La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 02 Nov 2022, 13:00

Hugues a écrit:Et justement, la sortie de X est confirmée en France:



M'enfin ça ne vaut pas, ça ne peut valoir le prequel qu'est Pearl

Hugues



Et donc ce mercredi au cinéma...


https://www.lepoint.fr/pop-culture/x-une-serie-b-tres-loin-d-etre-z-31-10-2022-2495947_2920.php

C'est bien...
Mais Pearl est lui d'une tout autre dimension, non de celle des chefs d'oeuvre mais sans aucun doute de celle des films cultes...

Hugues a écrit:I am Hugues, and I approve this message




D'ailleurs, si c'est très bien de pas avoir vu X, c'est même encore mieux de pas voir la bande-annonce, pour vraiment ... tomber à la renverse...
Donc si il n'est pas trop tard, ne la regardez pas...

Hugues

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Pearl désirait être aimée du plus de monde possible.
Apparemment finalement elle a réussi:



https://www.slashfilm.com/1014457/legendary-filmmaker-martin-scorsese-is-a-big-fan-of-ti-wests-pearl-exclusive/

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede horatio le 02 Nov 2022, 16:19

Pearl c'est un mix entre Candy et American psycho.

Ca se veut original mais pour moi la mayonnaise n'a pas pris.

(faudra aussi m'expliquer en quoi c'est un prequel de X, y'a 60 ans d'écart entre les époques des 2 films)
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 20 Nov 2022, 22:07

https://www.lejdd.fr/Culture/woody-allen-au-jdd-faire-un-film-en-france-est-une-facon-de-dire-merci-4148690

Pourquoi un nouveau film à Paris ?

Toutes les excuses sont bonnes pour passer du temps dans cette ville qui m’inspire ! J’ai d’abord pensé faire jouer cette nouvelle histoire par des acteurs américains. Mais je me suis dit : « Et pourquoi je ne la tournerais pas en français ? » J’ai toujours rêvé d’être un cinéaste européen, et la plupart des films qui m’ont donné envie de faire ce métier étaient français. Tout en sachant que le film rapportera moins d’argent aux États-Unis, car le public là-bas n’aime pas les sous-titres… Mais je me suis dit que ce serait amusant, alors j’ai eu envie de relever le défi.

Comment écrit-on des personnages purement français quand on est américain ?

Les émotions sont les mêmes partout. J’ai imaginé le scénario en anglais, puis je l’ai donné à traduire. L’enjeu est que mes héros parisiens soient crédibles, même si le regard que je pose sur eux reste celui d’un New-Yorkais. En plateau, j’ai autorisé les comédiens à changer les dialogues quand ils estimaient qu’ils sonnaient faux.

Pouvez-vous nous parler de l’intrigue ?

Je peux simplement vous dire qu’il s’agit d’un film policier, une histoire sérieuse de crime et de châtiments. Avec une dose de romance, bien sûr. Sans doute parce que lorsque j’écrivais j’étais coincé chez moi, angoissé et privé de sorties à cause de la pandémie.

Comment avez-vous choisi vos acteurs français ?

J’étais à New York et j’ai mandaté un directeur de casting à Paris. J’ai reçu une vidéo de Lou de Laâge et je me suis dit en la découvrant si émouvante : « Qui est cette fille si belle et qui en plus joue bien la comédie ? » Melvil Poupaud a la classe et l’élégance que je cherchais, et Niels Schneider, dont je n’avais jamais entendu parler, se révèle un comédien très puissant. Sans parler de Valérie Lemercier, qui est une actrice vraiment merveilleuse, capable de jongler entre drôlerie et profondeur. Ils me rendent les choses faciles.

Pourtant, vous leur parlez peu en plateau…

Je ne dirige pas, je corrige [« I don’t direct, I correct »]. Je ne veux pas empoisonner leur esprit en leur soufflant des idées. Ils arrivent, ils lisent le scénario, ce sont des gens intelligents, ils savent ce qu’ils doivent faire. En soixante ans de carrière, j’ai appris que leur instinct est souvent meilleur que le mien. Il m’est souvent arrivé de voir un acteur ne pas jouer une scène comme je l’avais imaginée et d’être d’abord déçu, avant de me rendre compte au montage que c’est lui qui avait raison et de garder sa version.

Les comédiens français ont-ils un truc en plus ?

Ils ont envie de bien faire et de rendre leur réalisateur heureux, ce qui me va très bien ! Les acteurs se sont toujours montrés très gentils avec moi, je ne me suis jamais disputé en plateau avec l’un d’entre eux. Il faut dire que je ne les contredis pas : si l’un m’explique qu’il ne veut pas porter cette veste, je lui suggère d’en choisir une plus à son goût ; si une autre n’aime pas sa coupe de cheveux, je lui réponds de se coiffer comme elle veut. Le plus important, c’est que chacun se sente à l’aise pour être bon devant la caméra.

Ce tournage est-il plus compliqué que celui de Minuit à Paris ?

Il y a douze ans, le but était de créer une ambiance pour remonter le temps. Ce film-ci, j’ai d’abord pensé le réaliser dans un style très français, plein d’énergie et en noir et blanc. À la manière de Jean-Luc Godard, qui a été une inspiration pour beaucoup de cinéastes de ma génération. Mais quand je me suis lancé dans le tournage, la ville a imposé ses propres images et j’ai opté pour une approche différente. Mon but est d’attraper très vite la curiosité du public : pour une comédie, les scènes drôles doivent s’enchaîner sans temps morts ; quand il y a du suspense, il faut que les spectateurs soient suffisamment intrigués pour avoir envie de savoir ce qui va se passer ensuite. À partir du moment où ils se mettent à penser à ce qu’ils vont manger en sortant du cinéma, vous les avez perdus !

Qu’est-ce qui vous pousse à toujours reprendre la caméra ?

Quand je termine un film, je cherche spontanément une nouvelle histoire et je la tourne. Si je ne peux pas faire un autre long métrage après celui-là, bien que j’aie déjà un scénario en tête, ce n’est pas grave : je serai heureux de mettre en scène la pièce de théâtre que j’ai bouclée ou d’écrire des livres. J’ai toujours trouvé des gens pour financer mon cinéma, mais c’est difficile aujourd’hui : les spectateurs consomment désormais les films à la maison, dans leur lit… Ce n’est plus aussi excitant.

Les Parisiens se montrent gentils avec vous. Un lien particulier vous unit-il aux spectateurs français ?

