Que regarder à la TV gratuite ?

[sheon]

ou de les enregistrer, pour les voir quand c'est souhaité (et non quand c'est contraint)

C'est ce que je fais, en général.
Bon, le résultat, c'est que j'en ai qui traînent sur le disque dur de ma box depuis 4 ans.

[Hugues]

Après des vaches maigres pendant quelques temps sur Arte, les 6 et 7 mai seront pas mal du tout.. Surtout le 7..

Hugues

[Ouais_supère]

pour les voir quand c'est souhaité (et non quand c'est contraint)

Hugues

C'est pourtant pour moi le meilleur moyen d'apprécier un film que d'y être "contraint", ou en tout cas pris par une certaine obligation de l'instant.

Programmer un film pour une sorte d'instant propice prévu trop en avance nous met aux prises avec nos attentes, et donc un système défensif au point pour nous y demeurer hermétique.

Le "maintenant ou jamais" (relatif) a pour avantage de nous ôter un peu du confort nuisible dont on jouit tranquille chez soi, après avoir soigneusement préparé le visionnage.

[Nicklaus]

Mon Dieu ! On parle de films là, pas de psychanalyse. Manu, tu m'inquiètes.

[Hugues]

Puisque Canal+ est gratuit chez certains opérateurs, je vous aurais bien incité à comparer (par masochisme) la nullité abyssale de Jackie, avec le bien meilleur et très honorable Neruda du même cinéaste, qui se suivent sur Canal+ Cinéma ce soir (c'est qu'ils étaient sortis le même mois de janvier l'année dernière, parce que le cinéaste avait sorti deux films la même année).
Démonstration éclatante qu'en s'éloignant de sa terre, Larrain en perd son cinéma, ou plutôt qu'il tourne à vide ( ce qui ne laisse rien présager de bon pour ses futurs films, si loin du Chili).

Et puis j'ai oublié. Du coup (chanceux que vous êtes), il ne vous reste que le meilleur des deux: Neruda.





Hugues

[Rainier]

Ce soir sur W9 Babylon AD de Mathieu Kassovitz
il s'agit d'une adaptation de Babylon Babies, de Maurice G. Dantec.
Je ne sais pas trop ce que ça vaut, quelqu'un l'a vu ?

Je me souviens que j'avais lu le bouquin de Dantec après avoir lu ici une critique assez flatteuse de ce livre par le regretté Panzer aka Von Rauffenstein.
En fait je n'avais pas trop accroché au bouquin mais j'avais dû reconnaître que l'auteur avait parfois un style bluffant.
pour moi, certaines phrases de 30 lignes ou plus étaient dignes du meilleur Victor Hugo !

[bravonadir]

Pas vu Babylon AD. En revanche, j'ai vu le making of qui est pas mal et qui t'incite gentiment à ne pas regarder le film.

[Hugues]

À voir ce soir sur Arte, vers 22h50 et d'ores et déjà et pour une semaine, sur Arte+7:

L'étreinte du serpent de Ciro Guerra

Karamakate, un chaman amazonien puissant, dernier survivant de son peuple, vit isolé dans les profondeurs de la jungle. Des dizaines d’années de solitude ont fait de lui un chullachaqui, un humain dépourvu de souvenirs et d’émotions. Sa vie est bouleversée par l’arrivée d’Evans, un ethnobotaniste américain à la recherche de la yakruna, une plante sacrée très puissante, possédant la vertu d’apprendre à rêver. Ils entreprennent ensemble un voyage jusqu’au cœur de la forêt Amazonienne au cours duquel, passé, présent et futur se confondent, et qui permettra à Karamakate de retrouver peu à peu ses souvenirs perdus.

Au nord-ouest de l'Amazonie, Karamakate survit dans la jungle en chaman solitaire, après l’extermination de sa tribu par les colons. L’isolement a fait de lui un chullachaqui, un être dépourvu de souvenirs et d’émotions. À l’aube du XXe siècle, il a aidé un explorateur allemand, Theodor Koch-Grünberg, à partir en quête de la yakruna, une fleur sacrée. Au début de la Seconde Guerre mondiale, c’est au tour d’Evan, un jeune ethnobotaniste américain, de le solliciter pour retrouver la précieuse plante, laquelle lui permettrait de sauver les cultures d’hévéa et d’apprendre à rêver...


