant "C'est du pipeau". Qu'en sais-tu? En quoi son discours européen, l'Europe des Nations, s'oppose au concept de Nation qu'il défend?
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