Mon premier long métrage, Prends l’oseille et tire-toi ! [1969], ils l’ont aimé et ont témoigné leur soutien au jeune réalisateur étranger que j’étais. Quand j’ai osé des projets plus expérimentaux, ils m’ont davantage suivi et encouragé que le public américain. Faire un film en France est une façon de dire merci. J’espère donc que celui-ci sera réussi, même si on ne peut jamais rien prédire avant le montage… Je vous l’assure : une catastrophe est toujours possible ! Mais je ferai tout mon possible pour que ce cinquantième film, que j’ai voulu à Paris, soit un bon Woody Allen. 



https://www.lejdd.fr/Culture/exclusif-le-jdd-sest-rendu-sur-le-tournage-du-prochain-film-de-woody-allen-4148689


On a beau avoir eu la chance de voir Angelina Jolie dans les célèbres studios londoniens de Pinewood s’amuser à faire des cascades dans Lara Croft – Tomb Raider, s’envoler vers Brisbane pour monter sur le galion grandeur nature du Monde de Narnia 3 et suivre les courses-poursuites de James Bond dans le désert jouxtant l’Observatoire de Paranal dans le nord du Chili le temps de quelques scènes de Quantum of Solace, se rendre sur le plateau d’un film de Woody Allen relève du fantasme ultime.

D’abord parce que le réalisateur n’a jamais voulu « ouvrir » ses tournages à la presse afin de tenir ses intrigues « top secrètes », et que les rumeurs les plus folles courent toujours : nombreux sont les acteurs à s’être sentis un brin déstabilisés face à un metteur en scène pas franchement du genre à donner de longues indications de jeu. À Cate Blanchett qui angoissait, sur Blue Jasmine, de savoir si sa prestation avait été satisfaisante, il avait répondu : « C’était très bien. De toute façon, il n’y aura peut-être plus de spectateurs dans la salle pour l’apprécier. » Et l’actrice de fondre en larmes…

Le rêve est pourtant devenu réalité le 2 novembre dernier. Le JDD a en effet été invité à suivre l’auteur de Manhattan alors qu’il réalise à Paris, depuis le 3 octobre et jusqu’à mardi dernier, son cinquantième long métrage, intitulé provisoirement « WASP 22 » (Woody Allen Secret Project) et entièrement tourné en français, même si lui ne parle qu’anglais. Ce n’est donc pas sans une grande émotion que l’on se retrouve, à 8h30 du matin, sur un marché (très) frais de la place Monge, dans le 5e arrondissement. Au milieu des étals et des premiers clients, un petit bonhomme coiffé d’un bob se tient tranquille en pleine agitation. Alors qu’il discute avec ses techniciens, il nous fait signe de le rejoindre. Poignée de main chaleureuse et gentil mot de bienvenue, mouchage de nez et éternuement. « Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas le Covid ! J’ai un rhume depuis mon arrivée et je n’arrive pas à m’en débarrasser. »

Vêtu de son éternel pantalon en velours côtelé

Emmitouflé dans un gros blouson, vêtu de son éternel pantalon en velours côtelé, il nous propose de venir à ses côtés derrière le combo (l’écran qui diffuse le retour de la caméra principale) pour visionner la scène qu’il va mettre en boîte avec Niels Schneider (Un amour impossible) et Lou de Laâge (Boîte noire). En se gardant bien de nous expliquer quels sont leurs rôles… Les deux jeunes comédiens français arrivent en discutant joyeusement, picorent quelques tranches de saucisson et repartent en se dépêchant. La prise est dans la boîte ! Woody Allen va les rejoindre pour leur adresser une remarque. On ose lui demander ce qu’il leur a indiqué : « Je voudrais qu’ils accélèrent le rythme, qu’ils jouent davantage avec leur corps. Sur ma tombe, il faudra faire graver : "Plus vite !" En salle de montage, on regrette toujours que les acteurs n’aient pas bougé et dit leurs dialogues plus rapidement. »

La deuxième fois sera la bonne, et caméras et techniciens déménagent déjà à bon rythme de l’autre côté de la rue Monge pour s’installer sur le trottoir, face à un bureau de tabac. Les commerçants, eux, n’en reviennent pas d’avoir vu Woody Allen dès potron-minet. « Il a l’air très gentil, il ne voulait pas nous déranger dans notre travail, raconte une des vendeuses de la charcuterie. C’est super qu’un réalisateur américain comme lui vienne tourner en France. » Il confirme que depuis le début du tournage les badauds dans la rue lui témoignent de la sympathie. « Ils demandent à faire des selfies. Je dis oui, bien sûr, même si je préférais le bon vieux temps des autographes… »

Cela le change sans doute de l’ambiance dans son pays natal, où il fait figure de paria à la suite d’accusations d’agression sexuelle sur sa fille adoptive Dylan Farrow. Une des raisons sans doute de sa volonté de travailler dans un pays qui a toujours apprécié son cinéma. « New York n’est plus un endroit très agréable, je suis heureux de prendre l’air ailleurs, lance Woody Allen. Nous avons eu beaucoup de chance depuis notre arrivée, avec une météo particulièrement douce et ensoleillée. Merci au changement climatique ! »

Aucune fuite sur le scénario

Tandis que sa fidèle assistante a filé à la pharmacie pour dénicher un spray nasal miraculeux, un autre homme coiffé d’un chapeau – cette fois un Borsalino –, s’affaire à l’intérieur du bar. ­Vittorio ­Storaro, chef opérateur oscarisé pour Apocalypse Now et Le Dernier Empereur, donne ses indications en italien à son steadycamer. Le technicien de 82 ans travaille avec Woody Allen depuis Café Society et vante une collaboration agréable et facile. « Il est ouvert aux propositions de tous les chefs de poste : costumes, décors, photographie… Et ce n’est pas si courant ! Mon objectif est cette fois de créer un contraste entre ombre et lumière pour refléter l’esprit des personnages. » On tente de grappiller quelques infos sur le scénario, mais la consigne est bien suivie et aucune langue ne se délie. « Vous êtes une petite maligne, vous, rigole le pétulant Italien. Mais personne ne vous dira rien : le châtiment serait terrible ! »


Tandis que le charmant couple d’acteurs, qui s’est changé et qu’on devine être les personnages principaux, répète dans son coin, Woody Allen doit composer avec la circulation intense, entre les camions poubelles et les bus qui s’arrêtent à l’arrêt tout proche, et lancer la scène entre deux feux verts. Mais un véhicule de pompiers passe en trombe sirène hurlante, des passants n’ont pas été bloqués à temps, et voilà l’homme qui tourne plus vite que son ombre contraint d’enchaîner sept prises ! « Je n’aime pas ça, je suis un metteur en scène fainéant ! On passe tellement de temps à attendre, dans ce métier… Et puis les choses perdent de leur naturel avec la répétition. »

