Modérateurs: Garion, Silverwitch
Cortese a écrit:Sinon, Mila c'est un prénom plutôt slave (on se souvient de l'actrice Mila Jovovich dans le 5e Elément). La ville de Mila en Algérie qui fleure bon le bled profond semble tirer son nom du grec ancien Μιραίον. D"ailleurs la médina est ceinturée d'un rempart byzantin.
Ouais_supère a écrit:Tu as du voir ça chez les gamins, les filtres snapchat qui te font une tête de chat, ou autre.
Deux militaires américains ont été tués et six autres blessés dans l'est de l'Afghanistan après qu'un homme portant un uniforme afghan a ouvert le feu sur eux, a annoncé samedi 8 février l'armée américaine.
«Nous recueillons toujours des informations et la cause de l'attaque demeure inconnue pour le moment», a déclaré le colonel Sonny Legget, porte-parole des l'US Army en Afghanistan.
Colonel Myles Caggins says the #Idlib province is a "magnet" for terrorist groups who are a "nuisance, a menace and a threat" to the hundreds of thousands of civilians in Syria, who are just "trying to make it through the winter."
rozz a écrit:pour ma part.... et je suis serieux.... je ne comprends pas le but ultime de Erdogan.
Pas si sûr que toi qu´il soit piloté tant que ça par l´OTAN en sous-main.. mais je peux me tromper
rozz a écrit:pour ma part.... et je suis serieux.... je ne comprends pas le but ultime de Erdogan.
Alfa a écrit:rozz a écrit:pour ma part.... et je suis serieux.... je ne comprends pas le but ultime de Erdogan.
-Restaurer (en partie faut pas déconner) l'empire Ottoman avec une grosse pincée d'islamisme radical pour faciliter les choses et légitimer son action sur les territoires qu'il compte prendre, foutre le bordel en Europe en radicalisant sa diaspora. (Bref Allahou Akbar c'est moi le vrai guide musulman) laisser une trace dans l'histoire.
-Se faire réélire par ses actions d'envergure jusqu’à sa mort, s'enrichir a max, introduire sa famille aux meilleurs postes possible pour partir tranquille une fois mourant, puis enfin espérer retrouver les 1000 vierges (au cas ou il y croit)
Shoemaker a écrit:Sans remonter jusqu'à la catastrophe de 1948, ce qui se passe là sous nos yeux, ces quelques années, en dit long, très long, sur l'abyssale incapacité de l'Europe à comprendre où se trouvent ses intérêts par rapport au Moyen Orient.
L'Europe a suivi, et avec quel enthousiasme, les délires guerriers US (and Co), en détruisant un gros tas de pays Arabes.
Et voilà, après avoir semé un tragique chaos en Syrie, PAR EXEMPLE !!!!!, voilà tout le monde qui pleurniche parce que le sombre psychopathe Erdogan menace d'ouvrier les frontières Turques vers l'Europe pour les 3 millions de réfugiés Syriens ! (parce que l'OTAN renâcle à provoquer la 3eme et dernière guerre mondiale avec les Russes, pour l'aider à sauver ses fesses !). Tout le monde pleurniche ... sous l'œil narquois et cyniques des vrais commanditaires du merdier !
Je sais pas vous, mais moi, ça me consterne au plus profond de ma capacité d'intelligence !
M... ! Comment les Européens, brillants à l'extrême, dans les sciences, la guerre, l'art, la philosophie, l'es inventeurs de la civilisation actuelle, etc etc etc... comment ont-ils pu être aussi ... abrutis (désolé, je ne trouve pas d'autres mots) pour marcher dans les folles combines des cinglés US (and Co) ?
Je pige pas. Rien à faire, je pige pas.
Tiens, là, je viens d'écouter ces pleurnicheries sur Franc Inter (la voix du système, hein) à propos donc de la situation : Ils ne sont pas à côté de la plaque, non ! Ils sont à 1 milliard de parsecs de la plaque !
Shoemaker a écrit:La "Nakba" : c'est ainsi que les Palestiniens nomment la perte tragique de leur terre opérée par des Européens, les Anglais, en faveur d'autres Européens, de confession Juive.
