Littéralement, en un mois d'occupation entre fin février 2022 et début avril 2022, et en excluant Boutcha
Il y a eu 57 cas d'assassinats GRATUITS de femmes (dans 39 cas, après les avoir violé)..
Dont deux cas post-viol, où l'on demande à deux jeunes filles, les yeux bandés, après le viol "quel est ton pays, salope?".
La jeune fille répond "l'Ukraine" et elle reçoit immédiatement une balle dans la nuque.
Ce n'est pas le même soldat qui a fait deux fois la même chose. Ce sont deux soldats dans deux villes différentes (Soumy et Poltava)
Les pillages dans tous les territoirs occupés, ont été légion en un mois... c'est pas isolé, la somme des vols est évaluée à 150 millions d'euros.
C'est inconnu pour Kherson ou les alentours de Kharkiv occupés pendant 9 mois (pour les morts c'est connus, en revanche, les charniers existent)
Faut-il que les gens de Kherson, qui ont eu 9 mois d'occupation te raconte ce qu'ils ont vécu, comme cette gamine de 4 ans qui a la séparatoin entre l'anus et le vagin irréparable après ce qu'elle a subi.
Faut-il que je te raconte ce qu'en 2014 et 2015 mon amie Nataliya (
RUSSOPHONE) a vécu avec des vis vissées sous les ongles. Pas une fois.. deux fois à 9 mois d'intervalle...
Tu as littéralement un pays qui a accusé de nazisme un autre pays, donnant licence à toute sorte de crime car "c'est un peuple de nazi".
Et il ne faudrait pas les dénoncer.
A-t-on vu des Ukrainiens décapiter des soldats russes ?
A-t-on vu des Ukrainiens découper en morceau un prisonnier de guerre ? (le dernier il y a une dizaine de jours)
A-ton vu des Ukrainiens abattre un homme parce qu'il défie ses geoliers en disant "Slava Rossiya!" ?
As-tu discuté avec des gens de Boutcha qui ont assisté à la mort de leurs proches?
Et avec des gens de Soumy.
Et avec des gens de Borodyanka. Et avec des gens de Brovary.
Qui ont vu un frère disparaitre, juste parce qu'il était sur un vélo.
Et ici, un époux disparaitre, juste parce que c'était un homme... comme si une vieil homme de 80 ans était un danger.
Tu fais du négationnisme, involontairement, mais tu en fais en niant quelque chose qui est indispensable à comprendre cette guerre impérialiste. Il y a une haine russe pour les ukrainiens, un mépris inné, culturel de départ, un sentiment de supériorité, qui est là depuis très très longtemps mais qui est devenu sous l'influence de la propagande russe depuis 15 ans (même quand Ianoukovitch était au pouvoir cette propagande était à l'oeuvre) une haine puisque ce sont des nazis, ils ne sont pas humains.
Tu assistes à une opération de déshumanisation depuis 15 ans.. tu assistes à son résultat, puisqu'on a cultivé le fait que l'adversaire n'était pas humain, mais des cafards, donc on peut tuer les cafards (et le pays n'existe pas, les cafards n'habitent pas un pays, pas plus que des chiens ou des vaches, le pays n'est donc à personne) : des assassinats de masse juste pour le fait de s'affirmer ukrainien, ou pour le fait d'être de nationalité ukrainienne..
Mais tu tournes de l'oeil : "oh c'est discutable"'
Tu refuses de comprendre que c'est
systémique parce que ça fait partie non seulement d'un mépris préexistant, mais d'une politique d'état depuis 15 ans.
Tu n'as pas vu les posts, alors va les lire...
viewtopic.php?p=2435239#p2435239viewtopic.php?p=2435316#p2435316viewtopic.php?p=2435501#p2435501Sur ces posts j'ai écrit:
"Dérive sectaire et perte totale et collective de santé mentale. Comme il y a 80-90 ans, sur un autre territoire"J'ai écrit ça parce que c'est SYSTEMIQUE.
Tu ne veux pas voir qu'il y a une perte totale de santé mentale, la même perte qu'on voit dans
La Zone d'Intérêt ...
Où la juxtaposition de l'humanité à l'inhumanité voisine ne gêne personne... "Voyons ce ne sont pas des humains. Qu'est-ce que je m'en fous si on met des pesticides sur des cafards juste à côté?"
C'est la société russe dans son ensemble.
C'est la société israelienne dans son ensemble.