Il prend quand même le temps de dire deux mots en anglais avec ses interprètes français à l’écoute comme de jeunes élèves et repart en trottinant derrière son écran. « Même sans le comprendre, on sait si un acteur étranger est bon ou mauvais. » Sa fille Manzie, qui travaille à ses côtés comme assistante de production, lui propose de s’asseoir, mais celui qui fêtera le 1er décembre ses 87 ans préfère rester debout. « Elle ménage son vieux père. C’est agréable de travailler en famille. Et elle parle parfaitement votre langue, car elle a grandi avec des nounous françaises. »

Jouer de la clarinette 

Au bout de deux heures, toute l’équipe déménage dans un joyeux brouhaha. Nous voilà à suivre les flèches orange fluo marquées de WASP 22 pour arriver devant une boutique de fleurs rue Daubenton. Il est 10h30 et les piétons, désormais plus nombreux à déambuler dans le quartier touristique, s’arrêtent pour regarder ce qui se passe. Vittorio Storaro gesticule dans le magasin : l’homme au Borsalino finit par aller consulter l’homme au bob et ça chauffe sous les chapeaux pour mettre un point final à la scène. Tout s’est enchaîné sans problème et la coupure déjeuner arrive dès 11h30. Après un tour à la cantine, le cinéaste décide de rentrer se reposer deux petites heures à l’hôtel Le Bristol, où il réside (comme à chaque fois qu’il vient à Paris) avec sa femme, Soon-Yi.

Retour à 14h30 rue de l’Odéon pour continuer la journée. De grandes bâches noires et un rail de travelling ont été installés face à la librairie et à la boutique d’antiquités, presque voisines. Melvil Poupaud, manteau sombre élégant et lunettes de soleil, a rejoint Niels Schneider et Lou de Laâge. Très à l’aise, il tente de bavarder avec le cinéaste américain, qui se débrouille pour s’échapper et rejoindre sa sœur et son épouse venues lui rendre visite en plateau. Ça tourne dans le calme et la bonne humeur, Woody Allen est toujours debout mais un peu à l’écart, le nez baissé vers le bitume, dans sa bulle et ses pensées.

La journée se finit pile dans les temps, vers 17 heures. « C’est bien, même si ce n’est pas un impératif. Je veille à rester dans une économie réduite, alors on s’est débrouillés pour trouver des lieux de tournage assez proches. » Woody Allen a hâte de quitter son combo pour aller jouer de la clarinette à l’hôtel « si [son] rhume va mieux ». Nous, on passerait bien encore quelque temps par-dessus son épaule à le regarder faire son cinéma. 


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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 22 Nov 2022, 20:29

Dans la série n'allez pas voir ... (bon j'ai eu du mal à retrouver mes notes de début septembre, même si je savais bien que j'avais passé un mauvais moment)

N'allez pas voir....
Bones and all de Luca Guadagnino.

D'abord parce que bon il y a Thimothée Chalamet.
Ensuite parce que bon c'est Guadagnino


Mais admettons qu'on le sache pas...
Et qu'on juge sans a priori.

Eh bien le film commence très bien... L'idée est jolie, c'est pas si mal mis en scène, et puis il y a un Mark Rylance qui arrive à nous surprendre encore, qui va se rajouter à l'histoire
Mais... passée l'idée de départ, bah le film n'exprime plus grand chose....
Ca tourne à vide...

Au point que ... le film cherche une conclusion, un prétexte pour se terminer et il ne va jamais la trouver.. (bon je vous rassure le film se termine, sinon ça aurait été encore plus un calvaire de passer l'éternité dans ce film :D )

Bah, bref, tout ça pour ça?


Bref. Luca a été fidèle à sa médiocrité habituelle (mais qui plait bien à Hollywood, tellement il a pas l'air d'avoir du mal à financer ses idées, par des grands studios... ici MGM ... et Warner qui exploite les films MGM internationalement depuis cet été [sauf pour les 007 où c'est Universal qui a remporté l'enchère]).




(Pauvre Leonard)

Ah et le Lion d'Argent de la réalisation (j'avais oublié cette triste réalité), tout le monde en a ri tellement c'était n'importe quoi (même si bon c'est bien réalisé, c'est pas honteux.. mais une récompense pour la mise en scène alors que le film est minable en lui-même tsss... )... Le film a eu la pire réception critique avec l'étron de Florian Zeller.
Heureusement que le reste du palmarès tenait presque debout.

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 22 Nov 2022, 20:55

Parce qu'il tenait pas vraiment tout à fait debout puisque

le merveilleux
Saint-Omer d'Alice Diop

qui justement sort aussi demain

n'avait que le Lion d'Argent du Grand Prix du Jury, rétrogradé à ce rang au profit d'un documentaire sur une photographe hipster et ses actions militantes ... qui mérite pas un instant le Lion d'Or


Un film merveilleux parce qu'il laisse entendre la complexité d'une personne.
Ici cette personnalité va nous être révélée lords d'une procès. Si on juge cette personne sur le seul axe de ce qu'elle a commis (un infanticide), comprend-on son geste.
Le film justement, ne vous y trompez pas ne va excuser ni expliquer son geste. Mais à mesure qu'il se déploie, il va révéler combien un être même pour des aspects très proche, peut révéler de contradiction.

Laurence est à la fois une jeune lettrée, d'une diction remarquable, et d'un français extrêmement soutenu, n'oubliant jamais une liaison. Et pourtant elle est tout en même temps aussi autre chose, de tout aussi étonnant, parce que ce n'est pas si loin du critère de la jeune lettrée (je vous laisse le découvrir)
Et enfin elle est aussi la meurtrière de son enfant.

Si on ne comprend pas son geste, on comprend aussi qu'on ne comprend pas forcément comment elle peut être "à la fois" et "tout en même temps". Mais si le film nous montre de façon tout à fait qu'une personne abriter ces contradictions, alors il montre aussi que des gestes ne sont pas forcément explicables, et sont difficiles à juger.

Je ne sais pas ce qu'a voulu dire Alice Diop dans les dernières images. Si vous le voyez et avez une idée, je serai curieux de connaître votre interprétation.



Les actrices sont remarquables. La mise en scène aussi.

À voir vraiment

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 22 Nov 2022, 21:10

Et puis, parce que c'est pas mal du tout, que ça donne le sourire.



