Modérateurs: Garion, Silverwitch
Maschum a écrit:Rainier a écrit:Maschum a écrit:Et puis Barguil a carrément augmenté son capital sympathie. Il a gagné 2 étapes, le maillot à pois, il parle bien, semble sympa .
A voir ce qu'il donne si il joue le général l'an prochain. Rainier ne va pas aimer...
Pourquoi
Parce que tu vas trouver étrange qu'il y a 10 ans les meilleurs français étaient 15ème au mieux et que là on aura 2 qui viseront au moins le podium à la régulière...
Dr Renard a écrit:Les points négatifs :
- Un tour pas assez sélectif; alors d'accord, ça a favoriser le suspense, mais je trouve que le Tour se doit d'être vraiment sélectif, tant en contre-la-montre qu'en montagne. Les étapes qui ne se terminent pas au sommet, ou au plus dès la fin d'une descente technique, ne permettent pas de faire des écarts significatifs (on n'est plus dans les années 70), ça ne favorise pas les attaques entre les meilleurs. Ca favorise ceux qui défendent, comme un Uran, mais ça aboutit à un tour où les 2 premier du classement général n'ont pas gagné d'étape.
- Le manque de compétitivité des coureurs français en contre-la-montre.
Dr Renard a écrit:Froome perd tout de même une vingtaine de secondes à la Planche des Belles Filles sur Aru, et une vingtaine sur Bardet à Peyragudes.
Mais il n'y a pas que les arrivés au sommet. Cependant, je trouve qu'une étape comme celle qui arrivait à Chambéry cette année, c'est un peu du gachis : 7 difficultés, dont 3 cols hors-catégorie, mais pour finir 15 bornes de plat, très désavantageux pour un attaquant seul. L'année dernière, en plus des 4 ou 5 arrivées au sommet, il y avait au moins 2 ou 3 étapes difficiles arrivant dès le bas de la descente, à 1 ou 2 km près (Lac de Peyolle, Bagnière de Luchon et une autre je crois).
Bon, peut-être que ça n'aurait pas changer grand chose, tu as raison, les meilleurs coureurs semblaient vraiment proche cette année en montagne. Mais en tant que spectateur, je reste frustré, surtout comparé au Tour 2016, avec près de la moitié des étapes (montagne et contre-la-montre) pouvant avoir un impact significatif sur le classement général.
Aym a écrit:A mon avis, Froome est meilleur en montagne que Bardet, Aru et Uran.
C'est juste qu'il avait le maillot, il savait qu'il allait leur mettre la misère dans le contre la montre, donc il n'avait pas nécessité d'attaquer. Mais on voyait bien qu'il les reprenait comme il voulait quand ils tentaient de partir.
Y'a juste un jour où il a eu une défaillance.
Maschum a écrit:Dr Renard a écrit:Dr Renard a écrit:J'ai lu il y a quelques mois une interview de Bardet, sur Vélo mag je crois, où il expliquait qu'il ne voulait pas faire un travail spécifique pour le contre-la-montre (même s'il le travaillait tout de même), pour garder ses qualités propres. Je pense qu'il a tort, même sur cette année avec très peu de km en chrono, c'est ce qui lui fait perdre le Tour. Il fini à 2'20 de Froome, et perd 2'39 sur lui juste sur les 2 chronos.
J'ai retrouvé l'interview en question, c'était dans "Planète Cyclisme" de Juin 2016, donc avant le Tour de l'année dernière. Peut-être a-t-il changer son fusil d'épaule cette année.
C'est quand même différent par exemple d'un tennisman qui améliore son revers défaillant, son endurance sur les matchs en 5 sets, ect...
Là au vélo, si un montagnard veut se perfectionner en clm, il va prendre de la masse musculaire, sera plus lourd et montera moins vite les cols. Il faut trouver le bon équilibre.
Le pb depuis plus d'une décenie avec Armstrong, Contador, Wiggins, Froome, le meilleur grimpeur est aussi un des tout meilleurd rouleurs
Je suis d'avis qu'il se perfectionne à bloc en montagne, que son team soit au top, et qu'il fasse la différence en montagne, quitte à perdre 2min en clm.