Tu pense que j'exagère...
Eh bien, il y a deux jours je lisais que des Russes se plaignaient au début aout sur les réseaux sociaux dans un post viral .. (donc avant Koursk)
De quoi se plaignaient-il ?
Du trauma d'avoir à subir les nouvelles sur l'Ukraine..
Et dans ce fil la majorité des gens disait "oh moi j'ai masqué ces mots là... " Et des milliers de personnes séchangeaient des listes de mots à masquer pour ne surtout pas regarder la réalité, si '"traumatisante".... Juste le comportement d'égoïste, d'égocentré, qui ne veulent pas voir leur confort mentalement bouleversé.
Quand on a 1500 sirènes par an (et dans le sud et l'es 3500,4000, 5000), on en fait quoi de sa santé mentale? On masque comment les sirènes, avec quel filtre ?
Quand on entend des explosions pendant 3h ou 4h de suite dans sa ville tous les deux ou trois jours (car heureusement les tirs des dix ou quinze sirènes durant les 2/3 jours sont souvent arrêté avant d'arriver dans la ville), en pleine nuit, en plein jour.
Elle en est où la santé mentale ?
Quand pour une partie de l'été tu as 6h d'électricité par 24h, elle est où la santé mentale? Ca sera quoi l'hiver ?
Donc oui on a un peuple qui assez largement se réjouit de la mort des autres littéralement ( les messages et emoji qui s'en félicitent sont des millions, chaque fois qu'il y a un missile... ou quand des gens se font démembrer...), qui appelle ses voisins avec des termes intraduisibles bien pire que cafards, porcs ou boche (gentils Ukrainiens qui ne les appellent que "orcs" )
Et pour la partie qui a encre un semblant d'humanité, éh bien pour sa petite vie confortable égoïste - ne préfère pas savoir la vérité - les Allemands avaient pour beaucoup l'excuse de ne pas savoir ce qui pouvait se passer dans les camps: eux, les Russes peuvent le savoir mais ça les traumatise les pauvres alors les oeillères c'est bien mieux...
Et c'est de la propagande ?
Non, c'est juste le témoignage de quelque chose qui EXISTE.
C'est cette haine russe découverte par les Ukrainiens, avec une telle surprise qui sépare pour longtemps, les Ukrainiens des Russes.. (ils la devinaient, même si peu à peu les chaines russes ont été interdites en Ukraine, ils en avaient vent de ce qui s'y disait l'autre côté de la frontière... mais ce point de haine, non ils l'imaginaient pas, c'est inimaginable...)
C'est pas l'agression militaire du 24 février 2022, c'est pas l'ordre délirant d'un papy foufou au petit matin, qui sépare les Russes et les Ukrainiens...
(Et c'est non plus Biden, Obama, Clinton, Soros ou je ne sais qui)
Non c'est les crimes commis par des gens qui n'étaient pas obligés de commettre ces crimes (ils auraient pu obéir aux mêmes ordres sans les faire), c'est la haine du simple quidam de Moscou, Voronej ou Krasnodar, ou Volgograd ou Saratov, ou Saint Petersbourg.
C'est ce zèle à écraser tout ce qui était ukrainien par le soldat russe occupant.
Ce qu'ils ont découvert chez leur voisin est impardonnable et c'est la raison pour laquelle c'est irréconciliable de notre vivant même quand les armes se seront tues... quand la paix viendra surtout que les Russes ne viennent pas faire du tourisme en Ukraine ils seront très très mal accueillis, les gens leur cracheront dessus...
Et aucun Ukrainien normalement constitué ne veut plus jamais aller en Russie (sauf peut-être pour le plaisir de vouloir humilier des employés d'hotel, de restaurant ou je ne sais quoi)
Quand l'attentat de Crocus a lieu... C'est juste pour s'amuser que le gouvernement russe accuse l'Ukraine, pour se trouver un prétexte stupide d'envoyer encore centaines de missiles... non, c'est parce que c'est ce que le Russe moyen veut entendre...
Il parait, ce sont les mot de Vladimir Vladimirovitch que l'opération militaire spéciale" avait pour objet de dénazifier et démilitariser.