Et qu'à travers la peinture humoristique du bouleversement des relations au sein d'une famille par l'accident cérébral d'un des membres, il traduit en quelque sorte qu'une société, ici une famille, est comme un cerveau à la fois affectée par la disparition ou la blessure d'un de ses membres-neurones, mais est aussi douée de la même résilience.

Le film d'un réalisateur que je n'aurai jamais cru suggérer :

Les Miens de Roschy Zem


Bon ça n'est pas non plus un grand film, mais disons que c'est toujours mieux que Bones and all et rien que pour ça il faut le saluer...



Et puis Sami Bouajila est un ours hilarant ... rien que pour ça...

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 23 Nov 2022, 01:54

Ah et puis j'avais oublié que le 23 novembre c'était aussi la sortie de

Aucun ours de Jafar Panahi..

Pfiou quelle semaine...

Hugues a écrit:Belle nouvelle pour ce très grand film:






Bon la bande-annonce nous fait croire à un thriller, surtout du fait de la musique...
Alors que c'est tout autre chose...

Hugues



Donc dans l'ordre...
1- Saint-Omer
1- Aucun Ours
3- Les Miens
4- Bones and All

J'essaierai d'en dire plus sur Aucun Ours demain matin.

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede horatio le 26 Nov 2022, 08:05

Bon, à la vue de tes avis, je regarderais donc bones and all, qui m'avais déjà bien tenté par le casting et la bande annonce. :)

Sinon vu récemment :

* Smile : Je m'attendais à pas grand chose, et ça s'est confirmé. Une bonne grosse bouse horrifique au final grand guignolesque.
* Run sweetheart run : un début intriguant, une actrice magnifique....mais le dernier tiers du film est raté. Un film qui devrait plaire à Hugues pour son côté anti patriarcat.
* Barbare : Plutôt efficace dans son genre, même si la encore la dernière demi-heure est ratée à mon gout. J'ai tout de même passé un bon moment. Un film d'horreur honnête.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Rainier le 26 Nov 2022, 10:29

J'ai entendu deux plutôt mauvaises critiques sur France Info pour Saint-Omer et deux très bonne critiques pour Aucun Ours.
la démocratie et la souveraineté nationale sont comme l’avers et le revers d’une même médaille.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 26 Nov 2022, 17:31

horatio a écrit:Bon, à la vue de tes avis, je regarderais donc bones and all, qui m'avais déjà bien tenté par le casting et la bande annonce. :)


Si tu apprécies les étrons, et perdre ton temps, ça te regarde horatio.
On peut aller au McDo, mais j'espère qu'on ne le fait pas en se disant que c'est de la grande cuisine.

Je m'inquiète pas trop sur la significativité de mon évaluation, depuis mes mots sur le forum, Roeper, LaSalle (ou ici), et l'ami Bilge Ebiri ont rejoint mon camp..

Mick LaSalle a écrit:“Suspiria” was a mistake, and “Bones and All” just doubles down on it. Guadagnino has a choice, whether to be an artist or just the maker of artistically rendered, conscientiously realized garbage. It’s time to quit while he’s behind.


Bruno Deruisseau a écrit:Comble pour un film dont le titre traduit les désirs de ses personnages de dévorer le corps de leur victime en entier (les os et tout ce qui va avec), Bones and all est une belle enveloppe sans chair ni structure, sans pensée non plus.


Du coup je t'encourage à aller voir l'étron éléphantesque The Son de Florian Zeller dès qu'il sortira au printemps.

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Re: Invasion de l'Ukraine par la Russie

Messagede Hugues le 26 Nov 2022, 22:31

Hugues a écrit:
Hugues a écrit:
Hugues a écrit:Après la France, le prochain film d'Hirokazu Kore-eda aura pour décor (et acteurs) la Corée du Sud (c'était su depuis un moment)

Eh bien, voici l'affiche coréenne, pour une sortie datée en juin, signe sans doute qu'ils savent qu'ils seront présents à Cannes.

Le film s'appelle Broker:

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Le film s'appellera en France Les Bonnes Étoiles ...
à l'opposé en somme des titres coréens, japonais ou anglais qui font tous référence à un broker/baby broker ou courtier.

Hugues (coucou Kadoc)



Encore le Mandela Effect...

Parce que un film de Hirokazu Kore-eda chez Metrolitan FilmExport (bon ok c'est un film situé en Corée et co-produit par la Corée, ceci peut expliquer cela) plutôt que chez Le Pacte... c'est forcément le Mandela Effect.. surtout que ça m'aurait marqué si j'avais vu Metropolitan (bon je sais pas comment la bande-annonce ne m'a pas atteint avant - d'ailleurs en voyant le bandeau sur le compte de Metropolitan, j'ai cru à un bogue)

Les Bonnes Étoiles - Bande-annonce Cannes 2022


Les Bonnes Étoiles -Bande annonce automne 2022


Pour rappel, Song Kang-ho a été lauréat du prix d'interprétation à Cannes cette année, pour ce film. Et le film a emporté le prix (non officiel, mais à la longue histoire) du Jury Oecuménique.

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede horatio le 27 Nov 2022, 05:26

Hugues a écrit:
horatio a écrit:Bon, à la vue de tes avis, je regarderais donc bones and all, qui m'avais déjà bien tenté par le casting et la bande annonce. :)


Si tu apprécies les étrons, et perdre ton temps, ça te regarde horatio.
On peut aller au McDo, mais j'espère qu'on ne le fait pas en se disant que c'est de la grande cuisine.

Je m'inquiète pas trop sur la significativité de mon évaluation, depuis mes mots sur le forum, Roeper, LaSalle (ou ici), et l'ami Bilge Ebiri ont rejoint mon camp..

Hugues


Pour un étron, ça n'a pas empeché le film d'avoir un 86% sur rotten tomatoes (basé sur 182 avis journalistiques).

J'attends donc de me forger mon propre avis aussi. :wink:
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 14 Déc 2022, 12:24

Ca dépend comme d'habitude d'accorder à toute voix la même légitimité ou non. (Moi, je penche pour non. Et en ce cas le tableau n'est pas réjouissant pour le film en question)

Mais même dans une situation où toute voix se voit accorder la même légitimité, le film souffre quand il est confronté à des dizaines de films supérieurs à lui où il révèle à quel point il ne supporte pas la comparaison (voir les tableaux critiques de la dernière Mostra). C'est sûr que les gens qui voient le films isolément et parfois sans avoir la culture nécessaire pour avoir une échelle de comparaison, ou pour qui le seul critère est le "j'aime/j'aime pas", seront surement moins durs. Mais est-ce de la critique?

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 14 Déc 2022, 13:35

J'allais dire, esprit malicieux et narquois que je suis...
"C'est dommage, pas un bon film cette semaine..."


