Modérateurs: Garion, Silverwitch
Hugues a écrit:Sinon il t'arrive de réféchir par toi-même plutôt que de faire le perroquet de la bouillie qu'on te sert dans la bouche.
Tu en connais beaucoup de pays sous embargo à la bonne santé économique ?
Quelles sont les causes, quelles sont les conséquences...
Hugues
Hugues a écrit:J'en sais rien, démontre moi le contraire.
Moi j'argumente, moi j'ai des données au moins.
On ne peut pas débattre sans arguments factuels. On ne peut pas débattre sur des croyances.
Hugues
Hugues a écrit:Sinon il t'arrive de réféchir par toi-même plutôt que de faire le perroquet de la bouillie qu'on te sert dans la bouche.
Tu en connais beaucoup de pays sous embargo à la bonne santé économique ?
Quelles sont les causes, quelles sont les conséquences...
Hugues
Hugues a écrit:Des chiffres, des chiffres!
(Moi je les ai déjà ces données, mais je suis pas là pour faire ton boulot.. ou plutôt je ne suis pas là pour démontrer que n'importe quelle connerie que tu dis s'effondre alors que tu n'as même pas essayé une seconde de les démontrer factuellement)
Donc ciao.
Hugues
Question de Lavrov (Ministre des Affaires étrangères Russe) : « C’est incroyable que l’Union européenne marche de nouveau dans les pas des Etats-Unis et commence à lancer des ultimatums, insistant sur le fait que la réélection du président Maduro pour un second mandat n’ait pas été légitime [...] Mais s’ils affirment que l’élection n’a pas été légitime, pourquoi n’ont-ils rien dit depuis mai 2018 ? »
Porcaro56 a écrit:Combien de pays pratiquent l embargo à l encontre d Israêl qui pourtant contrairement au Vénézuella ne possède pas des tonnes et des tonnes de pétrome dans son sous sol !
Et pourtant ce pays se porte bien économiquement parlant
Shoemaker a écrit:J'avais refusé à l'époque, de regarder ce passage, parce que je savais que ça allait m'écœurer...
Bon, là, je me suis forcé...
Partagé entre l'écœurement donc (confirmation de mon préjugé), que ces deux femmes inspirent. La fille de Régis Debray... Soit il a honte de sa fille (et comme c'est dur, d'avoir honte de ses enfants, ou de ses parents...), soit il la cautionne, et alors, que dire, si ce n'est encore plus d'écœurement face à la trahison en fin de vie...
Partagé entre cette nausée, donc, et tout de même, l'admiration devant Méluche, qui se débat comme un beau diable, face au guet-apens tendu par ces deux harpies... ces deux porte flingue des néocons.
Pouah !!!! Buerk !!!! Comme dit Panzer, ça donne envie de voter pour Staline !![]()
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Rainier a écrit:Ne pas confondre Debré et Debray![]()
Chou mais cœur, tu as dit 100 fois que tu te foutais de l'orthographe des noms propres mais tu pourrais faire un effort
sheon a écrit:C'est le passage où Salamé répète en boucle "c'est son pays, Monsieur Mélenchon, c'est son pays, Monsieur Mélenchon" ?
Rainier a écrit:Ne pas confondre Debré et Debray![]()
Chou mais cœur, tu as dit 100 fois que tu te foutais de l'orthographe des noms propres mais tu pourrais faire un effort
UN AUTRE AVIS SUR LA CRISE VENEZUELIENNE : De Zayas, rapporteur de l’ONU pour le Venezuela, indiquait en août 2018 à propos des sanctions US (en vigueur à partir de 2015) :
« Je pense à l’ampleur de la misère causée par les sanctions comme ce fut le cas en Irak, ou maintenant au Venezuela, je peux dire que les sanctions contre le Venezuela sont un crime contre l’humanité dont pourra être saisie la CPI pour violation de l’article VII du statut de Rome »
« Les sanctions constituent un crime contre l’humanité surtout quand elles sont intentionnelles et sadiques, avec l’objectif de créer de la souffrance ».
Il fait aussi un parallèle entre ces sanctions et le sort réservé à Cuba, ou au Chili d’Allende.
Il conclut : « les sanctions économiques tuent », et prévient que la campagne quant à la « crise humanitaire » risque de procurer un prétexte à une intervention militaire…
On pourra évidemment penser aussi à la Palestine.