Bien mieux, sur un thème similaire, par exemple, que le récent The Lost City of Z


Arte : "Trois bonnes raisons de voir... L'Etreinte du Serpent"   

9. L'Étreinte du serpent
Ciro Guerra (Colombie)




[...]
Une quête hallucinée en miroir dans la jungle amazonienne. Poseur mais troublant.

11.17 L'Étreinte du Serpent (El abrazo de la serpiente)
Cino Guerra
(Colombie, Venezuela, Argentine)
(sortie française: 23 décembre 2015 )




Bande-annonce française


Bande-annonce internationale


Bande-annonce américaine


Le passé et le présent, confondu en une même action, un même geste. Une longue dérive à la découverte langage de l’eau, des plantes, du soleil et des étoiles en un passage de relais chaotique ; une transmission de connaissance que seule peut sceller leur expérience: celle des trésors cachés depuis la fondation du monde. Dommage, le film se veut tant une épure, le crie tant à chaque plan, qu'il en devient maniéré.

Hugues

[Hugues]

Après des vaches maigres pendant quelques temps sur Arte, les 6 et 7 mai seront pas mal du tout.. Surtout le 7..

Hugues

Ce soir sur Arte, les n°10 et n°8 du top 2013 de Silverwitch.
(Bah oui je n'avais pas fait de top cette année là, je ne sais pourquoi, il y avait pourtant plein de raisons de faire un top.
Comme d'ailleurs je ne l'ai toujours pas fait cette année, mais cette année, je sais un peu pourquoi ! )

Et donc, si jamais je n'avais point l'occasion de les évoquer plus longtemps cet après midi.

10. La Grande Bellezza
Paolo Sorrentino (Italie)

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

Grandiloquent, boursouflé et pathétique: cette Dolce Vita en miroir est sublimée par l'interprétation de Toni Servillo


8. Blue Jasmine
Woody Allen (USA)

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

Woody Allen en bonne forme signe le portrait tragique et comique en même temps d'une mégère: déchéance et trahison.

Blue Jasmine: 20h50
La grande bellezza : 22h25

Hugues

[Hugues]

Blue Jasmine - Bande-annonce Arte   


Blue Jasmine - Bande-annonce 2013   


Hugues

[Hugues]

La Grande Bellezza - Bande annonce française   


Bande annonce italienne et internationale (sous-titrée en angalis)   


Hugues

[Rainier]

Blue Jasmine ...dommage que je n'ai pas réussi à configurer ma TV pour le regarder en mode VO.
J'ai presque failli craquer les 10 premières minutes à cause du doublage et du fait que c'est un film (comme souvent avec WA) très bavard où les répliques fusent avant que le petit buffer de mon cerveau se soit vidé.
Mais c'est un grand film. du niveau de "Match point".
Presque au niveau de Mystic River car, oui, Eastwood est aussi un grand réalisateur (parfois) tout comme Allen l'est (souvent mais pas toujours).

La Grande Bellezza , là j'ai craqué au bout de 30 minutes. Les 10 premières minutes sont horripilantes (autant que le début de la Dolce Vita) mais je me suis accroché (surtout à la beauté de Rome) 20 minutes supplémentaires avant de laisser tomber.

[Hugues]

C'est vrai qu'il faut accorder de la patience à la Grande Bellezza ce que le début du film façon boîte de nuit n'aide pas beaucoup (et encore tu n'as pas le son du cinéma où les niveaux sonores étaient proprement assourdissants).

Hugues

PS: Ca se trouve pour la VO c'était un truc aussi bête que ça: tu es en réception ADSL et tu cherche à changer le son sur la TV au lieu de la box ou inversement ... (Bon t'es Rainier, donc ça m'étonnerait, mais bon hein !)

[Rainier]

PS: Ca se trouve pour la VO c'était un truc aussi bête que ça: tu es en réception ADSL et tu cherche à changer le son sur la TV au lieu de la box ou inversement ... (Bon t'es Rainier, donc ça m'étonnerait, mais bon hein !)

C'est encore pire que ça...
Ma box est désactivée la plupart du temps, j'utilise la zapette TV.
mais même activée, je n'aurai pas su comment passer en VO (j'ai une box orange).