Et puis j'ai mieux regardé et en fait, il y a ce film

Poet de Darezhan Omirbaïev



Et puisque c'est aussi un hommage à la langue kazakh, citons le titre kazakh: Aqyn ou Akin. Eh oui, c'est pas du tout le même mot qu'en turc pour "poète", puisque c'est un emprunt au farsi âxund où il désigne un chef spirituel.

"Rolala, un film kazakh [en langue serbo croate pourait-il ajouter par on ne sait quelle allergie aux langues étrangères]..." Bah cliquez sur lecture, je ne pense pas que vous y trouviez des préoccupations ou des décors qui soient vraiment étrangères/étrangers aux notres et puisse vous empêcher de vous identifier.
Je ne parle même pas du style...



Ah et puis éventuellement (mais vraiment si vous n'avez rien à faire...)

In Viaggio de Gianfranco Rosi



Bon ça semble pas super intéressant (et un peu fainéant de la part de Rosi qui a tellement fait plus courageux, compliqué à tourner, et capable de muer le regard) que de compiler simplement les images des voyages du Pape (qu'il a donc même pas tourné)... mais en fait à la fois ça fait un portrait de l'état du monde assez passionnant.. Et de plus, alors que oui c'est sans doute un peu fainéant, ça s'inscrit pourtant étonnamment parfaitement dans l'oeuvre de Rosi jusque là (mais il faut avoir vu d'autres [bien meilleurs films] du cinéaste-documentariste pour le comprendre (par exemple l'incroyable Notturno, dont les images sont entièrement de lui, qui peut aider à comprendre en quoi un documentariste peut-être un artiste, cf spoiler)

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Pierre le 15 Déc 2022, 18:50

Que pensez de Blonde? Quelqu'un a vu ce film?
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 15 Déc 2022, 20:03

Un truc super étonnant, tu tapes le nom du film dans la case idoine, et tu pourrais avoir une surprise !

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Messagede Pierre le 15 Déc 2022, 20:28

Hugues a écrit:Un truc super étonnant, tu tapes le nom du film dans la case idoine, et tu pourrais avoir une surprise !

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Hugues

Critique très complète,merci
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 15 Déc 2022, 20:38

Bardo: fausse chronique de quelques vérités, c'est demain matin 9h. Et pour une fois, étonnamment (je m'étonne moi-même, défendre Iñárritu, je suis malade ?!), je dis que c'est approuvé, que c'est à voir... et ce en dépit de certaines critiques contemptrices, le film d'Iñárritu mérite bien mieux que toute l'incompréhension qu'il suscite.

Hugues a écrit:On continue, avec un autre film Netflix, et tel est pris qui croyait prendre, je me trouve obligé à mon corps défendant d'en dire du bien...

Bardo; fausse chronique de quelques vérités
de Alejandro González Iñárritu

(Sortie en décembre)


Dans un cinéma plus modeste, Inarritu pour une fois ne tourne pas à vide...
Ce qui ressemble initialement à un compendium en vrac de quelques nouvelles étonnantes, saugrenues, liées à l'histoire de la cité et aux souvenirs et à son imaginaire du personnage se révèle bientôt finalement une quête introspectvie.
Sans chercher l'épate, même si il ne se dispense pas de quelques trucages numériques pour réaliser des plans impossibles (dont la quasi totalité servent le film, l'exception étant en réalité des choses comme des reflets de caméra absent dans des miroirs ou des ombres invisibles), il développe strate après strate un film puissant sur l'imaginaire et le souvenir, auquel Bardo est puissamment lié pour le personnage

On pense d'abord à un sous-sous-8 1/2 pour l'imaginaire ou un sous-sous-Dolce Vita pour l'errance. La similarité avec le premier, d'abord inconsciente, se révèle pas si erronée à bien y songer puisque le film cite (à son insu ou volontarement peut-être au moins un motif de ce dernier)
On finit aussi par songer à Angelopoulos (oui, idée étrange, mais... )
Après une émouvante et puissante dernière scène mexicaine, le film touteois s'affaiblit dans sa dernière partie, à partir de la transplantation états-unienne du film, quand toute l'errance se suffisait à elle même. Inarritu chosit même de rationaliser les bouffées d'imaginaire auxquels nous avons eu accès (j'aurais un terme plus tentant, précis et plus exact que rationaliser, mais ce serait vous divulgâcher), avant un dernier retour dans l'imaginaire qui traine un peu en longueur (et où soudaniement le film prend toute une symbolique Angelopoulienne, façon mexicaine...)... un peu indigeste, donc, cette fin est sauvée par un plan relativement merveilleux et émouvant à la golden hour, qui un instant  nouveau rappelle l'émotion des finals d'Angelopoulos (et non pas Malick, je vous ai eus) avant une fuite du personnage dans le désert dans lequel nous l'avions rejoint (désert que nous rejoignons justement par une allusion malickiene)

Si le film n'est pas dans l'épate, on remarque toutefois la recherche constante du cut étonnant. Et quelques scènes sont un peu grandiloquente (des rochers qui forment une sculpture géante..), une colline ... organique (je n'en dirais pas plus),  ou comme évoqué quelques plans impossibles (une journée qui ne dure qu'un instant).
La fin qui traine, laisse au film un léger gout de surligné, et d'auto-conscience d'importance, alors que jusqu'à la partie états-unienne,,le film respirait une belle modestie
Mais enfin c'est un grand film. Un nain par rapport aux noms précités, mais un grand film.

Le premier (?) bon film d'Iñárritu?
Et en plus c'est un grand film.

Hugues


Hugues a écrit:Je vous l'ai dit (si si lisez mon texte), que je défendais pour une fois, incroyablement un film de Alejandro González Iñárritu?

Eh bien c'est vrai.. la preuve...:

Bon par contre je me demandais comment ils allaient pouvoir faire la promo d'un film si étrange...

Eh bien... voilà la réponse..

Ah par contre I'm the Walrus est pas dans le film... (du calme Cyril, donc)

Bardo: Falsa Cronica de Unas Cuantas Verdades (Bardo: Fausse Chronique d'une Poignée de Vérités) de AGI


Tout ça n'a évidemment rien à voir avec le film et sa grande vulnérabilité personnelle. Mais comme AGI est réputé pour ses tours de force, la bande-annonce le laisse croire...
Pour une fois qu'il fait quelque chose de plus intime.

