Waddle a écrit:A toutes fins utiles: les américains s'inquiètent du fait que Moscou puisse s'emparer de structures de "recherches biologiques" en Ukraine. Et déclarent travailler en collaboration avec l'Ukraine pour empêcher les russes de s'en emparer. On imagine que ces recherches concernant des traitements contre l'Alzheimer ou des travaux de recherche de médicaments contre le paludisme et c'est ça qui doit tant les inquiéter.
Et surtout, ça rend donc parfaitement fou et improbable la déclaration des russes selon laquelle ils auraient trouvé des preuves que les américains financent des armes biologiques en Ukraine.
Ce n'est pas à exclure, certes l'éventualité...
Mais pourquoi passer d'un extrême à l'autre (d'arme biologique à Alzheimer ... en ayant tout un champ aveugle)..
En l'occurrence que l'Ukraine n'a pas découvert la recherche sur les pathogènes avec son indépendance...
Quand elle faisait partie de l'URSS (je rappelle que les réalisations sont communes,), les chercheurs soviets de toute origine soviet ont y compris en Ukraine étudié les pathogènes.
Pour du civil comme pour du militaire (oui on peut étudier l'anthrax, les différents bacylles, ceux à l'origine de la peste noire retrouvé dans des organismes figés etc..)
Et vous croyez que tout s'est arrêté avec l'indépendance.
Bah non... les pathogènes étaient toujours là.
Bref, les occidentaux dans les années 90 ont aidé tant la Russie que l'Ukraine, le Kazhakstan etc.. tous à court de fonds (et manquer de fonds quand on a des pathogènes dangereux, ça fait faire des imprudence...) certes pour leurs intérêts, mais surtout pour l'intérêt mondial.
C'est en résumé ce que dit cette page (très très longue à lire mais qui a le mérite en s'étendant de bien faire comprendre le probème):
https://www.frstrategie.org/publications/notes/programme-biologique-militaire-ukraine-histoire-une-desinformation-russe-2022
Je n'exclue pas qu'il y ait de la recherche sur des pathogènes poru le militaire. Mais il y en a dans tous les pays qui en ont les moyens financiers (oui même la Russie, oui même la France... ), personne n'est gentil, être gentil serait être naïf.
Mais conclure qu'il y ait un lien entre l'inquiétude publique pour des laboratoires dont la collaboration n'était même pas secrète (mais publique puisque ce sont des traités publics) et le fait que ça confirmerait des recherches militaires, tient quand même du raccourci immotivé.
C'est possible. Encore une fois.
Mais en l'espèce ce n'est pas factuellement démontré.
Hugues