Là il n'y a que 2 cyclistes meilleurs que lui sur les 200 partants. C'est pas trop mal.
Maschum a écrit:Avec mention bien aussi pour Contador
J'imagine mal Froome continuer à se faire mal pour finir 10ème, partir en échappé pour espérer gagner une étape en barroudeur.
echoes a écrit:Moi je trouve que les étapes de montagne étaient très bien :
- une course de côte pas trop longue pour éviter qu'un mec assomme la course (la Planche des Belles Filles)
- une étape avec 3 cols présentant des forts pourcentages (Chambéry)
- une étape avec les 50 derniers km où ça ne faisait que monter et descendre pour pouvoir théoriquement lancer la course de loin (Peyragudes)
- une étape sprint (Foix)
- l'étape des longs cols à plus de 2000m (Serre Chevalier)
- l'arrivée au sommet sur un monument (Izoard)
Il y en avait vraiment pour tous les goûts. Il manquait juste un chrono en côte et c'était parfait.
Non le problème est ailleurs. Dans les progrès technologiques déjà. Ses putains d'oreillettes font que les mecs sont téléguidés en permanence et ne prennent plus aucune initiative. Par exemple, Bardet voulait attaquer à 8km du sommet du Galibier dans l'étape de Serre Chevalier mais son directeur sportif lui a dit que c'était trop tôt et qu'il fallait attendre...
Même chose avec les capteurs de puissance. Les mecs ont le nez en permanence sur leurs SRM et savent en temps réel la puissance qu'ils développent. S'ils sont au delà des Watts qu'ils peuvent tenir, ils baissent un peu le rythme pour ne jamais exploser complétement. Résultat des courses : il n'y a quasiment plus de défaillances. Il n'y a que Contador qui courre encore à l'instinct et fout un scotch pour masquer ses données de puissance pendant la course. Du coup, il s'explose régulièrement la gueule mais c'est quasiment le seul.
Autre sujet : les braquets. Maintenant quelle que soit la pente, les mecs peuvent mouliner comme des tarés avec des braquets d'asthmatiques. Le rythme cardiaque est un peu plus élevé mais les fibres musculaires sont moins sollicitées et les toxines mieux recyclées. Ca a pour conséquence de lisser le niveau des meilleurs en montagne.
Et puis bon le dernier point : la Sky. Tant qu'il y aura une équipe surpuissante de ce niveau, la course sera verrouillée. Landa qui finit à 1s du podium en faisant l'équipier et avec le Giro dans les jambes, Kwiatkowski qui se découvre grimpeur sur plusieurs étapes de montagne, Kiryienka qui fait le train tout seul pendant 70 bornes dans l'étape de Serre Chevalier. Et encore heureusement que Henao était à la rue, que Thomas a abandonné et que Poels n'était pas là. Un tel rouleau compresseur, c'est juste désespérant pour les attaquants. Il y aura un coureur de moins par équipe l'année prochaine mais il faudrait en enlever deux voir trois pour que ça change réellement quelque chose.
echoes a écrit:Malgré quasiment la moitié des étapes potentiellement décisives, le Tour 2016 a été tout aussi chiant que le Tour 2017. On avait d'ailleurs déjà constaté ce resserrement des niveaux en montagne l'année dernière.
Dr Renard a écrit:On peux augmenter ses qualités en clm sans pour autant augmenter forcément son poids. Froome a garder ses qualités de rouleur et s'est amélioré en montagne en passant de 72 kg en début de carrière à 67 kg au départ de ce Tour, pour 1m86. Bardet en est proche (65 kg pour 1m84). Ce qu'il risque de perdre, un peu, c'est son explosivité, sa capacité d'accélération en côte. Or c'est ce qui lui plait le plus, à Bardet.
Je pense qu'il y a encore à gagner pour Bardet, sans pour autant en faire une bête du clm, sur la position, les trajectoires, les mouvements parasites, l'habitude de ce type d'effort ...