Hugues





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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Cyril le 16 Déc 2022, 11:27

Je vais aller voir Avatar 2 dimanche après-midi, vu qu'il n'y a rien d'intéressant au programme du week-end.
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Messagede Rainier le 16 Déc 2022, 19:16

Oui, il est probable qu'il y ait peu de monde dans les salles de cinéma ce dimanche entre 16h et 18h (voire plus tard ...)
la démocratie et la souveraineté nationale sont comme l’avers et le revers d’une même médaille.
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Messagede Stéphane le 16 Déc 2022, 20:05

Le premier m'a pas laissé un souvenir impérissable. Enfin, si, mais pas du au film, le projecteur a eu un bug au milieu du film, le son a déconné. Donc on a eu un ticket gratuit pour revenir un autre jour.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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Messagede Cyril le 17 Déc 2022, 13:14

Rainier a écrit:Oui, il est probable qu'il y ait peu de monde dans les salles de cinéma ce dimanche entre 16h et 18h (voire plus tard ...)

Avec essayer d'échapper au bordel lié à la coupe du monde, c'est l'autre raison.
Mais à ma grande surprise, il y avait déjà pas mal de places réservées déjà à ce créneau.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 17 Déc 2022, 15:18

Même les fanboys de Cameron et du 1er osent pas dire qu'ils ont trouvé ça moyen
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Messagede Stéphane le 17 Déc 2022, 15:52

C'est à ce point ?

Dire qu'il en a encore une chiée prévue derrière...
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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Messagede Ouais_supère le 17 Déc 2022, 16:50

J'ai vu une vidéo qui m'a involontairement bien fait marrer, c'est le Joueur du Grenier et son acolyte : ils partent avec l'intention d'en dire du bien, mais plus ils détaillent le scénario plus ils se rendent compte eux-mêmes que c'est à chier mais ils veulent pas dire que c'est à chier, tu sens qu'ils se raccrochent à tout ce qu'ils peuvent.
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Messagede Stéphane le 17 Déc 2022, 17:20

K'imagine bien qu'au final, c'est l'humanité qui a tout peté, en plus. :D
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Cyril le 17 Déc 2022, 18:47

Ouais_supère a écrit:J'ai vu une vidéo qui m'a involontairement bien fait marrer, c'est le Joueur du Grenier et son acolyte : ils partent avec l'intention d'en dire du bien, mais plus ils détaillent le scénario plus ils se rendent compte eux-mêmes que c'est à chier mais ils veulent pas dire que c'est à chier, tu sens qu'ils se raccrochent à tout ce qu'ils peuvent.


Tu ne l'as donc pas vu ?

De toute façon, j'aurai mon propre avis demain.
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Messagede Ouais_supère le 17 Déc 2022, 19:11

Non non, pas vu, et qui sait je serai peut-être agréablement surpris quand je le verrai ?
Mais là, pas envie, vraiment....
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 17 Déc 2022, 19:14

J'en profite pour signaler que sur Netflix, on ne sait pas pourquoi mais est proposé L'Arbre aux Sabots de Ermanno Olmi, et que ce film est immense.

Ses 3h m'ont en tout cas bien moins inquiété que celles d'Avatar 2 :D
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Cyril le 19 Déc 2022, 12:16

Avatar 2, c'est beau... Très beau. Les couleurs sont magnifiques (même si un peu altérées par le jaune des lunettes 3D) et on peine à distinguer le réel du numérique.
Niveau scenario, c'est sûr qu'il n'y a rien de très original. Le comportement des Na'vis est on ne peut plus humain, ce qui est assez saugrenu pour des extraterrestres. Mais d'un côté, je préfère encore des rebondissements crédibles, comme c'est le cas ici, que des scenarii tellement alambiqués que ça en devient surréaliste.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Owp le 26 Déc 2022, 17:05

Cyril a écrit:Avatar 2, c'est beau... Très beau. Les couleurs sont magnifiques (même si un peu altérées par le jaune des lunettes 3D) et on peine à distinguer le réel du numérique.
Niveau scenario, c'est sûr qu'il n'y a rien de très original. Le comportement des Na'vis est on ne peut plus humain, ce qui est assez saugrenu pour des extraterrestres. Mais d'un côté, je préfère encore des rebondissements crédibles, comme c'est le cas ici, que des scenarii tellement alambiqués que ça en devient surréaliste.


On me l'a également recommandé pour ces prouesses techniques, tout en m'alertant que le film pèche par sa longueur...
Difficile de me laisser convaincre mais je pense que j'irai faire l'effort très bientôt. :-P
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Maverick le 26 Déc 2022, 21:49

Je l'ai pas trouvé top, c'était même moyen. Le scénario ressemble trop au 1. Ca va être quoi le 3? Après les hommes qui attaquent le peuple de la terre puis de la mer, c'est le peuple de l'air qui va trinquer ?

Et techniquement, c'est beau mais le HFR rend le tout insupportable.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 28 Déc 2022, 14:12

Voilà ça sort ce mercredi, et c'est très bien ... (j'ai pas dit très bon ni grand film non plus faut pas déconner).


Hugues a écrit:
Hugues a écrit:Totalement absurde..
Incroyablement drôle.


Et des gens têtus, ça vraiment...
Têtus!



Et un film qui tient deux heures sur la chose la plus importante au monde (pour Padraic) pourquoi son ami ne lui parle plus...
Ça l'obsède, ça l'obsède...

Si en plus je vous dis que chacun a une logique bien particulière, et propre, vous avez une vague idée du voyage en absurdie.



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Meilleur acteurnpoir Colin Farell
Meilleur scénario pour Martin McDonagh

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Bande annonce française VOST:


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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 30 Déc 2022, 03:32

White Noise dont je vous ai parlé en septembre, les retrouvailles de Greta Gerwig, Adam Driver et de Noah Baumbach, adaptation libre et folle du roman de Don DeLillo
c'est ce vendredi à 9h sur Netflix.

Hugues a écrit:

Peut on faire une étrangeté plus ineffable que Twin Peaks ou Inhérent Vice.
Eh bien peut-être..

Un labyrinthe. Un film mouvant (surtout juste par l'ambiance sonore)..
Le film est une allégorie de ceci bien évidemment.
Ah mais non en fait c'est une incarnation, une reproduction de cela.
Et puis en fait non, c'est plutot ci.

Ah mais non c'est bien une allégorie de ceci.
Ah moins que...

Et puis soudainement les mots, les images s'alignent, et ce qui était décrit par quelques personnages on l'expérimenté nous même..

Soudainement c'est donc bien cela (ou ceci je vais pas.vous donner d'indice)...

A moins que... Juste quand le mot WHITE NOISE réapparaît sur l'écran on finisse par se dire que c'était tout autre chose, au dernier moment.