On sait plus précisément ce que signifie ces deux mots en lisant deux textes:
celui programmé pour être publié le 26 février à 8h au matin sur RIA Novosti par le propagandiste Petr Akopov, préparé à l'avance avant la guerre en prévision d'une victoire facile (c'est pour cela que la programmation automatique les a pris par surprise), qui a vite été retiré quand il s'est avéré que ça ne se déroulait pas comme prévu
L'avènement de la Russie et du nouveau mondeet celui publié encore sur RIA Novosti, le 3 avril par son collègue propagandiste Timofïy Sergeïtsev et assumé cette fois (il n'a pas été effacé)
Ce que la Russie devrait faire avec l'Ukraine Notamment on lit dans le texte de Sergeïtsev (longue citation d'un extrait de ce très long texte - ma traduction):
Les nazis qui ont pris les armes doivent être éliminés autant que possible sur le champ de bataille. Il ne faut pas faire de distinctions significatives entre les forces armées ukrainiennes (FAU), les soi-disant bataillons nazis, et les forces de défense territoriale qui se sont jointes à ces deux types de formations militaires. Tous sont également responsables de l'extrême cruauté envers la population civile, également coupables du génocide du peuple russe, et ne respectent pas les lois et coutumes de la guerre. Les criminels de guerre et les nazis actifs doivent être sévèrement et exemplairement punis. Une épuration totale doit être réalisée. Toute organisation liée au nazisme doit être dissoute et interdite. Cependant, outre les dirigeants, une partie importante de la population est également coupable en tant que nazis passifs et complices du nazisme. Ils ont soutenu le régime nazi et l'ont toléré. La juste punition de cette partie de la population ne peut être accomplie que par les inévitables rigueurs d'une guerre juste contre le système nazi, menée avec autant de soin et de précaution que possible à l'égard des civils. La dénazification de cette masse de population doit consister en une rééducation, qui s'accomplira par la répression idéologique des idées nazies et une censure stricte, non seulement dans le domaine politique, mais aussi dans les domaines culturel et éducatif. C'est précisément par la culture et l'éducation qu'a été préparée et réalisée une profonde nazification de masse de la population, renforcée par la promesse de dividendes de la victoire du régime nazi sur la Russie, la propagande nazie, la violence interne et la terreur, ainsi que par huit ans de guerre contre le peuple du Donbass, qui s'est soulevé contre le nazisme ukrainien.
La dénazification ne peut être réalisée que par le vainqueur, ce qui implique (1) son contrôle inconditionnel sur le processus de dénazification et (2) un pouvoir qui garantit ce contrôle. À cet égard, le pays à dénazifier ne peut être souverain. L'État dénazifiant — la Russie — ne peut pas aborder la dénazification avec une approche libérale. L'idéologie du dénazificateur ne peut être contestée par la partie coupable soumise à la dénazification. La reconnaissance par la Russie de la nécessité de la dénazification de l'Ukraine signifie la reconnaissance de l'impossibilité du scénario de la Crimée pour l'ensemble de l'Ukraine. D'ailleurs, ce scénario était impossible en 2014, même dans le Donbass insurgé. Ce n'est que la résistance de huit ans à la violence et à la terreur nazies qui a conduit à une cohésion interne et à un rejet conscient et massif de toute unité ou lien avec l'Ukraine, qui s'est définie comme une société nazie.
Les délais de la dénazification ne peuvent en aucun cas être inférieurs à une génération, qui doit naître, grandir et atteindre la maturité dans des conditions de dénazification. La nazification de l'Ukraine a duré plus de 30 ans, commençant au moins dès 1989, lorsque le nationalisme ukrainien a pris des formes légales et légitimes d'expression politique et a conduit le mouvement vers l'"indépendance", se dirigeant vers le nazisme.
La particularité de l'Ukraine nazifiée moderne réside dans son caractère amorphe et ambivalent, qui permet de masquer le nazisme sous l'apparence d'un désir d'"indépendance" et de "développement" "européen" (occidental, pro-américain) (en réalité vers la dégradation), et d'affirmer qu'il n'y a "pas de nazisme" en Ukraine, seulement quelques "excès isolés". Il n'y a ni parti nazi principal, ni Führer, ni lois raciales à part entière (seulement leur version réduite sous la forme de répressions contre la langue russe). En conséquence, il n'y a aucune opposition ni résistance au régime.