Shoemaker a écrit:Récapitulons :
- les Turcs abattent un avion Russe, il y a un certain temps déjà
- Les Russes leur "pardonnent", et en profitent pour attirer Erdogan hors de l'OTAN, en lui vendant des missiles anti aériens S400
- Erdogan accepte, sentant que l'Occident le lâche plus ou moins
- Erdogan et Poutine organisent Idlib, en tant que point de rassemblement des hordes daechistes et qaïda-istes, qui sont défaites partout dans le reste de la Syrie.
- Erdogan, toujours à l'affût d'un mauvais coup, au lieu d'aller au bout du plan qu'il a cosigné avec les Russes (désengagement progressif, etc), se met à rêver de s'implanter définitivement dans Idlib, et prend sous sa totale responsabilité tous les combattants desperados "djihadistes" du coin.
- Il rêve de devenir, avec les Russes, le nouveau boss de toute la région (hormis Israel, faut pas rêver, hein !)
- Les Russes voient que Erdogan déconne à fond et ne respecte pas le deal, sa vision des choses leur déplaît : ils décident de reconquérir Idlib pour le bénéfice des Syriens. Ce qui en soit est NORMAL : la Syrie, reconnu par l'ONU jusqu'à preuve du contraire, désire reconquérir son territoire. Tout simplement.
- Les Russes, en alliance avec les Syriens, lancent la reconquête d'Idlib, et dans la mêlée, tuent une 3Oaine de militaires Turcs, dont la présence en Syrie est, rappelons-le, TOTALEMENT illégale selon le droit international, si ce droit a encore un sens.
- Du même coup, les Russes vengent leur pilote abattu il y a quelques temps, et rappellent à Erdogan l'équation concrète : 1 Russe vaut au cours actuel du marché, 30 Turcs.
- Erdogan est désemparé. Il voit que ses """alliés""" Occidentaux le lâchent (aussi déments soient-ils par ailleurs, ils ne veulent pas encore détruire la planète en quelques minutes pour les beaux yeux du "bougnoule Ottoman").
- Il entame un début de vengeance en menaçant de lâcher les 3 millions de réfugiés chez lui sur l'Europe. N'oublions pas que l'Europe mérite entièrement cette vengeance, vu qu'elle a tout fait pour aider les USA à détruire la Syrie, et donc à créer le problème des réfugiés ! l'arroseur arrosé...
- Erdogan discute avec Poutine au téléphone, et demande certainement le moyen au moins de sauver la face, vu que ses 30 militaires tués, ça le fait pas, en politique intérieure (il n'arrête pas de dire à ses concitoyens : "vous allez voir ce que vous allez voir, quand on touche à un cheveu Turc)
- Poutine clairement le laisse se venger, mais sur le dos des pauvres Syriens. Erdogan envoie ses drones, ses missiles, ses obus, tue plein de Syriens, reconquiert un bout d'Idlib, et au passage, redonne du tonus aux soudards "djihadistes" qui sont sous ses ordres.
- ON EN EST LA
- Dans pas longtemps du tout, Poutine doit rencontrer Erdogan. On verra ce qu'ils se diront, pour mettre fin à ce psychodrame tragique.
Ghinzani a écrit:Assez bon résumé. Pas certain quand même que le Liban n'accepte d'être sous l'hégémonie d'Erdogan.
Sinon, quelque chose t'étonne dans ce scénario?
Shoemaker a écrit:Ghinzani a écrit:Assez bon résumé. Pas certain quand même que le Liban n'accepte d'être sous l'hégémonie d'Erdogan.
Sinon, quelque chose t'étonne dans ce scénario?
Je ne comprends pas ce que vient faire là le Liban. Explique, ça m'intéresse.
Ce n'est pas en terme d'étonnement que je vois la chose (et cela dit, je ne suis pas étonné, l'action d'Erdogan est, sous un aspect confus et "au p'tit bonheur la chance, tout à fait dans l'ordre des choses, vu son profil politique de base : c'est un Frère Musulman, tout est dit, pour ceux qui connaissent vraiment l'idéologie de cette formation politico-religieuse).
C'est plutôt le "plan" de Poutine qui reste obscur. Enfin, relativement obscur. Il joue une carte extraordinairement complexe.
- Il est en Syrie de la manière la plus légitime qui soit : appelé par un Gouvernement reconnu par le Droit international.
- Il intervient pour ses intérêts nationaux, bien entendu, avant tout, et c'est tout à fait normal et ne pose aucun problème :
• l'Etat Syrien lui offre un port militaire en Méditerranée.
• Avoir sauvé l'Etat Syrien fait de ce dernier un redevable à vie.