Baumbach n'est plus un sous Woody Allen..
Il fait un cinéma qu'il n'a jamais fait encore.
Tout en insérant constamment de la derision.. partout

Mais aussi un étrange malaise..



Et Gerwig qu'on savait grande actrice sort peut être pour la première fois du personnage qu'on lui a donné si souvent à jouer..
Même.si finalement elle met encore à merveille à profit de l'autoderision.
Mais pourtant il est tragique ce personnage....

Mais alors??

Vous verrez.

Hugues

PS: qui aurait dit qu'on pouvait dire autant de choses sur une resucée de That's 70s show?
Mais d'ailleurs c'est vraiment les années 70... ? Ce personnage ne dit il pas ceci...

Et donc .. ça serait pas beaucoup plus tard?

Ah et puis aussi.. ça parle même indirectement un peu de covid.

Bon si vous vous étonnez qu'il y ait tant à dire, rappelons que c'est l'adaptation d'un des livres de DeLillo.
Mais pas.sur que le roman explique ce qu'on a vu .. qui est tout autre chose




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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 01 Jan 2023, 14:46

C'est assez incroyable ce film !
Foncez.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 09 Jan 2023, 20:05

Noyés sous des torrents de merde sur Netflix, on peut trouver :

Le Guépard de Visconti
L'Arbre aux Sabots d'Ermanno Olmi
Adieu Philippine de Jacques Rozier.

3 films sublimes.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 12 Jan 2023, 21:17



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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 14 Jan 2023, 12:25

J'avais oublié...

Le premier film en France de Pietro Marcello, qui confirme ce qu'il promettait avec Martin Eden, qu'il peut devenir un très grand... tant du cinéma italien* que du cinéma mondial*.




Bon c'est moins bien que Martin Eden, mais quelle intelligence dans la création, quel artisanat de bout de ficelles génial, pour faire beaucoup avec peu, au point qu'il semble sans cesse improvisé...
(alors qu'il ne l'est point, évidemment, ou en tout cas pas totalement)

Hugues

*: je ne parlais pas vraiment à l'échelle du présent, du contemporain, car évidemment du point de vue contemporain italien, il en fait déjà partie aisément
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 14 Jan 2023, 12:45

D'ailleurs, oour rappel, parce que c'est toujours un film que je ne saurais que conseiller (et parce qu'on retrouvera dans mon texte un nom cité par un autre forumiste):


Hugues a écrit:6. Martin Eden
Pietro Marcello
Italie, Allemagne, France

Sortie: 16 octobre 2019
Italie: 4 septembre 2019

270

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Qu'elle est l'essence de la fidélité et qu'est-ce que se trahir?

Je regarde du haut de tous les sommets pour m’enquérir de patries et de terres natales.
Mais je n’en ai trouvé nulle part : je suis errant dans toutes les villes, et, à toutes les portes, je suis sur mon départ.
Les hommes actuels vers qui tout à l’heure mon cœur était poussé me sont maintenant étrangers et excitent mon rire ; et je suis chassé des patries et des terres natales.
Je n’aime donc plus que le pays de mes enfants, la terre inconnue parmi les mers lointaines : c’est elle que ma voile doit chercher sans cesse.
Je veux me racheter auprès de mes enfants d’avoir été le fils de mes pères : je veux racheter de tout l’avenir — ce présent ! —
--- Ainsi parlait Zarathoustra


Martin Eden est Zarathoustra. A la vue défaillante, il n'a su voir sa patrie, à portée de main. Et comme Zarathoustra, il la cherche ailleurs, là où elle est hors d'atteinte.
Sa patrie, c'était la solidarité avec les plus miséreux, ceux qui partageait son destin. Quand elle est à portée de main, il erre certes géographiquement mais est rentré chez lui, lui qui l'ignore.
"Ne te moque pas du socialisme. C’est la seule chose qui te sauvera de la désillusion qui t'attend.", lui dira d'ailleurs Brissenden
Si Martin est individualiste c'est arce qu’il construit son idéologie par ressentiment de ce qu'il traverse en son existence, et que celle-ci peut changer au fil des mois, des saisons, des années, des événements.
En poursuivant des ambitions à la portée de son être, autodidacte extraordinaire, presque surhumain, ambitions qui lui étaient étrangères, des terres inconnues, modelé par un Pygmallion qui ne dit son nom, si son errance géographique s'arrête (même si dans le livre elle reprend sur la fin, et qu'il semble que ce soit suggéré aussi dans le film), lui est en revanche chassé des terres natales.

Il se déracine, au sens figuré et au sens propre. Il se trahit, et en décrépit. Alors même qu'il reste paradoxalement dans sa rage fidèles au plus pauvre.
D'où la
nostalghia. Remarquablement mise en scène dans les dernières minutes du film.
Tout en conservant son radicalisme, il est non seulement devenu malgré lui un des êtres qu'il réprouvait, mais sa supériorité intellectuelle sur tout ce monde qu'il cotoie lui révèle son côté factice.
Et qu'il s'est perdu dans la transformation saisissante de son être, en poursuivant des ambitions qui n'étaient pas les siennes propres.
L'individualiste, le sur-homme nietschéen est donc voué à la désillusion et la mort.

Si, Pietro Marcello ne peut qu'effleurer la richesse des questions soulevées par London dans l'oeuvre originale, et la démonstration implacable que fait l'auteur américain, de la survenue inéluctable de la désillusion, par les ressorts logiques même de l'individualisme, retournant l'idéologie contre elle-même, il réussit à les suggérer par l'ellipse. Film magnifique, qui rappelle tant le naturalisme d'Olmi (le choix du 16mm ne faisant qu'ajouter au trouble), que dans d'autres séquences certaines mises en scène opératiques de Bellocchio. Il donne corps de façon saisissante et étonnante à ce personnage presque mythique d'autodidacte. Ce n'est plus un mythe, un personnage de roman extra-ordinaire au sens propre, mais bien une force de la nature à la fois physique, intellectuelle et oratoire qui semble, comme un personnage historique avoir existé.
Et lui donne vie avec intelligence dans un hors-du-temps singulier, mais aussi un Naples universel, qui pourrait presque être n'importe quel port, un hors du lieu en somme.
Le film n'est pas exempt de quelques faiblesses, Jessica Cressy entre autre qui noie un peu toutes les scènes où elle apparait, mais nous sommes peut-être locuteurs français les seuls à la percevoir ainsi, étant les seuls à la juger - sévèrement - dans la langue où elle est censément plus à l'aise


London dans le roman écrit ainsi:
« Pendant qu’il mourait de faim, il pensait constamment aux millions d’êtres qui, de part le monde, mouraient de faim comme lui ; aujourd’hui, qu’il était rassasié, il les oublia. »

Qu'on peut rapprocher de Alain:
« Le matin, ils sentaient la faim et devenaient anarchistes. Mais le soir ils sentaient la fatigue et la peur, et ils aimaient les lois. »

Bande-annonce française VOST   Compatible plein écran


Teaser français VOST (reprise de la courte bande-annonce italienne)   Compatible plein écran


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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 15 Jan 2023, 18:23

C'est pas du grand cinéma, mais le sujet est bien traité alors c'est honorable et mérite d'être vu....