Cependant, tout cela ne fait pas du nazisme ukrainien une "version allégée" du nazisme allemand de la première moitié du XXe siècle. Au contraire, puisque le nazisme ukrainien est libéré de ces cadres et restrictions "de genre" (qui sont essentiellement des technologies politiques), il se déploie librement comme la base fondamentale de tout nazisme — comme le racisme européen et, sous sa forme la plus développée, américain. Par conséquent, la dénazification ne peut pas être menée de manière compromise, sur la base d'une formule du type "OTAN — non, UE — oui". L'Occident collectif est lui-même le concepteur, la source et le sponsor du nazisme ukrainien, tandis que les cadres bandéristes de l'ouest de l'Ukraine et leur "mémoire historique" ne sont qu'un des instruments de la nazification de l'Ukraine. Le nazisme ukrainien porte une menace non moindre, mais plus grande pour la paix et la Russie que le nazisme allemand de l'ère hitlérienne.
Le nom "Ukraine" ne peut apparemment pas être conservé en tant que titre d'une entité étatique entièrement dénazifiée sur le territoire libéré du régime nazi. Les républiques populaires qui seront créées sur l'espace libéré du nazisme doivent et vont croître à partir de pratiques d'autogestion économique et de protection sociale, de restauration et de modernisation des systèmes de survie de la population.
Leur orientation politique ne peut en réalité pas être neutre — l'expiation de la culpabilité envers la Russie pour l'avoir considérée comme un ennemi ne peut se réaliser qu'en s'appuyant sur la Russie dans les processus de reconstruction, de renaissance et de développement. Aucun "plan Marshall" ne doit être autorisé pour ces territoires. Aucun "neutralité" au sens idéologique et pratique, compatible avec la dénazification, ne peut exister. Les cadres et organisations, instruments de la dénazification dans les nouvelles républiques à dénazifier, ne peuvent s'appuyer que sur un soutien direct, tant en force qu'en organisation, de la Russie.
La dénazification sera inévitablement aussi une déukrainisation — un rejet de l'énorme gonflement artificiel du composant ethnique de l'auto-identification de la population des territoires historiques de la Petite Russie et de la Nouvelle Russie, commencé par le pouvoir soviétique. En tant qu'instrument du super-pouvoir communiste, cet ethnocentrisme artificiel, après la chute de celui-ci, n'est pas resté sans maître. Il est passé sous la direction d'un autre super-pouvoir (un pouvoir au-dessus des États) — le super-pouvoir de l'Occident. Il doit être ramené dans ses limites naturelles et dépourvu de sa fonctionnalité politique.
Contrairement, par exemple, à la Géorgie et aux pays baltes, l'Ukraine, comme l'a montré l'histoire, est impossible en tant qu'État national, et les tentatives de "construire" un tel État conduisent inévitablement au nazisme. L'ukrainisme est une construction anti-russe artificielle, dépourvue de contenu civilisationnel propre, un élément subordonné d'une civilisation étrangère et hostile. La débandérisation ne suffira pas à elle seule pour la dénazification — l'élément bandériste n'est qu'un exécutant et une façade, un masque pour le projet européen de l'Ukraine nazie. Par conséquent, la dénazification de l'Ukraine est aussi son inévitable déeuropéanisation.
La hiérarchie bandériste doit être éliminée, sa rééducation est impossible. Le "marais social", qui l'a soutenue activement ou passivement par ses actions ou son inaction, doit endurer les rigueurs de la guerre et assimiler cette expérience comme une leçon historique et une expiation de sa culpabilité. Ceux qui n'ont pas soutenu le régime nazi, qui ont souffert de celui-ci et de la guerre qu'il a déclenchée dans le Donbass, doivent être consolidés et organisés, et devenir le soutien du nouveau pouvoir, son axe vertical et horizontal. L'expérience historique montre que les tragédies et les drames du temps de guerre profitent aux peuples qui ont été séduits et attirés par le rôle d'ennemi de la Russie.
La dénazification, en tant qu'objectif de l'opération militaire spéciale, est comprise dans le cadre de cette opération comme une victoire militaire sur le régime de Kiev, la libération des territoires des partisans armés de la nazification, l'élimination des nazis irréconciliables, la capture des criminels de guerre, ainsi que la création des conditions systémiques pour une dénazification en temps de paix.
