C'est approprié en cette période d'
Irishman:
Al Pacino dans Taxi Driver
Sur certains profils, on ne sait pas si c'est le profil de Robert de Niro ou de Al Pacino.
Mais je pense que c'est normal car en regardant ces "coulisses".. on s'aperçoit sur certaines scènes où le visage change en un court morphing (presque insensible qu'on ne s'en aperçoit pas forcément immédiatement): que les deux visages dans certains angles se ressemblent étrangement
Alors pourquoi ils se ressemblent tant ici comme le fait décrouvrir le morphing alors que en fait non ?
Peut-être parce qu'en fait ils se ressemblent et on l'a jamais remarqué.. (qui sait.. on est tellement habitué à trouvé les différences par le cerveau que les ressemblance.. or vu d'une autre espèce, on se ressemble tous ou presque).
Mais mon explication plus crédible peut-être: c'est parce que ce sont des expressions propres à de Niro qui sont imposées au visage de Pacino (sans jamais que ça ne ressemble pas à Pacino pourtant). Ca révèle donc un peu de ce que voulait traduire Silverwitch au sujet des acteurs, cette dimension supplémentaire, au delà même de leur visage, de leur corps, et même de leur personalité, quand elle évoquait Fonda, Belmondo ou Grant.
Bon il reste que cette vidéo est peut-être pour une question de constraste et de piqué, l'une des rares de ce créateur où on est dans l'uncanney valley, c'est à dire que c'est pourtant très bien fait, sans vrai défaut et pourtant on voit beaucoup que c'est faux.... c'est à dire à la fois extrêmement proche mais très légèrement imparfaitement proche que le moindre défaut éveille notre méfiance, une étrangeté.
Quand ça ne nous ressemble pas, on est pas méfiant (exemple un dessin animé, une image de synthèse, un déguisement de Gozilla dans un film).
Mais quand ça nous ressemble, le moindre défaut, est remarqué, parce que notre cerveau est spécialisé dans la chose .. et c'est ça l'uncanney valley... (à ce propos je vous parlerai demain d'un jeu de mot... et il y a un rapport avec
The Irishman )
Hugues