Dans le contexte du démantellement de la filière nucléaire débuté sous Sarkozy... et la vente de savoir-faire français aux Chinois (qui maintenant en ont fait leur propre technologie, et la revendent et nous font concurrence)... le récit d'une affaire d'état (ou pas loin)


La Syndicaliste de Jean Paul Salomé
Avec notamment un Arnaud Montebourg fidèle à ce qu'il est tant sur le plan politique que personnel et humain.. enfin pas le vrai, mais un acteur...

(Bon la bande-annonce est vraiment mauvaise...)



Toute allégation n'est pas vérité, mais ça arrive aussi...


C'est une histoire vraie:
lire notamment pour le contexte
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-interview/l-etrange-agression-d-une-syndicaliste-d-areva-au-coeur-d-une-erreur-judiciaire-2634747

Un film, qui malgré le sujet franco-français, avait réussi à capter l'attention et l'appréciation d'un public cosmopolite, même si à grande majorité italienne, évidemment, à la Mostra.. le film est donc un excellent vulgarisateur des faits.

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 18 Jan 2023, 14:01

Pendant une semaine à partir d'aujourd'hui, le festival Telerama est en salle...

On va pas dire que la plupart des films méritent le détour, loin de là (bien au contraire), mais il y a quelques trucs qui méritent d'être vus dedans (et pour certains vraiment d'être vus) si vous ne les avez pas vus (en rouge, et en orange pour celui que je n'ai toujours pas pu voir du fait de plusieurs empêchements mais qui est sans doute à voir).
Pour la plupart des rouge, j'en ai déjà parlé dans le topic.

“La Nuit du 12”, de Dominik Moll
Pourquoi Clara a-t-elle été brûlée vive ? Ce féminicide atroce dévore de l’intérieur son enquêteur, Yohan… Un récit d’une noirceur salutaire.

“Licorice Pizza”, de Paul Thomas Anderson
Un lycéen jette son dévolu sur une fille de 25 ans en mal d’amour-propre. Une comédie romantique insolite, savoureux portrait de la Californie post-hippie.

“Les Amandiers”, de Valeria Bruni Tedeschi
Aspirants comédiens, ils brûlent les planches, et leur vie. L’actrice-cinéaste fait revivre la passion de ses années de formation aux Amandiers. Électrisant.

“Les Passagers de la nuit”, de Mikhaël Hers
Charlotte Gainsbourg est une mère seule, anéantie, qui prend un nouveau départ. Les années 80 se parent d’une magie inattendue dans cette chronique familiale bouleversante. Un grand film d’actrices.

“Contes du hasard et autres fantaisies”, de Ryûsuke Hamaguchi
Amours, troubles et trahisons…En trois courts récits, le réalisateur de "Drive My Car" filme les sentiments en virtuose.

“As bestas”, de Rodrigo Sorogoyen
Dans un village de Galice, Denis Ménochet et Marina Foïs, un couple de Français, se mettent leurs voisins à dos. Rodrigo Sorogoyen, réalisateur d’El Reino, signe un thriller à l’hyperréalisme terrifiant.

“La Conspiration du Caire”, de Tarik Saleh
Un étudiant se retrouve précipité dans les guerres de pouvoir d’un haut lieu de l’islam sunnite égyptien. Un thriller virtuose, métaphore du régime d’al-Sissi.

“Armageddon Time”, de James Gray
New York, début des années 1980. L’amitié déchirante de deux garçons unis contre l’autorité : la propre enfance de James Gray, traversée par l’injustice.

“L’Innocent”, de Louis Garrel
Quand sa mère prof de théâtre épouse un détenu, Abel panique. Louis Garrel, devant ou derrière la caméra, marie romance et film de casse avec brio.

“R.M.N.”, de Cristian Mungiu
Traité de « sale Gitan » en Allemagne, un homme revient dans son village de Transylvanie, où couve aussi la violence xénophobe. Une fresque magistrale.

“Les Enfants des autres”, de Rebecca Zlotowski
Virginie Efira, une quadragénaire sans enfants s’attache à la fille de son compagnon, Roschdy Zem. Un sujet rarement abordé au cinéma, traité avec une justesse lumineuse par Rebecca Zlotowski.

“Le Serment de Pamfir”, de Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk
De retour chez lui, dans un village d’Ukraine, un père de famille est forcé à trahir ses convictions. Un drame virtuose, à la croisée du mythe et du polar.

“Aucun ours”, de Jafar Panahi
Avant d’être emprisonné pour « propagande contre le régime », le cinéaste iranien a tourné ce poignant film à suspense sur l’oppression des femmes et des artistes.

“Chronique d’une liaison passagère”, d’Emmanuel Mouret
Une célibataire entreprenante et un homme marié entament une relation où l’avenir est d’emblée exclu. Une comédie réjouissante, portée par des acteurs remarquables.

“Sans filtre”, de Ruben Östlund
Le Suédois Ruben Östlund a remporté une seconde Palme d’or avec cette comédie provocante sur les ultrariches.

“En corps”, de Cédric Klapisch
Une étoile de l’Opéra blessée renoue avec son corps à travers les plaisirs de la cuisine et les rencontres. Une renaissance filmée avec élégance.



Il y aura aussi parfois dans certains cinéma des avant première:

The Fabelmans, de Steven Spielberg
Mon crime, de François Ozon
La Syndicaliste, de Jean-Paul Salomé
Retour à Séoul, de Davy Chou
Ashkal, l’enquête de Tunis, de Youssef Chebbi
About Kim Sohee, de July Jung



Pour rappel le principe du bidule Telerama... vous payez 4 euros le film, et la BNP finance la différence. Faites les raquer.
Bon il faut apporter le petit pass/formulaire disponible dans un des numéros de Telerama.... MAIS... vous pouvez le télécharger ici.

Pour en savoir plus:
https://festivals.telerama.fr/festivalcinema
https://www.telerama.fr/cinema/festival ... 013139.php

Hugues
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Hugues
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