[Cortese]

Blue Jasmine ...dommage que je n'ai pas réussi à configurer ma TV pour le regarder en mode VO.
J'ai presque failli craquer les 10 premières minutes à cause du doublage et du fait que c'est un film (comme souvent avec WA) très bavard où les répliques fusent avant que le petit buffer de mon cerveau se soit vidé.
Mais c'est un grand film. du niveau de "Match point".
Presque au niveau de Mystic River car, oui, Eastwood est aussi un grand réalisateur (parfois) tout comme Allen l'est (souvent mais pas toujours).

La Grande Bellezza , là j'ai craqué au bout de 30 minutes. Les 10 premières minutes sont horripilantes (autant que le début de la Dolce Vita) mais je me suis accroché (surtout à la beauté de Rome) 20 minutes supplémentaires avant de laisser tomber.

Ah ben merde ! J'avais quand même fini par poser la question à ma compagne "C'est un Woody Allen ?" mais à une minute de la fin
Tu as raison de dire que le doublage était absolument exécrable. J'avais raté le début et ayant mieux à faire, au son je m'étais dit que c'était un téléfilm sentimental
Et même un téléfilm sentimental américain des années 70, doublé dans son abomination habituelle par des acteurs canadziens hystériques aggravés par l'apocalyptique "reverb" qu'ils se sentaient obligés d'infliger à nos oreilles.
On a trainé des gens devant le Tribunal Pénal International pour moins que ça.

[Hugues]

Il faut (presque) jamais regarder en VF doublée.

Enfin si c'est un bidule grande spectacle certes oui. Mais autrement, c'est une folie.

Hugues

[Hugues]

Apparemment rediffusion à 13h35 tout à l'heure pour Blue Jasmine (pas remarqué avant)

Avec le bon bouton, il y a moyen de rattraper ce calvaire d'hier. (Ou le "ah ben m..." )

Hugues

[Nuvo]

Hier soir, Monsieur Klein, avec Alain Delon, Michael Lonsdale et Jean Bouise. Film à l'ambiance étrange. Captivant.

[Hugues]

Ce soir sur Arte

une coproduction franco-américaine:

Inside Llewyn Davis de Joel et Ethan Coen

Llewyn Davis aurait peut-être eu la carrière de Bob Dylan.. sans ce maudit Bob Dylan. On se pose jamais la question de ce qu'il advient des versions inférieures des gens talentueux. Bah ici si...

Bande-annonce Arte   


Inside Llewyn Davis raconte une semaine de la vie d'un jeune chanteur de folk dans l'univers musical de Greenwich Village en 1961. Llewyn Davis est à la croisée des chemins. Alors qu'un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien et affronte des obstacles qui semblent insurmontables, à commencer par ceux qu'il se crée lui-même. Il ne survit que grâce à l'aide que lui apportent des amis ou des inconnus, en acceptant n'importe quel petit boulot. Des cafés du Village à un club désert de Chicago, ses mésaventures le conduisent jusqu'à une audition pour le géant de la musique Bud Grossman, avant de retourner là d'où il vient.

Greenwich Village, 1961. Alors qu'un hiver vigoureux s'abat sur New York, Llewyn Davis, un musicien de folk, lutte pour vivre de sa musique. Errant de club en club, sa guitare à la main, il enchaîne les déconvenues, à commencer par les humiliations infligées par Jean, son ex-petite amie chanteuse qui lui en veut férocement de l'avoir mise enceinte. Devenue sa rivale, elle se produit sur la scène du Gaslight Café avec Jim, un chanteur de folk à succès qu'il déteste. À cela s'ajoutent les fugues répétées d'Ulysse, le chat roux dont on lui a confié la garde et les innombrables arnaques de ses agents. Cherchant à échapper à ce mauvais karma, le musicien part auditionner à Chicago pour le géant de la musique Bud Grossmann, croisant sur son chemin un insupportable jazzman…

(Oui bah je l'ai déjà dit, cette année là, je sais pas pourquoi, je n'avais pas fait de top... alors qu'il y avait plein de raison d'en faire un !)

9. Inside Llewyn Davis
Les frères Coen (USA)




Chronique d'un raté: portrait ironique et mélancolique d'une grande maîtrise bien qu'un peu maniéré.

Chronique d'un raté: portrait ironique et mélancolique d'une grande maîtrise bien qu'un peu maniéré.

On est rarement déçu par les frères Coen, de plus un film sur un musicien c'est bien.

J'attends ton avis ! Ce n'est quand même pas extraordinaire (dans le genre, il faut voir Accords et Désaccords de Woody Allen). Et contrairement à toi, je suis souvent déçue par les frères Coen...

