Hugues a écrit:Ghinzani a écrit:Maverick a écrit:C'est pas une question d'être d'accord mais de reconnaître un fait. Gaza n'a pas le contrôle de ses frontières et de ses espaces aériens et maritimes mais tu nies ces faits qui sont reconnus par l'ensemble des acteurs, même par israël.
Et toi, peux-tu expliquer, commenter les raisons" du hezbollah? le liban à le contrôle de ses frontières, de son espace aériens et maritime,non?
Les fermes de Chebaa sont occupées par.... l'état occupant.
Fait reconnu par la France comme par la Belgique qui toutes deux réclament le retrait des forces israeliennes.
Et encore une fois, le Hezbollah nait des actions d'Israel au Liban en 1982.
Hugues a écrit:Dommage que Bossuet n'ait jamais écrit:
"Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes."
parce qu'autrement ça aurait été fort à propos *
[...]
Hugues
*: parce qu'il a écrit en fait:
" Mais Dieu se rit des prières qu'on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s'oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? quand on l'approuve et qu'on y souscrit, quoique ce soit avec répugnance. "
Hugues
Tssss Tu sais très bien que le problème de cette bande de terre ne date pas que depuis sa prise par Israël ( guerre des six jours déclenchée par le monde arabe).
Un conflit qui remonte au Mandat français
Avant même d’être un conflit entre Etats en rivalité au sujet de leur intégrité territoriale, le contentieux sur les fermes de Chebaa s’explique par une définition imprécise des frontières. Sous l’Empire ottoman, cette région est unifiée sur le plan géographique et la libre circulation des produits commerciaux entre les trois pays se poursuit pendant les années 1920. Entre 1944 et 1946, dans la perspective d’une indépendance à venir des pays sous mandat, la France avait fait mettre en place une commission mixte syro-libanaise chargée d’établir la frontière entre les deux pays. Il s’agissait d’effectuer des relevés cadastraux et d’entreprendre sur le terrain une première entreprise de délimitation. Mais à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les tracés frontaliers demeurent très imprécis, établis tantôt en fonction des éléments naturels (ligne de crêtes, partage des eaux), tantôt en fonction d’éléments administratifs (limites de cazas).
La commission chargée des relevés sur le terrain entre 1944 et 1946 fit pourtant des recommandations précises ; elles ne furent jamais appliquées. D’une part, en 1946, le Liban n’était pas un Etat souverain suffisamment solide pour affirmer vigoureusement son autorité sur cette région frontalière. La Syrie, qui venait déjà de se voir amputée d’une partie non négligeable de son territoire (avec la séparation du Liban et la session d’Alexandrette à la Turquie), ne se montrait pas zélée à l’idée de donner des frontières à un pays qui aurait dû lui revenir. D’autre part, localement, plusieurs familles de grands propriétaires terriens de l’Arkoub, à cheval entre la Syrie, Liban et Palestine, cherchent à s’approprier le maximum de terres et à éviter à tout prix la délimitation précise d’une frontière qui nuirait à leurs activités économiques.