Garion a écrit:Non, mais arrêtez les gars, c'est la vie ça.
C'est l'aspect de la vie actuelle qui m'insupporte. Il faut absolument tout faire pour survivre, même si ça doit pourrir la vie.
On ne doit pas plus fumer, boire, rouler vite, etc... il faut faire attention à tout, il faut porter plainte dés qu'un maire n'a pas fait poser une barrière ou quelqu'un risquerait de tomber (comme si c'était la faute du maire et pas de celui qui a marché au bord de la falaise...), etc.. etc.. etc..
A 7 ans, j'allais de chez moi à l'école seul à pied, 2 km, comme tous les autres enfants du village.
Le week-end, je partais à vélo avec mon pote à des kilomètres, je grimpais aux arbres, je mangeais de baies bizarres, je me cassais la figure, j’explorais des grottes naturelles, je descendais dans des puits
A 11 ans, je roulais en mobylette dans la nature, je me prenais des gamelles, je remontais, je recommençais. Je faisais des expériences de chimie avec des produits comme la soude ou la chaux vive.
On jouait avec des pétards, je me suis brulé des vêtements avec ça.
J'ai failli mettre le feu chez moi en jouant à enflammer de la colle à 10 ans, j'ai fabriqué de la poudre noire à 12 ans, j'ai tiré au pistolet à 14 ans, quand j'ai eu ma voiture à 18 ans, ma seule passion était de faire des travers le plus vite possible dans la poussière, on a même tracé des pistes dans des terrains de motocross pour faire des chronos avec la voiture, j'ai roulé à 170 sur des départementales (ça je regrette pour le risque que j'ai fait prendre aux autres, mais pas pour mon propre risque).
Je mange de la viande bien grasse, je n'hésite pas à picoler de temps en temps (même si je veille depuis une 20aine d'année à ne pas trop dériver au niveau poids).
J'ai risqué ma vie durant des années, et vous savez quoi ? Je ne regrette rien, j'ai mordu la vie à pleine dent, j'ai pris mon pied, et si j'avais du réfléchir pour ma survie, je n'aurai jamais pris autant de plaisir.
Et si j'étais mort ? Ben je ne pourrai même pas le regretter étant mort.
En attendant aucun remord.
Il n'y a aucune question d’orgueil pour ne pas aller chez le médecin, ça m'emmerde, c'est tout, et si je devais y aller à chaque fois que j'ai un pet de travers, et bien ça me pourrirai la vie.
Mon père était médecin de campagne, et un excellent médecin, très réputé au niveau départemental, mais pas seulement pour ses soins, mais aussi pour ne pas prescrire n'importe quoi à tire-larigot.
Toute ma jeunesse, dés que j'attrapais un virus (et dieu sait qu'il en ramenait des tas à la maison

), c'était : "c'est pas grave, ça va passer",et si ça ne passait pas (uniquement dans ce cas là), là, il regardait le problème. Et si c'était vraiment grave il faisait ce qu'il fallait. Et encore aujourd'hui, je l'appelle dés que j'ai un truc qui m'inquiète.
Mais là, je n'ai même pas un bleu sur le visage, plus de croute, je suis toujours aussi hyperactif depuis ma chute (ce n'est pas une cote froissée qui va ralentir mon rythme de vie), 2 jours après je codais comme si de rien n'était au boulot. Bref, aucun signe de quoi que ce soit d'inquiétant.
On est trop nombreux sur terre, on ferait mieux de prendre la vie de front plutôt que de passer son temps à survivre à tout prix avec une vie pourrie à se préoccuper de ne pas mourir. C'est écologique

Mieux vaut une vie courte et bien remplie que longue et chiante.
Moi je fais en sorte que chaque seconde soit la moins chiante possible.