Cette dernière, à son tour, doit commencer par l'organisation d'organes locaux d'autogestion, de milice et de défense, purgés des éléments nazis, en lançant sur leur base des processus constitutifs pour la fondation d'une nouvelle étaticité républicaine, l'intégration de cette étaticité dans une interaction étroite avec l'agence russe de dénazification de l'Ukraine (nouvellement créée ou transformée, par exemple, à partir de Rossotrudnichestvo), avec l'adoption sous contrôle russe d'une base normative républicaine (législation) sur la dénazification, la définition des frontières et des limites de l'application directe du droit russe et de la juridiction russe sur le territoire libéré dans le domaine de la dénazification, la création d'un tribunal pour les crimes contre l'humanité dans l'ancienne Ukraine. À cet égard, la Russie doit agir en tant que gardienne du procès de Nuremberg.
Tout ce qui précède signifie que pour atteindre les objectifs de la dénazification, le soutien de la population est nécessaire, ainsi que son passage du côté de la Russie après sa libération du terrorisme, de la violence et de la pression idéologique du régime de Kiev, après avoir été sortie de l'isolement informationnel. Bien sûr, il faudra un certain temps pour que les gens se remettent du choc des hostilités, qu'ils soient convaincus des intentions à long terme de la Russie — qu'ils ne seront pas abandonnés. Il est impossible de prévoir à l'avance dans quels territoires une telle masse de population constituera une majorité critique. La "province catholique" (l'ouest de l'Ukraine composé de cinq régions) ne fera probablement pas partie des territoires prorusses. Cependant, la ligne de démarcation sera trouvée par l'expérience. Au-delà de cette ligne restera une Ukraine hostile à la Russie mais forcée à la neutralité et démilitarisée, avec le nazisme interdit selon des critères formels. C'est là que partiront les ennemis de la Russie. La garantie de maintenir cette Ukraine résiduelle dans un état neutre doit être la menace de la reprise immédiate de l'opération militaire en cas de non-respect des exigences énoncées. Cela pourrait nécessiter une présence militaire russe permanente sur son territoire. De la ligne de démarcation à la frontière russe s'étendra un territoire de potentiel d'intégration dans la civilisation russe, intrinsèquement antifasciste.
L'opération de dénazification de l'Ukraine, qui a commencé par une phase militaire, suivra en temps de paix la même logique de phases que l'opération militaire. À chaque étape, des changements irréversibles devront être obtenus, qui deviendront les résultats de la phase correspondante. Les premières mesures nécessaires de la dénazification peuvent être définies comme suit :
- élimination des formations nazies armées (entendues comme toutes les formations armées de l'Ukraine, y compris les FAU), ainsi que l'infrastructure militaire, informationnelle et éducative qui soutient leur activité ;
- formation d'organes d'autogestion populaire et de milice (défense et maintien de l'ordre) sur les territoires libérés, pour protéger la population contre le terrorisme des groupes nazis clandestins ;
- installation de l'espace informationnel russe ;
- confiscation des matériaux pédagogiques et interdiction des programmes éducatifs à tous les niveaux contenant des idées nazies ;
- enquêtes massives pour établir la responsabilité personnelle des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, de la diffusion de l'idéologie nazie et du soutien au régime nazi ;
- épuration, publication des noms des complices du régime nazi, les condamnant au travail forcé pour la reconstruction des infrastructures détruites en tant que punition pour leur activité nazie (parmi ceux qui ne seront pas condamnés à mort ou à l'emprisonnement) ;
- adoption au niveau local, sous la supervision de la Russie, des premiers actes normatifs de dénazification "par le bas", interdiction de toute forme de résurgence de l'idéologie nazie ;
- établissement de mémoriaux, de plaques commémoratives, de monuments en mémoire des victimes du nazisme ukrainien, immortalisation des héros de la lutte contre celui-ci ;
- inclusion d'un ensemble de normes antifascistes et de dénazification dans les constitutions des nouvelles républiques populaires ;
- création d'organes permanents de dénazification pour une période de 25 ans.
Je publie cet extrait (qui n'est qu'un petit extrait, c'est dire...) pour 2+1 raisons:
D'abord:
- parce qu'il est clair dans ce texte que la "dénazification" est un nettoyage ethnoculturel (et donc un ethnocide, terme qui ne signifie pas au contraire de génocide l'élimination physique, mais l'élimination culturelle, ce qu'on pourrait nommer culturocide dans un néologisme)
- parce qu'il fait comprendre que ce qui est nommé nazisme en Russie à propos de l'Ukraine n'est pas du NAZISME mais les sentiments nationaux qui refusent la soumission au russisme.. un "ukronazi" n'est pas un nazi, c'est juste un ukrainien qui ne veut pas être russe, qui croit bêtement qu'il a une culture à sauver. Le nazisme c'est dit clairement, c'est le "désir d'indépendance".