Mais sinon, j'ai vu Inside Llewyn Davis, hier, et c'est vachement bien (et pas seulement parce que le folk, c'est la meilleure musique du monde), dès qu'on accepte son rythme particulier.

Ceci dit je ne suis pas sûr d'avoir bien tout compris, je vais peut-être le revoir.

Hugues

[Hugues]

Arte: "3 bonnes raisons de voir 'Inside Llewyn Davis'"   


Hugues

[Cyril]

Je ne vais sûrement pas regarder ce film sur Arte...

Je l'ai en DVD

[sheon]

Mercredi soir, il y avait une soirée spéciale comédie sur Arte : Le Fils de Saul, Sonderkommando Auschwitz-Birkenau, Sophie Scholl, les derniers jours, et à 2h50 du matin, en cas d'insomnie, Sous le joug du nazisme.
Et bonne nuit !

[Ouais_supère]

[Hugues]

Même si c'est un bien académique et scolaire biopic, Sophie Scholl, pour son sujet, était sans doute le seul qui méritait le regard de la soirée.

Hugues

[Toma]

Je viens de regarder 3 chefs d'oeuvre:

-revenge
-red sparow
-l'agence tout risque

[Rainier]

Ce soir sur Arte un des plus grands films de tous les temps (enfin c'est mon avis)

Le Limier de Joseph L Mankiewicz
Avec : Laurence Olivier , Michael Caine

[Hugues]

Ouin.

Ca fait deux mois que j'en ai vent et que je veux en parler ("et j'ai un témoin qui peut le prouver") et hop, voilà en 3 lignes, Rainier il me coupe la chique et le sifflet et me ruine mon effet.

C'est trop injuste.

Hugues (je vais le faire quand même, c'est juste pour le bon mot)

[Rainier]

Ton rôle, et même ta mission sur cette Terre , Hugues, ce n'est pas de faire "un effet" mais de nous expliquer pourquoi il FAUT voir ce film !
On t'attends.

[Aiello]

On t'attends.

Et le rôle d'Aym est de corriger les fautes de conjugaison dans la minute où elles sont postées.
Tout se perd, décidément.

[Rainier]

Tu n'as pas compris, c'était une formule poétique :

On t'attend
+
Tu nous attends

=

On t'attends

[Hugues]

Ce soir donc, un film presque invisible.. (pas tout à fait.. et puis il est diffusé parfois, la dernière fois en avril 2005), tout ça à cause d'une entreprise pharmaceutique, qui non seulement n'en a rien à faire de l'oeuvre qu'elle détient, mais en sus veut la monnayer à des niveaux que personne qui serait susceptible de mettre en valeur le film n'a les moyens d'investir, se basant sur la somme qu'elle obtint pour ouvrir la voix à un triste remake.

Le limier, le dernier film de Joseph L. Mankiewicz

Un homme vieillissant et son rival se livrent un jeu mortel dans un manoir labyrinthique...
Andrew Wyke, un auteur de polar vieillissant, qui vit en solitaire dans son manoir Tudor peuplé d'automates et de jeux de stratégie, reçoit la visite de Milo Tindle, un coiffeur londonien amoureux de sa femme Marguerite. En échange de son consentement au divorce, Wyke propose à ce rival plus jeune, dont il toise avec condescendance l'allure de parvenu, un marché : pour être sûr qu'il sera en mesure de subvenir aux besoins dispendieux de sa future épouse, Tindle doit feindre un cambriolage et s'emparer de bijoux de grande valeur conservés au château. Wyke pourra ainsi toucher l'argent de l'assurance. Mais l'un et l'autre vont miser à ce jeu rien de moins que leur vie.

Avec
Laurence Olivier (Andrew Wyke), Michael Caine (Milo Tindle)
Mais aussi avec d'aussi brillants acteurs dans les seconds rôles: rien de moins que Alec Cawthorne (l'inspecteur Doppler), John Matthews (le sergent enquêteur Tarrant), Eve Channing (Marguerite Wyke) et Teddy Martin (l'agent de police Higgs)

Bande-annonce Arte   



Pour l'anecdote, la pièce, qui sert d'inspiration au film est pour l'oeuvre d'Anthony Shaffer le frère-jumeau-même de celui dont une des oeuvres inspirera un autre grand film, Amadeus, Peter Shaffer.