• La Russie s'investit dans une région explosive du monde : en tant que puissance mondiale, elle ne peut négliger cette région.
• Arrêter Daesh et AlQaïda au Moyen Orient, c'est les empêcher d'être projetés (par les USA) vers le Caucase. La chute du dictateur sanguinaire Assad signifie de facto la prise de la Syrie par les hordes Daeshistes et AlQaïdiennes : inadmissible pour lui, même si ça convient à beaucoup d'autres............
• Poutine néanmoins opère avec une énorme intelligence, sachant qu'Israel possède in situ une armée conventionelle colossale (laissons de côté les bombes atomiques.... passque si on en arrive là.........), et Poutine ne veut pas d'un guerre-piège !
• Il ménage Israel à fond, et Bibi y trouve un avantage réciproque, en disposant ses œufs dans deux paniers (US et Russie) : les Evangéliques US, c'est sympa, mais on sait qu'en vérité, ce sont des antisémites de première ! Pas inconscients, les Israéliens !
• Poutine sait qu'en Israel existe une communauté Russophone qui ne coupera jamais ses liens avec la Russie Mère (ça servira un jour...)
• L'Iran est abordé par Poutine avec subtilité et délicatesse (personne ne sait les relations réelles qui les unissent)
• La Chine est partie prenante
• Profiter du désengagement Trumpien
etc etc etc etc...
Et donc, dans cette bataille de jeu de GO, Poutine est très secret, très stratège opaque...
Donc, on attend, pour voir...
C'est surtout cela qui m'intéresse, le reste étant dans les "normes"
Nuvo a écrit:En gros, cette fois, l'Europe va payer pour de bon...
Ghinzani a écrit:Je parlais du Liban car tu parlais des « bosses de toute la Région « à part Israël mais je pense également à part le Liban.
Ce que tu évoques ici ( en plus du poste précédent) est tout à fait logique.
Nous sommes ( je l’espère) au moins d’accord sur un point: les conneries de J W Bush jr en Irak 2003 ont foutu un bordel pas possible dans le région.
Alfa a écrit:Nuvo a écrit:En gros, cette fois, l'Europe va payer pour de bon...
Pour l'instant les 300 policiers Grecs résistent a la frontière.
Shoemaker a écrit:Alfa a écrit:Nuvo a écrit:En gros, cette fois, l'Europe va payer pour de bon...
Pour l'instant les 300 policiers Grecs résistent a la frontière.
Un Grec de Lesbos à la radio a déclaré : "si l'Etat n'applique pas la loi (empêcher les migrants de rentrer), nous (le peuple) serons alors LA loi".
Erdogan : Idlib est à moi !
Un développement majeur s’est produit en Syrie vendredi. La veille, une attaque russe contre un convoi turc à Idlib, au nord-est de la Syrie, avait tué 36 soldats et officiers turcs. En représailles, la Turquie a lancé une attaque de drones armés sans précédent qui a duré plusieurs heures et qui a tué et blessé plus de 150 officiers et soldats syriens et alliés du Hezbollah et de la brigade des Fatimides (Liwa Fatimiy’oun). Les drones turcs ont détruit des dizaines de chars et de lance-roquettes déployés par l’armée syrienne tout au long de la ligne de front. La Russie avait interrompu son soutien aérien à la Syrie et à ses alliés qui ont demandé aux Russes des explications sur cette absence de coordination et l’arrêt de leur soutien aérien, qui a permis aux drones turcs de tuer autant de membres de l’armée syrienne et des forces alliées. Que s’est-il passé, pourquoi et quelles seront les conséquences?
En octobre 2018, la Turquie et la Russie ont signé un accord à Astana afin d’établir une zone de désengagement le long de la route reliant Damas à Alep (M5) et celle entre Alep et Lattaquié (M4). Il était convenu que les belligérants se retireraient et rendraient les routes accessibles à la circulation civile. Il était en outre entendu de mettre fin à la présence de tous les djihadistes, y compris les Tadjiks, les Turkmènes, les Ouïghours et tous les autres combattants étrangers présents à Idlib associés à Hayat Tahrir al-Sham (ex-Daech, ex-al-Qaeda en Syrie), Hurras al-Din (al-Qaeda en Syrie) et Ahrar al-Sham, c’est-à-dire tous les combattants étrangers et rebelles « non modérés ». L’an dernier, Hayat Tahrir al-Sham a pris le contrôle intégral d’Idlib et de sa région rurale sous l’œil vigilant de la Turquie.