Temir Porras, ancien conseiller de Hugo Chávez : "La stratégie américaine au Venezuela est très dangereuse"
12h51 , le 24 février 2019, modifié à 12h57 , le 24 février 2019
Par Antoine Malo
Temir Porras, l'un des familiers du pouvoir chaviste, ancien chef de cabinet de Nicolás Maduro, commente le bras de fer entre le régime vénézuélien et le président autoproclamé, Juan Guaidó.
Le Venezuela a connu une nouvelle journée de violences, samedi. Les frontières avec le Brésil et la Colombie ont été le théâtre de heurts entre, d'un côté, des manifestants qui réclamaient l'entrée de convois humanitaires et, de l'autre, l'armée loyale à Nicolás Maduro qui bloquaient plusieurs postes-frontière, dénonçant une ingérence américaine déguisée. Deux personnes ont perdu la vie. Temir Porras, ancien conseiller de Hugo Chávez, ancien chef de cabinet de Nicolás Maduro, commente auprès du JDD le bras de fer entre le régime et le président autoproclamé, Juan Guaidó.
Pourquoi une telle crispation autour de l'entrée de l'aide humanitaire au Venezuela?
Parce qu'il n'est pas uniquement question d'humanitaire. Le problème de fond est politique. Cette aide est mobilisée par les États-Unis, acheminée par du personnel militaire américain, le tout se déroulant à la frontière avec la Colombie, idéologiquement opposée au Venezuela. Ce cadre politique a été mis en place pour créer de la tension, générer une vague de défections au sein de l'armée, une crise de régime et, in fine, l'effondrement du gouvernement Maduro.
Mais le président autoproclamé, Juan Guaidó, ne dispose pas de beaucoup de leviers pour parvenir à ses fins…
Les partisans de cette stratégie de fragmentation de l'Etat pensent que les choses vont bien se passer. Or, le contraire peut se produire. Pourquoi faudrait-il attendre de la part de l'administration américaine une sagesse dont elle ne fait pas preuve chez elle ou dans le reste du monde? Washington a fait le choix d'un changement de régime au Venezuela. L'administration américaine donne des ordres aux militaires vénézuéliens, les menace, explique que toutes les options sont sur la table. Diplomatiquement, on est revenu à l'âge des cavernes. Cette stratégie est même très dangereuse. On ne mesure pas l'impact des pressions et humiliations que l'on veut infliger à l'institution militaire. Imaginons que l'armée se fracture. Quelles seraient les conséquences? On court le risque d'un conflit au Venezuela. Il existe des façons bien plus raisonnables de gérer ce dossier. Pour cela, il faut investir le terrain de la négociation.
Discuter n'est-il pas un moyen pour Maduro de gagner du temps?
C'est l'argument de l'opposition, qui estime avoir épuisé toutes les possibilités de négociation. Mais cela signifierait qu'il ne reste plus que le conflit pour régler la situation.
Le pari est que Maduro, trop affaibli, sera contraint de quitter le pouvoir…
Soit, mais même le départ d'un président doit être le fruit d'une négociation. Sinon, cela veut dire qu'il part par la force. C'est tout le danger de ce qui se passe aujourd'hui.
Existe-t‑il aujourd'hui des signes que le régime se fissure?
Il y a çà et là quelques signes. Des officiers, notamment à la retraite, ont reconnu Guaidó comme président. Il y a sûrement au Venezuela des militaires mécontents, un ras-le-bol de la société qui tient Maduro et le gouvernement responsables de la situation. Néanmoins, pourquoi la rupture ne s'est-elle pas déjà produite? L'immense majorité des Vénézuéliens veut un changement mais elle est placée devant un choix cornélien : le statu quo ou donner un blanc-seing à Guaidó. La crise actuelle prend en otage tout le monde.
Maduro peut-il encore redresser l'économie du pays?
Depuis cinq ans, son équipe et son approche n'ont jamais été à la hauteur des défis. Et la situation est si dégradée aujourd'hui qu'il faudrait un grand consensus politique national pour la surmonter.
Pourquoi avez-vous quitté le gouvernement, en 2013?
Avant son arrivée à la présidence, Maduro était un pragmatique, un réformateur. Il était conscient qu'il fallait modifier le système de change au Venezuela. Mais il a finalement tranché en ma défaveur, sans doute pour préserver l'unité des barons du chavisme. Progressivement, il y a eu une distribution de parcelles de pouvoir à ces factions du chavisme, ce qui annulait toute politique cohérente. Ensuite, il y a une question de l'empreinte qu'un président souhaite laisser dans l'Histoire. Et malheureusement, celle de Maduro n'est pas brillante.
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