Et parce que paradoxalement ce texte décrit un embrigadement systémique qui est en fait celui qui est en Russie.
L'Ukraine, parce qu'elle est démocratique et humaniste, n'imposera jamais une dénazification à la Russie, et jamais dans les conditions décrites ici... pourtant il y a bien une programmation culturelle au sein de la société russe pour éliminer son voisin...
Et le fait qu'on soit encore obliger de l'expliquer parce que "roh, c'est de la propagande", alors même que tous les textes, tous les actes montrent une volonté d'annihilation culturelle, jusqu'à l'assassinat arbitraire, jusqu'à la démémbration des corps, montre simplement que vous regardez ce conflit trop distraitement.
Rien que (et ça n'a pas de rapport direct avec tes propos Waddle, mais j"y pense en même temps) le fait ici sur ce forum en 2024 que certains se réclament encore de la secte UPR , alors même que la folie de son gourou est devenue évidente ( délire complotiste à tout va, qui existait déjà dans ses théorie farfelues sur le nazisme (tiens donc, encore) de l'Union Européenne, mais qui s'est propagé à tout et n'importe quoi, dernièrement au satanisme

en passant ces dernières années par ses inepties paranoïaques en tout domaine (certes le covid et l'Ukraine, ou l'assassinat de Trump, mais pas seulement tout, tout... ) montre que les gens n'apprennent rien
(et tout en apprenant rien les mêmes venaient nous répéter le bréviaire du parfait soldat de la cinquième colonne "mais c'est l'OTAN"... vous voyez dans le texte précédent que les problème c'est l'OTAN ou c'est l'existence même de l'Ukraine ? )
Donc, non, aucune propagande seulement des faits.
Quand tu auras vent depillages, de décapitations, de démembrations (et j'avais même oublié) d'émasculation des vivants comme des morts, d'assassinat arbitraire de civils, pour jouer...
de gens carbonisés vivants dans des supermarchés (nous en sommes à trois, dont deux cet année, et encore je ne compte pas un quatrième où c'était juste les employés, après la fermeture qui en furent victime)
tu pourras revenir me dire ici "c'est de la propagande, il n'y en a pas un gentil, et un méchant".
D'ici là, c'est des simples faits.
Hugues
PS: Est-ce une analyse isolée de ce texte.. (et plus généralement du sens du terme nazi en Russie)
Eh bien non, je ne l'avais pas lu avant ce soir après avoir écrit tout ce texte, mais je cite un petit extrait ces mots de Timothy Snyder, historien mondialement reconnu, spécialiste de la Shoah et de l'histoire de l'Europe Centrale et de l'Europe de l'Est:
On this absurd definition, where Nazis have to be Ukrainians and Ukrainians have to be Nazis, Russia cannot be fascist, no matter what Russians do. This is very convenient. If "Nazi" has been assigned the meaning "Ukrainian who refuses to be Russian" then it follows that no Russian can be a Nazi. Since for the Kremlin being a Nazi has nothing to do with fascist ideology, swastika-like symbols, big lies, rallies, rhetoric of cleansings, aggressive wars, abductions of elites, mass deportations, and the mass killing of civilians, Russians can do all of these things without ever having to ask if they themselves on the wrong side of the historical ledger. And so we find Russians implementing fascist policies in the name of "denazification."
The Russian handbook is one of the most openly genocidal documents I have ever seen. It calls for the liquidation of the Ukrainian state, and for abolition of any organization that has any association with Ukraine. It postulates that the "majority of the population" of Ukraine are "Nazis," which is to say Ukrainians.
https://snyder.substack.com/p/russias-genocide-handbookRéveillez-vous bordel, il y a une programmation de la société russe pour massacrer son voisin (paradoxalement, comme dans toute l'inversion accusatoire qui a constellée ce conflit, celle qui est dénoncée chez le malheureux voisin dans ce texte). La singularité du nazisme c'était la programmation de la société dans une déshumanisation jusqu'au pires crimes. Vous assistez à une répétition dans le systémique, dans la programmation mentale, dans le déchainement arbitraire de l'inhumanité, une répétition certes moins patente (il n'y a pas de camp d'extermniation, certes mais les prisonniers de guerre ukrainiens reviennent comme des morts vivants ayant perdu 30 à 50 kg) et vous ne le voyez pas.