Plus d’un an après, la Turquie n’a pas respecté son engagement de mettre fin à la présence des djihadistes et d’ouvrir la M5 et la M4 comme prévu. L’armée syrienne et ses alliés, de pair avec la Russie, ont donc convenu d’imposer l’accord d’Astana par la force. En quelques semaines, la ligne défensive des djihadistes s’est écroulée sous le coup des intenses bombardements russes. Selon des commandants sur le terrain, les djihadistes laissaient moins de 100 hommes dans chaque village, qui reculaient sous les intenses bombardements et préféraient partir plutôt que d’être encerclés par l’armée syrienne qui avançait rapidement.
Selon les commandants militaires en Syrie, devant ce recul des djihadistes, la Turquie a décidé de déployer des milliers de troupes en Syrie afin de mener une contre-offensive contre l’armée syrienne et ses alliés. Cette action a fait en sorte qu’il était impossible pour les Russes de faire une distinction entre les djihadistes et l’armée turque. De plus, la Turquie s’est gardée d’informer la Russie de la position de ses forces régulières, comme il est convenu dans l’accord de désengagement entre la Russie et la Turquie. C’est à ce moment que la Russie a bombardé un convoi qui a tué 36 officiers turcs et 17 djihadistes qui les accompagnaient.
D’après des sources au sein de l’organe décisionnel en Syrie, les forces aériennes russes n’étaient pas au courant de la présence du convoi turc qu’elles ont pratiquement décimé à Idlib. Le commandement turc a fourni des véhicules turcs et déployé des milliers de soldats turcs aux côtés des djihadistes. C’est comme si le président Recep Tayyip Erdogan souhaitait qu’il y ait un grand nombre de victimes turques pour que cesse l’attaque victorieuse et rapide de l’armée syrienne sur le front d’Idlib et mettre un frein à la débandade des djihadistes.
D’après les sources, le nombre de soldats turcs tués a surpris la Russie, qui a décrété un cessez-le-feu unilatéral pour calmer le jeu sur le front et désamorcer la situation. Moscou a ordonné à son centre opérationnel militaire en Syrie d’arrêter l’offensive militaire et d’interrompre l’attaque dans la région rurale d’Idlib. S’engager dans une guerre contre la Turquie n’entre pas dans les plans du président Poutine en Syrie. La Russie croyait le moment propice à une accalmie sur le front pour permettre à Erdogan de lécher ses plaies.
Cette illusion de la part des Russes ne correspondait pas du tout aux intentions et aux plans de la Turquie en Syrie. La Turquie a déplacé son commandement militaire et sa base de contrôle à la frontière avec la Syrie pour mieux diriger les attaques contre l’armée syrienne et ses alliés. Les drones armés turcs ont mené une attaque organisée sans précédent qui a duré plusieurs heures et détruit la ligne de défense syrienne au complet sur la M5 et la M4, sapant ainsi l’efficacité de l’armée syrienne équipée et entraînée par la Russie. De plus, l’Iran avait informé la Turquie de la présence de ses forces et de ses alliés aux côtés de l’armée syrienne, en lui demandant de stopper l’attaque pour éviter de faire des victimes. La Turquie, qui compte plus de 2 000 officiers et soldats dans 14 postes d’observation aujourd’hui sous le contrôle de l’armée syrienne, a fait fi de la demande iranienne et bombardé le QG iranien et celui de ses alliés, y compris un hôpital militaire de campagne, tuant ainsi 30 combattants alliés (9 membres du Hezbollah et 21 de la brigade des Fatimides) et des dizaines d’officiers de l’armée syrienne. L’attaque turque a fait aussi plus de 150 blessés parmi les soldats de l’armée syrienne et leurs alliés.
Il est désormais clair que la Russie, l’Iran et leurs alliés ont mal compris la véritable intention du président Erdogan : la Turquie est impliquée dans la bataille d’Idlib pour défendre ce qu’Erdogan considère comme un territoire turc (Idlib). Voilà la signification du message de la Turquie à la lumière du comportement et du déploiement de l’armée turque aux côtés des djihadistes. Damas et ses alliés trouvent que la Russie a commis une erreur en n’empêchant pas les drones turcs d’attaquer le territoire sous contrôle syrien à Idlib. La Russie a en outre commis une autre erreur grave en n’avertissant pas ses alliés que la direction politique à Moscou avait décrété un cessez-le-feu unilatéral, exposant ainsi ses partenaires sur le champ de bataille au danger en leur refusant une couverture aérienne.