Mais encore une fois, peut-être me trompe-je
Aym a écrit:Landa est à une secnode du podium, il peut tenter de piquer la 3ème place de Bardet lors de la dernière étape, à votre avis, ou alors traditionnellement "ça ne se fait pas", et la Sky va se "contenter" du maillot jaune, de la victoire par équipe, et ne va pas chercher à mettre un second homme sur le podium ?
Aym a écrit:Landa est à une secnode du podium, il peut tenter de piquer la 3ème place de Bardet lors de la dernière étape, à votre avis, ou alors traditionnellement "ça ne se fait pas", et la Sky va se "contenter" du maillot jaune, de la victoire par équipe, et ne va pas chercher à mettre un second homme sur le podium ?
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
echoes a écrit:Dr Renard a écrit:Les points négatifs :
- Un tour pas assez sélectif; alors d'accord, ça a favoriser le suspense, mais je trouve que le Tour se doit d'être vraiment sélectif, tant en contre-la-montre qu'en montagne. Les étapes qui ne se terminent pas au sommet, ou au plus dès la fin d'une descente technique, ne permettent pas de faire des écarts significatifs (on n'est plus dans les années 70), ça ne favorise pas les attaques entre les meilleurs. Ca favorise ceux qui défendent, comme un Uran, mais ça aboutit à un tour où les 2 premier du classement général n'ont pas gagné d'étape.
- Le manque de compétitivité des coureurs français en contre-la-montre.
Moi je trouve que les étapes de montagne étaient très bien :
- une course de côte pas trop longue pour éviter qu'un mec assomme la course (la Planche des Belles Filles)
- une étape avec 3 cols présentant des forts pourcentages (Chambéry)
- une étape avec les 50 derniers km où ça ne faisait que monter et descendre pour pouvoir théoriquement lancer la course de loin (Peyragudes)
- une étape sprint (Foix)
- l'étape des longs cols à plus de 2000m (Serre Chevalier)
- l'arrivée au sommet sur un monument (Izoard)
Il y en avait vraiment pour tous les goûts. Il manquait juste un chrono en côte et c'était parfait.
Non le problème est ailleurs. Dans les progrès technologiques déjà. Ses putains d'oreillettes font que les mecs sont téléguidés en permanence et ne prennent plus aucune initiative. Par exemple, Bardet voulait attaquer à 8km du sommet du Galibier dans l'étape de Serre Chevalier mais son directeur sportif lui a dit que c'était trop tôt et qu'il fallait attendre...
Même chose avec les capteurs de puissance. Les mecs ont le nez en permanence sur leurs SRM et savent en temps réel la puissance qu'ils développent. S'ils sont au delà des Watts qu'ils peuvent tenir, ils baissent un peu le rythme pour ne jamais exploser complétement. Résultat des courses : il n'y a quasiment plus de défaillances. Il n'y a que Contador qui courre encore à l'instinct et fout un scotch pour masquer ses données de puissance pendant la course. Du coup, il s'explose régulièrement la gueule mais c'est quasiment le seul.
Autre sujet : les braquets. Maintenant quelle que soit la pente, les mecs peuvent mouliner comme des tarés avec des braquets d'asthmatiques. Le rythme cardiaque est un peu plus élevé mais les fibres musculaires sont moins sollicitées et les toxines mieux recyclées. Ca a pour conséquence de lisser le niveau des meilleurs en montagne.
Et puis bon le dernier point : la Sky. Tant qu'il y aura une équipe surpuissante de ce niveau, la course sera verrouillée. Landa qui finit à 1s du podium en faisant l'équipier et avec le Giro dans les jambes, Kwiatkowski qui se découvre grimpeur sur plusieurs étapes de montagne, Kiryienka qui fait le train tout seul pendant 70 bornes dans l'étape de Serre Chevalier. Et encore heureusement que Henao était à la rue, que Thomas a abandonné et que Poels n'était pas là. Un tel rouleau compresseur, c'est juste désespérant pour les attaquants. Il y aura un coureur de moins par équipe l'année prochaine mais il faudrait en enlever deux voir trois pour que ça change réellement quelque chose.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Maschum a écrit:Sagan sort ses grosses cuisses, là. En tête à 25km de l'arrivée. Allez Peter.Une victoire à Roubaix ferai incontestablement de lui le meilleur du peloton.
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