Dans mon dictionnaire voici ce qui est écrit au sujet du terme "neo-nazi" : personne se revendiquant du national socialisme après la mort d Adolf Hitler".
A priori chez moi 2023 c'est après 1945.
[...] c'est donc bien un néo-nazi.
Le gars qui même avec un dictionnaire ne comprend pas le sens des mots.
Iaroslav Hounka se réclame du nazisme.
Pas d'une idéologie dérivée mais du nazisme.
Il était nazi et n'a jamais cessé de l'être.
Et vit au Canada après avoir vécu au Royaume Uni depuis 1945.
On essaie encore de comprendre ton propos censé démontrer le
néo-nazisme en Ukraine (tous les mots comptent,) et même le
néo-nazisme de l'Ukraine (pareil), ou pour le dire autrement la
résurgence du nazisme en Ukraine (pareil encore, tous les mots comptent)
Parce qu'il était vivant après 1945, et ne reniait pas le nazisme, Klaus Barbie était néo-nazi selon ta définition qui ne comprend pas apparemmetn pas l'esprit de la définition.
Adolf Eichmann? Josef Mengele?
De nos jours, un nazi est quelqu'un qui a été nazi durant l'existence du nazisme et se réclame éventuellement encore du nazisme.
Un néo nazi est soit quelqu'un qui se réclame du nazisme sans avoir été nazi durant l'existence du nazisme. Soit quelqu'un qui se réclame d'un parti néo nazi (peut importe qu'il ait été nazi ou non).
Ainsi Hans-Ulrich Rudel a été nazi (affilié au parti nazi durant le nazisme) et néo-nazi (puisqu'il a pris la direction d'un parti néo-nazi).
En résumé, le néo-nazisme qualifie une RESURGENCE du nazisme, un retour. Quel est le rapport entre l'existence d'un Waffen SS encore vivant et ta thèse non démontrée d'une résurgence du nazisme ?
Quand le centre Simon Wiesenthal publie sa liste des criminels nazi les plus rechechés, il n'écrit pas "liste des criminels néo-nazi les plus recherchés" juste parce que ces gens sont vivants après 1945.
http://www.operationlastchance.org/PDF/ASR-2018.pdfhttps://www.wiesenthal.com/site/apps/nlnet/content2.aspx?c=lsKWLbPJLnF&b=4441467&ct=14583557
D'ailleurs que dit le centre Simon Wiesenthal sur Hunka, nazi ou neo-nazi.
Dans tous les cas, ici comme quand tu caricatures mon propos, tu t'ingénies à mal comprendre la lettre plutôt que de comprendre l'esprit (de mon propos, ou de ce terme)
Donc je renouvelle, mon propos si souvent caricaturé:
Mon seul propos est et a toujours été en ridiculisant le propos:
- de dénoncer "Ukrainiens = nazi",
- de dénoncer l'expression "ukronazi" qui assimile la nationalité ukrainienne au nazisme (et fait abattre dans la nuque des jeunes femmes après leur avoir fait subir des sévices, juste parce que "oh bah c'est pas des humains c'est des nazi".)
- de dénoncer l'égalité soldat de l'armée Ukrainienne = nazi et l'égalité soldat d'Azov = nazi
Mais si tu veux jouer à ce petit jeu, jouons...
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Tiré d'un site historique russe (dont l'éditeur à mon avis n'a plus trop le droit de parler), la fin d'un article de 2014:
En ajoutant ces 120 000 soldats, ainsi que toutes les autres divisions russes de la SS, les régiments de sécurité, les unités et les détachements connus, nous atteignons facilement le chiffre d'un million de soldats russes du côté du Troisième Reich. De plus, si l'on prend en compte que les soldats sont morts au combat et que des renforts étaient continuellement envoyés aux unités militaires, on peut sans crainte ajouter encore 200 à 300 milliers de Russes à cette fourchette de 800 000 à un million.
Ce qui est remarquable concernant le nombre réel de Russes qui ont combattu aux côtés de Hitler, c'est le fait qu'en 1943, lorsque Hitler a ordonné le transfert de tous les Russes du front de l'Est vers le front de l'Ouest, les généraux étaient consternés, car cela était impossible, puisque chaque cinquième soldat sur le front de l'Est était alors russe.
Il apparaît donc que ceux qui critiquent aujourd'hui vigoureusement leurs voisins pour avoir collaboré avec le régime fasciste étaient eux-mêmes les partisans les plus nombreux et les plus fidèles du Troisième Reich et d'Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale. Peut-être est-ce là l'explication de l'attirance inexplicable en Russie moderne pour la symbolique néonazie et l'idéologie.
Alors peut-être devrions-nous cesser de blâmer les autres pour la paille dans leur œil lorsque nous avons une poutre dans le nôtre ?
Cependant, cela relève déjà de la pure science-fiction, car cela signifierait reconnaître le passé tel qu'il était réellement, ce qui n'est ni flatteur, ni héroïque, ni aussi idéalisé que cela a été présenté pendant plus de 70 ans. Comme le disait un camarade soviétique de haut rang : "À quoi sert votre vérité si elle empêche de vivre".
C'est probablement ainsi que vivront les générations actuelles et futures de Russes, en fondant leurs connaissances historiques principalement sur des mythes, des omissions, voire même par endroits, sur des mensonges flagrants.
Faut-il reparler de quel parti est issu Pavel Goubarev (ancien gouverneur de la République fantoche de Donetsk - agent russe en service commandé), Русское Национальное Единство, parti au logo très clair dont les écrits qui étaient il y a 15 ans du plus cringe extrémiste, sont repris désormais au mot près par le président de la Fédération de Russie et en permanece dans les actualités de sa télévision d'état. Et si ce n'est pas l'idéologie de Русское Национальное Единство, qui est relayé, c'est celle de Национал-большевистская партия... au joli nom de national-bolchévique en français (et au logo très intéressant aussi, si vous aimez les aigles allemands).
Le cringe est devenu le mainstream.
Faut-il remonter les manifestations bras levé autorisées à Moscou, d'autres partis tout aussi autorisés que ces deux partis là ?
Tout ça est dans ce topic, mais si il faut le remonter...
Hugues