Ce n’est pas la première fois que la Russie met fin à une bataille en cours en Syrie. C’est déjà arrivé dans la Ghouta, à Alep-Est, à el-Eiss, dans la Badia et à Deir Ezzor. C’est la Russie qui a demandé à l’armée syrienne et à ses alliés de se préparer en vue de la bataille pour reprendre la M5 et la M4. D’un point de vue militaire, pareille attaque ne peut être interrompue tant qu’un cessez-le-feu n’a pas été convenu sur tous les fronts par toutes les parties. Le cessez-le-feu unilatéral était une grave erreur, parce que la Russie n’avait pas prévu la réaction turque et n’avait pas permis à l’armée syrienne et à ses alliés de s’équiper de système de défense antiaérienne. De plus, pendant que le bombardement de l’armée syrienne par les Turcs se prolongeait des heures durant, il a fallu de nombreuses heures pour que les commandants russes convainquent Moscou d’intervenir et de demander à la Turquie d’arrêter le bombardement.
Le commandement militaire de la Syrie et ses alliés croient que la Turquie se sent maintenant en confiance de répéter ce genre d’attaque devant l’hésitation des Russes à s’y opposer. La Syrie, l’Iran et leurs alliés ont donc décidé de sécuriser la couverture aérienne de leurs forces réparties dans la région d’Idlib pour s’assurer qu’elles disposent d’une protection indépendante même si la Russie promettait, selon la source, de diriger une future attaque et de reprendre le contrôle total de l’espace aérien.
Il est compréhensible que la Russie ne soit pas en Syrie pour déclencher une guerre contre le membre de l’OTAN qu’est la Turquie. Mais l’OTAN n’est pas en position de soutenir la Turquie, du fait qu’elle occupe un territoire syrien. Sauf que la guerre en Syrie a démontré que la primauté du droit n’est guère respectée par l’Occident. Une intervention des USA n’est pas à exclure, ne serait-ce que pour gâcher la victoire de la Russie, de l’Iran et de la Syrie et leurs plans en vue de libérer le Levant des djihadistes et d’unifier le pays. Une intervention possible des USA est une source de préoccupation pour la Russie et l’Iran, d’autant plus que le président Erdogan ne cesse d’appeler à une intervention directe des USA, à une zone d’exclusion aérienne de 30 km, à une zone tampon le long de la frontière avec la Syrie, à la livraison de missiles d’interception Patriot pour affronter les forces aériennes russes et à une protection contre les réfugiés syriens déplacés à l’intérieur du pays (tout en organisant leur départ vers l’Europe).
Moscou maintient de bons liens commerciaux et énergétiques avec la Turquie et le président Poutine n’est pas en Syrie pour déclencher une nouvelle guerre contre les ennemis de la Syrie que sont la Turquie, les USA et Israël, malgré l’importance du Levant pour les forces aériennes (base de Hmeimim) et navales (base de Tartous) russes.
Les choix sont limités : soit que la Russie accepte de soutenir la préparation de l’inévitable contre-attaque syrienne des prochains jours avant un sommet Poutine-Erdogan, soit que la situation à Idlib soit mise en attente jusqu’à ce que les djihadistes attaquent Alep de nouveau dans six ou sept mois.
E.J. Magnier
[...]
The proposal, unexpectedly floated by a lawmaker at a session of Russia’s lower house of Parliament on Tuesday, would allow Mr. Putin — who is 67 years old and was first elected president in 2000 — to remain in power until at least 2036.
After lawmakers voiced support for the idea, Mr. Putin arrived in person at the State Duma to say he agreed with it, in what appeared to be a tightly choreographed course of events. Mr. Putin said he believed he should have the right to run again for the sake of Russia’s stability, even though future presidents should continue to be bound by a two-term limit.
It appeared that under the proposal endorsed by Mr. Putin, the limit of two six-year terms would be reset for him if he were to run again when his current term ends in 2024.
The president is the guarantor “of the security of our state, of its internal stability — its internal, evolutionary stability,” Mr. Putin said. “And I mean evolutionary. We’ve had enough revolutions.
[...]
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