Le chat et la souris

Adaptant avec son brio coutumier la pièce à succès d'Anthony Shaffer et ses dialogues ciselés, Mankiewicz en respecte le caractère théâtral, installant ses deux formidables acteurs dans le huis clos d'un manoir anglais plein de chausse-trappes. "Le crime parfait, mais un cran au-dessus", voici le véritable enjeu de la partie mortelle et jubilatoire que se livrent Laurence Olivier et Michael Caine. Qui tient le rôle du chat, et qui sera la souris ? Avec le concours d'un policier plus retors que ne le laisse deviner son allure de simplet de village (Alec Cawthorne, excellent lui aussi), le fin mot de l'histoire ne sera révélé qu'au tout dernier moment. Inquiétant et jubilatoire.

Arte: "Trois bonnes raisons de voir... 'Le Limier' "   


Hugues

[Rainier]

Mais aussi avec d'aussi brillants acteurs dans les seconds rôles: rien de moins que Alec Cawthorne (l'inspecteur Doppler), John Matthews (le sergent enquêteur Tarrant), Eve Channing (Marguerite Wyke) et Teddy Martin (l'agent de police Higgs)

Tellement "brillants acteurs" que tout le monde les a oubliés !

[sheon]

C'est pas faux, je n'en connais pas un seul

[Silverwitch]

Pour l'anecdote, la pièce, qui sert d'inspiration au film est pour l'oeuvre d'Anthony Shaffer le frère-jumeau-même de celui dont une des oeuvres inspirera un autre grand film, Amadeus, Peter Shaffer.

Un peu moins grand, le film, quand même ! Et surtout, s'il est bon malgré tout ce film (Amadeus), ce n'est pas tellement grâce à Peter Shaffer...

[Silverwitch]

C'est pas faux, je n'en connais pas un seul

[Hugues]

Pour l'anecdote, la pièce, qui sert d'inspiration au film est pour l'oeuvre d'Anthony Shaffer le frère-jumeau-même de celui dont une des oeuvres inspirera un autre grand film, Amadeus, Peter Shaffer.

Un peu moins grand, le film, quand même ! Et surtout, s'il est bon malgré tout ce film (Amadeus), ce n'est pas tellement grâce à Peter Shaffer...

Comment qu'on me fait dire ce que j'ai pas dit.
A moins que ce soit, dire le contraire de ce que j'ai dit.
(Je sais plus )

C'est honteux

C'est pas faux, je n'en connais pas un seul

Hugues

[Silverwitch]

Comment qu'on me fait dire le contraire de ce que j'ai dit.
A moins que ce soit dire ce que j'ai pas dit..

C'est honteux

[Ouais_supère]

Est-ce que vous êtes d'accord sur le fait que le film Amadeus est grand (très pour Hugues, grand mais "un peu moins" pour Silverwitch ?) ?

[Silverwitch]

Est-ce que vous êtes d'accord sur le fait que le film Amadeus est grand (très pour Hugues, grand mais "un peu moins" pour Silverwitch ?) ?

Vous pouvez répéter la question ?

[Hugues]

Est-ce que vous êtes d'accord sur le fait que le film Amadeus est grand (très pour Hugues, grand mais "un peu moins" pour Silverwitch ?) ?

Mais c'est honteux de déformer ainsi mes propos.

Honteux.
Je vous attaque en justice, sieur de Supère.

Hugues (Ou en duel. Au choix)

[Ouais_supère]

Écoutez M. Hugues, ne montez pas sur vos grands chevaux en usant de votre rhétorique habituelle toujours d'une agressivité EXTRÊME.

Je crois que les Français VEULENT savoir, par quel procédé vous montez Amadeus au panthéon du cinéma, en en faisant un chef d'oeuvre INSURPASSABLE et, ce sont vos mots M.Hugues, pardonnez-moi, JUBILATOIRE, portant au pinacle votre AMI Peter Shaffer au mépris de toute décence.
Alors MÊME, c'est assez ÉDIFIANT , que Mme Witch ne considère cette même oeuvre que comme un film tout à fait quelconque, semblant manifestement vouer une défiance ABSOLUE à l'égard du sieur Shaffer.

Quelle VÉRITÉ, et je vous demande de répondre, quelle VÉRITÉ que les Français VEULENT SAVOIR se cache donc derrière ces dissensions IRRÉCONCILIABLES ??